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Nous sommes tellement habitués à raisonner et à tenter d'expliquer le monde autour comme un grand système mécanique que l'on a du mal à accepter l'"invisible", non pas comme quelque chose du domaine de la croyance, mais plutôt, comme on gagnerait à le faire, comme quelque chose qui est hors de portée de notre conscience et de nos sens. Accepter que l'on ne pourra jamais expliquer ce qui est inexplicable, ne pas en avoir peur, et surtout ne pas tenter de l'expliquer puisque c'est pas possible, à moins de tomber dans la croyance.

Il faut cacher la profondeur. Où ça? A la surface.

C'est comme ça que ça devrait être presenté et compris, justement. Tu as reçu gratuitement, donne gratuitement, ce n'est pas une dette, c'est donner à d'autres un peu de lumière selon le principe: une bougie ne perd rien de sa lumière en la donnant à une autre bougie.

F.D. : Non, ni esclaves ni dépendants, librement aimants par gratitude. Le modèle « samaritain » de cet évangile laisse l'autre libre. Il se retire de notre chemin et conti- nue le sien. Cette dette d'amour, de reconnaissance que nous avons envers le connu ou l'inconnu qui nous a aidé, nous ne pouvons la régler qu'en faisant de même avec d'autres.

Il fait ce qu'il a à faire, (pour des raisons qui lui sont propres). Il n'attend rien, ni du blessé, ni du regard des autres. Un peu l'inverse de ceux qui donnent à une quête, à condition que ça se sache.

Chais pas si t'as bien capté ce dont il est sujet dans ce post. "L'evangile au risque de la psychanalyse". (Notons que Françoise Dolto etait une catholique croyante). Ce dont il est question avec cette histoire de bon samaritain est la notion de dette et de devoir de reconaissance. Un mec aide un mec, celui-çi se retrouve avec un devoir de reconaissance, une dette. C'est le début de trucs désagréables tels que soumission,culpabilité, expiation...etc...

Non, pas du désir amoureux, du désir en temps que manque à combler plutôt. Disons qu'il faut s'efforcer de trier en soi ce qui est son propre désir en le debarassant de l'influence du désir de l'Autre. Avec un grand A puisque cet autre peut-être n'importe qui ou quoi, ( prarents, ancêtres, voisins, dieu, le grand manitou...), bref tout ce qui nous eloigne de nous -même, en quelque sorte.

T'as rien compris... Faire mourir "en soi", pas faire mourir les gens de la réalité, tsss...

Ben non. Haïku, en français on dirait ce que dit quelqu'un qui souffre d'hémorroïdes...

C'est celui dont on désire le désir.

"Si en chemin tu rencontres le Bouddha, tue le.Si tu rencontre ton ancêtre ou ton père, ou ta mère, tue les." Y rigolent pas les maîtres zen. Bon, evidemment il ne s'agit pas de tuer tout ce beau monde dans la réalité quotidienne, mais les tuer en soi, evidemment. Faire mourir en soi ce qu'ils sont devenus d'imagos qui te dictent ta vie, et te rappellent tes dettes imaginaires. Donc, si tu rencontres un bon samaritain, ben tue le aussi.

T'es rigolo avec ton histoire de conception. Tu le fais penser à l'histoire d'une poignée de sable que quelqu'un essairait d'avoir et de garder. S'il serre le poing pour la prendre, la poignée de sable lui passera entre les doigts jusqu'au dernier grain, ( essaye un jour sur la plage tu verras). Pas le choix, une fois qu'elle est dans sa main, il n'y a qu'en gardant la main ouverte qu'il pourra la conserver. Tout ça pour dire que l'amour c'est les mains grandes ouvertes, le signe du don quoi.

Ben alors ça sert à quoi que tu te décarcasse à courir après l'amour si c'est pour les noeud-noeuds? L'amour ceskilyadplubo que l'on puisse vivre dans cette vallée de larmes qu'est le monde.

C'est le fameux " secret" . Qui n'est que la bonne vieille version de la pensée positive, plutôt que de prevoir toujours le pire ou de ne voir que le verre à moitié vide.

Encore une fois, c'est typiquement occidental que de penser les choses separées les unes des autres. Corps/esprit/matière participent d'une même réalité et ne sont pas autant separés les uns des autres qu'on se plait à croire.

Disons que les enfants ne refoulent pas leurs intuitions comme le ferait un adulte. Ils disent plus facilement ce qu'ils ressentent et eprouvent, sans juger ça comme etant des fantaisies à ignorer.

Ca ça serait plus de l'ordre de ta fonction intuition. Le monde occidental moderne et notre mode de vie fait la part belle à la fonction pensée, ce qui fait que l'on met en sourdine ou que l'on se prive de faire confiance à notre fonction intuition, notre fonction sensation, ou à notre fonction sentiment, c'est dommage.

Bon, essayons de faire simple. Tu as un souvenir qui te revient et tu te rapelles ou tu evoques une personne que tu n'as pas vue depuis des années. Alors que tu n'es pas dans ta ville, ni dans la sienne, le même jour tu tombes sur cette personne au coin d'une rue. Voila, par exemple,

Ben oui. C'est typiquement le genre de truc qu'il faut eprouver pour "comprendre" ce dont il s'agit, et surtout l'impact que ça a sur la personne à qui ça arrive. https://cgjungfrance.com/2018/02/larriere-monde-ou-linconscient-neutre-physique-quantique-et-psychologie-des-profondeurs-selon-w-pauli-et-c-g-jung/

Une serie de synchronicités mais à une epoque où ça s'expliquait par une intropection. Ca s'est bien calmé depuis, ouf. Non mais c'est que ça ferait presque peur ces choses là, Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est une synchronicité c'est ici: https://fr.wikipedia.org/wiki/Synchronicité

ah ben, c'est pas vraiment un haïku, mais c'est chouette quand même.