-
Compteur de contenus
117 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Lasko
-
C'est certain que ce "jeu" avec les mots est propice à quelques fantaisies sans fondement. Il faut savoir naviguer en s'écartant de ces routes vers nulle part. D'ailleurs, je ne suis pas un spécialiste non plus. je tiens à le préciser. Lorsque je fait le travail de restituer aux mots leurs significations originelles, je n'ignore pas l'attention et le temps engagé. Pourtant je n'exclus pas une part d'intuition dans le cheminement. Particuliérement au niveau à partir duquel j'envisage la recherche, plus orienté vers le rapport subtil qui unit le son et le sens. Cela permet d'envisager une approche "poétique" ou pourquoi pas "musicale". Ne cherchons-nous pas aussi un accord intérieure, une note qui sonne juste en soi ? Leveilleur, je m'aligne tout à fait avec vos propos. Il y a un point ou l'on ne parle plus de philologie qui est un domaine restreint au sens, à la pensée. C'est la direction que j'ai essayé d'indiqué dans mon précédement message. Je dois quitter mais je reviendrais :)
-
Pour Tison2feu, c'est clair que l'on ne s'improvise pas philologue. Quoi qu'il en soit, à chaque fois que j'ai fait l'effort de remonter la piste d'un mot jusqu'à sa valeur d'origine j'ai eu comme le sentiment de retrouver un peu de mémoire. Il y a une hypothèse en particulier qui me "parle" . Elle affirme qu'avant de parler, l'homme chantait. Ce qu'il voulait dire c'est qu'il y eu un temps où le son faisait sens. Qu'il primait sur lui. Le son est une vibration, il produit un effet sur le corps, sur la matière. Il est produit par une relation avec la "chose" désigner. Le sens est un message pour le mental intellectuel mais il se rattache à la chair, notamment par le son. C'est cette perspective qui m'intéresse et en guise d'illustration, en ce soir chabbatique, je vous fait une petite récitation d'un psaume biblique. Le 19éme. Ne fuyez pas, la messe ne sera pas trop longue. :) "Au maitre du chant, les cieux racontent la gloire de dieu Et l’œuvre de ses mains, le firmament l'annonce Le jour au jour en publie le récit la nuit à la nuit en transmet la connaissance. Non point récit, non point langage, nulle voix que l'on puisse entendre mais pour toute la terre en ressortent les lignes et les mots jusqu'aux limites du monde. ..." Voilà, c'est écrit. Au jour(raison) le récit(sens), à la nuit(intuition) la connaissance transmis dans la parole de silence (nulle voix que l'on puisse entendre).
-
Pour Lion2, Le "A" dans la forme phénicienne que j'ai vu est identique mais tourné d'un quart dans le sens classique des aiguilles d'une montre. C'est marrant que tu parles de géométrie de la lettre, c'est peut-être bien un niveau d'interprétation. Juste comme ça, regarde cette drôle de relation avec les Chiffres, si tu retournes le L ça donne 1 (un angle). Si je poursuis, N retourner c'est 2 (écrit plutôt comme Z, deux angles), M trois (trois angles), O (zero angle). LMNO ce sont aussi les lettres qui sont au centre de notre alphabet.
-
lol C'est pourtant bien son origine. Enfin d'après ce que j'en sais :) Notre alphabet semble avoir vue le jour dans la même crèche que Jésus. Quelques parts en Canaan mais bien avant sa naissance. C'est là que de lointains ancêtres décidèrent de représenter par écrit des signes destinés à rappeler les sons de la langue parlée. Ces graphènes ou lettres ont suivie les écritures figurative de type hiéroglyphique. Bien sûr cette suite de signes qui constitue notre alphabet n'est pas arbitraire, il y a bien une symbolique, un code (une relation avec les chiffres aussi). Il y a donc une "intelligence" derrière tout ça, je vous renvoie au Djehouty-thot des égyptiens. Donc, dans sa forme la plus ancienne que nous ayons trouvé (En Sinaï), il s'agissait encore de pictogramme. Le A figurait donc une tête de taureau, dans la langue du coin on prononcer donc quelque chose comme "Aleph" = taureau, boeuf. (première lettre de l'hébreu). Sujet intéressant.
-
Oui. Je ne pense pas que l'esprit religieux soit la seule incarnation de la problématique que je soulevais. Quelle est cette problématique ? La croyance en une vérité dernière qui serait parfaite, générale, définitive (et surtout capable d'unir les hommes). Dans ce domaine, la recherche scientifique ou bien l’athée n'est pas en reste. Tu parles de morale, elle est en effet un autre avatar de ce réflexe d'asséner une vérité, pour reprendre les mots de Blaquière, et d'administrer par une règle générale les comportements. Elle conditionne tout autant le fidèle que l'infidèle. Haha! La cible, pour moi, est un dysfonctionnement de la raison. Pour ne pas dire la raison elle-même. Elle présente un caractère obsessionnel-compulsif. C'est bien dans la recherche permanente, l'aptitude à ne pas s'arrêter à la dernière conclusion que l'homme retrouve un semblant de raison. Il y a peut-être mieux encore.
-
Tout à fait.
-
Quand la raison prétend unir les hommes (par une vérité qu'elle possèderais), alors commence les ennuis et la déraison. Tu crois pas ? L'exemple d’adultère que tu donnes en est une bonne illustration. La seule "vérité" que l'on touche est celle qui est utile à un tribunal. Judiciaire ou senti-ment-al. C'est finalement une affaire de position de l'esprit et d'émotion, rien de bien transcendantal quoi. En ce qui concerne les faits, je remarque que nous avons une vision courte qui confond toujours cause et conséquence. Généralement elle s'arrête au bout de notre nez. Bref, la "vérité" est une focale, le point d'intersection de multiples regards. Non-immuable. Je prend ça au sérieux. Mais pas trop.
-
Bonjour Petitpépin Je comprend ce que tu veux dire et je m'attendais bien à ce quelqu'un soulève ce point. Merci. C'est ici que je perçois une énorme contradiction dans la démarche de chercher une preuve de l'existence de "Dieu", c'est la volonté de se saisir de cette dimension inimaginable et informulable de la "vie" par une représentation. N'est-ce pas précisément par là même que je m'en sépare ? Si j'abolis Dieu, je n'abolis qu'une notion, un représentation. A quoi bon me demander si il existe si ce n'est le besoin de posséder une vérité dernière (ce que cherche l'athée aussi). Un objet de ma raison que j'élève en idole. La seul preuve que j'établirais c'est que ma raison à soumis Dieu à l'épreuve comme elle résout une équation mathématique. Finalement Dieu c'est la raison, grâce a lui je peux dire: je sais. Et ça me fais le plus grand bien, c'est tout ce qui compte. Je pense que la raison outrepasse son domaine de compétence. La question est donc, pour moi, toute différente. Elle pourrais être celle-ci: Comment vivre, être en relation, avec ce-que-je-ne-sais-pas ?
-
Je vois oui, ça se rejoint un peu avec ce que je disais. Mieux vaut savoir que tu crois que croire que tu sais. A partir de là, c'est sûr, plus question de tablette Samsung de la loi(vérités éternelles).
-
Hey Muslim, à bien y réfléchir, tout ce dont ont parle est imaginaire. L'espace mental dans lequel circulent les pensées, les images et dans lequel tu construis des représentations, est un seul et même espace. Nous avons beau classer nos idées en réelle et imaginaire, elles sont toujours une image dans mon esprit. De même que lorsque l'on parle de Dieu. C'est déjà une idée, un concept. Je le pense, je le nomme. Une certaine associations d'images accompagnent cette notion: Dieu. Le créateur, le père. Celui qui sait tout, qui juge, qui punis... Va savoir ! Tout ce que tu met dans le mot dieu est un faisceau de représentations mentales. Il s'agit bien du travail de l'imagination. Dans ce cas précis (Dieu), on est dans quelque chose de complétement abstrait pas comme ce mur, que je me représente aussi, mais que je peux toucher. Ce n'est donc pas important de se demander si il est imaginaire. Il l'est. On peut se demander par contre qu'est-ce que ça signifie (pour toi, pour l'homme) de se l'imaginer. Perso, je me demande si notre imagination n'est pas enfermé entre les 4 murs capitonnées de nos cultures ancestrales.
-
Jésus disait: "si on t'en met une tends l'autre joue"
Lasko a répondu à un(e) sujet de alexdudébat dans Philosophie
C'est une très bonne observation et pourtant l'attachement et le conditionnement à notre nature me parait tout aussi évident. -
Jésus disait: "si on t'en met une tends l'autre joue"
Lasko a répondu à un(e) sujet de alexdudébat dans Philosophie
Nietzsche à également écrit un truc comme ça: "il n'y a jamais eu qu'un seul chrétien et il est mort sur la croix" Je pense qu'il n'est pas dans notre nature de tendre l'autre joue. Et qu'on s'en amuse ou pas, qu'on le veuille ou non... cette nature là, nous cause beaucoup de souffrance. Au fond, nous sommes un singe qui a peur et le premier qui me contredit je l’assomme. Hugh!