-
Compteur de contenus
6 305 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
6
Type de contenu
Profils
Forums
Blogs
Calendrier
Vidéos
Quiz
Movies
Tout ce qui a été posté par ping
-
:smile2: Tout à fait.
-
Puisque ce fil parle de simplicité je vais essayer de faire très simple. Ce que j'entends par ce mot. La réalité est le monde manifesté, accessible à la conscience et à nos sens. Le réel lui, c'est l'inconscient . Non manifesté, et inaccessible à la conscience ou au sens. Tout au plus en percevons nous des effets, mais le réel est hors de notre portée. En fait le langage courant utilise les deux mots pour décrire une même chose, confondant réel et réalité, induisant une certaine confusion. Oui RSI, voilà, le réel selon Lacan. C'est à dire l'impossible. Lacan propose une métaphore. Si nous prenons une table, la table imaginaire recoupe les fonctions de cet objet, on mange dessus, elle peut servir à poser un vase, elle marque le repas, etc. La table symbolique, c'est le mot table tel qu'il vient se lier dans le discours : à table!, faire table rase - le signifiant table peut aussi s'insérer dans d'autres expressions, comme table des matières. Enfin, le réel se constitue du reste, soit ce que l'on ne connaît pas.
-
Peut-être bien, mais essaies de définir le réel de la douleur.
-
http://www.magritte-gallery.com/media/catalog/product/cache/1/image/6ebc4d25efafb63c9ac574afcbf9ea4f/t/r/trahison_large1_large_.jpg Quid du réel de la pipe? Que ce soit son image ou la vraie pipe, ce que nous en percevons est du domaine de l'imaginaire. L'intuition bouddhiste " Avec nos pensées nous créons le monde" se révèle très pertinente et rejoins ce que tu dis quelque part. Mais je me permets mon avis en insistant sur la difference entre la réalité, manifestée donc, et le réel que l'on pourrait se representer comme un trou plein de vide qui ne nous est pas accessible. Nous pouvons nommer la chose ( symboliquement), se la representer ( imaginaire), mais du réel de la chose nous ne pouvons rien savoir. Si nous reprenons l'exemple de la pipe, et en supposant que nous ayons un microscope suffisament puissant pour rechercher de quelle particule ultime elle est composée, nous nous retrouverions à contater qu'au bout du compte c'est de l'energie et essentiellement du vide que l'on trouverait.
-
http://leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=2233
-
Peut-etre devrais-tu envisager que quelque chose peut etre réel et ne pas exister. Exister est quelque part l'état de quelque chose de réel qui se manifeste dans la réalité. A l'inverse, une licorne n'existe pas, meme si elle est réelle puisque ,comme tu le dis, le fait de la nommer en fait quelque chose de réel. La verité est réelle mais n'existe pas, puisque pour exister il lui faudrait se manifester. Hors, si nous pouvons constater, (à travers le prisme de notre imaginaire d'ailleurs), la réalité manifestée, il nous est impossible de percevoir le réel. Sauf parfois quand le réel fait intrusion, mais là c'est de la folie.
-
Un animal n'espère rien, cela ne l'empêche pas de vivre. L'espoir est lié au langage et à l'imaginaire. C'est parce-qu'on dit la chose et parce-qu'on l'imagine qu'on peut se representer les choses, dont un futur meilleur. Qu'est-ce que l'espoir sinon un souhait imaginaire que les choses deviennent ce que l'on souhaite?
-
Christophe Colomb aurait pu se dire que son equipage avait raison, que c'etait sans espoir. Il y a quand même dans cette notion d'espoir quelque chose qui est de l'ordre de la pulsion de vie. On ne decide pas d'esperer ou de perdre espoir. Qui peut dire s'il nagera ou se laissera couler avec certitude tant que le bateau n'a pas coulé?
-
L'intelligence d'inventer la scie qui sert à couper la branche sur laquelle on est assis.
-
Oui bien sûr, le cerveau est indispensable. Mais nous sommes d'accords sur le fait que personne ne pourrait situer le siège de la conscience. Les recentes decouvertes sur ce deuxième cerveau que sont les intestins par exemple, confirment ce que les anciens pressentaient. Un tête qui pense, des tripes, du coeur, corps et esprit sont liés jusqu'à la mort... Rajoutons que la conscience n'est que la pointe apparente d'un iceberg dans l'ocean. Et completons par le fait que cette petite proéminence se percoit volontier comme etant l'océan. L'auto-psychanalyse ayant une limite, celle de devoir se passer de ce qui est le moteur d'une cure analytique, le transfert. Ceci dit oui, méditation, introspection, art, art martial, marche, ou tout ce qu'on veut. Le but n'etant pas, au contraire, de gonfler son moi. C'est plutôt le jeu du Je. Je vois que tu écris Moi avec une majuscule et que tu parles de petit moi. Souvent il est difficile de se comprendre car les termes de moi,petit moi, soi, Je , égo, ideal du moi, persona, etc... sont des mots de significations differentes selon que ce soit un philosophe, un psychologue, un psychanalyste, ou un bouddhiste zen qui les utilisent,:). Ceci dit je pense avoir saisi ce que tu dis, et je trouve ça juste.
-
Le problème réside surement au départ dans le désir de l'éducateur. Celui-ci partant le plus souvent avec la certitude qu'il sait ce dont l'enfant a besoin, ce qui revient quelque part à imposer son désir. Hors le but d'une education ne devrait-il pas être d'essayer de permettre à l'enfant de devenir ce a quoi il aspire? C'est là que l'on en revient à ce qu'est l'educateur et à son niveau de conscience de lui même. Un adulte au clair avec son propre désir aura moins de risques de le voir polluer ses bonnes intentions éducatives. Un enfant sera plus influencé par ce qu'est l'éducateur que par ce qu'il peut lui apporter comme conaissances.
-
L'éthique Simone, l'éthique...
-
Qui l'empêche de se supprimer toute seule? Personne. Le droit de disposer d'elle même elle l'a. Par contre piquer une personne comme un cheval qui s'est cassé une patte c'est autre chose. Un dangereux premier pas vers l'aktion T4 je dirais...
-
Une personne prête à se jeter dans le vide. Tu ne vas pas à son secours, c'est de la non assistance à personne en danger. Tu la pousses, tu deviens un meurtrier. Il me semble que c'est là du bon sens. On sauve la personne physiquement, et on s'occupe ensuite de ses souffrances mentales. Si on commence à zigouiller tous ceux qui se plaignent et qui n'ont pas le courage de se suicider eux-même, pourquoi pas piquer les ados victimes de chagrin d'amour tant qu'on y est?
-
Mais non, c'est fastoche,:) Phrase à traduire : « Ce soir, j’ai faim, je vais manger des nouilles et je me rincerai le gosier d’une petite bière. Burp, crévindieu, c’était bon » Traduction en « antiphilosophie lacanoïde » : Gertrude Phalle, dans son excellent livre Patristique et petit a, nous éclaire sur l’enjeu majeur de notre temps : « obscura obscurarum ». L’obscurité du signe découvre la post-temporalité prénocturne. Le dévoilement de l’être conduit à l’éblouissement qui appelle à l’apaisement chronique - antichronologique selon la terminologie de Deleuze et Guattari - de l’éveil. Cette scansion ontologique que Legendre a, dans son séminaire, travaillée comme rythme du droit, se profile comme la révélation que ne peuvent pas voir, figés qu’ils sont dans leur positivisme le plus nigaud, les prosélytes de la neurobiologie ou les zélateurs de l’ego-IPAologie, ces distributeurs automatiques de la tranquillité bourgeoise. Car seule la dimension subversive du parlêtre peut soutenir la boucle logique de la pulsion que l’on dit orale. Comment expliquer sinon le choix de ces petits phallus recroquevillés qui nous viennent de la Botte et dont le nom consonne avec les Choses - l’impensable de la Chose venant s’avatariser dans le réseau du multiple (Cf. Pierre Lévy qui dans son dernier livre pointe que bug pourrait se traduire « coquillette »). C’est pour mieux fuir, faire fi (phi) de la pâte alphabet, aleph borgien, que ce tiers de tore a été péché de son élection. Cette dévoration, que Freud, dans son Totem, n’aurait pas reniée, d’un signifiant maître, nous poinçonne qu’un déplacement de syntaxe qui vaut comme spaltung y a été forclos : celui de la soif qui se rappelle au souvenir de l’instance de la lèvre. Le schéma T, dont Jacques-Alain Miller a produit une remarquable exégèse, permet de relier la topologie du trou des corps à celle du trou où l’on choit enfin : celle de sa bière, cette ère double, imaginaire et symbolique, et qui nous fait errer le réel. Ce tissu qui tord le cou à la soif libidinale, seule la jouissance, hubris de l’étant qui cause (Spinoza, Ethique), en permet l’issue par l’éructation du symptôme. Cette éructation, c’est l’inscription de la mort du père-qui-donne-le-nom, ce père négateur déconstruit par Derrida lors de sa si utile lecture des inédits de Hegel, inédits sans lesquels il est impossible de faire l’assomption de l’asymptote de ce que d’aucun nomme le mondialisme contemporain. La fin louée, sacralisée, mais qui pourrait mener à l’excommunication, de ce nom-du-père boucle sur le es, réservoir de ce que la divine tripière nomme bons. Sade y vient évidemment cligner de sa scopie.
-
Ce qui est important c'est ce qui tord et qui filtre pour empêcher la conscience d'accuser réception et de prendre en charge ces contenus inconscients. Alors oui effectivement la libido etant phallique il n'est pas rare de croiser des phallus partout. Mais là encore, le phallus etant un organe imaginaire on gagnerait à ne pas le confondre avec le pénis dressé qui en est le symbole. L'angoisse de castration n'est pas une peur d'être mutilé physiquement, mais psychiquement. Je ne suis pas specialiste des theories freudiennes, mais ce que je peux en dire c'est que ceux qui passent par le divan constatent à travers leurs propres rêves, lapsus et autres actes manqués, la justesse de ces problèmatiques, Phallus, castration, Oedipe etc... La sexualité est peut-être être moins tabou aujourd'hui, mais que d'un point de vue conscient.
-
Imaginons que le but soit de s'elever au sommet d'une montagne. Nous aurions deux choix à faire. Choisir une monture et s'engager dans un des multiples chemins qui partiraient de sa base. Quel que soit le chemin et la monture choisie, bien malin celui qui pourrait se permettre en chemin de juger de la monture et du chemin choisi par l'autre. Tout ça pour dire que chaque individu a la responsabilité, et surtout la liberté de choisir, en fonction de ses moyens et de ses capacités de se lancer dans l'ascension ou de rester tourner en rond au pied de la montagne. Oui quand je parle d'elever le niveau de conscience il s'agit en quelque sorte d'un individualisme ethique, de tenter par n'importe quel moyen de mettre de l'ordre dans sa propre maison avant de pouvoir esperer être dans le monde plutôt que d'y errer. Pour le reste je ne saurais pas dire ni mieux, ni plus juste...
-
Oui, evidemment, nous sommes des êtres de language. Il est evident qu'il faille une base culturelle pour pouvoir esperer gagner en elargissement de conscience. Le hic est que de ne pas être conscient de son inconscience peut être entretenu par l'illusion d'une tête bien pleine et d'un QI élevé. Quelque part nous devrions oeuvrer à gagner en conscience plutôt qu'en savoir, le monde se porterait peut-être mieux non?
-
Il y a l'acquisition de connaissances et il y a la prise de conscience. Ce sont deux choses compètement differentes. A quoi bon amasser des connaissances si celles-ci n'aident pas à elever le niveau de conscience?
-
L'inquiètante étrangeté est une terrible sensation. C'est en quelque sorte une intrusion dans le monde conscient d'un contenu inconscient. Tout à coup un objet familier devient inquiètant, angoissant. Ce n'est pas facile à expliquer, mais celui qui a été sujet à des crises d'angoisse ou de panique sait ce qu'est ce sentiment d'etrangeté. Ca a aussi à voir avec la dé-réalisation.
-
Pong alors, :). Je crois que continuer à evoquer la psychanalyse serait hors sujet sur ce topic. Simplement sexualité est à entendre au sens large, la libido etant en quelque sorte le carburant, et l'Eros la pulsion de vie. Quand au destin des pulsions et notament la sublimation, font que leur but devie très souvent vers des objets non sexuels et socialement valorisés.
-
Pour en revenir au titre de ce topic et à la simplicité de la pensée, il me semble qu'il serait interessant de situer la pensée. Je pense donc je suis, oui , mais où? Tant que je reste persuadé que je pense depuis cette zone derrière mes yeux, dans mon cerveau, et que ce que je suis n'existe pas si je ne pense pas, alors en toute logique je craindrais de m'arrêter de penser. D'ailleurs quand je dors, je ne pense pas, alors je suis où? Mediter, pour ceux qui en font l'experience, consiste à arrêter autant que faire se peut de penser. Et là curieusement, des verités eclosent à la conscience. Bizarre tout ça non?
-
La libido est à entendre comme energie psychique. Si pour Freud celle-ci decoule des pulsions sexuelles, pour Jung elle est de l'ordre d'un l'elan vital plus large, même si elle contient evidemment les pulsions sexuelles. Ceci dit, l'attachement dans la libido d'objet freudienne est de nature sexuelle. En gros, le moi est alimenté par les pulsions issues des zones érogènes, et celui-ci va choisir des objets sur lesquels investir cette libido. Alors bien sur, tout cela se discute, comme n'importe quelle théorie.
-
Sympa cette idée de l'enfant. Le puer aeternus, concept jungien ,au passage... « C'est un enfant qui prend le jour pour en faire sa cabane de feuillage. Il arrive à l'horizon de la mémoire sans aucun bruit sans aucune page Il n'a rien à nous dire Il est la Présence même. Il éclate de tous les rires de la terre. C'est un enfant pareil à la mer et pourtant c'est un enfant soleil. Il fait chanter toutes les colombes. Il adoucit les serpents du rouge vif. Il boit la rage et donne le rêve. Un jour nous le rencontrerons. Entre deux portes coquille de l'instant Il arrêtera notre visage. Il prolongera notre regard dans la surprise du torrent. Nous prendrons le temps du partage. C'est un enfant qui arrondit l'espoir pour le faire rouler et bleuir le monde. Il est la femme et il est l'homme entrelacés. Hélice de toute vie. Avec lui nous devenons plus humains. Avec lui fulgurante l'existence est royauté. »