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Tout ce qui a été posté par ping
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Ben oui. En fait imaginons que le sommet de la montagne soit "la réalisation de soi", il y a des tas de chemins et de montures differentes qui peuvent aider à tenter de la gravir. Comparer les montures et les chemins que certains choisissent ne sert pas à grand chose. L'essentiel est de trouver le sien et sa propre monture. L'avantage d'une analyse est à mon sens de se debarasser de tout ce qui interieurement fait que l'on tourne en rond et que l'on perd du temps et de l'energie à lutter contre soi-même. Il y a surement d'autres manières d'y arriver, et même d'avoir la chance de s'individuer tout naturellement, mais la vie etant rarement un long fleuve tranquille, et le monde etant ce qu'il est, c'est à dire pour le moins nevrosé, les individus que nous sommes ont peu de chances d'arriver à l'âge adulte exempts de difficultés et en adéquation avec leurs aspirations profondes. En fouillant dans la boue du fond de la cave, ce qui n'est pas forcement marrant, on trouve aussi de vrais tresors. Son vrai désir par exemple. Alors me diras tu, quel rapport tout ça avec le baratin psychanalytique? Je dirais que c'est le dernier des soucis de quelqu'un en analyse, sauf à intellectualiser en guise d'évitement. Evitement de quoi donc? Hé hé, de la castration bien sûr... :smile2:
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Tous les hommes sont égo.
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Ben il reste une manière particulière de se confronter à l'inconscient qui, sans ce cadre particulier ne pourrait pas mener bien loin. Un oeil ne peut pas se voir lui même, à moins d'utiliser un miroir. Il en est de même pour la personne qui, aussi honnête et volontaire qu'elle puisse être n'arrivera jamais à " se voir" sans un "autre/support" pour lui renvoyer son image. Cet autre etant sensé être au courant de son rôle qui exige sa neutralité. Un miroir ça se contente de reflechir, :smile2: Voila, on ne pourra pas reprocher à ces types un manque de lucidité sur ce que peut amener la psychanalyse si l'on en attend la guerison de symptômes ou de maladies. Par contre, comme premier pas vers la réalisation de soi, c'est autre chose.
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Si j'y repond en quelque sorte en disant que la psychanalyse ne devrait pas designer autre chose, à mon sens, que la relation entre un analyste et un analysant. Dés que l'on la sort de ce cadre là ça n'en est plus. Ce sont d'autres "choses" inspirées de la psychanalyse. Du Canada dry quoi. Ceci n'engageant que ma modeste petite personne evidemment.En même temps il s'agit sur ce fil de dire ce qu'on en pense non?
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Ben il reste des gens que ça n'a surement gueri de rien , mais que ça a sauvé. Pour ma part c'est un pretexte suffisant pour dire que, même si elle n'est pas adaptée à tout le monde, elle est une possibilité qui, une fois que tout ce que tu as essayé ne t'a pas sorti de ton impasse, est à ta disposition. Tu remarqueras qu'il n'y a pas d'affichage 4x3 dans les rues pour inciter les gens à se tourner vers la psychanalyse. C'est le bouche à oreille qui y mène, ce qui finalement est logique quelque part.
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Sauf qu'un psychanalyste qui parle à la télé n'est pas en train de faire de la psychanalyse.
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Oui, tout à fait,et la "faute" en revient aux psychanalystes eux-mêmes, et quelque part au fait que la "peste" que Freud pensait amener au états-unis ne s'y est pas repandue, et qu'au contraire ça soit leur "peste" qui soit venue envahir l'Europe. Le livre de Freud consacré à la question de l’analyse profane, loin de réduire les tensions, ne fera que les renforcer, installant une division entre les américains et les européens, doublée d’une division entre les européens eux-mêmes. Eitingon et Jones, dans des positions parfois très ambiguës, mais au fond proches des revendications américaines, souhaitaient que la psychanalyse reste une profession médicale. Aux USA, les exigences de Freud conduisent au contraire les psychanalystes à serrer les rangs et à taire provisoirement leurs différents. L’opposition à l’analyse profane est unanime mais Freud ne lâchera jamais prise, comme l’atteste un courrier, en anglais, adressé au sculpteur américain Jacques Schnier en 1938.[14] « Cher Monsieur Schnier, Je ne puis imaginer d’où peut provenir cette stupide rumeur concernant mon changement d’avis sur la question de l’analyse pratiquée par les non médecins. Le fait est que je n’ai jamais répudié mes vues et que je les soutiens avec encore plus de force qu’auparavant, face à l’évidente tendance qu’ont les Américains à transformer la psychanalyse en bonne à tout faire de la psychiatrie (housemaid of psychiatry). « Bien à vous. « Sigm. Freud. »
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Ce qui est amusant à vous lire, c'est quand même la parfaite meconaissance de ce qui se joue vraiment lors d'une analyse. Non, il ne s'agit pas de guerir des bobos, ni de se debarasser de quelques symptômes. La médecine est là pour traiter de la maladie, la psychanalyse ne guerit rien. Il se trouve juste que de faire ce travail analytique, cette dialectique du moi avec l'inconscient amènent à faire disparaitre certains symptômes nevrotiques, mais ce n'est pas ça le but d'une analyse. Un individu coupé de l'immense autre part de lui-même ressent parfois sans pouvoir dire ce qui cloche la necessité de se ré-unir. Alors bien evidemment, l'individu en question va mettre son mal-être sur le compte de causes diverses et variées, sur ses traumatismes, sur son enfance, etc... Mais il ne s'agit pas de ça, même si bien sûr les blocages historiques jouent un rôle. Maintenant, je suis conscient de parler là d'une psychanalyse qui n'est pas devenue la bonne à tout faire de la psychiatrie, comme le redoutait Freud. Combien de "vrais" analystes? Ca je l'avoue humblement je n'en sais rien.
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Si un jour je rêve de bison je me demanderais où donc est passé ce fichu petit a... :smile2: Oui, les indiens et même dans la grèce antique comme je le dis plus haut. Un certain Antiphon le déchagrineur... Antiphon peut être considéré comme un des précurseurs de la psychanalyse. Il est l’inventeur d’une méthode d’interprétation des rêves ainsi que d’une thérapie de l’âme fondée sur le discours. Il prétendait guérir les maladies humaines par l’expression des sentiments par les mots, et l’interprétation rationaliste des rêves. Il se disait « déchagrineur »… Antiphon estimait que « chez tous les hommes, la pensée (gnomè) gouverne le corps pour la santé et la maladie et pour tout le reste. » Théorie qu’on peut aujourd’hui retrouver dans l’effet placebo. Concernant le thérapeute Antiphon, le pseudo-Plutarque nous dit (traduction Louis Gernet) : « Au temps où il s’adonnait à la poésie, il institua un art de guérir les chagrins, analogue à celui que les médecins appliquent aux maladies : à Corinthe, près de l’agora, il disposa un local avec une enseigne où il se faisait fort de traiter la douleur morale au moyen de discours ; il s’enquérait des causes du chagrin et consolait ses malades. Mais, trouvant ce métier au-dessous de lui, il se tourna vers la rhétorique. »
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Et bien je dirais que je suis 100% d'accord avec toi sur le fait que personne, pas plus un psy que n'importe qui d'autre, n'a à interpreter à la place d'une personne, ni ne sait ce qui est bon pour elle. Mais j'insiste sur le fait que, et parlons des analystes competents, ce qui se passe lors d'une analyse n'est pas autre chose que l'interpretation par la personne elle même de contenus inconscients qui se presentent alors. Hors, il s'avère, et ça il faut le vivre pour le " croire", que ce qui se presente spontanement, à travers les rêves par exemple, aborde des thèmes universels qui, comme par hasard, collent aux théories. Tu peux penser que c'est le résultat d'une sorte d'induction par ce sournois de psy, mais pour l'avoir vecu, tu ne pourras pas m'en convaincre. Notes que nombre d'analysant n'ont que faire des theories, qu'il mènent une analyse et en sortent une fois qu'ils vont mieux, et parfois sans même savoir céki Oedipe, :smile2:
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Excuse pour le dialogue de sourds mais je repète, dans ce cas tu peux remettre en cause toute la médecine, la psychiatrie, la psychologie et toute autre discipline qui tente de fournir de l'aide à des individus. Les théories freudiennes un grand délire, ça je ne suis pas d'accord, mais je suppose que ce n'est pas un scoop, et de toute façon cette discussion n'aboutira ni à un changement d'avis de ma part, ni du tien, :). Par contre je suis completement d'accord sur le fait que seul l'interessé est capable de tirer du sens. C'est bien cette idée fausse de l'analyse, celle d'un psy induisant un savoir autre à un analysant venu apprendre ce qui ne va pas chez lui, qui me fait réagir. Non, lorsque tu fais une analyse tu n'es pas là pour qu'on t'apprenne quelque chose sur toi. Tu es là pour qu'advienne à ta conscience des choses qui se jouent en et de toi. Et ce n'est pas l'analyste ni Freud, ni personne d'autre que toi qui peut permettre ces eclosions de conscience.
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Y-a juste un truc dans ton histoire qui mérite d'être souligné, c'est qu'a avoir tout essayé tu t'es retrouvé face à un mur. Reste à savoir ce que tu cherchais au départ? Chercher, circare, tourner en rond, ce que nous faisons tous finalement... http://p8.storage.canalblog.com/88/46/210892/9141631.gif
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Tu peux dire la même chose de la médecine, et de l'industrie pharmaceutique. Le scandale du médiator devrait -il par exemple nous faire jeter en bloc la médecine? Si tu es d'accord pour dire que dans certains cas ça fonctionne, pourquoi dans le même temps vouloir en priver ceux que ça peut aider?
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Alors ça effectivement c'est un reproche justifié, si un analyste interprète à la place de l'analysant.La seule interpretation qui vaille est celle de l'analysant. Que l'analyste aide la personne à intepreter, sans pour autant le faire entrer dans le lit de Procuste de ses théories, c'est tout simplement son boulot. Que certains le fasse plus ou moins bien que d'autres, il n'y a aucune raison d'en douter, mais encore une fois, c'est valable pour n'importe quel metier.
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Ah, donc la psyk agit, content de te l'entendre dire. Le besoin de l'analyte? Et bien lorsque tu veux te regarder tu utilises un miroir non? Ce que tu vas projeter sur cet "autre" qu'est l'analyse presente l'avantage qu'il est, contrairement à un "autre lambda" capable de te retourner à l'envoyeur ce qui t'appartient, sans lui même t'envoyer ses propres projections au passage, en quelque sorte. C'est toi qui resume la psychanalyse au polichinelle de l'Oedipe et à l'histoire familiale. S'il s'agissait juste de decouvrir ça ça serait vite reglé. C'est du rapport à la Loi ( symbolique) en fait qu'il s'agit, et je suis toujours surpris de voir à quel point l'idée qu'il faille en passer par la castration symbolique induise un tel refoulement et une telle agressivité. Alors qu'en fait tout ça n'est pas la mer à boire, si je puis dire...
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Comment le patient fait pour savoir? Et bien il n'y a et il n'y aura jamais de garantie, il doit, à tort ou à raison se faire confiance et se jeter à l'eau, ou pas. C'est comme l'amour. Le risque de l'amour passe par l'amour du risque...
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Ah ben voila, :). C'est tout à fait de ça qu'il s'agit. Que l'enfantin récit, par ta main caressé, Soit bien reçu, Alice ; Dépose-le avec les rêves du passé Qu'entrelace Mémoire, Comme ces fleurs qui, par le pèlerin tressées, Meurent loin de leur sol. Alice au pays des merveilles.
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Faux! C'est l'analysant qui parle, ce n'est pas l'analyste qui explique. Un autre faux grief contre cette profession?
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Decidement, on lui en voudra encore longtemps d'avoir dit que le petit garçon voulait eliminer son père pour se taper sa mère, :smile2: Ca fait plus d'un siècle qu'on le hait pour ça le pepère. Non, elle n'est pas defendable tu as raison, car ceux qui l'attaquent ne sont pas dans les meilleures dispositions pour "ça voir". Ceci dit, elle est toujours là la vieille dame, même si quelque part, ce qu'elle aurait pu apporter au monde est tellement éloigné des preoccupations consumeristes. Le névrosé est un client de choix pour la société de consommation, ainsi va le monde...
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Non, non, je n'ai pas dit ça, je parlais du fait qu'en general, un sujet sur la psychanalyse tourne à chaque fois en une sorte de guerre des tranchées durant laquelle on oublie de parler de son objet, l'inconscient. Peut être devrait-on commencer par demander à chacun ce qu'est, à son avis, l'inconscient, ça serait peut-être un bon départ? On croierait lire un extrait du livre noir de la psychanalyse. Pourquoi pas? Mais as-tu lu l'oeuvre de Freud? Parce-que se contenter du livre noir peut aussi être biaisé par la névrose de son auteur, si on va par là...
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Et bien, comme d'habitude à chaque fois que l'on aborde ce sujet, de tout et de rien, mais surtout pas du sujet.
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Chacun pour sa gueule... Pas surprenant finalement...
ping a répondu à un(e) sujet de pep-psy dans Amour et Séduction
De toute façons, vous n'êtes qune bande d'égoistes qui ne pensent pas à moi... -
Sinon, pour en revenir au sujet, la psychanalyse, et pour essayer d'y voir plus clair, ( mais pas trop, comme dirait Oedipe en se crevant les yeux lorsque la vérité lui apparait.), je pense qu'il ne serait pas mal de preciser que ce mot , psychanalyse, n'etant pas une marque déposée, on trouvera des psychanalystes d'obediences très differentes les unes des autres. Le point commun etant l'inconscient, un l'envisagera comme ( je vulgarise et schematise), un inconscient personnel, sorte de cave à refoulé, l'autre le voyant comme langage, et le troisième comme un inconscient personnel baignant dans un inconscient collectif. Pour ne citer que les trois principaux. Mine de rien, il ne serait pas idiot de se documenter sur ces differences, et donc finalement sur ce dont on parle lorsqu'on evoque "la" psychanalyse.
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Effectivement le smilodon à disparu, quel dommage. On peut quand même se faire de temps en temps don d'un :)...