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azed1967

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  1. J’ai financé le 11 septembre et tout le monde s’en fout ! A l'heure où tout un chacun rêve de devenir une célébrité, quitte à n'avoir rien fait pour le mériter, il est des êtres qui ont beau se démener dans les actions les plus spectaculaires qui soient, ils demeurent désespérément ignorés, ne parvenant guère à attirer la lumière sur eux. C'est le cas du général Mahmoud Ahmad, probable financier des attentats du 11 septembre - événement sans conteste le plus marquant de ce début de siècle -, et que l'on laisse à son triste anonymat. De grands médias avaient bien braqué leur regard sur lui dès les premières semaines post-attentats. Mais rien n'y fait : Mahmoud Ahmad n'intéresse pas. Il n'a pas l'étoffe d'une star. L'ancien chef des services secrets pakistanais reste un homme de l'ombre, qui semble voué à une retraite paisible sur ses terres. Lumière - tamisée - sur un suspect incroyablement tabou. (Au-delà de cet homme, c'est le rôle du Pakistan dans l'organisation du 11 septembre qui est interrogé.) Dans les jours qui suivent le 11 septembre, les enquêteurs sont à la recherche des traces financières laissées par les terroristes. C'est grâce à elles qu'ils pourront remonter la chaîne de commandement des attentats, jusqu'aux commanditaires eux-mêmes. Le 1er octobre 2001, le FBI découvre un lien entre les pirates de l'air et Al-Qaïda, à travers un transfert d'argent au profit de Mohammed Atta, le leader des kamikazes, en Floride (BBC, 1er octobre 2001). Le 6 octobre, CNN révèle que Mohammed Atta a reçu de l'argent venant du Pakistan et que le financier serait Omar Saeed Sheikh, un Britannique d'origine pakistanaise, diplômé de l'école des Sciences Economiques de Londres, parlant cinq langues, mais surtout connu pour être l'un des financiers d'Al-Qaïda. Toute la presse publie l'information, mais omet de dire que Sheikh n'est pas seulement un agent d'Al-Qaïda, mais aussi de l'ISI, l'agence de renseignement militaire du Pakistan (voyez le remarquable portrait de ce personnage clé tracé par Paul Thompson, l'auteur du site Complete 9/11 Timeline, la plus grande base de données médiatiques sur le 11 septembre). Révélation Le 7 octobre, c'est le début de la guerre en Afghanistan. Ce même jour, on apprend discrètement que Mahmoud Ahmad est renvoyé de son poste de directeur de l'ISI. Mais le lendemain, le journal pakistanais The Dawn lance une véritable bombe (comme l'Indien Press Trust of India) : "Mahmoud Ahmad a été remplacé après que les enquêteurs du FBI aient établi un lien crédible entre lui et Omar Sheikh [...]. Des sources bien informées disent qu'il y avait suffisamment d'indications pour les agences de renseignement américaines montrant que c'est à la demande du général Mahmoud que Sheikh a transféré 100 000 dollars US sur le compte de Mohammed Atta..." Ce sont les services secrets indiens qui sont à l'origine de la révélation. Le 9 octobre, le très respecté Times of India la reprend : le FBI possède des preuves crédibles que "100 000 dollars on été envoyés au pirate du WTC Mohammed Atta du Pakistan par Omar Saeed Sheikh, sur les ordres du général Mahmoud Ahmad". Le transfert a lieu le 11 août 2001, et l'argent émane d'une rançon payée au gangster indien Aftab Ansari, suite à un kidnapping (Times of India, 14 février 2002). Un autre transfert de 100 000 dollars attribué à Sheikh et Ahmad a lieu un an plus tôt, durant l'été 2000, une période durant laquelle l'agent de l'ISI et d'Al-Qaïda adresse de nombreux appels à son directeur. L'information est énorme, et pourtant elle franchit difficilement les frontières indienne et pakistanaise. Le 10 octobre, le Wall Street Journal y consacre une brève. L'AFP et l'Australian la répercute aussi. Le 15 octobre, c'est au tour d'India Today, le 18 octobre du Daily Excelsior, et puis, plus tard, le 24 février 2002 du Sunday Herald, et le 21 avril 2002 du London Times. À en croire le député travailliste Michael Meacher, ministre de l'Environnement de Tony Blair entre 1997 et 2003, l'information aurait été confirmée par le directeur de la section financière du FBI, Dennis Lormel (Guardian, 10 septembre 2005). En France, Bernard-Henri Lévy la relaie en mai 2003 dans son best-seller Qui a tué Daniel Pearl ?. Pages 383 et 384, il effectue une bonne revue de presse internationale sur le sujet. Pages 385 à 387, il juge "à peu près certain" le lien entre Ahmad et Sheikh au sein de l'ISI, et pose la question, "que l'on ne peut plus esquiver, de la responsabilité des services pakistanais, ou d'une faction de ces services, dans l'attaque contre l'Amérique et la destruction des Tours : [...] comment ne pas penser [...] que l'attentat du 11 septembre a été voulu et financé - au moins en partie - par les barbouzes d'un pays officiellement "ami", membre de la coalition antiterroriste et ayant offert aux États-Unis son aide logistique et ses sources de renseignement ?". Dissimulation Le 22 juillet 2004, lorsque paraît le rapport final de la Commission d'enquête sur le 11-Septembre, on ne trouve pas la moindre allusion à ces accusations. Le but explicite du rapport était pourtant de "fournir le récit le plus complet possible des événements entourant le 11/9". Le nom de Omar Saeed Sheikh n'apparaît pas une fois, celui de Mahmoud Ahmad est mentionné deux fois, pages 331 et 333, au sujet notamment de l'entrevue qu'il eut le 13 septembre 2001 avec le sous-secrétaire d'État Richard Armitage sur l'aide, déclinée en sept points, que le Pakistan devait apporter aux États-Unis. Le jour même, Michael Meacher publiait un article dans le Guardian, intitulé "The Pakistan connection", où il s'étonnait de cette omission : "Il est incroyable que ni Ahmad ni Sheikh n'ait été inculpé et traduit en justice pour ce chef d'accusation. [...] Quand Ahmad a été exposé par le Wall Street Journal comme ayant envoyé l'argent aux pirates, il a été forcé de se retirer par le président Pervez Musharraf. Pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas demandé à ce qu'il soit interrogé et traduit en justice ?" Le rapport de la Commission conclut au sujet du financement du 11-Septembre, page 172 : "À ce jour, le gouvernement des États-Unis n'a pas été capable de déterminer l'origine des sommes utilisées pour les attaques du 11/9. En fin de compte, cette question n'a pas beaucoup de signification pratique." Coïncidence ? Si vous avez été attentif au paragraphe précédent, vous avez remarqué que, le 13 septembre, Mahmoud Ahmad discute avec Richard Armitage... En effet, étonnante coïncidence, du 4 au 13 septembre 2001, le directeur de l'ISI est en visite officielle à Washington : il y rencontre longuement des officiels de la Maison-Blanche et du Pentagone, surtout le sous-secrétaire d'État pour les Affaires politiques Mark Grossman (The News, 10 septembre 2001). Le 9 septembre, il s'entretient avec le directeur de la CIA, George Tenet. Celui-ci racontera dans ses mémoires, publiées en 2007, qu'il essaya alors de pousser Ahmad à faire quelque chose au sujet du soutien des taliban à Ben Laden, mais que le patron de l'ISI n'était pas disposé à faire quoi que ce soit. Le 11 septembre au matin, le financier de l'attaque qui va frapper l'Amérique prend son petit déjeuner au Capitole, en compagnie du sénateur démocrate Bob Graham, président du Comité du renseignement du Sénat, du représentant républicain Porter Goss, président du Comité du renseignement de la Chambre, du sénateur républicain Jon Kyl, et de l'ambassadeur pakistanais aux États-Unis Maleeha Lodhi. La conversation du jour porte sur le terrorisme venant d'Afghanistan et, plus particulièrement, Ben Laden. Ça tombe bien... Disparaître Dans les jours qui suivent, Mahmoud Ahmad établit un partenariat de lutte contre le terrorisme avec les États-Unis, qu'il assure, avec le président Musharraf, de son inconditionnel soutien. Il est chargé d'aller visiter le chef des taliban, le Mollah Omar, pour lui demander d'extrader Ben Laden. Mais l'on apprendra qu'en définitive, il lui conseilla de ne pas le livrer et de résister aux Américains (Time, 29 avril 2002). Ahmad est trop proche des taliban, dont il partage le fondamentalisme, pour rester en place. Et surtout, sa participiation au financement du 11-Septembre s'ébruite dans la presse. Au moment où la guerre américaine contre les taliban commence, le 7 octobre, il est poussé vers la sortie (Guardian, 9 octobre 2001). Celui qui avait permis au général Musharraf de réussir son coup d'État et de parvenir au pouvoir le 12 octobre 1999, et qui en avait été justement remercié en étant nommé chef de l'ISI, se retire sur la pointe des pieds, et va se tapir dans l'ombre, se faire oublier pour un bon moment. Réapparaître Il est rapporté qu'Ahmad est alors assigné à résidence (Asia Times, 5 janvier 2002). Cette mesure prise à son endroit suggérerait qu'il a été écarté pour davantage qu'une simple divergence d'opinion au sujet des taliban. Il refusera de parler à la presse suite à son renvoi (Associated Press, 21 février 2002), et il faudra attendre le 30 avril 2003 pour le voir refaire surface. En businessman ! Il réapparaît, en effet, à la tête d'une filiale d'un important consortium industriel. Le New Yorker fera remarquer que c'est "une place qui nécessite un soutien du gouvernement" (The New Yorker, 4 août 2003, page 3). Le nouvel homme d'affaires s'adresse à quelques journalistes sélectionnés, mais refuse "de parler au sujet des rumeurs de sa détention après qu'il a été remplacé" (Daily Times, 1er mai 2003). Audaces Pendant ce temps, que font les médias ? Ils ignorent l'affaire Mahmoud Ahmad. La "Pakistan connection" ne les intéresse pas. Un journaliste va pourtant oser l'aborder. Nous sommes le 16 mai 2002 à la Maison-Blanche. La conseillère à la Sécurité nationale Condoleezza Rice tient une conférence de presse. Après plus de trente minutes de questions usantes, alors qu'on touche à la fin de l'exercice de communication, survient l'improbable question, l'incroyable secousse sismique ; un journaliste indien interroge Rice sur la visite du directeur de l'ISI à Washington le 11 septembre 2001. Rice ne semble pas comprendre de quoi on lui parle. Elle prétend ne pas l'avoir rencontré, et même n'avoir pas eu connaissance de sa visite (pourtant officielle et longue de dix jours), pas plus que des accusations de financement du 11-Septembre qui pèsent sur lui (voir 9/11 Press For Truth à 1h08). Circulez, y a rien à voir... Le 21 août 2006, le vice-président de la Commission d'enquête sur le 11-Septembre sera interrogé par CBC News sur ce même sujet. Sa réponse, qui laisse rêveur : "Je ne sais rien de tout cela." Face à ce silence gêné, la presse a donc peu réagi, se contentant parfois de constater que rien ne se faisait pour explorer sérieusement la piste pakistanaise : "Un transfert d'argent de Karachi pour les pirates en Floride n'a jamais été entièrement examiné ou expliqué. Ahmad n'a jamais été convoqué pour s'expliquer là-dessus..." (Times of India, 10 août 2004). Mais parfois, la presse se lâche et ose avancer des hypothèses très politiquement incorrectes : "Si Mahmoud Ahmad était réellement impliqué dans le 11-Septembre, cela signifierait que l'ISI - "l'État à l'intérieur de l'État" - serait au courant de tout. Et si une élite du renseignement au Pakistan le savait, une élite du renseignement en Arabie saoudite le saurait, aussi bien qu'une élite du renseignement aux États-Unis" (Asia Times, 8 avril 2004). Même son de cloche chez Daniel Ellsberg, ancien informateur du ministère de la Défense, cité par Michael Meacher : "Il me semble tout à fait probable que le Pakistan était franchement impliqué dans tout cela... Dire le Pakistan, c'est, pour moi, dire la CIA parce que... il est difficile de penser que l'ISI savait quelque chose dont la CIA n'avait pas connaissance". Les États-Unis connaissaient-ils le rôle de l'ISI avant le 11-Septembre ? Et le jour même des attaques ? Ou ont-ils attendu que les services secrets indiens leur apportent la nouvelle au début du mois d'octobre ? Les officiels de la Maison-Blanche et du Pentagone qui ont rencontré Mahmoud Ahmad dans la semaine du 11-Septembre avaient-ils eu vent de ses activités terroristes ou non ? Et les présidents des comités du renseignement du Sénat et de la Chambre, Bob Graham et Porter Goss, étaient-ils dans la plus parfaite ignorance des activités suspectes de leur hôte, avec lequel ils partageaientt leur petit déjeuner au moment même où les tours s'enflammaient ? "Ces tours-là vont s'écrouler" Un homme a peut-être la réponse : il s'appelle Randy Glass. À la fin des années 90, cet ancien escroc reconverti en agent secret s'est infiltré dans un réseau de vente d'armes terroristes dans le cadre de l'opération secrète "Diamondback", une vaste enquête menée par le FBI et le Bureau de Contrôle des Alcools, du Tabac et des Armes à feu. Le 22 juillet 1999, il est à New York pour une réunion dans un restaurant avec trois de ses contacts. L'un d'eux, Rajaa Gulum Abbas, veut acheter des systèmes d'armes sophistiqués en grande quantité (missiles Stinger, matériel nucléaire, etc.) pour le compte d'Oussama Ben Laden. Abbas se présente comme un agent de l'ISI. Au cours de la conversation, Randy Glass lui demande quelles sont ses intentions. Après le dîner, alors qu'ils marchent dehors, Abbas regarde les tours du World Trade Center et déclare : "Ces tours-là vont s'écrouler" (Dateline NBC, 2 août 2002 ; Cox News, 2 août 2002 ; The Palm Beach Post, 17 octobre 2002 ; OpEd News, 7 septembre 2004 ; voir 9/11 Press For Truth, 1h09). L'ISI aurait eu le projet d'abattre les tours du WTC ? Alerte En août 2001, alors que sa mission est terminée, Randy Glass va informer l'équipe du sénateur Bob Graham et du représentant Robert Wexler qu'un agent pakistanais travaillant pour les talibans, R. G. Abbas, a fait mention à trois reprises d'un plan imminent pour attaquer le WTC. Mais ses avertissements sont ignorés (The Palm Beach Post, 17 octobre 2002). Graham a-t-il reçu, en temps et en heure, l'information brûlante que Glass avait transmise à son équipe ? Il faudra attendre 2002 pour en avoir une idée, le temps que l'affaire intéresse quelques très rares médias. Le 2 août, la chaîne Dateline NBC révèle l'histoire de Randy Glass, et réussit même à joindre R. G. Abbas au Pakistan par téléphone (Dateline NBC, 2 août 2002). Mais NBC n'inclut pas dans son montage final la révélation la plus forte de Randy Glass, selon laquelle Abbas avait menacé de faire s'effondrer les tours du WTC, pas plus d'ailleurs que la menace qu'aurait reçue Glass de la part d'un agent du FBI, Steve Bernowski : s'il parlait de son affaire, il serait accusé d'entrave à la justice (voir 9/11 Press For Truth, 1h10'45). Il faudra attendre le 17 octobre 2002 pour que le Palm Beach Post publie l'histoire complète de Randy Glass. Mais dès le 7 octobre 2002, WPTV, une chaîne de NBC TV en Floride, diffusait un reportage saisissant sur les menaces d'attaques du WTC que Randy Glass avaient portées à la connaissance du sénateur de Floride, Ron Klein, trois mois avant le 11-Septembre. Klein dit avoir contacté le bureau en Floride du sénateur Bob Graham. Selon Jill Greenberg, porte-parole de Graham, celui-ci fut averti durant l'été 2001 des avertissements de Glass, avant le 11-Septembre. Graham confirma dans un premier temps cette version, précisant qu'il avait transmis l'information à l'agence de renseignement "la plus appropriée" (sans dire laquelle). Mais plus tard, il corrigera sa déclaration, prétendant que la communauté du renseignement n'avait été avertie de l'histoire de Glass qu'après le 11-Septembre. Un drôle de petit déjeuner En prenant son p'tit déj' avec le chef de l'ISI le matin du 11-Septembre, Bob Graham a-t-il pensé à Randy Glass quand il a appris, le nez dans ses corn flakes, que le WTC était attaqué et s'était écroulé ? Comment a-t-il considéré son hôte pakistanais ? Et que pouvait bien ressentir Mahmoud Ahmad, financier du carnage, devant ses tartines et son jus de fruit, parlementant de terrorisme afghan et de Ben Laden, dans l'antre doré de l'ennemi américain ? De la jubilation ? Et le soir même, quand les États-Unis signaient un partenariat de lutte contre le terrorisme avec le Pakistan, par l'intermédiaire de Mahmoud Ahmad, financier du 11-Septembre et chef de R.G. Abbas, l'homme qui menaçait de faire s'écrouler les tours, qu'y avait-il dans les têtes de tout ce beau monde ? Situation ubuesque au possible. Tension et menace La négociation du partenariat semble avoir été tendue. Il sera rapporté que Richard Armitage menaça Mahmoud Ahmad de bombarder le Pakistan et de le ramener à "l'âge de pierre" s'il n'apportait pas son aide aux États-Unis (Deutsche Presse-Agentur, 12 septembre 2001 ; LA Weekly, 7 novembre 2001). George W. Bush, de son côté, téléphona au président pakistanais Pervez Musharraf et lui demanda instamment de choisir son camp. Musharraf l'assura de son soutien inconditionnel. Mais il mit trois jours pour l'officialiser. Dans ce laps de temps, il y eut un troublant incident, qui fait sentir l'extrême tension qui régnait. Le 13 septembre, George W. Bush déclarait certes : "Nous donnerons au gouvernement pakistanais une chance de coopérer, alors que nous partons à la chasse de ceux qui ont commis cet acte incroyable et répugnant contre l'Amérique" (voir 9/11 Press For Truth, 1h). Mais du côté d'Islamadad, la capitale du Pakistan, l'aéroport était étonnamment fermé pour la journée. Un membre du gouvernement dira que des intérêts stratégiques pakistanais avaient été menacés, sans plus de précision. Le lendemain, alors que le Pakistan assurait les États-Unis d'un soutien "généreux", l'aéroport était rouvert. Il sera suggéré plus tard qu'Israël et l'Inde avaient menacé d'attaquer le Pakistan et de prendre le contrôle de son armement nucléaire s'il ne se ralliait pas aux États-Unis (LA Weekly, 6 novembre 2001). Autant de tension ne suggère-t-elle pas la connaissance du rôle du Pakistan ou de ses services secrets dans les attentats qui venaient d'avoir lieu ? Encore des coïncidences ? L'implication pakistanaise - mais aussi saoudienne - semble confirmée par d'étonnantes révélations contenues dans le livre de l'écrivain américain Gerald Posner Why America Slept : The Failure to Prevent 9/11, et rapportées par Newsday le 2 septembre 2003. Posner se base sur des informations obtenues auprès d'un agent de la CIA et d'un membre du gouvernement Bush. D'après lui, un membre éminent d'Al-Qaïda, Zubaydah, a révélé lors d'un interrogatoire que trois princes saoudiens et un officier pakistanais étaient au courant de la préparation des attentats. L'un des trois princes saoudiens est Ahmed Bin Salman Bin Abdul Aziz, le neveu du roi Fahd et un magnat de l'édition saoudienne. Le Pakistanais est Ali Mir, en charge de l'armée de l'air pakistanaise. Les deux autres princes auraient servi d'intermédiaires pour financer les taliban et Al-Qaïda, en échange de la promesse faite à l'Arabie saoudite qu'elle ne subirait pas d'attaque terroriste de leur part. Les quatre suspects sont depuis morts dans de curieuses circonstances. Le prince Ahmed est mort à l'âge de 43 ans d'une crise cardiaque en juillet 2002. Le lendemain mourait le deuxième prince d'un accident de la route. Une semaine plus tard, c'était au tour du troisième de mourir officiellement "de soif dans le désert". Enfin, sept mois plus tard, le maréchal pakistanais trouvait la mort dans un accident d'avion (voir aussi Eric Laurent, Tout le monde en parle sur France 2, 13e minute). Une coïncidence de plus... Les tourments de Bob Bob Graham, président du Comité du renseignement du Sénat, a maintes fois affirmé que des États étrangers avaient participé aux attentats du 11-Septembre. Et il a maintes fois pesté contre l'administration Bush qui censure les informations qui pourraient le prouver. Le 24 juillet 2003, un panel regroupant les comités de surveillance du Sénat et de la Chambre des Représentants américains publie, en dépit des réticences de la Maison-Blanche, son rapport sur les attentats. Sur un total de près de 900 pages, la Maison-Blanche est parvenue à en censurer 28 concernant, d'après de nombreuses fuites apparues dans la presse, l'implication du gouvernement saoudien dans la préparation et le financement des attentats. D'après le New York Times, les pages censurées indiqueraient que deux des pirates de l'air, Nawaf Alhazmi et Khalid Almihdhar, étaient en contact à San Diego avec deux Saoudiens, Omar al-Bayoumi et Osama Bassnan, probables agents du renseignement saoudien (Associated Press, 29 juillet 2003 ; The New Republic, 1er août 2003 ; The New York Times, 2 août 2003). Mais le Pakistan pourrait être aussi visé par le rapport. En effet, le 11 décembre 2002, alors que le rapport est déjà achevé et la censure des 28 pages connue, Bob Graham met en cause "des gouvernements étrangers [au pluriel] [...] impliqués dans l'aide aux activités d'au moins quelques-uns des terroristes aux États-Unis", ajoutant : "Pour moi, c'est une question extrêmement importante et la plus grande partie de cette information est classifiée, je pense sur-classifiée. Je crois que le peuple américain devrait connaître l'étendue du défi auquel nous sommes confrontés en termes d'implication de gouvernements étrangers. [...] Je pense qu'il y a une preuve très convaincante qu'au moins quelques-uns des terroristes étaient assistés pas seulement dans le financement - bien que cela en ait fait partie - par un gouvernement étranger souverain et que nous avons failli à notre devoir de débusquer tout cela [...]. Cela sera rendu public un jour ou l'autre lorsque le dossier sera déclassé, mais ce sera dans 20 ou 30 ans" (PBS, 11 décembre 2002 ; voir 9/11 Press For Truth, 1h07). Le 2 février 2004, il en rajoute une couche, il continue de se plaindre des pages censurées du rapport, et déclare : "L'administration Bush n'a pas seulement échoué à enquêter sur la participation d'un gouvernement étanger, elle a utilisé à mauvais escient la procédure de classification pour protéger les gouvernements étrangers qui ont pu être impliqués dans le 11-9. Il n'y a aucune raison pour l'administration Bush de continuer à protéger de soi-disant alliés qui soutiennent, directement ou indirectement, des terroristes qui veulent tuer des Américains." Juste pour rire George W. Bush censure des pages d'un rapport officiel qui semble prouver l'implication de l'Arabie saoudite, et peut-être du Pakistan (en tout cas, Graham parle de plusieurs pays), mais il fait dans le même temps de jolis discours plein de bravoure sur sa volonté de fer à combattre les terroristes et leurs soutiens étatiques. Ainsi, le 1er mai 2003, le président américain déclare sur le pont d'envol du porte-avions Abraham Lincoln : "Toute personne impliquée dans la perpétration ou la planification des attaques terroristes contre le peuple américain devient un ennemi de ce pays et une cible de la justice américaine. Toute personne, organisation ou gouvernement qui soutient, protège ou héberge des terroristes est complice du meurtre de l'innocent et également coupable des crimes terroristes. Tout régime hors-la-loi qui entretient des liens avec des groupes terroristes et cherche ou possède des armes de destruction massive constitue un grave danger pour le monde civilisé et sera affronté" (CNN). La personne : Mahmoud Ahmad ? L'organisation : l'ISI ? Le régime : le Pakistan ? Il y a de l'ironie à ce que ces belles paroles aient été prononcées le lendemain du retour au grand jour du terroriste Mahmoud Ahmad à un poste prestigieux qui exigeait, pour l'obtenir, le soutien du gouvernement pakistanais... Indices à la pelle Enfonçons encore un peu plus sur le clou au sujet des liens flagrants entre le régime de Musharraf et Al-Qaïda. Le 30 avril 2001, le Département d'Etat américain publie son rapport Modèles de terrorisme global pour l'année 2000. Il décrit le Pakistan comme un soutien matériel, financier et militaire des taliban, eux-mêmes soutiens du terrorisme international et de Ben Laden. Il est également dit que le Pakistan échoua à prendre les dispositions nécessaires pour freiner les activités de certaines madrasas, ou écoles religieuses, qui servent de bases de recrutement pour le terrorisme. Le 9 septembre, le commandant Massoud, leader de l'Alliance du Nord, est officiellement assassiné par deux agents d'Al-Qaïda qui se font passer pour des journalistes marocains (BBC, 10 septembre 2001). Mais le lendemain, l'Alliance du Nord fait cette déclaration : "Ahmed Shah Massoud a été la cible d'une tentative d'assassinat organisée par l'ISI pakistanaise et Oussama Ben Laden" (Reuters, 4 octobre 2001 : "deux terroristes qui étaient envoyés par Oussama Ben Laden, les services du renseignement du Pakistan, et les taliban"). Le 10 septembre, Ben Laden est soigné dans un hôpital militaire à Rawalpindi au Pakistan pour une dialyse des reins, escorté, d'après un employé de l'hôpital, par l'armée pakistanaise (CBS News, 28 janvier 2002 : voir 9/11 Press For Truth, 57e minute). Le 11 septembre 2002, on arrête Ramzi bin al-Shaibah au Pakistan (The Observer, 15 septembre 2002). Il est considéré comme l'un des leaders d'Al-Qaïda et l'une des rares personnes encore vivantes à connaître de l'intérieur les détails de l'opération du 11-Septembre (The New York Times, 13 septembre 2002). Autour du 1er mars 2003, on arrête Khalid Shaikh Mohammed, le "cerveau" du 11-Septembre, au Pakistan (Associated Press). Et déjà le 7 février 1995, on procédait à l'arrestation de Ramzi Youssef, l'organisateur de l'attentat à la bombe contre le WTC en 1993, au Pakistan, dans une maison appartenant à Ben Laden. ISI et Al-Qaïda : inséparables Les liens entre l'ISI et Al-Qaïda étaient encore mis en évidence dans un récent article édifiant de Roland Jacquard et Atmane Tazaghart, paru dans Le Figaro du 20 juillet 2007, et intitulé "Pakistan : la Mosquée rouge, centre névralgique d'al-Qaida". On y apprenait que cette mosquée, véritable "centre de recrutement et de formation de terroristes", "était fréquentée par les plus hautes autorités religieuses et militaires du Pakistan. Les généraux y tenaient leurs rendez-vous secrets. [...] Un agent de l'ISI résidait même en permanence à l'intérieur de la mosquée et assurait la protection des radicaux qui s'y réfugiaient. [...] Ce membre de l'ISI est celui qui servait d'instructeur pour les explosifs dans les camps d'al-Qaida, notamment à Shakar Dara. C'est lui qui avait manipulé Richard Reid, cet Anglais qui avait essayé de faire exploser l'avion du vol Paris-Miami le 22 décembre 2001 à l'aide d'explosifs cachés dans ses chaussures". Les derniers mots de l'article étaient : "Naturellement des questions restent posées sur le développement d'une telle situation dans la Mosquée rouge, à moins de 500 mètres du siège central des services secrets pakistanais, du quartier général des forces saintes pakistanaises et à quelques centaines de mètres du palais présidentiel et du ministère de l'Intérieur !" Si l'ISI soutient largement Ben Laden, c'est aussi elle qui l'avait mis en relation avec les leaders taliban dès 1996 : "Le but du Pakistan était de convaincre les taliban de laisser Ben Laden faire fonctionner des camps d'entraînement pour des militants du Cachemire soutenus par l'ISI. Les taliban acceptèrent. En retour, Ben Laden construisit une maison pour leur chef, le Mollah Omar, et finança certains autres de leurs hauts responsables" (Slate, 9 octobre 2001). Omar, l'agent (au moins) double Si tout cela ne suffisait pas, il y a aussi l'affaire de l'enlèvement (le 23 janvier 2002) et du meurtre (le 31 janvier 2002) de Daniel Pearl, ce journaliste du Wall Street Journal qui enquêtait sur les liens entre l'ISI et des groupes islamistes militants. Omar Saeed Sheikh (Wall Street Journal, 23 janvier 2003) et Khalid Shaikh Mohammed (Time, 26 janvier 2003) semblent être les responsables de cet enlèvement : l'ISI et Al-Qaïda. Le 5 février 2002, Sheikh, dont l'implication dans l'enlèvement de Daniel Pearl a été découverte par la police pakistanaise avec l'aide du FBI, se rend - secrètement - auprès son ancien chef à l'ISI (Boston Globe, 7 février 2002 ; Vanity Fair, août 2002). Durant une semaine, l'ISI retient Saeed, mais n'en informe pas la police pakistanaise ni personne d'autre (Newsweek, 11 mars 2002). Plus tard, Saeed refusera de parler de cette semaine, disant simplement : "Je connais des gens au gouvernement et ils me connaissent, ainsi que mon travail" (Vanity Fair, août 2002). Et lorsque le FBI voudra l'interroger sur ses liens avec l'ISI, il répondra : "Je ne parlerai pas de ce sujet. Je ne veux pas que ma famille se fasse tuer" (Newsweek, 13 mars 2002). Paul Thompson remarque que, dans les mois qui suivent, au moins 12 articles occidentaux mentionnent les liens de Saeed avec Al-Qaïda, y compris son financement du 11-Septembre, au moins 16 mentionnent ses liens avec l'ISI. Mais seuls quelques-uns considèrent que Saeed a pu être lié aux deux groupes en même temps, et apparemment un seul indique qu'il a pu être impliqué à la fois dans l'ISI, Al-Qaïda et le financement du 11-Septembre (London Times, 21 avril 2002). Un étrange marché Autre élément troublant : alors que la guerre en Afghanistan se termine, fin novembre 2001, un couloir aérien est mis en place entre la ville assiégée (afghane) de Kunduz et le Pakistan, pour permettre la fuite des Pakistanais ayant combattu aux côtés des taliban. Les avions pakistanais y volent régulièrement la nuit, et évacuent près de 5 000 combattants, parmi lesquels on trouve des milliers de membres d'Al-Qaïda et des taliban (Seymour Hersh, The New Yorker, 23 janvier 2002). Preuve supplémentaire des rapports étroits entre Al-Qaïda et le Pakistan. Mais ces mouvements aériens ne peuvent pas se produire sans que les Etats-Unis en aient connaissance. Il semble que Pervez Musharraf ait demandé aux Américains l'autorisation de mettre en place ce couloir aérien et ait gagné leur soutien en leur disant que l'humiliation de la perte de centaines, voire de milliers de militaires et agents du renseignement pakistanais menacerait sa survie politique. Le gouvernement américain ne reconnaîtra pas cet accord (Département d'Etat, 16 novembre 2001 : Rumsfeld déclare au sujet des ces convois : "Si nous les voyons, nous les abattons"), pas plus que le pakistanais, selon lequel aucun de ses militaires ne se trouvait en Afghanistan. Le 1er décembre 2001, le colonel Ken Allard, commentateur militaire pour NBC, affirmera qu'il existe sans doute une sorte de marché entre le Pakistan et les Etats-Unis (voir 9/11 Press For Truth, 57e minute). Reste à savoir si le marché comporte la fuite des taliban et des combattants d'Al-Qaïda, ou si cette dernière s'est produite accidentellement. Interprétations La connexion entre l'ISI et Al-Qaïda paraît avérée, et leur association dans l'exécution du 11-Septembre (avec d'autres sans doute). Mais que dire du silence américain sur cette connexion ? Comment expliquer la bienveillance des Etats-Unis avec leur curieux allié pakistanais ? Pourquoi s'obstiner à ne pas le sanctionner ? Deux pistes semblent envisageables. Soit les Etats-Unis soutiennent le Pakistan parce qu'ils sont complices de ses méfaits ; c'est l'hypothèse d'une ISI commandée par la CIA, ou, du moins, étroitement mêlée à elle. Soit les Etats-Unis (à peu près innocents) veulent défendre à tout prix leur allié stratégique au Moyen-Orient, malgré les forces hostiles - notamment au sein de l'ISI - qui le minent. La première explication nous ramène à la première guerre d'Afghanistan (de décembre 1979 à février 1989) entre l'Union soviétique et les Moudjahidine, rapidement rejoints par Oussama Ben Laden. Dans le contexte de la Guerre froide, les Etats-Unis, via la CIA, soutiennent massivement les Moudjahidine. Mais la CIA ne les finance pas directement, elle fait passer secrètement l'argent par l'ISI. Des milliards de dollars de la CIA et des Saoudiens sont ainsi crédités par l'ISI pour appuyer la guerre, et créer, au passage, Ben Laden et les racines de son réseau (pour approfondir, lisez Alexandre del Valle, Genèse et actualité de la "stratégie" pro-islamsite des Etats-Unis, 13 décembre 1998 - ou extraits - ; voir 9/11 Press For Truth, 58e minute). Certains supposent que cette manière de fonctionner subsiste encore aujourd'hui, autrement dit que le 11-Septembre aurait été commis par Al-Qaïda, outil de l'ISI, elle-même outil de la CIA. Cela reste à démontrer. On peut rétorquer, face à cette hypothèse, qu'en Afghanistan dans les années 80, les Etats-Unis et les islamistes avaient un ennemi commun, l'URSS. L'association était compréhensible. Mais aujourd'hui ? Quel pourrait être l'intérêt commun du Pakistan - ou de l'ISI - et des Etats-Unis ? La question est posée. Seconde explication possible à cette attitude très courtoise des Américains à l'égard du principal vivier de terroristes au monde : les Etats-Unis doivent impérativement conserver le Pakistan parmi leurs alliés pour servir leurs objectifs stratégiques au Moyen-Orient, ils doivent donc le préserver de l'islamisme au pouvoir et, pour cela, ne pas le malmener, et choyer le "pro-Américain" Musharraf (sachant que tout autre dirigeant sera probablement pire pour eux). C'est la vision du journaliste Seymour Hersh : "L'administration Bush a engagé son prestige, et les Américains leur argent, derrière Musharraf, dans le pari - jusqu'ici réussi - qu'il continuera de tenir le Pakistan, et son arsenal nucléaire, loin du fondamentalisme. Le but est de stopper le terrorisme nucléaire, aussi bien que le terrorisme politique" (The New Yorker, 23 janvier 2002). Le Pakistan est un pays vulnérable, qui deviendrait une considérable menace si son armement nucléaire tombait aux mains des islamistes les plus radicaux. Ainsi donc, on préférerait étouffer l'affaire Mahmoud Ahmad, et, aussi incongrue soit cette décision, rallier le Pakistan à la coalition antiterroriste pour ne surtout pas le voir se retourner définitivement contre soi. Le rapport du Département d'Etat américain du 30 avril 2001, Modèles de terrorisme global, après avoir décrit le Pakistan comme un sponsor du terrorisme, spécifiait que le Pakistan était un cas épineux, dans la mesure où il aidait aussi les Etats-Unis dans leur lutte contre le terrorisme. Malgré son double jeu, on avait envie de lui donner toutes ses chances d'évoluer dans la bonne direction. Stratégie Comme l'écrit Bernard-Henri Lévy dans Qui a tué Daniel Pearl ?, "l'éventuelle responsabilité pakistanaise dans l'attentat du 11 septembre [...] reste le grand non-dit de l'Amérique de George Bush et Donald Rumsfeld : tenir pour [...] une coresponsabilité de l'ISI dans l'attaque, n'équivaudrait-il pas à remettre en cause tout le bâti d'une politique étrangère qui, à l'époque déjà, faisait de l'Irak la figure même de l'ennemi et du Pakistan un pays allié ?". Le documentaire Ben Laden, les ratés d'une traque revient sur le double jeu pakistanais et nous éclaire sur l'intérêt stratégique que représente le Pakistan pour les Américains : "Le Pakistan est très important géopolitiquement pour les Américains, qui le voient comme une base arrière pour un scénario à venir dont l'Iran fait partie, avec son président. Mais surtout la Chine, qui est de plus en plus active dans la région" (Shabir Ahmad Khan, parlementaire pakistanais proche des Frères musulmans). Bien sûr, maintenant, il faudrait évoquer le pétrole et les futures guerres des ressources... et la volonté farouche des Américains de demeurer la seule super-puissance au XXIe siècle... Le Pakistan n'est qu'un angle d'approche du 11-Septembre. Tout ne s'y réduit évidemment pas. Mais c'est un angle néanmoins crucial, trop souvent délaissé. De nombreux faits troublants et peu connus sont là, bien rapportés par quelques journalistes scrupuleux et courageux. Il reste à les interpréter, à saisir les intentions des uns et des autres. C'est le travail le plus décisif, mais aussi le plus incertain. http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/j-ai-finance-le-11-septembre-et-28889
  2. c'est plus complexe que ça , daesh étant une invention us. le problème est aussi assad et la russie ! daesh aussi évidement
  3. les sdf ont une famille il me semble ! peut être font ils partis de gens qui disent "pas de réfugiés chez nous". il devrait y avoir une loi qui oblige les familles des sdf à les prendre en charge comme en belgique. on vérifie d'abord les revenus des familles pour donner ou pas une aide. mais ça chuuuut ça casse le discours des fnistes
  4. je vais te mettre un article qui parle du remplacement par l'otan de l'urss par, ... les immigrés et cet article date de 1996 bien avant e 11/9. L'ARMEE CRAINT UNE MENACE IMMIGREE L'ARMEE TISSE UN NOUVEAU RESEAU D'ESPIONS LA JUSTICE ET LE COMITE R ENQUETENT GUILLAUME,ALAIN; PIRAUX,SYLVAIN Page 1;15 Mardi 30 juillet 1996 Une note d'un nouveau et discret réseau de renseignement L'armée craint une menace immigrée La suppression du réseau Gladio et la restructuration des Forces armées ont modifié ou détruit des pans entiers de la structure de défense du territoire comme elle s'était patiemment bâtie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Rien d'étonnant, dès lors, à ce que l'armée redéfinisse ces plans. Mais depuis l'effondrement du bloc de l'Est, quelle est la menace qui pèse sur le territoire et qui mérite qu'on s'en protège ? Un document classifié, daté d'août 1995 et intitulé Plan de base de la défense militaire du territoire, dont nous avons pu prendre connaissance, permet de craindre que l'armée considère qu'il sagit, par principe, des communautés immigrées. On peut ainsi y lire que Nombre de communautés immigrées se sont fixées dans les grandes agglomérations. Si ces groupes de population devaient entrer clairement en désaccord avec la politique belge, ils pourraient déclencher des actions visant à contrarier cette politique ou visant à faire connaître leurs mécontentements (...) Nous considérons qu'il n'existe aucune menace ouverte en Belgique (...) Mais il existe bien une menace clandestine avec un caractère permanent. Fort de cette analyse de la menace actuelle fournie par l'Etat-major, le Commandement territorial interforces - organisé par provinces et essentiellement constitué d'officiers de réserve - a donc pu définir les missions de son personnel : La mission des Unités de la Sécurité militaire du territoire repose sur la collecte du renseignement. Les unités doivent s'engager au travail dans les provinces comme «un agent de quartier dans son quartier »... Concrètement, plusieurs centaines d'officiers de réserve sont ou seront donc priés, selon ce plan, de tisser un réseau d'informateurs dans la société civile. Avec la mission de porter un intérêt particulier aux communautés immigrées constituant une menace clandestine avec un caractère permanent. S'il n'est étroitement lié aux activités du Service général de renseignement (ce qui serait étonnant) ce réseau n'est donc rien d'autre qu'une nouvelle structure de renseignement militaire curieuse des soubresauts de la société civile et particulièrement méfiante à l'égard de ce qui lui est étranger. la suite est très longue mais riche en informations http://archives.lesoir.be/l-armee-craint-une-menace-immigree-l-armee-tisse-un-nou_t-19960730-Z0CEUE.html
  5. si complot il y avait on le saurait déjà par son avocat. c'est pas le cas. tiens le témoignage en direct du fils de ben laden qui a vécu avec son père en afghanistan il le dit clairement c'est bien lui qui est dérrière le 11/9 viens me parler de complot. oui ce sont les usa qui ont crée al qaida et l'état islamique pour remplacer l'urss. ça c'est vrai. mais ils ne sont pas controlés par les usa ou israel. vers 1minute 50. il le dit.
  6. ton vernis commence à craquer ! il n'y aucun complot dans cette affaire !
  7. http://www.afrik.com/apres-l-attaque-dejouee-un-journaliste-muni-d-une-arme-factice-prend-le-thalys-sans-se-faire
  8. azed1967

    Incendie à la mosquée d'Auch

    anderlecht est une des 19 communes de bruxelles
  9. azed1967

    Incendie à la mosquée d'Auch

    peu de gens le savent et je retrouve plus l'article qui en parle cette émeute a été provoquée par des mafieux qui voulait abattre un indic de la police libanais pour couvrir l'assassinat ils ont fait circuler une rumeur de viol sur une femme voilée le libanais a bien été tué pendant l'émeute. il y pas mal de libanais à anderlecht
  10. azed1967

    Incendie à la mosquée d'Auch

    les musulmans contrairement à toi savent qui a crée cette merde d'état islamique en europe c'est l'omerta imposée par les usa ! voici ce que dit un haut gradé us mais bon avec ton disque unique et quotidien demain tu va revenir avec tes conneries http://arretsurinfo.ch/un-aveu-de-la-dia-le-monstre-etat-islamique-est-une-creature-us/ pour anatole ! http://arretsurinfo.ch/un-aveu-de-la-dia-le-monstre-etat-islamique-est-une-creature-us/
  11. comment a t il eu l'argent pour ses voyages ?? pour un "sdf" "paumé" c'est spécial. il voyage plus que moi alors que je bosse. il fait parti d'un réseau c'est sûr !
  12. "Ce projet, louable à bien des égards, aspire à renforcer chez les jeunes générations le sentiment d’appartenance, à la fois à leur communauté et à leur pays, l’Ecosse", a renchéri la cheville ouvrière de la campagne, en précisant : "Actuellement, en Ecosse, on dénombre 85 000 musulmans issus de plus de 40 nationalités différentes. Les musulmans ne forment pas un groupe monolithique, contrairement aux idées reçues." http://oumma.com/221172/une-grande-campagne-memorielle-vise-a-revaloriser-lhi
  13. merci à ces américains ! ça aurait été un carnage si ils n'étaient pas là.
  14. aucun souci on enrichira d'autres pays l'argent n'a pas d'odeur. toi oui et une grave de chez grave
  15. mon pauvre anatole, c'est toi qui e comprends rien, on a le choix, le monde est vaste ! la viande vient d'argentine comme des usa ! il n'y aucun problème que des solutions. mais visionne la video que j'ai mis sur les espagnols au maroc. ça te changera de ta merde Abattage sans étourdissement : la communauté juive d'Anvers estime que l'interdiction n'est pas une solution La communauté juive d'Anvers estime que l'intention du ministre flamand du Bien-être animal Ben Weyts d'interdire à terme totalement l'abattage des animaux sans étourdissement, y compris dans les abattoirs permanents, ne tient pas la route. C'est ce qu'a indiqué lundi soir Pinkas Kornfeld, vice-président du Forum des organisations juives (FJO) à la télévision régionale anversoise ATV. "La communauté juive abat des animaux selon sa tradition depuis plus de cent ans sans que cela n'ait jamais posé de problèmes", a-t-il relevé. "Pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui?" Selon M. Kornfeld, une interdiction totale de l'abattage sans étourdissement, qui semble à ses yeux peu réaliste, ne ferait que déplacer le problème. "Dans les pays où une telle interdiction a été édictée, on a constaté que la viande était importée de l'étranger. Quelle est la différence?", s'est-il interrogé. "Jusqu'à présent, nous n'avons eu aucune réunion avec le ministre afin d'aborder ce sujet", regrette-t-il. http://www.lalibre.be/actu/belgique/abattage-sans-etourdissement-la-communaute-juive-d-anvers-estime-que-l-interdiction-n-est-pas-une-solution-55c8e6d23570b54653351be1
  16. Des Bruxellois musulmans appellent au boycott des moutons belges pour l'Aïd 2015 Rédaction en ligne Un appel au boycott des moutons belges vient d’être lancé à Bruxelles. Celui-ci fait suite à l’interdiction de l’abattage rituel dans les abattoirs temporaires de Flandre et de Wallonie, à quelques semaines de l’Aïd-el-Kebir. L’interdiction de l’abattage rituel, sans étourdissement, des moutons dans les abattoirs temporaires de Flandre et de Wallonie ne cesse de créer la polémique et ce, à six semaines de la Fête du sacrifice. Au point même que des Bruxellois musulmans appellent au boycott des moutons belges à l’occasion de l’Aïd-el-Kebir. Le groupe « Boycott du sacrifice 2015 », apparu il y a peu sur le réseau social Facebook et qui rassemble près de 1.000 membres, invite les musulmans de Bruxelles à ne pas commander leurs bêtes auprès des éleveurs et bouchers du pays. http://www.lacapitale.be/1352516/article/2015-08-12/des-bruxellois-musulmans-appellent-au-boycott-des-moutons-belges-pour-l-aid-2015 Fête du mouton: les musulmans de Charleroi appellent au boycott Rédaction en ligne L’Union des Mosquées de Charleroi et l’ASBL «Espace Averroès» appellent la communauté musulmane de Charleroi à boycotter le sacrifice rituel à l’occasion de l’Aïd Al Adha, prévue le 24 septembre. «Cet appel s’est révélé être une nécessité», explique Ayoub Lanrini, juriste de formation et responsable de l’Espace Averroès. «Il a été forcé par les décisions politiques récentes». Cette affaire ne date pas d’hier. Le 11 juin dernier, le Conseil d’État a rendu un avis interdisant l’abattage sans étourdissement de bêtes dans les établissements temporaires. À la base de cette mesure, la législation européenne qui n’autoriserait ce type d’abattage que dans les sites réguliers. «Nous nous plions évidemment à la législation», précise Ayoub Lanrini. «Le problème est que malgré cette interdiction, les autorités ne nous ont donné aucun moyen supplémentaire pour que cette fête se passe dans les meilleures conditions possible. Les abattoirs fixes ne disposent pas de ressources suffisantes pour permettre à toutes les familles musulmanes de réaliser leurs sacrifices rituels». Pour se donner une idée, 4.309 ovins, moutons ou agneaux, ont été sacrifiés en Wallonie l’année dernière. 3.241 l’ont été dans les établissements temporaires contre 1.068 dans les 12 établissements fixes. «Ça représente 3 bêtes sur quatre!», précise Ayoub Lanrini. «En Flandre, ces chiffres sont encore plus grands. 23.000 contre 8.000 dans les abattoirs réguliers». Pour l’Espace Averroès et l’Union des Mosquées de Charleroi, cette décision pourrait avoir pour conséquence une augmentation des sacrifices domestiques qui sont illégaux. «Nous refusons catégoriquement et condamnons les sacrifices clandestins», affirme le responsable de l’Espace Averroès. «le risque d’en voir plus cette année est pourtant présent si les abattoirs fixes ne peuvent accueillir tout le monde. Ce serait évidemment un grand problème pour la salubrité publique, mais également pour le bien-être animal, qui est le point de départ de cette histoire». http://www.lanouvellegazette.be/1357940/article/2015-08-20/fete-du-mouton-les-musulmans-de-charleroi-appellent-au-boycott
  17. plus de plusieurs siècles pour les juifs de belgique et 51 ans pour les musulmans de belgique et c'est maintenant qu'on veut revenir là dessus. les musulmans n'achèteront plus de moutons et donneront l'argent aux pauvres les juifs eux disent qu'ils iront chercher à l'étranger leurs animaux casher et TANT PIS pour es éleveurs belges. déjà qu'ils sont mal barrés, ...
  18. bonne soirée anatole de la part de philèmon :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2: :smile2:
  19. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    je t'engage pas de souci ! :smile2: il va me mettre des moules comme déco lui, ...
  20. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    La Mosquée de Paris, Paris 5e Adresse : Puits-de-l'Ermite (place du) 1 - Geoffroy-Saint-Hilaire (rue) 39 à 47 - Daubenton (rue) 2 - Quatrefages (rue des) 2 bis - Georges-Desplas (rue) 2, 6, 10. Propriété d'une association. Historique Mosquée construite de 1924 à 1926 par les architectes Robert Fournez, Maurice Mantout et Charles Heubès, suivant les plans de Tranchant de Lunel, inspecteur général des Beaux-Arts au Maroc, qui s'inspire des mosquées de Fez. Manifestation de l'amitié de la France pour l'Islam, elle commémore les cent mille musulmans morts pour la France en 1914-1918. La construction de la mosquée est financée par l'État (loi du 19 août 1920) et édifiée sur un terrain donné par la ville de Paris. La création de l'Institut musulman permet de contourner la loi de 1905 interdisant à l'État de subventionner des lieux de culte. La construction est en béton armé ; les matériaux décoratifs (tuiles vertes, faïences, mosaïques, fer forgé) proviennent des pays du Maghreb et sont mis en oeuvre à Paris par des artistes et artisans maghrébins. Rénovation et ravalement des façades en 1992. Protection Mosquée de Paris et Institut musulman (cad. 05 : 02 AL 103) : inscription par arrêté du 9 décembre 1983. Mérimée : 00088481 Cliché Daniel Lebée, SDIG. La Société des Habous choisit les architectes Robert Fourriez et Maurice Mantout, mais ce sont des artisans marocains, algériens et tunisiens qui ont réalisé les revêtements de marbres, de faïences polychromes, de stucs, les fontaines de porphyre et les portes de cèdre. L'architecture et la décorations sont inspirées par le style hispano-mauresque. Le patio rappelle celui de l'Alhambra, à Grenade; la salle de prières possède de beaux tapis. Le minaret s'élève à 26 m. http://www.cosmovisions.com/monuParisMosquee.htm
  21. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    mon pauvre ami j'ai vécu dans ma jeunesse à paris dans le mrais en face de beaubourg chez un diplomate pendant plusieurs mois alors paris et sa mosquée contruite par les marocains t'inquiète je connais très bien pour la mosquée de bruxelles c'est l'arabie ! un bail de 99 ans on a encore le temps sinon après l'eurocorps, donc plusieurs pays d'europe, c'est le maroc premier pays étrangers à défilé pour le 14/7 la belgique on attend toujours. par contre les belges défilent en angleterre. bon je te laisse je pars en france musulmane à mayotte.
  22. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    Grande Mosquée de Paris La Grande Mosquée de Paris est une mosquée française de style mauresque avec un minaret de 33 mètres1. Elle est située 6, rue Georges-Desplas dans le quartier du Jardin-des-Plantes du 5e arrondissement de Paris. La mosquée, inaugurée le 15 juillet 1926, a été fondée par Si Kaddour Benghabrit2. Elle a une place symbolique importante pour la visibilité de l'islam et des musulmans en France. Elle est la plus vieille mosquée en France métropolitaine3. Construction La décision de construire la Mosquée de Paris, première mosquée construite en France métropolitaine, se concrétise après la Première Guerre mondiale pour rendre hommage aux 70 000 morts de confession musulmane8 qui avaient combattu pour la France9. Cette décision remonte plus précisément au lendemain de la bataille de Verdun lorsque la Société des Habous, association créée spécialement à cet effet 1917, est chargée de construire la mosquée10. Financée par la France (loi du 19 août 1920 qui accorde un crédit de 500 000 francs pour la construction d'un Institut Musulman regroupant une mosquée, une bibliothèque et une salle d'étude et de conférences11), elle est bâtie sur l'emplacement de l'ancien hôpital de la Pitié et voisine du Jardin des plantes de Paris. La première pierre est posée en 1922. Les travaux sont réalisés par Robert Fournez, Maurice Mantout et Charles Heubès d'après les plans de Maurice Tranchant de Lunel. Elle est inaugurée le 16 juillet 1926, en présence du président Gaston Doumergue et du sultan du Maroc Moulay Youssef11. Doumergue célèbre alors l’amitié franco-musulmane scellée dans le sang sur les champs de bataille européens et affirme que la République protège toutes les croyances11. La veille de l'inauguration, Messali Hadj tient le premier meeting de l'Étoile nord-africaine, et critique cette « mosquée-réclame »11. Inspirée de la mosquée el-Qaraouiyyîn de Fès (une des plus importantes mosquées du Maroc et une des plus anciennes au monde), toute sa partie décorative et en particulier les zelliges est confiée à des artisans spécialisés d'Afrique du Nord avec des matériaux traditionnels. Le minaret de 33 m est inspiré de celui de la mosquée Zitouna en Tunisie10. La grande porte de la Mosquée de Paris est ornée de motifs floraux stylisés dans le plus pur style islamique. La mosquée, sur un terrain de 7 500 m2, rassemble : une salle de prière décorée par plusieurs influences du monde musulman ; une madrassa (école) ; une bibliothèque ; une salle de conférence ; des jardins arabes sur une surface de 3 500 m2 des annexes : restaurant, salon de thé, hammam et boutiques. La mosquée, ainsi que le centre islamique, ont été inscrits sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 9 décembre 198312. L'édifice reçoit également le label « Patrimoine du XXe siècle ». La Mosquée de Paris peut accueillir 1 000 personnes, autorise l'accès aux femmes et dispose de salles d'ablutions ainsi que d'un accès pour handicapés13. Seconde Guerre mondiale Dans un documentaire, Derri Berkani14 rapporte que durant la Seconde Guerre mondiale, et l'occupation de la France par l'Allemagne nazie, la Mosquée de Paris sert de lieu de résistance pour les musulmans vivant en France. Les Algériens du Francs-tireurs partisans (FTP) avaient pour mission de secourir et de protéger les parachutistes britanniques et de leur trouver un abri. Bâtie sur des caves, la mosquée permettait de rejoindre la Bièvre discrètement10. Les FTP ont par la suite porté assistance à des familles juives, des familles qu’ils connaissaient, ou à la demande d’amis, en les hébergeant dans la mosquée, en attente que des papiers leur soient fournis pour se rendre en zone libre ou franchir la Méditerranée pour rejoindre le Maghreb. Le docteur Assouline a comptabilisé 1 600 cartes alimentaires (une par personne) qu’il avait fournies à la Mosquée de Paris pour les juifs qui y avaient trouvé refuge15,16,17. Les chiffres concernant le nombre de juifs hébergés et sauvés par la Mosquée de Paris durant cette période divergent selon les auteurs. Annie-Paule Derczansky, présidente de l'association des Bâtisseuses de paix, précise que « selon Albert Assouline, qui témoigne dans le film de Berkani », 1 600 personnes auraient été sauvées. Au contraire, pour « Alain Boyer, ancien responsable des cultes au ministère de l'Intérieur français, on serait plus proche de 500 personnes ». Un appel à témoin de juifs sauvés par la Mosquée de Paris entre 1942 et 1944 a été lancé le 3 avril 2005 pour que la médaille des Justes soit remise par le mémorial de Yad Vashem aux descendants du recteur de la Mosquée de Paris Si Kaddour Benghabrit18 qui aurait sauvé la vie d’une centaine de juifs, dont celle du chanteur Salim Hilali, en leur faisant donner par le personnel administratif de la mosquée des certificats d’identité musulmane, qui leur permirent d’échapper à l’arrestation et à la déportation19. plus de détails sur le lien et ne t'étouffe pas mon petit âne anatole :) https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Mosqu%C3%A9e_de_Paris
  23. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    De plus, la loi du 31 décembre 1959 relative aux rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privé prévoit que ces derniers peuvent bénéficier d'aides publiques s'ils passent un contrat avec l'État. Par ailleurs, le régime de droit commun défini par la loi du 9 décembre 1905 ne s'applique pas à la totalité du territoire français. Outre-mer, son champ d'application est limité à la Martinique, à la Guadeloupe, à la Réunion et à Mayotte et mayotte est la france musulmane !
  24. azed1967

    Le repas unique dans les cantines

    NOTE DE SYNTHESE Depuis 1946, la Constitution française dispose que notre pays est une « république indivisible, laïque, démocratique et sociale » et, en vertu du célèbre article 2 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l'État, « la république ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte ». Si la séparation implique théoriquement l'interdiction de toute subvention, directe ou indirecte, en faveur d'une communauté religieuse, ce régime de séparation est loin d'être absolu. Ainsi, la loi de séparation dispose à l'article 12 que « les édifices qui (...) servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (...) sont et demeurent propriétés de l'État, des départements, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale ayant pris la compétence en matière d'édifice des cultes ». De plus, la loi du 31 décembre 1959 relative aux rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privé prévoit que ces derniers peuvent bénéficier d'aides publiques s'ils passent un contrat avec l'État. Par ailleurs, le régime de droit commun défini par la loi du 9 décembre 1905 ne s'applique pas à la totalité du territoire français. Outre-mer, son champ d'application est limité à la Martinique, à la Guadeloupe, à la Réunion et à Mayotte, et, même en France métropolitaine, il ne s'impose pas sur l'ensemble du territoire. Dans les trois départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, qui faisaient partie de l'Empire allemand lorsque la loi de séparation a été adoptée, le régime concordataire continue de s'appliquer : les quatre cultes catholique, luthérien, réformé et israélite sont reconnus, leurs ministres du culte sont rémunérés par l'État et des cours d'enseignement religieux correspondant à ces quatre cultes sont dispensés dans les écoles publiques. la suite http://www.senat.fr/lc/lc93/lc930.html
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