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Promethee_Hades

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Tout ce qui a été posté par Promethee_Hades

  1. Il n'est ni bon ni mauvais il est Dieu, en tant que Dieu il crée, il crée le haut le bas, la droite la gauche, le devant le derrière, il crée le Bien, mais il crée aussi le mal. Puis Dieu c'est quoi, le concept gnostique du Démiurge, qui est le Dieu que l'on présente dans toute les religions surtout du livre, bien qu'on le retrouve aussi dans d'autres antérieur. Mais si on utilise ce concept faut aussi en admettre la vision plénière du gnostique, c'est que l'homme est le frère jumeau de ce Dieu enfin l'homme c'est plus complexe que ça, il n'est pas que terrestre, mais cosmique. Sans compter que l'homme est tant Dieu car le frère jumeau du Démiurge, que poussière, les texte mentionne bien que l'homme est double de nature, dans la matière soumis au mal comme à la mort, et esprit car immortel. Pourquoi l'homme est il là, tout simplement car il veut créer dans l’œuvre de son frère le Démiurge, hors pour créer dedans il doit la connaitre, mais dans son besoin de connaissance il en est tombé amoureux. Tout ceci est un concept qui a présidé à la fondations des grandes religions, qui n'en sont que des dérivées au final. Puis dans les religions du livre, surtout la première, il est gênant de voir dans les texte, un Dieu tribal, tout comme un Dieu cosmique, ce Dieu tribal de plus n'est que trop humain. Quand au paganisme il ne me dérange pas du tout, il offre une autre vision plus proche de l'humain dans de nombreux cas permettant une compréhension plus facile de choses abstraite à des personnes peu apte de les saisir.
  2. Il est bon car le bien comme le mal sont deux aspect de la même chose, une évolution.
  3. Le coupable c'est pas l'imbécile qui fait du n'importe quoi, il n'est qu'un instrument, c'est le problème idéologique qui a toute responsabilité.
  4. La laïcité permet de croire en n'importe quoi, n'importe quelle croyance aussi loufoque quelle soit, nous avons bien les adorateur de l'oignon, elle respecte tout tant que cela demeure dans la sphère privé, mais elle interdit que la croyance déborde de la sphère privée, ni aucune imposition religieuse qui soit hors de cette sphère pour le bien être comme la paix de tous.
  5. C'est très loin d'être une argumentation par ce que le fait de lire un livre, ne veut pas dire que l'on ne le comprenne pas, on comprends très bien les mots, les idées comme les concept que ce livre utilise. On peut lire presque tout les livres, hormis certains d'une très haute technicité scientifique voir mathématique, et les comprendre très bien, je vois pas en quoi le Coran serait spécial à cet égard. De plus c'est pas la fréquentation des musulmans qui va nous permettre de comprendre l'islam, combien sont incapable de le comprendre ils l'appliquent, mais le comprendre c'est l'auberge espagnole, sans compter que le nombre d’illettré, là dedans est néanmoins conséquent. Après on peut dire la même chose des musulmans, ils comprennent très bien ce que l'on veut leur faire comprendre, comme ils comprennent ce qu'ils veulent. Il ne s'agit pas uniquement des radicalisés mais de tout un chacun. Nous avons la même chose ailleurs, pas uniquement dans l'Islam. Si je condamne en lisant les évangile l'existence même de Jésus, par les textes pourtant écrit, que je les lise en français grec ou araméen j'arrive au même conclusions, alors que je m'adresse au chrétien, je vais avoir une levée de bouclier, des insultes, en tout genre du monde musulman, et pourtant on a lu avec la plus extrême attention les textes des évangiles. Si par une lecture comme un vrai travail, sur la genèse de la bible, je me mette à contester à juste escient l'existence même d'Abraham, ceci pour une prise de conscience du monde juif, je vais avoir un résultat identique. Quand à Moïse n'en parlons pas c'est le même topo. Et tout ça par le Coran à repris des fadaises de propagande tant chrétienne que juive. En racontant de plus n'importe quoi dessus. Le simple fait de ne pas reconnaître Mahomet pour un prophète, nous place immédiatement dans la catégorie des islamophobe. Hors j'ai lu le Coran plusieurs fois je ne vois ni ne reconnais au nom de la raison, Mahomet pour un prophète, mais pour un pauvre type qui a raté une opération de théurgie pourtant très simple. Une chose est amusante, tout les patriarche ont parlé avec Dieu, tout les prophète aussi, sauf de bien entendu Mahomet qui lui a parlé avec un ange. Ça me rappelle Joseph Smith le prophète des Mormons, qui lui s'est entretenu avec l'ange Moroni. C'est la même tarte à la crème.
  6. Je ne rentre pas dans une église quand il y a office, par simple respect pour les croyants, ou alors je reste très loin dans mon coin. Mais enfant j'ai eu aussi une éducation catholique et j'ai servi la messe, la le curé mettait toujours une calotte sur la tête avant de faire la messe.
  7. Bonsoir Morfou, bisous. Je vais dans les églises pour les admirer, parfois pour prier, mais je peux faire ça n'importe ou Dieu est partout surtout dans le cœur. Mais c'est très , mais vraiment très rare que je remarque des femmes voilées, même avec une mantille, ce sont quand ça arrive surtout de très vieille vieilles. Qui font ça surtout par tradition. Par contre à la synagogue, tout les hommes ont la kippa, alors qu'à l'église seul le curé pendant qu'il fait la messe la porte. Va savoir ???
  8. Non du tout, enfin si dans une certaine mesure, puisque j'avais choisi mes lieu d'expérience afin de ne provoquer aucun accident sur autrui sauf de risquer ma vie. Mais c'est très connu depuis de nombreuses années, que le chanvre est un révélateur comme amplificateur très notoire de personnalité, il révèle les doux, bien que je sois casse cou au possible j'en fait partie. Mais en même temps adouci très notablement l'humeur des consommateurs alors que l'alcool les rends agressif, violent. Combien de bagarre à la sortie des boites de nuits de consommateurs alcoolisés. Alors personne ne parle de ça, dans une soirée fumette, entre copains et copines, on savoure des douceurs, on écoute de la bonne zic, on plane certains se caressent, tout le monde rigole on se raconte des blagues en tout genre, aucune violence tout le monde est Zen. Ceux de mon age se régalent toujours de musique indienne.
  9. Bonjour Quasi Modo, poigne de mains. Ça m'a toujours très amusé de voir source alors que des sources furent donné antérieurement mais j'en ai une autre qui traite du même rapport, mais faite par le quotidien le monde. http://www.lemonde.fr/societe/article/2003/09/29/un-rapport-officiel-rapproche-la-dangerosite-de-l-alcool-de-celle-de-l-heroine_335973_3224.html Ce document, intitulé Problèmes posés par la dangerosité des "drogues" et rédigé par un groupe de dix experts français et étrangers présidé par le professeur Bernard-Pierre Roques (Inserm-CNRS), propose une nouvelle classification des "drogues", qu'elles soient licites (comme le tabac et l'alcool) ou illicites. Il conclut que l'on peut classer ces substances "hédoniques susceptibles d'entraîner des effets plus ou moins accentués de dépendance psychique" en trois groupes en fonction de leur dangerosité. Le premier groupe comprend l'héroïne (et les substances opiacées), la cocaïne et l'alcool ; le deuxième réunit les psychostimulants, les hallucinogènes et le tabac ainsi que les benzodiazépines (médicaments anxiolytiques et hypnotiques). N'arrive qu'ensuite, et "en retrait", le cannabis. Si tu es meilleur que ces dix experts à la reconnaissance internationale. Tu peux faire poids. Mais comme j'ai en te lisant la nette impression, que tu nous sorte des idées reçues que tu as entendues sans même y réfléchir en profondeur, ni la moindre vérification à leur encontre. Si je te dis que tu fais de grossière erreur surtout ne le prends pas mal.
  10. Pourquoi Melania Trump a-t-elle porté un voile au Vatican ? J'en sais rien, je m'en tape elle fait comme il lui plaît elle a pas de compte à me rendre ni à personne d'autre. Elle à mis une mantille d'après ce que j'en ai vue sur la photo, c'est pas vraiment un voile, c'est une mantille, comme un béret n'a jamais été une kippa. Et pourquoi pas une mantille ailleurs, bien ailleurs c'est ailleurs, cela n'allait pas avec sa robe ou va savoir, par ce qu'il faisait trop chaud, ou ça faisait pas assez ressortir son teint. Je trouve ça fastidieux d'espionner ainsi les petites manies des gens, comme de critiquer gratuitement. On s'occupe de Madame Trump, bientôt on va regarder comme elle va déféquer si c'est droit ou de travers, la couleur, l'odeur, et personne ne s'occupe du pauvre gars qui est au chômage qui crèche à Saint Ouen, ou Argenteuil ou du Moustapha qui vit dans un taudis à Marcadet. Alors que leurs cas son plus digne d’intérêts. Les paillettes c'est fous ce que ça peut fasciner certain.
  11. Tu es sur, franchement tu en mettrai ta main à couper, j'ai ouïe dire mais ce sont probablement de fausse rumeur qu'elles ne portaient rien en dessous, tout a l'air, pour que ça respire bien.
  12. Justement il faut en parler, et ne rien occulter. J'ai fait des essais de conduite sous ivresse cannabique, j'avais fumé plusieurs joints qui titrait au alentour de 30% de THC. J'ai choisi des terrains militaire ( Canjuers ) ou je risquais plus de me faire écraser par un char Leclerc ou un obusier auto tracté que de rencontrer un autre véhicule, j'ai aussi conduit dans des routes de montagne à une seule voie, ou d'un coté la falaise de l'autre le vide. En temps normal je faisais ces routes assez dangereuses à vive allure. Sous ivresse cannabique j'étais devenue extrêmement prudent. Je précise aussi que je ne conduits pas sous ivresse cannabique je m’abstiens. Mais j'ai voulu connaitre mon comportement dans ce cas là, je suis hyper prudent, je roule lentement ne dépassant pas les 40 km/H alors que sans ivresse, les 110 c'est monnaie courante, il n'y a rien aucun véhicule, je me fais mes décharge d'adrénaline. J'ai eu des amis qui ont conduit en ivresse cannabique, bien il y a de tout, certain restent de bons conducteurs d'autres font n'importe quoi, personnellement je déconseille fort de conduire sous ivresse cannabique. Mais chacun à sa propre responsabilité. En ce qui concerne les affiches, je ne les nient pas, mais je trouve que si j’additionne les morts fait par ivresse alcoolique, les morts liés à la vitesse, comme au tranquillisants, comme à d'autres substances psychoactives, bien j'explose littéralement le nombre de morts sur les routes fourni par le ministère de l'intérieur. Chacun peut faire les calculs faut justement avoir les chiffres fournis par le ministère. Hors souvent ses morts sont du à une multifactorialité des infraction, ou le cannabis est liés a de toute autre substance et dans ce cas là il est des plus dangereux, alcool, substance psychotrope, cocaïne, opiacé, extasy, et toute sorte de drogues de synthèse. Mais tout ça pour la défense de la cause, pour faire trembler, par pur mauvaise foi, est des plus soigneusement occulté. Que le cannabis puisse tuer sur les routes je n'en disconvient pas, mais qu'il soit le seul responsable de tout ce qu'on lui impute, est invraisemblable. C'est un peu comme certain qui n'aiment pas une population donné par ce qu'un membre de cette population fait un acte illégal accusent toute la population, c'est ce qui s'appelle de l’amalgame. De plus le rapport du professeur Bernard Roques en parles en détails en citant les références des études scientifiques sérieuse faite a cet égard. J'en ai fourni un extrait, je peux le fournir en entier sur ce qui touche les femmes en gestation. En plus faut aussi savoir que quand on ingère du cannabis, l'ivresse dure peu de temps quelques heures au plus, puis après l'individu redeviens absolument normal ( si une normalité existe réellement ) , hors la durée de vie du THC comme d'autres alcaloïde présent, c'est a dire le temps que l'organisme les garde en lui même avant qu'il ne s'y trouvent plus est de trois à 6 mois selon les individus. En cas d'accident par ce que le petit dernier derrière vous a fait coucou en vous bouchant la vue avec ses mains, ou que le conducteur d'en face rond comme une queue de pelle, vous est rentré dedans de plein front. Vous avez fumé il y a trois semaines ou 2 mois et demi avec des copains, en écoutant du Ravi Shamkar, on se retrouve considéré comme consommateur immédiat, alors que ce n'est pas le cas, et on va porter sur les chiffre que par ce que vous avez consommé du cannabis vous avez créer l'accident. Je trouve ce genre de comportement assez malsain. Mais faut en parler je suis entièrement d'accord.
  13. Voilà https://www.forumfr.com/sujet720051-la-psychanalyse.html#comment-10337962 Personnellement je suis favorables aux neuro sciences comme au Behaviourisme. J'ai un total mépris envers les psychanalyses de toute obédience. Quelle soit Freudienne, Youguienne, Adlerienne, Lacanienne, ou de Willem Reich elles procèdent toute de l'escroquerie la plus manifeste. Nous avons beaucoup mieux que la psychanalyse, c'est récent ça ouvre de grande perspectives c'est la désintégration positive. https://fr.wikipedia.org/wiki/Désintégration_positive Alors que la majorité de la population est de niveau 1, je fut surpris de constater que chez certains fumeurs de pétard (enfin des raisonnables, qui ont quelque choses entre les oreilles ) ils avaient atteint le niveau 3 qui est peu fréquent. Quand les indiens affirment que cette plante éveille la conscience, elle est justement un élément de base de leur culture comme de leur foi, les Sadhous sont conseillers gouvernementaux, ils en font une consommations très régulière, mais que du très bon. Pas comme ici trafiqué et coupé avec des huiles de vidanges ni aux fiente de chameaux ou de Mehari.
  14. Oui mais justement rien de scientifique la dedans allez faire un petit tour sur le fil que je vous ai parlé.
  15. Il y a tout un fil sur le sujet, entre les détracteurs dont moi, et les groupies.
  16. Pour sur c'est vrai que sa psychanalyse à Freud est pleine d'humour , en l'étudiant j'ai vue que c'était pas sérieux du tout. Pour le reste tout est discutable, c'est des question de proportion, entre boire un verre de vin, ( car l'alcool est une drogue dure au même titre qu'un opiacé ) et se saouler la gueule il y a tout un tas de gradation, entre le paysan Birman qui se fume sa pipe à opium par ce qu'il est mal comme médicament et le junkie qui se fait ses 20 fixs par jours, voir plus il y a aussi une marge. Je te signale au passage que l'on peut aussi se défoncer au chocolat, par ce qu'il contient de la théobromine, qui est très euphorisante, comme un existant du système nerveux. C'est pas fumer un joint qui va être un drame, c'est récréatif, ça fait pas de mal surtout avec un produit pas édulcoré ou trafiqué, ça dissipe aussi des angoisse enfin pas chez tous, mais combien de personne se soignent de par le monde avec un pétard.
  17. Oui mais les études qu'ils met en référence sont reconnu mondialement par le monde scientifique, tu peux les trouver, les analyser, alors que d'autres études je crois savoir celles dont tu fait référence sont sujet à caution par ce même milieu elles furent commandité par les politiques comme les lobbies. Pour la cocaïne Freud en consommait beaucoup c'est connu c'était assez fréquent d'ailleurs à l'époque, mais ce n'est pas par ce que l'on est cocaïnomane que l'ont soit expressément délirant. Tu as aussi le philosophe Jean Paul Sartre qui non seulement à usé de cocaïne mais ce bourrait d'amphétamine ( corydranne, une amphétamine lévogyre, avec de l'acide acétyle salicylique ) . Tu as aussi l'écrivain Anatole France qui non seulement faisait des soirée très parisienne en inhalant du N2O protoxyde d'azote ( gaz hilarant) mais consommait aussi de grosse quantité de haschich. L'Auberge de la reine Pédauque et une suite de ses soirée très gaies, mais dans ce livre il fait référence à l'écrit antérieur le compte de Cabalis de Monfaucon de Villars.
  18. Bonjour Vintage, poigne de mains. Tu es libre de penser tout ce que tu veux, mais une bonne réflexion sur des études scientifiques comme historique d'ailleurs, n'est jamais un mal. Cela permet d'étendre son champs de vision. Je vais te dire une chose, si je suis ici parmi vous , aujourd'hui vivant c'est justement grâce à cette plante, j'ai fait une leucémie très atypique, j'ai eu droit à une chimiothérapie, ce qui m'a occasionné le fait que je ne pouvait plus manger, j'avais faim, mais dés que je portais un aliment à ma bouche, je vomissais. J'ai eu droit à divers anti vomitif, rien n'y faisait je les vomissais aussi. Jusqu'au jour ou j'ai mangé du cannabis, 100 grammes par semaine, ça m'a coûté assez cher d'ailleurs, mais là j'ai pu remangé au début c'était très peu, puis petit a petit j'ai mangé pas normalement mais peu, mais j'ai mangé et cela m'a fait reprendre des forces pour m'en sortir.
  19. Celui qui a pondu cette étude est le Professeur Bernard Roques, né le 22 juillet 1935 à Reims, chercheur français en science des biochimie, professeur émérite à l’université Paris Descartes, membre de l'Académie des sciences. Je doute que ce soit ton cas en ce qui concerne ses compétence. Mais par contre je doute vraiment pas que ton esprit soit des plus formaté par les a priori comme les idées reçues.
  20. Rien ne vaut une bonne étude scientifique, quelque chose de vraiment sérieux au lieu de lire du n'importe quoi sur des personnes qui n'y connaissent rien et qui font que répéter les âneries qu'ils ont pu entendre par ci par là. Une petite partie, m'étonnerai que vous lisiez tout. Extraits du rapport Roques demandé par B. Kouchner rendu public en juin 1998 Chapitre XI : Le Cannabis XI.5 – Psychopharmacologie des cannabinoïdes L'absorption de cannabis produit une sensation d'euphorie légère et de relaxation avec perceptions auditives et visuelles amplifiées. De faibles perturbations sont observées dans l'aptitude à effectuer des tâches coutumières plus ou moins complexes. Ceci est interprété par une légère diminution des performances psychomotrices et mnésiques (revue Hall et al., 1994) éventuellement reliées à la réduction de LTP résultant de l'activation des récepteurs CB1 (Stella, 1997 et ref citées). Ces effets sont modulés par les doses et à haute concentration (> 40 ,g THC) des syndromes de sédation, sensation de lourdeur et quelquefois des effets dépressifs peuvent être observés. Il est important de noter que les effets de somnolence produits par le cannabis sont la résultante des actions combinées des différents cannabinoïdes, ce qui explique qu'ils ne soient pas identiques selon la source de cannabis (haschich vs marijuana). Bien que critiquables dans leur méthodologie, plusieurs études ont démontré que durant la période d'imprégnation par le THC à hautes doses, les facultés d'apprentissage étaient légèrement altérées par la consommation de cannabis, surtout à cause d'un défaut d'attention. Toutefois les résultats sont assez contradictoires, les plus forts consommateurs étant les moins affectés (Adams et Martin, 1996, et ref citées). Par contre aucune modification des possibilités d'abstraction et d'utilisation du vocabulaire n'a été observée. Il s'agit plutôt d'altération de la mémoire à court terme apparemment sans répercussion sur la rétention à long terme (Schwartz et al., 1989). Bien que ces effets semblent modestes et mériteraient d'être confirmés par des études plus approfondies, ceci doit être pris en compte chez les adolescents scolarisés (Block et al., 1992, 1993 ; Solowij et al., 1991, 1996 ;Pope et Zurgelam, 1995, 1996 ; Fletcher et al., 1996). Néanmoins, il faut noter qu'en dépit des modifications possibles des processus mnésiques et d'appréciations altérées du temps souvent notées par les usagers de cannabis, la qualité du travail effectué ne paraît pas modifiée (Hollister, 1986). De même la consommation journalière à haute dose de cannabis durant de nombreuses années ne semble pas induire de comportements de démotivation ou d'absence de motivation bien établis. Les légères altérations sur la mémoire à court terme du cannabis utilisé chroniquement viendraient de perturbations dans l'organisation et l'intégration d'informations complexes. Celles-ci mettent en jeu le cortex frontal dans lequel le THC provoque des variations de flux sanguin et du métabolisme observées par neuroimagerie (Mathew et al., 1992). Les effets comportementaux du cannabis, en particulier la somnolence et le ralentissement des comportements moteurs ont conduit à étudier leur retentissement en termes de conduite de véhicules. De très nombreuses études ou enquêtes ont été effectuées (voir livre blanc, G. Lagier). Les résultats sont difficiles à interpréter du fait de l'association pratiquement constante chez les conducteurs responsables d'accidents pour lesquels des examens ont été exigés, de plusieurs produits, le plus fréquent étant l'alcool. Utilisé seul, le cannabis ne semble pas être un facteur de risque d'accident (Scherman, 1992 ; Robbe, 1994 ; Drummer et al., 1994 ; Chescher, 1995) ce qui n'est pas le cas dès qu'il est associé à l'alcool, aux psychostimulants ou aux tranquillisants. Les études actuelles effectuées sur un nombre de cas plus élevé, pourraient contredire ces résultats. En présence d'hallucinogènes, qui pourraient être consommés accidentellement mélangés à l'ecstasy, les effets psychiques sont tels que la conduite automobile devient quasiment impossible. Des recherches en laboratoire ont permis d'évaluer plus directement les effets du cannabis sur la conduite de véhicules (revue dans Robbe et al., 1994). Testés à l'aide de simulateurs de conduite ou lors de conduite contrôlée en ville, les consommateurs de cannabis semblent peu différents des groupes contrôles. Toutefois, on constate que les premiers ont des réponses différées au démarrage, au dépassement, etc… (Smiley, 1986). Il existe par ailleurs un effet conscient de compensation des altérations d'attention (Mercier-Guyon, 1994), qui cependant pourrait être pris en défaut en cas de situation inattendue ou lors de surconsommation. Il faut néanmoins relativiser le risque par rapport à l'alcool (Robbe, 1994), qui reste beaucoup plus redoutable en terme d'accidents de la circulation en particulier du fait de ses effets désinhibiteurs. XI.5 – a. Cannabis et états psychologiques. La première consommation de cannabis peut entraîner dans des cas rares, des effets d'anxiété sévères, voisins de ceux éprouvés lors de crises de panique chez des sujets prédisposés. Ils sont réversibles dès l'arrêt de la consommation et ne semblent pas se reproduire par la suite. Aucune pathologie mentale directement reliée à la sur-consommation de cannabis n'a été signalée, ce qui différencie cette substance des psychostmulants tels que le MDMA, la cocaïne ou l'alcool dont l'usage excessif et répété peut donner lieu à des syndromes psychotiques caractéristiques. De même, le cannabis ne semble pas précipiter l'apparition de dysfonctionnements mentaux pré-existants (Schizophrénie, dépression bipolaire, etc…). Il est possible que, comme c'est le cas pour toutes les substances à risques d'abus, l'utilisation répétée du cannabis soit plus souvent trouvée chez les individus atteints de troubles psychiques, schizophrènes en particulier (Allebeck et al., 1993 ; Williams et al, 1996). Enfin aucun syndrome amnésique comparable à celui de Wernicke et Korsakov, observé chez les alcooliques chroniques, n'a été décrit chez les consommateurs excessifs de cannabis. XI.5 – b. Cannabis et fonctions cérébrales – Neurotoxicité. La toxicomanie au cannabis n'entraîne pas de neurotoxicité telle qu'elle a été définie au chapitre III par des critères neuroanatomiques, neurochimiques et comportementaux. Ainsi, les résultats anciens suggérant des modifications anatomiques dans le cerveau des consommateurs chroniques de cannabis mesurés par tomographie, n'ont pas été confirmés par les techniques modernes précises de neuroimagerie. De même, les altérations morphologiques dans l'hippocampe de rat après administration de doses très élevées de THC (Langfield et al., 1988) n'ont pas été retrouvées (Slikker et al., 1992). Plusieurs études ont été consacrées aux effets du cannabis sur les potentiels évoqués et sur l'électroencéphalogramme chez l'homme. L'usage intermittent produit des changements réversibles dans les profils d'ondes alpha dans le cortex frontal, probablement en rapport avec les états de somnolence induit par le THC. A très long terme (>15 ans) et avec une forte consommation journalière, une augmentation dans l'activité frontale théta et une hyperfrontalité alpha ont été observés (Struve et al., 1990, 1994). La relation éventuelle avec des changements comportementaux ou dans des tests neuropsychologiques n'est pas discutée ni du reste celle possible avec les effets anticonvulsivants du THC. Plusieurs études font état de variations de la circulation cérébrale et du métabolisme dans certaines régions cérébrales en particulier le cervelet et le cortex préfrontal par PET Scan ou FMRI (Volkoww et al., 1996) ce qui est cependant souvent observé avec les psychotropes. (…) XI.5 – c. Tolérance et dépendance vis à vis du cannabis. Il s'agit là encore d'un sujet très discuté (Jones et al., 1981). Chez l'animal, les actions pharmacologiques du THC et des cannabinoïdes de synthèse donnent naissance à des phénomènes de tolérance (revue dans Adams et Martin ; 1996). L'origine biochimique de ce phénomène pourrait être du même type que celle trouvée avec les opioides, i.e. une adaptation du système de réception-transduction mais il reste à le clarifier, ce qui est du reste le cas pour tous les neuromodulateurs. Des résultats contradictoires concernant la densité de récepteurs dans certaines régions cérébrales sont rapportés avec diminution ou augmentation (Oviedo et al., 1993 ; Romero et al., 1995), mesurés par liaison ou hybridation in situ. Ces changements sont de toute manière réversibles comme le montre une étude effectuée dans le cerveau du singe, 7 mois après exposition de l'animal durant un an à le fumée de cannabis (Westlake et al., 1991). Les drogues sont généralement classées en fonction de leur aptitude à générer des phénomènes de dépendance physique et psychique et sont considérées comme à risque si elles répondent à ces deux critères. Le cannabis a été placé dans ce groupe bien que les cannabinoïdes soient loin de produire des effets comparables à ceux générés par l'héroïne, l'alcool ou le tabac. Ainsi, l'arrêt brutal d'un traitement chronique au THC a donné des résultats contradictoires chez le rat puisque dans le cas de modifications comportementales, celles-ci n'étaient pas modifiées par administration de l'agoniste (Adams et Martin, 1996 et ref citées). (…) Le développement récent de l'antagoniste sélectif du récepteur CB1, le SR 141716A a permis de montrer chez le rat (Aceto et al., 1995 ; Tsou et al., 1995) puis récemment chez la souris (Hutcheson et al., 1998), l'existence d'une légère dépendance physique au THC très différente de celles engendrées, par exemple, par les opioides. De plus, on doit s'attendre à ce que les symptômes du sevrage soient encore plus faibles en l'absence d'administration d'antagonistes. Ceci correspond assez bien à ce qui est observé chez l'homme lors de l'arrêt de la consommation de cannabis. En effet, même dans le cas d'utilisation fréquente de hautes doses, aucun syndrome comparable à celui produit par le sevrage à l'héroïne ou l'alcool par exemple n'est observé. Les effets de sevrage au THC rapportés dans une étude récente sont des signes de nervosité, des troubles légers du sommeil et une diminution d'appétit qui disparaissent rapidement (Wiesbeck et al., 1996). L'absence de syndrome de sevrage sévère dans le cas des cannabinoïdes est sans doute due à son élimination lente. Il serait intéressant d'étudier ce phénomène par PET Scan chez le singe et l'homme. Si les effets comportementaux consécutifs à l'arrêt de la consommation de cannabis restent modestes, les effets cardiovasculaires et végétatifs sont plus nets (tachycardie au pic de l'effet du cannabis, puis bradycardie) chez le consommateur naïf (Benewitz et Jones, 1981). Ils sont sujets à tolérance. C'est surtout par leur aptitude à engendrer une dépendance psychique (addiction) que l'on évalue la dangerosité des drogues. Il est bien établi que la très grande majorité des consommateurs de cannabis n'utilisent ce produit qu'occasionnellement et peuvent cesser définitivement son utilisation sans grande difficulté. Ceci est très bien indiqué par les courbes indiquant l'évolution des consommateurs au cours des différentes périodes de la vie. On considère qu'il existe moins de 10% de très gros consommateurs de cannabis qui éprouvent des difficultés à abandonner la consommation de la substance bien qu'ils le souhaitent (Wiesbeck et al., 1996). Les effets de manque éventuellement responsables de la dépendance sont retrouvés avec la même incidence (9%). Néanmoins, le débat sur les risques de dépendance au cannabis a été relancé ces deux dernières années par la mise en évidence directe de deux paramètres considérés comme prédictifs d'un risque d'addiction. Le premier est la libération de dopamine dans le N.Accumbens induit par l'administration de THC et le second est l'observation que cette libération est antagonisée par la naloxone, semblant donc contrôlée par la stimulation du système opioide (Tanda et al., 1997). Effectivement, ceci vient d'être confirmé formellement par la démonstration d'une élévation du taux extracellulaire de Met-enképhaline dans le N.Acc par microdialyse après traitement au THC (Valverde et al., sous presse). Néanmoins cette libération est faible, environ 4 fois inférieure à celle produite par le RB 101 (Daugé et al., 1996) qui ne produit aucune dépendance physique ou psychique (Roques et al., 1993). Le second est la libération de CRF induite par administration de SR 141,716A chez le rat traité chroniquement au THC, phénomène également produit par le sevrage à l'alcool ou toutes formes de stress. Agissant sur les récepteurs de l'amygdale, le CRF augmenterait les sensations d'anxiété, potentialisant ainsi la vulnérabilité à la reprise de consommation (Rodriguez de Fonseca et al., 1997). (…) La « dérive » vers les drogues dures « gateway theory » (Nahas, 1993 ; Cohen et Sas, 1997) après consommation chronique de THC ne semble pas étayée par les résultats d'expériences récentes chez l'animal. Ainsi, le traitement chronique au THC ne modifie pas la préférence de place induite par la morphine (Valverde et al., 1998 ; sous presse). L'hétérosensibilisation correspondant à l'activation de la réponse induite par une drogue (héroïne par exemple) lors de l'administration d'une autre (alcool par exemple) est un phénomène qui ne semble pas avoir été étudié en détail avec le THC. Il faut cependant noter que l'anandamide (Véla et al., 1995) et le THC (Hine et al., 1975) sont capables de diminuer la sévérité du sevrage aux opioides suggérant que chez les héroïnomanes, le cannabis pourrait atténuer les effets de manque. Chez l'homme, les études épidémiologiques donnent des résultats très contradictoires selon la manière dont les résultats sont présentés et interprétés. Ceci est discuté en détail dans la revue récente de Zimmer et Morgan (1997). Selon des enquêtes faites au USA, 1% des consommateurs de cannabis seraient amenés à utiliser de la cocaïne ce qui ne signifie pas qu'ils en deviendraient nécessairement dépendants (S.A.M.H.S.A. US Department of Health and Human Services, 1996, page 36). D'autres études montrent que la consommation de drogue dure à la suite de celle de cannabis est surtout le fait de minorité de jeunes de milieux défavorisés, vivant dans des environnements sociaux et familiaux instables, en échec scolaire et en contact avec les trafiquants de cocaïne et d'héroïne (Johnson et al., 1997). Ces résultats, couplés à ceux de nombreuses études épidémiologiques, semblent indiquer que la consommation de drogues dures à la suite de celle de THC aurait principalement des causes psychosociologiques (Zimmer et Morgan, 1997, p. 33-37 et ref citées). Néanmoins, bien que tous les critères retenus pour définir une substance comme addictive ne soient pas satisfaits dans le cas du cannabis, une certaine pression s'exerce au USA pour que des programmes soient mis en œuvre pour l'arrêt total de sa consommation. Ceci se traduit par des demandes d'analyse de l'existence ou non d'une telle consommation par les employeurs et la possible exigence d'une abstinence. Il est certain que la suppression du gène du récepteur CB1 qui vient d'être réalisée va permettre d'éclaircir un certain nombre de questions sur la pharmacologie des cannabinoïdes y compris le problème de l'existence possible d'une hétérosensibilisation, comme cela a été fait avec d'autres souris génétiquement modifiées. Ce travail est en cours. Il faudra néanmoins rester prudent sur une extrapolation directe chez l'homme pour des raisons évidentes d'espèces et plus subtile d'adaptation possible (probable) inhérente à toute modification de gènes. XI.5 – d. Effets sur le système respiratoire. Les effets toxiques les plus prévisibles du cannabis sont reliés à son utilisation excessive par inhalation. En effet, les mêmes concentrations de substances cancérigènes (phénol, nitrosamines, substances polyaromatiques, etc…) sont retrouvées dans la fumée provenant des cigarettes ou des joints (rapport de la Br. Med. Ass., 1997). Ce sont les effets les plus dangereux en cas d'usage très fréquent de cannabis du fait du risque de tumeur pulmonaire, d'autant que sa consommation ne diminue pas celle du tabac. Par ailleurs, des inflammations bronchiques ont été observées chez les très gros consommateurs (plus de 10 cigarettes/jour) ainsi que des troubles asthmatiques et une altération des fonctions respiratoires (Taskin et al., 1987) bien que certains de ces effets n'ont pas été retrouvés dans toutes les études (Gil et al., 1995). Un des dangers de l'inhalation de cannabis tient au fait que celle-ci est plus profonde et l'air inspiré plus chaud. Néanmoins, il n'existe pas d'étude épidémiologique démontrant que l'association, cannabis et tabac, est un facteur de risque supérieur au tabac seul pour l'incidence de cancer pulmonaire et l'insuffisance respiratoire chronique. XI.5 – e. Cannabis et système immunitaire. Les études effectuées sur cellules et in vivo démontrent qu'à des doses largement supérieures à celles utilisées à des fins récréatives, les cannabinoïdes perturbent le système immunitaire. Plusieurs études chez l'animal ont montré une réduction de la résistance aux affections microbiennes et virales après traitement au THC qui se comporte comme un immunomodulateur probablement en agissant sur les récepteurs CB2 périphériques (organes lymphoïdes, lymphocytes, macrophages ; etc…). Toutefois, les doses utilisées ont été très élevées et donc les attendus pathologiques éventuels, difficiles à établir … (revue dans Friedman et al., 1994). Ainsi, il a été récemment démontré que l'anandamide était capable de stimuler la prolifération des cellules hématopoietiques en synergie avec une cytokine, l'interleukine-3 (IL3) qui agit en activant les récepteurs glycoprotéiques de la famille des récepteurs ) l'hématopoietine (Valk et al., 1997). Ce résultat semble contredire les actions délétères du THC sur la résistance à l'infection, en particulier causée chez la souris par la bactérie Legionella pneumophila, qui ont été reliées à des défauts dans l'action des cytokines et des cellules immunocompétentes (Smith et al., 1997). Ces résultats sont discutés dans une revue récente (Klein et al., 1997). Il est cependant intéressant d'observer qu'il existe une grande similarité structurale entre l'anandamide (et autres cannabinoïdes endogènes) et la famille des dérivés des phospholipides (acide arachidonique, prostaglandines, prostacyline, etc…). Des études pourraient être effectuées pour vérifier les effets directs des cannabinoïdes sur les processus inflammatoires et immunitaires. Le récepteur aux cannabinoïdes présent sur les macrophages est différent de celui trouvé dans le cerveau ce qui explique des effets immunomodulateurs obtenus avec des dérivés du THC d'effets psychiques. On peut remarquer que le THC et le cannabis fumé ont été utilisés chez les malades atteints de SIDA pour diminuer les effets secondaires des traitements (vomissements, perte d'appétit, etc…). Aucune étude n'a rapporté d'effets aggravants des cannabinoïdes sur le système lymphocitaire affecté par le virus du VIH-1 (Kaslow et al., 1989). C'est du reste une des raisons invoquée pour l'utilisation clinique du THC chez les malades atteints de SIDA ou de cancer. XI.5 – f. Effets du cannabis sur les systèmes endocriniens et les fonctions de reproduction. (…) Chez le rongeur, le THC conduirait à des réductions dans la taille de certains organes impliqués dans les fonctions sexuelles (testicule, prostate, ovaire). Par contre, les effets observés chez l'homme sont très contradictoires. Les études les plus anciennes rapportaient soit des effets de diminution transitoire, soit aucune modification des taux de LH et testostérone. Toutefois, plusieurs études effectuées entre 1974 et 1979 laissaient entendre que les cannabinoïdes pouvaient altérer les fonctions testiculaires du fait des modifications hormonales induites par le cannabis. Depuis, d'autres travaux ont démontré que les taux de LH et de testostérone ne subissaient pas de modification significative après consommation de cannabis (Cone et al., 1986) et que ces taux étaient similaires chez les consommateurs de cannabis et les contrôles (Block et al., 1991). Des études avaient montré une diminution des spermatozoïdes dans un groupe de 16 consommateurs de cannabis (Hembree et al., 1991). En 1990, Murphy et al. ont également rapporté que le THC pouvait empêcher l'ovulation et la production de sperme. Toutefois, comme ceci est souligné par l'OMS dans son dernier rapport (1997), aucune étude épidémiologique n'a encore confirmé ces résultats. Néanmoins, des travaux récents ont relancé le débat sur les effets éventuels du cannabis sur les organes de reproduction. Le récepteur CB1 est présent à la fois dans l'utérus et à la surface des cellules embryonnaires des rongeurs. Récemment, des quantités d'anandamide, plus de 100 fois supérieures à celles trouvées dans le cerveau, ont été mises en évidence dans l'utérus de souris (Schmidt et al., 1997). Ces concentrations semblent osciller légèrement en fonction des états de pré- ou post-implantation de l'embryon avec un taux plus bas dans la première situation. Des résultats obtenus sur un nombre restreint de souris montrent un effet inhibiteur in vitro de l'anandamide sur le développement de l'embryon dont les premières cellules (blastocyte) portent le récepteur CB1 (Yang et al., 1996). De même, l'infusion par minipompe d'un agoniste CB1 préviendrait l'implantation embryonnaire et ce phénomène serait antagonisé par le SR 141716A (Schmidt et al., 1997). Ces résultats sont cependant à prendre avec prudence car établis sur un nombre très restreint (n=4-5) d'animaux et leur transposition chez la femme, en particulier comme hypothèse d'infertilité inexpliquée, très prématurée. Néanmoins, la mise en évidence du récepteur CB1 humain dans l'endomètre et la capacité de l'utérus à synthétiser l'anandamide avec augmentation d'activité d'une des deux enzymes de synthèse durant la phase de réceptivité et une diminution de l'enzyme de métabolisation (amidase) après l'implantation (Paric et al., 1998) conduit à s'interroger sur les effets négatifs que pourraient avoir les cannabinoïdes exogènes sur les phases d'implantation de l'embryon. Il reste, selon les auteurs, à expliquer l'énorme quantité d'anandamide dans l'utérus au moins chez la souris, vis à vis d'une concentration limitée de récepteur ce qui est difficilement compatible avec un rôle régulateur de la nidation à moins qu'il existe une compartementalisation à démontrer. Chez l'homme, les testicules et les cellules spermatiques expriment de très nombreuses protéines membranaires et ectoenzymes, dont le rôle reste inconnu dans la plupart des cas. Il en est de même du récepteur CB1 (Schuel et al., 1994) qui se trouve également sur les spermatozoïdes d'oursin et dont le pouvoir fertilisant est réduit in vitro par des concentrations importantes (10-6M) d'anandamide ou de THC. L'action des cannabinoïdes consisterait à bloquer les réactions impliquant l'acrosome, i.e., l'exposition de la partie membranaire du spermatozoïde qui permettra la fécondation de l'ovule. Aucune expérience in vivo n'a encore été décrite et même si, comme c'est probable, le récepteur CB1 se trouve également sur le spermatozoïde humain, il est prématuré d'en conclure que, in vivo, les processus de fusion des gamètes sont régis par l'activité du récepteur CB1, chez les primates et l'homme. Le THC semble capable de moduler le fonctionnement des cellules de Sertoli qui jouent un rôle très important dans la spermatogenèse. Ceci a été mesuré par accumulation de lactate dans la cellule mais les résultats sont divergents selon que la cellule est isolée ou au sein d'un tissu (Newton et al., 1993). Chez les rongeurs, les concentrations d'anandamide dans l'utérus semblent très élevées (voir au-dessus). Il serait intéressant d'étudier si les effets de cet effecteur, obtenus chez l'oursin à 10-6M, sont compatibles avec les concentrations du ligand et des récepteurs en fonction des affinités de l'un pour l'autre. Dans tous les cas, il faut se garder de transposer directement à l'homme les résultats obtenus in vitro sur une espèce, en l'occurrence très éloignée. Des études épidémiologiques (absence de fertilité, avortement, accouchement prématuré, etc.…) sur un nombre important de femmes ne consommant pas d'autres produits susceptibles de masquer l'effet spécifique du cannabis, devraient lever ces interrogations. Il existe aux USA un recul de près de 30 ans depuis le début de la consommation de cannabis et aucune étude, avançant une baisse de fertilité due à cette substance, n'a été publiée. Il serait par ailleurs intéressant que des études soient menées par des spécialistes du fonctionnement des cellules reproductrices en utilisant du matériel humain (spermatozoïdes, en particulier) et sur des tissus (utérus et placenta) qui peuvent être obtenus sans difficultés techniques (postopératoires par exemple) après consentement du patient. XI.5 –g. Pouvoirs mutagenèse et carcinogène du cannabis Deux études font le bilan. La première (Berryman et al., 1992) compare l'action du THC à hautes doses durant 5 semaines chez le rat avec celle de l'éthanol et d'un mutagène témoin, le Trenimon. Les résultats montrent que le THC, seul ou en combinaison avec l'éthanol, n'a aucun effet sur le taux de pré-implantation embryonnaire, la mortalité fœtale et l'index de mutations. Plus récemment (Chan et al., 1996), une étude a été initiée par le NIH pour évaluer le potentiel carcinogène éventuel du THC chez les rongeurs (rat, souris) ) des doses journalières culminant à 500 mg/kg ! et durant des périodes allant de 13 semaines à deux ans. Aucune évidence d'un effet tumorigéne du THC n'a été observés. A des doses très élevées, des réductions de poids peuvent être notées. Elles sont associées avec des fréquences abaissées de tumeurs, y compris du testicule chez le mâle et de l'utérus et de l'ovaire chez la femelle. Une atrophie de ces derniers organes est observée éventuellement en relation avec des augmentations importantes dans les concentrations hormonales induites par les très hautes doses de THC. Les effets mutagènes du cannabis « fumé » observés dans le test de AMES (Sparacino et al., 1990) sont donc dus à l'existence des goudrons et des constituants obtenus à partir des cigarettes et dont nous avons vus qu'ils contenaient les mêmes molécules que le tabac. Des études sur cellules humaines en culture en présence de THC pur ou de condensats de la fumée de cigarette devraient confirmer ces observations. X.6 – Utilisation potentielle du cannabis en thérapeutique. Dans le passé, le cannabis était vanté pour ses vertus à soulager les migraines et diminuer les réactions allergiques. Plus récemment, le THC a été utilisé pour ses propriétés analgésiques, dans le traitement du glaucome et comme antiémétique. C'est ce dernier effet qui lui a valu d'être introduit dans la pharmacopée américaine en 1987 par la FDA (Dronabinol) avec comme indication les nausées et vomissements réfractaires à d'autres antiémétiques, en particulier chez les patients traités par des anticancéreux ou des antiviraux. Une reprise de l'appétit a été également observée. Peu d'études cliniques comparatives avec d'autres composés ont été effectuées et les effets psychiques sont apparus lors de l'augmentation des doses. Il serait donc certainement nécessaire d'étudier plus en détail l'intérêt du THC ou mieux des dérivés synthétiques et ceci en les comparant avec les analgésiques actuellement utilisés (voir revue récente de la British Association, 1997). XI.7 – Cannabis et analgésique Une autre application thérapeutique potentielle du THC serait liée à son pouvoir analgésique observé chez l'animal et qui serait dénué de composante opioide ? et ? mais pourrait impliquer les récepteurs ? (Pugh et al., 1997 ; Rowen et al., 1997). Peu d'études cliniques en double aveugle portant sur un nombre suffisant de patients ont été effectuées pour tester les propriétés analgésiques du THC. Les deux plus significatives sont celle de Noyes et al. en 1975 (36 patients souffrant de douleurs cancéreuses) et celle de Jain et al. en 1981 (56 patients présentant des douleurs postopératoires). Dans les deux cas, des effets analgésiques significatifs ont été observés par rapport au placebo. Plusieurs études (Consroe et al., 1992, 1997, et réf. citées) rapportent des effets analgésiques du cannabis ou du THC sur différents types de douleurs neurogènes, ce qui en cas de confirmation dans des conditions contrôlées, pourrait devenir une application intéressante car ce type de douleur reste souvent réfractaire à tout traitement, y compris ) l'action de la morphine. D'autres études donnent des résultats contradictoires (aucune analgésie en cas de douleurs dentaires par exemple). Ces résultats méritent que des études comparatives avec d'autres analgésiques opioides ou non soient entrepris pour confirmer l'intérêt potentiel du THC et surtout des analogues de synthèse qui possèdent des affinités supérieures au produit naturel. En effet, il reste à démonter clairement que les effets analgésiques sont reliés à l'activation du récepteur CB1, ceci étant désormais réalisable avec l'antagoniste SR174716. Si de tels travaux confirmaient l'intérêt des agonistes CB1 en analgésie, il serait alors souhaitable de tenter d'éliminer ou du moins de réduire les effets psychiques non désirables. Il n'est du reste pas certain que ceci soit possible. Il faut rappeler que dans la puissante action analgésique de la morphine, la réduction de la composante émotionnelle de la douleur par recrutement du système hédonique joue certainement un rôle important. XI.8 – Cannabinoïdes et effets antiémétiques. C'est probablement le domaine où les résultats sont les plus convaincants, en particulier chez les malades atteints du SIDA et soumis à des traitements entraînant nausées, vomissements très fréquents. Non seulement ces effets apparaissent significativement réduits par le THC mais de plus, une reprise de poids est observée témoignant de l'amélioration de la prise alimentaire (Mattes et al., 1994 ; Voth et al., 1997 ; Dansak, 1997). Le mécanisme de l'action antiémétique du THC demeure inconnu comme l'est la localisation des sites de liaison impliques. Il est donc nécessaire avant d'envisager une utilisation thérapeutique des cannabinoïdes de mieux dominer son mécanisme d'action et surtout de comparer ses effets à ceux des meilleurs antiémétiques actuels. De toute manière, il serait souhaitable, si les effets antiémétiques et stimulants de l'appétit s'exercent par activation des récepteurs CB1 et/ou CB2, que des composés synthétiques plus puissants que le THC et, si possible, dénués de ses effets psychiques, soient développés. L'avenir thérapeutique des cannabinoïdes (agonistes et/ou antagonistes), doit passer par des études classiques de développement d'un médicament avant son autorisation de mise sur le marché. Ceci nécessite donc que les effets bénéfiques éventuels d'un « cannabinoïde » soient comparés ) ceux produits par des représentants de la même classe thérapeutique et qu'ils soient trouvés supérieurs. Ceci n'enlève en rien l'intérêt potentiel de cette classe de molécule mais la replace, comme d'autres, dans la stratégie habituelle d'évaluation des activités thérapeutiques. (…) Recommandations - Le cannabis ne possède aucune neurotoxicité telle qu'elle a été définie au chapitre III. De ce point de vue, le cannabis se différencie complètement de l'alcool, de la cocaïne, de l'ecstasy et des psychostimulants, ainsi que de certains médicaments utilisés à des fins toxicomaniaques. Outre leur neurotoxicité, ces substances induisent des altérations comportementales très sévères et une dangerosité sociale dans le cas de l'alcool et de la cocaïne qui ne sont pratiquement jamais retrouvées avec le cannabis. Le THC et certains dérivés agonistes pourraient au contraire diminuer la fréquence des crises d'épilepsie et protéger des altérations neuronales par ischémie bien que ceci demande à être confirmé. - La toxicité du cannabis fumé vis à vis des systèmes respiratoires et cardio-vasculaire ne doit pas être négligée bien qu'elle reste sans doute faible par rapport à celle du tabac pour des raisons simples de quantités consommées, au moins chez les usagers occasionnels, c'est à dire 90% de la population. - Les résultats de nombreux travaux effectués tant chez l'animal que chez l'homme montrent une altération temporaire des performances mnésiques, un défaut d'attention et un état de somnolence induit par le cannabis. Ces effets sont dépendants de la dose utilisée. Il est souhaitable que des études comportementales dans des modèles animaux appropriés (rat et singe) soient entrepris pour objectiver ces altérations et les mesurer au cours du développement et chez l'animal adulte et âgé. Ceci compléterait des études electrophysiologiques qui demeurent nécessaires pour étudier les mécanismes de la diminution des performances mnésiques. Compte tenu de l'usage fréquent du cannabis dans la période d'âge correspondant à la fréquentation de l'école ou l'université, et bien que cet usage ne semble pas conduire à des échecs scolaires plus nombreux ou à une perte de motivation, il est souhaitable que la population scolarisée soit informée de ces effets particuliers du cannabis. Là encore, C'est la diminution, réduites par le cannabis, des capacités de libre choix, d'esprit critique, d'authenticité et de spontanéité, qui pourraient être utilisés comme arguments dissuasifs de la consommation durant les cours. - Les études actuelles n'accréditent pas l'existence d'un syndrome psychiatrique propre au cannabis. Il en est de même de l'éventuelle « révélation » d'un état schizophrénique sous-jacent. - Les altérations des fonctions de reproduction observées sur cellules ou chez les rongeurs méritent qu'on évalue les effets du cannabis sur les cellules (et tissus) humains avant toute conclusion. Des études dans ce sens devraient être initiées rapidement. - La structure chimique des effecteurs endogènes des récepteurs aux cannabinoïdes laissent entrevoir un rôle possible (physiologique ?, pharmacologique ?) dans les mécanismes de l'inflammation. Ceci pourrait rendre compte d'effets souvent contradictoires du THC sur les cellules immunitaires, sur l'inflammation bronchique, la réduction des processus inflammatoires douloureux, etc.… Là encore, des études épidémiologiques sont nécessaires. - La dangerosité d'un composé en termes d'addiction se mesure non seulement aux efforts pour se procurer le produit mais à l'énergie considérable dépensée pour tenter d'échapper à la dépendance. Le cannabis engendre des effets hédoniques, il est donc susceptible d'induire une dépendance. Moins de 10% de consommateurs excessifs deviennent dépendants au cannabis, ce qui n'est pas négligeable mais très inférieur au risque induit par les consommations excessives d'alcool ou de tabac. Il faut ajouter que ce pourcentage devient inférieur à 2% si on prend l'ensemble de la population des consommateurs de THC (90% étant occasionnels). Aucune étude épidémiologique n'a été entreprise pour comparer les difficultés d'abandon des mono-consommations de cannabis, d'alcool et de tabac mais l'évolution de celles-ci en fonction de l'âge démontrent que le cannabis est le moins addictif. C'est du reste la raison pour laquelle le NIDA n'a pas jugé utile de recommander des travaux sur la mise au point de traitement substitutifs au cannabis. L'intérêt d'étudier les effets du THC en vue de son utilisation thérapeutique a fait l'objet d'un rapport très récent des experts de la British Medical Association. Ces derniers remarquent que les travaux sur l'utilisation médicale du THC restent anecdotiques et ne donnent pas de résultats scientifiques incontestables en particulier lorsqu'on compare les études qui ont été effectuées avec celles qui sont exigées pour la mise sur le marché d'un nouveau médicament. Ils observent néanmoins que les cannabinoïdes, utilisés depuis très longtemps par un nombre très élevé de consommateurs n'ont pas donné lieu à des effets toxiques majeurs et qu'ils se comportent donc comme des « remarkably safe drugs with a side-effects profile superior to many drugs used for the same indications » (Therapeutic use of cannabis, British Medical Association, 1997, Hardwood Academic Pubkishers The Netherlands). Nous pensons également que l'avenir thérapeutique potentiel des cannabinoïdes (synthétiques) passent par une évaluation de leurs propriétés selon les normes usuelles de mise sur le marché des médicaments.
  21. Oui enfin vraiment trop léger à mon goût. Il n'y a pas que le THC, tout les principes de la plantes entre en œuvre. Voici pour les principaux On connaît 460 composants tels que Le THC : Delta9-tetrahydrocannabinol, stérols, terpènes, alcaloïdes, benzopyrène, etc. soixante cannabinoïdes, dont les principaux sont: - le delta 9 tetrahydrocannabinol (THC) - le cannabidiole (CBD) - le cannabinol (CBN) - le cannabigerol (CBG) Les cannabinoïdes peuvent être synthétisés chimiquement et trouvent des applications cliniques et thérapeutiques.
  22. Enfin pas trop tôt, je ne vais plus risquer la prison par ce que j'ai mes quelques grammes, mais une simple amende, j'espère qu'elle ne sera pas trop salé. Mais il y a un réel progrès. Ce qui serai souhaitable c'est un grand débat national avec des spécialistes qui explique réellement les vrai danger de cette herbe, qui était légale comme subventionné par l'État. J'espère qu'il va y avoir abrogation de l'article L.630 du code de la santé publique, ce qui serai une vraie bonne chose. Ce qui fait qu’en rapport du droit Français l’article L630 du code de la santé publique est illégal et toute condamnation ou poursuite qui a été effectuée est un déni de Justice. Il faut savoir si la Justice est indépendante, juste, équitable , qu’elle soit Justice. A moins que cette apparence de justice soit au ordres des fantasmes et intérêts de politique, et de groupes d’intérêts, alors cette Mascarade de justice n’a plus droit au moindre respect « Les drogues ne sont pas interdites parce que dangereuses, elles sont dangereuses parce qu'interdites. » George Apap, Ancien Procureur de la République de Valence Article L. 630 Le fait de provoquer au défit prévu par l'article L. 628 du présent code ou à l'une des infractions prévues par les articles 222-34 à 222-39 du code pénal, alors même que cette provocation n'a pas été suivie d'effet, ou de présenter ces infractions sous un jour favorable est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 500.000 francs d'amende. Est puni des mêmes peines le fait de provoquer, même lorsque cette provocation n'est pas suivie d'effet, à l'usage de substances présentées comme ayant les effets de substances ou plantes classées comme stupéfiants. Lorsque le délit prévu par le présent article est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.
  23. Je me moque éperdument de la religion d'un auteur, j'ai des auteurs de plusieurs croyance que j'ai plaisir à lire. De plus c'est moi qui ai conseillé de lire un auteur arabe qu'il soit chrétien, musulman, zoroastrien m'importe peu. Je ne rejette aucun historien quelque soit son origine. Je lis de l'histoire mais pas que ça, je suis des plus éclectique dans mes lectures. Je te demande pas si tu as lu le révérend père Festugière qui a écrit un incontournable sur Hermés et surtout la Palestine au temps de Jésus le nazaréen. Ni ne te l'impose en te disant que tu n'est pas chrétien du fait que tu ne veuille pas le lire. Je ne suis ni maghrébin d’ailleurs il y a un grand honneur à l'être ils se battirent comme des lions lors des invasion musulmanes, Saint Augustin l'était tout autant, ni chrétien la charitas comme le pardon me sont inconnu, de plus je refusent de crucifier un pauvre type un illuminé qui ne m'a rien fait pour mes péchés, ils m'appartiennent ils sont à moi je me les gardes, ni de me livrer à de l’anthropophagie même si celle ci n'est que symbolique sans compter que comme prophète c'est des plus discutable et encore moins le messie. Alors tes extrapolations fumeuse tu peux te les garder, dans ce fil comme ma réponse c'est complètement H.S. Je reconnais que tu as cité un bon auteur, qu'il est à lire, point.
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