-
Compteur de contenus
1 842 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par Dompteur de mots
-
Et si la vie était une erreur hasardeuse ?
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Niou dans Philosophie
Le contraire de la vie est l'indifférence. Or, en s'interrogeant, elle nous montre qu'elle est tout sauf indifférente: la vie l'étonne. Son questionnement est intelligent et légitime (au contraire des réponses qu'elle reçoit) et personne ne peut spéculer sur la teneur de ses occupations quotidiennes. Désolé, mais votre air supérieur ne réussit pas à masquer les accents plébéiens de votre discours. -
Le fait d'échouer à satisfaire les attentes qui permettent de se sentir appartenir à un groupe, à une collectivité. Et comme je l'ai précisé dans mon texte précédent, il faut toujours qu'il se rattache à cet espoir une sorte de prétention. L'individu n'a pas seulement échoué, il s'est avancé trop en avant, gonflé par une certaine dose de prétention. Il faut que l'écart entre cette prétention et la situation réelle de l'individu se fasse jour pour que la situation devienne ridicule.
-
Même chose pour moi: mes coups de gueules sont parfaitement involontaires. Pour tout dire, cette situation me fait beaucoup souffrir et aussi, chacune de mes insultes devrait en fait être accueillie avec compassion.
-
Prenons l'exemple du présent forum. Admettons tout d'abord que la philosophie ne puisse exister qu'en tant que l'individu fait un effort pour s'arracher, le temps de sa réflexion, du socle des conventions et des opinions admises afin d'y aller de ce que nous pourrions appeler une aventure intellectuelle, pour ensuite faire retour vers les autres et y aller de ce deuxième effort qui consiste à traduire dans le langage conventionnel l'aventure en question. Or, l'être qui ne s'adonnera pas à cette aventure en question et qui ne fera que ressasser les conventions et les opinions admises pourra à bon droit être qualifié d'incompétent. Mais si en plus il se présente, malgré son incompétence, comme un aventurier de l'intellect, en usant d'une manière ostentatoire du lexique spécialisé de la philosophie par exemple, alors il bascule dans la catégorie du ridicule. Tout est donc une question d'attentes et aussi, la limite du ridicule ne sera pas la même selon celui qui interprète la situation. Un forumeur débutant en philosophie pourra se trouver tout à fait admiratif à la lecture d'une intervention qui, au yeux de penseur chevronné, n'est qu'un pur blablatage d'apparat. La limite du ridicule varie aussi en fonction de ce que l'on connaît de la personne intéressée. En l'occurrence, les interventions médiocres d'un intervenant dont j'estime l'intelligence ou la compétence habituelle me paraîtront d'autant plus ridicules que les interventions débiles d'un intervenant pour qui je sais ou devine pertinemment que la philosophie n'est pas sa tasse de thé. C'est dans ce contexte que, par exemple, j'ai pu trouvé ridicule ton intervention dans le topic des fleurs séchées, parce qu'une telle tartine de bons sentiments se trouve complètement hors des attentes que je puis nourrir à ton égard. Complètement différente est l'affaire du ridicule volontaire. Dans ce cas-là, il s'agit de commettre volontairement un acte ridicule afin, paradoxalement, de révéler le ridicule des attentes qui sont liées à une situation donnée. Par exemple, suite à ta tartine, j'ai lancé un "Amen !". Or, même pour les amateurs de tartines, un tel "Amen !" ne peut qu'avoir une franche teinte de ridicule. L'idée était ici de piquer ceux qui avaient pu être satisfaits par la tartine en question en leur donnant un aperçu du point de vue qui est le mien, où tout cela est effectivement ridicule. Il existe objectivement en tant qu'interprétation d'une situation par un individu. Le ridicule ne se rencontre pas au coin de la rue, mais les attentes qui supposent qu'une situation puisse être interprétée comme étant ridicule existent bel et bien. Après, il s'agit d'évaluer à quelle sorte de ridicule l'on s'expose. Un ridicule d'apprentissage, qui n'est dû qu'à une méconnaissance des attentes ou à un manque de maîtrise des techniques qui permettant de satisfaire ces attentes ? C'est une sorte de ridicule dont, lorsqu'on le commet soi-même, il faille assurément savoir rire. Un ridicule d'infatuation ? C'est-à-dire le ridicule de celui qui tente de satisfaire à des attentes d'une manière superficielle ? C'est une sorte de ridicule qui appelle à une remise en question. C'est le ridicule de base, pourrait-on dire, les deux autres n'en étant que des variations. Quant au ridicule qui tourne à la défaveur par exemple de l'aventurier de l'esprit, parce que le fruit de ses aventures est si éloigné du monde des conventions que les êtres qui appartiennent à ce dernier n'y voient qu'une ridicule d'infatuation, il demande une bonne dose de résilience de la part de l'aventurier, ainsi que de travail pour parvenir à se faire comprendre. Appelons cela un ridicule d'éloignement.
-
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Un dildo de martien ? -
Ma réflexion sur le « Temps »
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Il a tout sacrifié à son oeuvre et son oeuvre est devenue l'une des plus importantes du corpus occidental. J'ai vu pire comme fiasco. Pour le reste, il a vécu exactement à l'image de ses écrits. Solitaire, sans compromis, libre-penseur, à la poursuite de son destin. Au contraire, ça fait se sentir très intelligent de contempler le spectacle de ceux qui associent les deux. -
Ma réflexion sur le « Temps »
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de InstantEternité dans Philosophie
Les deux thèses les plus réalistes sont celles de la syphillis, que Nietzsche avait effectivement contractée et qui se traduit dans certain cas par des pathologies neuro-psychiatriques, et l'autre celle de la tumeur au cerveau. Le père de Nietzsche en avait une au moment de sa mort ayant provoqué chez lui une certaine dégénérescence comportementale. Il est possible que Nietzsche ait souffert du même type de tumeur, provoquée par une maladie génétique quelconque. Évidemment, pour ceux qui ne sont pas d'accord avec les idées du philosophe, il est plus commode de penser que le mal était en lui. Un peu comme ceux qui préfèrent penser que Hitler était le diable plutôt que de réfléchir aux causes réelles du gâchis de la 2e GM. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Décidément, tu as des remarques intéressantes CAL. Certes, les hommes ont besoin d'éléments qui transcendent les forces de la nature ou du moins, plus modestement, qui perdurent malgré elles, afin de se sentir chez eux dans le monde. Toute la culture humaine peut d'ailleurs se résumer à cela. Cependant, encore faut-il que ces éléments soit effectifs, qu'ils vivent dans la culture et au travers des hommes. C'était le cas pour les hommes préhistoriques lorsqu'ils se rassemblaient autour de leurs œuvres. Mais quand les hommes s'accrochent à des éléments qui sont morts, on tourne rapidement à la morbidité du nihilisme. C'est sans doute dans cette optique d'ailleurs que Nietzsche a fini par proclamer que Dieu était mort: il voulait désigner le cadavre afin que les hommes le reconnaissent comme tel et se questionnent quant à la signification d'une telle disparition, avant que tout cela ne tourne à la putréfaction. Peut-être que ND est quelque chose comme un cadavre culturel devant lequel nous allons nous prosterner pour mieux oublier que le monde est devenu un endroit moche. Peut-être que l'empressement que nos élites ont mis à nous assurer de sa reconstruction rapide vise entre autres à nous faire oublier ce petit fait sordide. Oui, il fallait cacher cette peau blême grouillante d'asticots que nous ne saurions voir. Et la cosmétique occidentale sera sauve, encore une fois... On peut bien s'extasier sur la vigueur des racines, encore faut-il que les feuilles poussent. Je pense encore que le parc à thème est une idée formidable. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Quasi-modo, tu peux douter de ma parole, moi qui ne suis qu'une vieille fripouille, mais tu ne peux douter de celle de Blaquière - un homme aux mœurs irréprochables s'il en est un, propre de sa personne et solvable par-dessus le marché ! -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Toutes les vertus sont célébrées. Toutes ! L'incendie de Notre-Dame est un véritable révélateur de la grandeur de l'Europe et de la planète mondialisée et néo-libéralisée. L'homme occidental peut être fier de lui, fier des racines de sa culture, de son joyau touristique, de la solidarité internationale au sein de laquelle il s'inscrit, fier du monstrueux flux de capitaux qui coule au travers des voûtes transpercées de l'édifice. Notre-Dame a flambé, donc le bien existe en ce bas-monde. Notre-Dame a flambé, donc ce qui sépare les hommes s'est évanoui. L'humanité respire d'un seul souffle en union mystique avec les bâtisseurs du Moyen-Âge. Ce n'est sans doute pas un hasard que le Mouvement Européen France ait utilisé le mot "bûcher" pour décrire l'événement: le bûcher du nationalisme, de la différence, de la protestation. On peut presque entendre un "félicitations et merci aux parisiens !" en sourdine: félicitations et merci d'avoir merdé et allumé ce bûcher autour duquel l'harmonie universelle peut être célébrée. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oui, et ? Oui, bien, je n'affirmerais pas, par exemple, que Notre-Dame est irrécupérable. Oui, mais l'abondance de l'offre en confiture est si élevée qu'elle tue dans l’œuf toutes les velléités à cet effet. -
J'aime votre relatif détachement. Au fond, ceux qui me comprennent et moi ne faisons que continuer de nous étonner de ce à quoi la plupart des gens se sont résignés sous le coup de l'habitude.
-
Ce qui vous gène (du chromosome 18), c'est qu'elle soit extirpée de son contexte je crois.
-
Oui, c'était les mêmes gens d'ailleurs qui sont aller se recueillir sur le parvis de Notre-Dame.
-
Mesdames et Messieurs, je crois qu'il y a un amateur de Céline Dion dans la salle !
-
L'art n'est pas la subjectivité. Blablabla. Selon les tripes de RabbinRenard, c'est quoi de l'art ? On s'en fout de ce qui est légitime à être vu comme de l'art.
-
Le jour où la publicité sera considérée comme de l'art, alors le monde aura fait banqueroute. Je ne pense pas que Jackson Pollock s'est mis à vider ses pots de peinture un peu partout pour exprimer quelque préoccupation, croyance ou question que ce soit. *** Je pense que la notion de mystère est importante. Nous recouvrons par exemple le monde d'une toile langagière. Et bien le poète perce en quelque sorte cette toile et se laisse couler jusqu'en son revers. Il subvertit les mots, les détourne de leur fonction originelle, du règne de l'utilité. La poésie est une rébellion langagière. Et par conséquent, sa fin n'est pas de signifier puisque la rébellion meurt dès qu'elle devient règne, dès qu'elle se fixe. Elle se tient au contraire entre les mots, entre les lignes, et crée de ces choses mouvantes qu'on peut appeler "images". Le cas de la poésie est exemplaire parce que les autres formes d'art font la même chose mais selon des langages différents. Nous vivons dans un monde codifié et l'art nous fait accéder à l'envers de cette codification. Il ouvre une fenêtre. Mais aussi, je pense que l'art n'est pas dans les œuvres mais bien dans l'attitude des hommes. L'art véritable ressemble à quelque chose comme une attitude spirituelle. Les œuvres sont des fenêtres, c'est tout. Le phénomène "art" n'advient pas parce qu'il y a une oeuvre accrochée dans une salle et que les personnes défilent pour la regarder. Il advient parce qu'il y a une communion où se manifeste l'attitude dont je parle. En même temps, une telle attitude doit s'objectiver dans des gestes, des actes, ou des œuvres. Il y a donc une certaine dialectique là-dessous. Ça nous en dit long sur le type d'art que tu affectionnes.
-
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Je suis tombé sur cette lettre ouverte, publiée dans un grand quotidien, à propos, selon ce que j'en comprends, d'un rassemblement ayant eu lieu sur le parvis de ND, à l'occasion de la Pâques: Je classe cette lettre comme pièce à conviction à propos de ce que je disais de "l'orgie de bons sentiments", d'un événement ayant "une franche teinte d'irréalité", servant de "prétexte pour la tenue d'une vaste autocélébration de nos bonnes vertus occidentales", du "totalitarisme guimauve", et de la "vertu de pacotille". -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Oui mais d'une façon superficielle. D'ailleurs tu remarqueras que les plus prompts à étendre leur guimauve compassionnelle sont souvent de grands promoteurs de la mondialisation et de la neutralisation culturelle en général. Pas sûr de te suivre. J'ai souffert de ma culture et j'ai fini par me révolter. Bien sûr que je demeure un observateur de cette culture car j'aime trop mes semblables pour aller vivre dans les bois. Ah ! Je me demandais si c'était bien cet Henri-là ! Bien le bonjour Henri ! Les deux interprétations sont logiquement opposées mais philosophiquement complémentaires quant à la compréhension du lieu. Mon point de vue n'est compréhensible qu'en admettant que l'oeuvre n'est pas la fin de l'art. L'art est d'abord quelque chose comme une dynamique culturelle, ou un état d'esprit partagé. L'oeuvre n'est qu'instrument à cette fin. Aussi une oeuvre bibelotisée n'a-t-elle plus de valeur artistique. Je ne sais pas. Ça lui ferait peut-être du bien de chasser un peu pour sa nourriture aussi. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Ce topic est une invitation à réfléchir collectivement à l'hypocrisie galopante et au vertuisme acharné, à la déréalisation collective qui nous tient aujourd'hui lieu de culture, plus particulièrement dans le contexte de l'affaire ND. Vois-le comme une exploration aphoristique de la chose (à l'échelle modeste d'un forum de philosophie, bien sûr). Rappelle-toi: quand tu ouvres un bouquin de Nietzsche, de Cioran, de Montaigne, d'Adorno (du moins dans les Minima Moralia) et d'une foule d'autres grands philosophes, il n'y a pas de problématique construite non plus. Je te laisse le soin de réfléchir aux tenants et aboutissants d'une telle méthode. Tu sais mon chaton, toutes les thèses philosophiques reposent en dernier lieu sur une impression. Attention: je parle bien de thèses philosophiques, et non de raisonnements logiques ou scientifiques. (Encore que dans le cas de l'étude aphoristique, il n'est pas clair que l'on puisse isoler des thèses en bonne et due forme. S'il est par exemple possible de restituer des thèses chez Nietzsche, ce n'est qu'au prix d'une mutilation certaine de l'oeuvre source. L'étude aphoristique rassemble des matériaux intellectuels, dont des choses qui ressemblent à des thèses mais ultimement, elle laisse le soin au lecteur d'assembler les matériaux de la manière dont il lui sied.) J'observe simplement que l'affaire ND est une occasion de manifestation des traits de notre société que je cherche à dénoncer. Et bien ta position est particulière dans la mesure où elle consiste à rejeter en bloc le point de vue critique sur la société qui est ici tenté, n'y voyant qu'une supercherie intellectuelle et une pure provocation. Or, une prise de position si radicale exige un minimum de développement, me semble-t-il - chose que je n'exigerais d'ailleurs pas de freluquets tels que Gouderien ou Fumolow, mais quant à toi Quasi-Modo, homme de pensée intègre et consciencieux s'il en est un, je ne me peux me résoudre à accepter un refus si intempérant de ta part. Mais, bougre d'olibrius, ne vois-tu pas le côté pervers de mettre tous ces gens dans le même paquet ? Et qui plus est d'y associer un honnête intellectuel comme moi ? T'es-tu seulement arrêté à imaginer la douleur de me voir associer, ne serait-ce que de loin à des "nazillons" ? Je puis être mal embouché Quasi, mais j'ai tout de même un cœur pour sentir. Il y a quelque chose de particulier à ce topic: c'est que les traits dont il s'agit de faire la critique se manifestent chez certains intervenants (forcément, puisque la société s'incarne chez les individus). Aussi, par intégrité intellectuelle - mais non par gaieté de cœur, je dois me résoudre à effectuer la critique de ces individus. D'où la ressemblance fortuite avec des attaques ad hominem. D'ailleurs, ma nature humaine étant ce qu'elle est, je dois bien admettre que je m'y suis laissé prendre à une ou deux reprises. Je pense que l'on peut aisément m'en pardonner: mon entreprise en est une de rébellion et on ne peut raisonnablement exiger qu'elle se fasse sur un mode émasculé. Voilà une autre chose. Voilà un prolongement potentiel de ce topic qui pourrait nous amener sur un terrain autrement plus universel et plus savant à la fois, car au vertuisme sociétal correspond aussi un vertuisme philosophique dont tu nous exposes d'ailleurs l'un des fondements et qui, soit dit en passant, et avec toute la désinvolture qui me caractérise, est à la base de l'échec de la raison moderne. Et non, je ne fais pas l'apologie de l'impression pure et de l'opinion (quelle horreur !). -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Les bâtisseurs de cathédrales et de grands bâtiments en général étaient des gens soutenus par des promoteurs richissimes dont vous n’accepteriez plus l’existence aujourd’hui. En outre, la stabilité des institutions était telle qu’il était possible de penser l’architecture en termes de durabilité à long terme. Avec la démocratisation des moyens et l’accélération du cours de la vie, qui suppose la volatilité relative des institutions, les modes de construction d’antan ne sont que très rarement envisageables, sinon pas du tout. S’ajoute à cela l’infatuation des valeurs de la vie privée : qui donc sacrifierait l’achat de sa nouvelle télévision pour contribuer à l’érection d’une merveille architecturale devant abriter une institution dont on ne sait quelle forme elle aura dans 10 ans ? Mais ce discours facile de l’apologie de l’artisanat et du temps passé fait partie des ingrédients de la grande tarte à la guimauve qui nous est actuellement servie. C’est le genre de truc que l’on se sert pour se donner l’impression de penser et de résister. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Il y a comme une intrication de symboles dans l'affaire ND. Voir l'entièreté du topic pour plus à ce sujet. Tout chose est intriquée dans un faisceau de relations de cause à effet, certes. Ceci explique toujours cela. Mais où veux-tu en venir ? Que puisque les choses sont explicables, tout travail ultérieur de l'esprit est une entreprise inutile ? -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Donc plus besoin de réfléchir puisque l'offre et la demande décident. C'est bien ça ? Lançons-nous dans la lobotomie de masse puisque l'offre et la demande s'occupent de tout ! Et voilà l'argument massue. La cathédrale s'autofinance. Tout est désormais dit ! La cathédrale est rentable. La cathédrale est économiquement viable. J'ai une expression pour ça, de mon cru: museler par la vertu. -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Franchement, quelle sorte d'homme peut bien apprécier une littérature aussi indigeste, aussi dégoulinante de guimauve, aussi bardée de bons sentiments que celle-là ? La lecture de ce morceau a un effet si neutralisant que j'ai du aller relire illico les Cent vingt jours de Sodome pour me redonner l'impression d'exister. Enfin, nous sommes des hommes que diable ! C'est-à-dire des êtres mus par de bas instincts ! Par la pulsion de détruire le monde pour mieux le refaire à notre image ! Par le désir d'adhérer hypocritement aux codes de la société, faute de mieux ! -
Il faut rallumer Notre-Dame !
Dompteur de mots a répondu à un(e) sujet de Dompteur de mots dans Philosophie
Appelons cela du brutalisme littéraire. Soit dit en passant, je ne me définis ni comme athée, ni comme croyant, ni comme agnostique. Je trouve ces catégories complètement infantilisantes. S'il vous plaît, je vous en conjure, pourriez-vous développer ce propos et nous indiquer les étapes de cette route vers notre désintégration totale ? Je vous serais éternellement reconnaissant d'un tel divertissement.
