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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. Voilà bien le problème , le "désir d'avoir un enfant" c'est censé se faire en suivant les règles et non en les tordant à son avantage. Un homosexuel qui voulait avoir un enfant le pouvait, la loi ne l'en empêchait pas. J'ai connu un type qui après 15 ans de vie commune avec un homme (après la mort de l'homme d'ailleurs) a épousé une femme parce qu'il voulait une petite fille. La condition étant de fournir à l'enfant une famille équilibrée, de s'adapter à l'enfant plutôt que de tordre l'enfant pour le faire s'adapter à nos lubies. C'est un choix, savoir si "les droits" fantoches des homos sont plus importants que nos devoirs vis à vis des enfants et si le monde du médical et de l'argent doit s'immiscer un peu plus dans le refuge du gratuit qu'est la famille. Han ! Homophobe ! Comme quoi, le féminisme est une sottise absolue, on le voit ici que regrouper "la femme" derrière un genre de bannière idéologique, c'est du flan.
  2. Ben en fait, dans son article, Onfray reprend mot pour mot les paroles Farida Belghoul. J'ai entendu dans sa bouche il y a 7 ou 8 mois les exactes références qu'utilise Onfray dans son billet. Simplement, Farida Belghoul a deux torts : elle est croyante et proche de Soral. Ca veut dire qu'à partir de là ( et le pouvoir le sait et s'en sert) il suffit de brandir cet épouvantail pour empêcher toute discussion. Poster une vidéo où F. Belghoul dit sur une vidéo produite par ERTV la même chose qu'Onfray ici sera reçu avec dédain selon qui en est l'auteur et ses intentions jugées suspectes ou non. Comme tu dis, je crois qu'il y a deux discours imbriqués l'un dans l'autre, mais une idéologie reste une idéologie, et le pouvoir n'est pas censé être naïf : il est le pouvoir ! Il est censé être au courant des choses qu'il décide d'enseigner à l'école et d'où et de qui elles proviennent. J'ai peu de croyances en un pouvoir qui pêcherait par incompétence. Qu'il y ait des incompétents au pouvoir, sans aucun doute. Mais que tout cela arrive par hasard, je n'y crois pas une seconde. Je me demande combien de temps Onfray mettra avant d'avoir à se justifier de son homophobie potentielle à cause de cette note. Voilà yop! (et je promet que je n'avais pas lu l'intervention d'Alain75 avant la tienne) , ce que je te disais : il suffit d'un mot au détriment du discours pour "discréditer". Onfray dit "bien-pensance" , Le Pen dit "bien-pensance" dont Onfray vote Le Pen. Pourquoi le pouvoir se gênerait à manipuler des gens si prompts et volontaires à l'être ? Bonjour ! Il s'agit d'un article de Michel Onfray (il en est l'auteur) , je n'ai fait que le copier-coller en fait ( j'ai indiqué le lien qui mène à son blog sous le billet, vous pourrez ainsi lui poser vos questions en cliquant dessus)
  3. A la place des ukrainiens, j'aurais plus peur de Bernard-Henri Levy que de Poutine.
  4. Je vous invite à consulter le billet de Michel Onfray sur le genre. = = = MAUVAIS GENRE - Je découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida. En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille – la thèse cardinale de la Théorie du Genre. Le problème des Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée. Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas John / Joan ». La suite. http://mo.michelonfr...n-106-mar-2014/ = = = Brillant résumé de Onfray qu'on aura peut-être l'intelligence d'écouter, sauf à croire qu'il serait lui-aussi tout à coup devenu d'extrême-droite.
  5. Si je devais enculer tous les hommes que j'admire, je serai clairement plus homo qu'hétéro. ( ami lecteur, sauras-tu débusquer le double sens sexiste de ce post ? )
  6. Les gens en général sont avides des comparaisons avec Hitler qu'on sort et éparpille à la moindre occasion au point d'oublier ce qu'était Hitler. Pas sûr que ça les serve.
  7. Trop de caricature tue la caricature. Lorsque le contre-pouvoir d'un état qu'on veut flanquer par terre est islamiste (genre en Libye, "ça va") quand il est nazi (comme en Ukraine )"ça va" . En fait, est nazi (ou d'extrême-droite) celui contre qui BHL décide de faire la guerre ?
  8. Mais tais-toi donc... Quelque soit le camp dans lequel on se place, je crois qu'on sait tous que si guerre il y avait, ça n'est pas toi qui irait la faire.
  9. Bien sûr que c'est une invasion. La Russie défend ses intérêts avec la force, pas avec la manipulation. C'est une nation autoritaire, pas démocratique. Au lieu de payer des troubles fêtes pour attiser une insurrection (façon américaine) ils frappent. Ce qui me surprend, c'est qu'ils aient frappé si tard, et surtout qu'ils frappent moins souvent quand leur modèle de civilisation est harcelé. La Russie, au-delà de ses intérets, défend un paradigme. Et ça n'est pas un paradigme démocratique, mais la démocratie n'est pas un genre de souhait universel non plus.
  10. L'arrogance française est décidément son travers le plus honteux. Il y a deux mois, France 2 diffusait ce documentaire : dithyrambique sur la Suisse, son économie, son modèle démocratique, sa manière d'envisager la formation professionnelle, son organisation exemplaire, son image attrayante pour les investisseurs étrangers, son gout du folklore et son respect des traditions, et bim : la France, enlisée dans le chômage, la division, la corruption, l'immigration de masse, perpétuellement en guerre interventionniste OSE donner des leçons au pays classé meilleur pays pour naître en 2013, qui comptant un des taux de chômages les plus faibles au monde. Il serait intelligent de copier les modèles qui fonctionnent au lieu de s'en moquer.
  11. Non, je rebondissais sur vos références au magistère lors des discussions religieuses pour répodre à Ocytocine. Elles me sont venues à l'esprit.
  12. J'ai vu charles-françois écrire l'exact contraire pour postuler du point de vue de l'Eglise en faveur du libéralisme Mais : la religion EST une posture humaine, dans aucune religion Dieu ne vient boucler l'édition de la Bible et y apporter ses propres griffes. Il ne s'agit pas de se baser sur le Lévitique pour expliquer que la religion rejette l'homosexualité : la religion (les religions) rejette l'homosexualité parce-qu'il s'agit d'une déviance à la structure même de l'ordre religieux basé sur la famille (pour le coup, le finalisme est la vie) , alors argumenter sur des concepts philosophiques, on peut le faire. Mais sur une religion? La religion s'établit avec des lois, des codes, des interdits. Ca n'est PAS la philosophine, ça n'est PAS le champ du débat, c'est le champ de la règle politique via le finalisme divin, ce qui fait que même si il y a toujours plusieurs écoles au sein de la religion (les orthodoxes, les libéraux) , à aucun moment un religieux conséquent ne peut faire dire à la Bible, ancien ou nouveau testament, évangiles ou Coran, le contraire de ce qu'elle professe. C'est pour ça que cette idée de "catholicisme homophile" n'existe pas, on ne fait pas entrer des ronds dans des carrés, en tout cas pas en religion.
  13. Oui mais non, car l'égalité dans l'angoisse, je veux bien, mais l'angoisse réelle se mesure au portefeuille, et le rentier parisien n'aura pas les mêmes billes que le fils de prolo qui a un BEP soudure, bien qu'on se dépêche de les réunir sous l'étendard "jeune".
  14. ça dépend quels jeunes, "les jeunes" ça n'est pas une catégorie sociale.
  15. Les commentaires le montrent bien : tout le monde est énervé , mais de manière individuelle avec des raisons qui sautent d'une personne à l'autre. La révolution individualiste, ça n'existe pas. Donc pas de révolution (populaire en tout cas) .
  16. Sinon, plus sérieusement, je suis surpris par l'article. J'ai jamais senti le peuple aussi conformiste, émasculé, résigné, désorganisé, sans cause, lobotomisé, infoutu de se remettre en question, perpétuellement dans l'émotionel.
  17. Le système man, le système, c'est tous des fachos nik sa mère j'en ai marre la société c'est des racistes, faut faire la révolution et libérer léonarda, chui un rebelle et personne me comprend ! :D
  18. Si je vis dans un pays sans suivre ses lois, je suis un mauvais citoyen et pas un "citoyen libéral qui adapte la loi à son échelle de valeur". L'avantage, ici, c'est que personne n'est obligé d'être catholique et donc de devoir suivre les enseignements du catholicisme.
  19. C'est bien le soucis. A force de pousser tout à devenir relatif à n'importe quoi, plus rien n'existe et les religions sont relégués à l'état de mode, de la même manière qu'il était "cool" d'être boudhiste en France au début des années 2000 dans le showbiz. Bah, de mauvais catholiques.
  20. J'aimerais bien un seul exemple d'une branche de l'église qui interprète la Bible d'un point de vue gay friendly et pro mariage gay. Je veux dire, arrive un moment où on ne peut pas faire dire au texte le contraire de ce qu'il dit. Après, libre à chacun de ne pas être catholique, mais une religion (en tout cas le catholicisme) se pose d'un point de vue universelle, elle donne le modèle de société en rapport avec son dogme. Vous avez bien du mal à comprendre ce dont vous parlez parce-que le catholicisme est devenu un genre de boîte de mécano à force que si peu le pratique. On se dit "ouais mais attend hann , les cathosfacho le sont pas tous, d'ailleurs la bible dit ce qu'on a envie d'entendre et c'est subjectif, d'ailleurs moi même je connais un catho adultère, c'est bien la preuve que y a des cathos ouvert d'esprit hann" Le bon catho aujourd'hui, ça serait le catho qui ne lit pas la bible, ne croit pas en Dieu, ne va pas à l'église, n'est pas baptisé, n'a fait ni communion ni confirmation. Bref, un catho à l'image du monde moderne, un catho laïc, athée, individualiste et libéral. Le plus triste étant que vous n'auriez aucun mal à comprendre que votre raisonnement ne fonctionne pas avec l'islam (par exemple), et que le mot "fondamental" vous parlerez alors, tandis qu'avec le catholicisme il vous passe au dessus de la tête. Quelle objectivité.
  21. C'est pas une question de "juger", la religion répond à des directives qui conditionnent le fait d'y appartenir ou non. Entrer dans le judaisme et dire "oui mais alors en fait je crois en Thor, Athena et Toutatis en même temps car c'est mon choix, et puis je suis cocainomane car c'est relatif, et homosexuel car j'en ai bien envie :) " c'est de la schizophrénie. Pourquoi se réclamer de quelque chose qu'on ne respecte absolument pas? Le déisme suffit si on a envie de faire de la poterie autour de ses croyances. L'emprunte du libéralisme arrive à "relativiser" quelque chose qui ne l'est pas : la religion. C'est dans l'air du temps, tout le monde se pignole autour de son petit "moi" personnel en pleurnichant que le monde est injuste de ne pas les accepter, jusque dans les religions. L'honnêteté d'un catholique qui transgresse le catholicisme serait d'y renoncer au lieu de se définir comme un genre catho light, vidant le terme de tout son sens.
  22. C'est simplement sur ça que je rebondissais, j'avais l'impression que c'était ce qui avait donné un coup de fouet au sujet, mais je me suis peut-être trompé.
  23. Oui, vivement qu'on juge les musulmans par rapport à leur appétit du saucisson, du whisky coca, et de la sodomie. Un criminel peut se revendiquer de la loi française et dispenser des leçons de morales, ça ne le rendra pas plus crédible du fait qu'il ne la respecte pas. Là c'est pareil.
  24. J'aimerais bien savoir en quoi il est encourageant de constater que les catholiques le sont de moins en moins. On ne juge pas une religion par rapport à ceux qui la désertent, ne la pratiquent pas, ne croient même pas en Dieu. Ca me fait un peu le même effet qu'un sondage qui dirait "tous ces carnistes qui ne mangent plus de viandes" , faut savoir : soit ils sont carnistes, soit ils ne le sont pas. Y a rien d'encourageant là dedans, la religion se délite depuis la fin des années 60, c'est pas un progrès de la religion, c'est son anéantissement.
  25. J'essaie de me placer du point de vue de tout le monde ( donc du sien aussi ), tout de suite les grands mots. Ce qui est banal et ne devrait pas l'être, et que j'explique par une métaphore que vous trouvez exagérée un peu plus haut, c'est de juger une tierce personne à l'aune de ce qu'on est nous, de notre sensibilité, de notre rapport à la critique, en oubliant la composante humaine parce-que la composante humaine (émotionnelle) n'aurait pas sa place en philo. Je note que le "sujet" de la discussion peut nous lire, et je note que "le sujet" a une sensibilité que l'on peut heurter à force de parler de lui comme si il n'était pas là. C'est ça que je montre et ça n'a rien de ridicule. Je crois que parler des gens en leur présence comme s'ils étaient absents est quelque chose d'assez humiliant. Ca ne remet pas en question la pertinence de ce qui est dit, pensé et argumenté ici, mais de la même manière que je crois que je prendrais mal le fait qu'on aborde mon cas (même indirectement ) comme exemple pour nourrir une étude, je remarque que c'est ce qui est fait ici.
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