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Tout ce qui a été posté par Dompteur de mots
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Mais chier est corrélatif de la faim. Et pisser est corrélatif de la soif. (Je me rends compte que tu me fais atteindre des sommets de profondeur Blaquière !) Important mais est-ce pour autant une source pulsionnelle ? On se déplace pour manger, pour chier, pour respirer, etc. Mais se déplace-t-on pour le déplacement en lui-même ? Comme le mouvement, la rationalité n'est-elle pas purement instrumentale ? Quant à l'instinct religieux... il y aurait un topic à faire là-dessus... Quant à moi, j'aime bien les triades. Les trois petits cochons. Les trois couleurs principales. Les trois doigts de la main (si on exclut l'annulaire et l'auriculaire). Tiens: 3 élans principaux: celui de la survie biologique, de la reproduction, et de l'accroissement de l'être. Ce seraient là des élans cumulatifs, comme les besoins de la pyramide de Maslow. Repu, l'homme veut copuler. Assouvi, l'homme veut philosopher.
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J'ai longtemps pensé qu'il s'agissait du plus grand problème de l'humanité mais un livre intitulé Une planète trop peuplée ? a fait surgir des doutes. Les auteurs défendent, de manière assez convaincante, que dans les faits, les ravages environnementaux sont essentiellement l'œuvre des sociétés qui sont entrées dans l'ère de la surconsommation et que parallèlement, la population de ces sociétés tend à se stabiliser, sinon à diminuer. Ou plutôt, les populations augmentent encore, mais à cause de l'immigration - car les taux de fécondité plafonnent ou déclinent. Cela tend à démontrer que la cause, c'est le mode de vie, et non la démographie. Même au sein des sociétés riches, l'élite oligarchique a une empreinte écologique complètement démesurée par rapport aux classes moyennes. En outre, selon les recherches démographiques mondiales, la population du globe devrait bientôt plafonner. Comme de quoi la joie n’est pas un but en soi, mais bien une chance que nous ne pouvons que favoriser. Freud aurait sans doute pu soutenir une telle affirmation, mais tout en ajoutant que cela ne signifie pas pour autant que l’état de ces intellectuels, artistes, philosophes, scientifiques etc. est pathologique pour autant. Au contraire, la sublimation est un processus créatif et sain de réorientation des pulsions. Mais tout cela semble tout de même quelque peu étroit. Déjà, l’éclatement de la psyché en 7 instincts fondamentaux par Jung semble déjà beaucoup mieux rendre compte de notre foisonnement intérieur : la sexualité (bien entendu), la faim, la soif, le sommeil, la créativité, le religieux et la volonté de puissance (même si Blaquière va rapidement s’insurger contre l’inclusion du religieux).
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Oui, et si tu veux, on peut ramener tout ça à un jeu d'atomes (ou de quartz ou de bosons de Higgs si ça te chante) qui, enfermés dans une boîte trop petite, entrent en collision sans arrêt, s'agencent et engendrent des formes toujours plus complexes. L'homme, l'esprit et toutes nos conneries ne sont que le résultat de ces collisions. Nous pouvons bien nous torturer, nous triturer, nous ronger les ongles: tout ça n'est que de la collision d'atomes, avec de la chiasse électromagnétique dans les interstices.
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La métaphore tombe mal étant donné ces incidents mais tu te doutes bien Noli que je n'en veux pas réellement à ta santé, que d'ailleurs je te souhaite bonne !
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Ah Nolibar ! Comme j'aimerais être une maladie pour aller me loger dans ton organisme et te forcer à lutter davantage pour vivre !
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Personnellement, je trouve cette question du "moteur premier" complètement impertinente, dans la mesure où il n'est pas de notre ressort de réfléchir sur une telle question. Nous pouvons seulement constater que nous avons besoin de nous nourrir pour vivre, et que notre être nous incline aussi à nous reproduire, mais que lorsque nous sommes relativement satisfaits à ces égards, nous voulons plus. Or, ce plus, qu'est-ce qui m'autorise à en faire une simple dérivation de mes besoins premiers ? Je ne pars pas d'une hypothèse métaphysique mais bien des faits: nous accumulons des sommes d'énergie qui nous permettent de faire autre chose que de nous nourrir et de nous reproduire. Il serait métaphysique par contre d'affirmer par exemple que nous sommes par essence à la recherche d'une élévation spirituelle, en vertu par exemple de je-ne-sais-quelle divinité, ou que toutes nos activités dérivent par essence de la nutrition et de la sexualité.
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On peut penser que Spinoza se contente d’affirmer que la Volonté est le fait de persévérer dans son être pour la bonne raison que, cosmiquement parlant, les choses se maintiennent, i.e. que la puissance d’exister de chaque chose individuelle est contrebalancée par la puissance d’exister des choses qui l’entourent. Ce n’est que localement parlant que l’on peut constater que certaines choses – en l’occurrence celles qui sont vivantes – disposent de moyens supérieurs à ce qui les entoure et qu’il y a là un phénomène d’accroissement. Or, il se trouve que la modalité affective de ce phénomène d’accroissement chez l’homme est la joie. L’homme est une créature qui dispose d'une surabondance de forces et de moyens et qui par conséquent les utilise pour s’accroître. Doit-il le faire ? Ce n'est pas une question de devoir. Le fait est que nul ne peut s'en empêcher. L’accroissement non-créateur peut très bien rendre joyeux. Par exemple, l’accroissement par suppression ou diminution de l’autre, l’accroissement par dépenses ostentatoires – le luxe, par le sacrifice, etc. Ou par chance. Si j'hérite d'un beau magot de ma grand-mère, je risque d'être joyeux. En effet, c'est sans doute une erreur de penser que nos forces surabondantes sont sexuelles ou agressives par essence. La vie nous incline largement (mais, par exemple, il y a bien des personnes que la sexualité n'intéresse que très peu et qui s'en portent très bien) vers ces tendances, mais non pas exclusivement.
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Exactement. Cheers.
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Personnellement, j'insère toujours des messages subliminaux dans mes interventions.
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Toutes les discussions philosophiques font référence à la définition jungienne du Soi. Or, cette discussion est une discussion philosophique. Donc, cette discussion fait référence à la définition jungienne du Soi. Selon mes informations, c'est strictement obligatoire.
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Si ça vous chante, vous pouvez bien appeler ça le Soi, mais je pense que la composante primordiale de cette connaissance est paradoxalement le mystère. Nous sommes des funambules qui oscillons entre la nécessaire image que nous nous faisons de nous-mêmes et le mystère qui nous pend au bout du nez.
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L'inconscient a surtout pour fonction de désigner cette part de ce que nous sommes et que nous ne reconnaissons pas, qui entre en collision avec l'image que nous nous faisons de nous-même, qui elle-même est cristallisée par ce que les autres attendent de nous. D'où le fait qu'en psychanalyse, l'inconscient est inséparable du Moi. Aussi, la question de savoir si nos pensées sont "conscientes" ou "inconscientes" en tant que telles n'a aucune importance. Le nœud du problème est plutôt de savoir si notre Moi, si l'image que nous nous faisons de nous-mêmes et que les autres se font de nous, et au travers de laquelle nous nous médiatisons de par cette activité essentiellement communicative que nous appelons "conscience", si cette image est donc adéquate. Par ailleurs, il est faux de prétendre que "l'inconscient impose des habitudes de pensée lorsque le conscient prend ses propres jugements comme issus d'une délibération consciente". Premièrement, c'est chosifier l'inconscient, alors qu'il n'existe pas, qu'il ne s'agit que d'un concept opératoire. Deuzio, les gens souffrent de ce qu'ils n'agissent pas conformément à leur Moi, ce qui signifie qu'ils ne comprennent pas ce qui se passe, ce qui suppose précisément qu'ils ne reconnaissent pas les pensées et actes qui sont les leurs comme des délibérations conscientes. Qu'est-ce réellement qu'une "délibération consciente" ? Le travail de médiatisation de notre être en vue de la communication (au sens le plus large) avec les autres. La théorie est fille de l'action et du désir, bien plus que l'inverse.
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Je n'en suis pas convaincu. Je pense surtout que les actes des hommes n'avaient pas une portée suffisante pour mettre à mal l'équilibre de la planète, que la question n'était tout simplement pas à l'ordre du jour. Le rêve de maîtriser les forces de la nature est sans doute inscrit au cœur de l'homme depuis toujours. Le problème, c'est que nos efforts en ce sens sont devenus des réflexes, des instincts, et donc que la machine avance grâce à sa propre force d'inertie. Telle est l'ampleur de la remise en question dont nous devons faire les frais.
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Bonjour Saxopap. Je pense qu'il est possible que vous ayez des problèmes de drogue et que vous devriez en parler à un professionnel.
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Si vous étiez descendu pendant un instant de vos grands chevaux, ô vertueuse seigneurie, et que vous aviez lu mon intervention de la page 1 comme il se doit, c'est-à-dire avec admiration et déférence, vous auriez compris que je ne faisais que pointer l'erreur absurde que vous avez vous-même admis avoir commise en page 6. Vous voyez ? Vos manies petites-bourgeoises vous ont fait prendre 5 pages de retard. Aussi, pendant que vous lisez ceci, j'en suis déjà à la page 14 !
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C'est vrai que c'était sévère. Mais je pense que la maîtrise d'Alio le rend digne de ce privilège.
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Ah ! Je suis très heureux (en fait je trépigne comme un adolescent) de constater que nous sommes entrés dans ce que j'appellerais la "zone payante" de notre discussion, c'est-à-dire où tu produis à un rythme égal ou supérieur à 1 sophisme par phrase. Cette intervention constitue un véritable catalogue en la matière. Je te répète donc que je ne conteste pas les informations étymologiques que tu as pu donner du mot "foi", ni celles données par Déjà. Ce que je conteste, c'est l'utilisation que tu en fais, en l'occurrence une utilisation normative - et c'est en cela que consiste la Swanniéologie. Pour ce qui est de ma manière de m'exprimer, il ne s'agit que d'un théâtre tout à fait grotesque destiné à transmuter en joie l'affliction que me cause les dérives d'intervenants plus soucieux de régurgiter sur les autres leurs opinions que de réfléchir suivant une réelle attitude philosophique. Sous ma postiche, je suis l'homme le plus sincère et le plus humble du monde. Comment définirais-tu la rationalité ?
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Pourquoi ? Parce que ce sont des choses irrationnelles ?
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Croire en l'étymologie ? Pourquoi pas ? Mais l'étymologie n'a pas de contenu normatif, elle ne dit pas: "le mot foi devrait avoir telle signification". Elle dit seulement: "voici d'où vient le mot foi: de chez les zoulous et les aztèques, où on l'utilisait de telle façon, etc." Son contenu est informatif. Ce serait plutôt votre étymologie, qui n'est plus une étymologie mais plutôt une Swanniéologie. Si le fond de la langue n'est pas la manière dont on utilise ces mots, je me demande ce que c'est. Ah ! Voilà une autre question ! Évidemment qu'il est idiot de réserver la foi au religieux. L'étymologie nous confirme d'ailleurs que le terme recoupe des acceptations potentiellement beaucoup plus larges que cela. Mais à ma connaissance, sauf quelques prosélytistes farfelus, personne ne prétend y aller d'une telle restriction. Par ailleurs, si vous aviez lu mon intervention en page 5 - que vous devriez d'ailleurs être en train de méditer en silence tel que je l'ai prescrit, vous auriez sous la main une formalisation tout à fait réjouissante de la déclinaison des différents genre de foi.
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Swannie, l'étymologie n'est pas porteuse d'une vérité linguistique sur laquelle la pensée devrait s'aligner. Elle est un instrument qui peut certes nous aider à retrouver les racines d'un mot lorsque nous avons de la difficulté à trouver son sens de manière claire mais une langue demeure quelque chose de vivant. De nouvelles significations se greffent aux mots à mesure que de nouvelles réalités apparaissent. En l'occurrence, l'étymologie du mot foi ne nous permet pas d'affirmer que l'usage religieux qui en est fait constitue une erreur, mais bien d'éclairer cet usage si par exemple, dans une discussion, on voulait y adjoindre toutes sortes de considérations ésotériques.
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Sauf pour toi, n'est-ce pas, bougre de relativiste ?
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Alors oui, effectivement, le concept de foi religieuse n'a pas été donné à la création par Dieu le Père lui-même. Mais ça n'empêche pas que l'usage a sanctionné le lien entre ce concept et le vocable "foi". Maintenant, pourquoi tiens-tu à défaire ce lien ? Que veux-tu exprimer ?
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Pauvre Noli... tsk tsk tsk...
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Qu'entends par "à l'origine" ? Lorsque Dieu a créé le monde ? Dans ce cas, cela signifie que je connais mieux ton cerveau que toi-même. Ce n'est pas parce que tu voudrais croire à quelque chose ou que tu aimes à l'affirmer que tu y crois.
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Ça se dit bien. Mais le fait demeure que tu n'y crois pas une seconde. N'est-ce pas ?
