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Tout ce qui a été posté par Savonarol
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Parce que le marché, lui , ne raisonne ni en terme d'homme ni en terme de femme mais en terme de main d'oeuvre, de coût, de part de marché et d'économie. A ses yeux, tu n'es pas une femme, je ne suis pas un homme, nous sommes nous sommes des unités de production et des curseurs de consommation. ( plus chères ici, moins chères en Chine par exemple) Si tout le monde travaille, tout le monde consomme, et si tout le monde consomme, le marché croit; et c'est ce que veut le marché.
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Les deux sont des arnaques, l'un copié sur l'autre afin de s'y opposer ( ce qui ne donnera fatalement rien de congrès ) Le pouvoir est l'argent depuis que la l'homme a décidé que Dieu n'existait pas et que le marché se substituait à la morale. La question est : qui a l'argent, comment peut-il en obtenir encore plus et par quel moyen ? Mettre les femmes au boulot ( c'est à dire faire d'elles des salariés ) en leur faisant croire que c'est 1/ un progrès et que 2/ c'est elle qui l'ont voulu est éminement pervers, mais je crois que le plus pervers vient du fait que le système produit par son esclavage ses propres défenseurs. C'est la métaphore du nègre de maison de Malcolm X, elle fonctionne pour tout système de pouvoir. Le film Matrix l'évoque à sa manière via cette scène : " Ignorance is bless"
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Complétement d'accord. L'intérêt général devrait toujours primer sur les exigences des minorités.
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Les femmes ont toujours travaillé. Que crois-tu? Que "la femme" telle que tu la fantasmes dans ton imaginaire était sanglée à une chaise toute sa vie? Non seulement la femme travaillait quelque soit sa condition, mais lorsqu'elle était de sang noble, sa noblesse la protégeait des travaux des hommes ( oui car le salariat n'existe que depuis la fin du XIXe, et donc le "travail" tel que tu le penses ) Je ne crois pas qu'une seule des femmes de vilains ou de serf qui travaillaient aux champs avec son mari (et ses enfants) ait jamais considéré tout cela comme un progrès ou un genre d'épanouissement. Le salariat n'est pas la clef donnée à une catégorie oppressée pour retrouver sa liberté, c'est plutôt l'inverse. C'est une question. ( d'où le "?" à la fin ) L'égalité des individus au niveau salariale, c'est le marxisme. Tout sexe/race confondu, la politique se perd lorsqu'elle commence à raisonner en terme de communauté sexuelles, ethniques, religieuses, raciales, elle devient libérale. Le fait que tous les courants communautaires viennent des USA devrait mettre pas mal de monde sur la piste. Si les féministes veulent des prérogatives qu'elles prétendent ne pas avoir, elles ne le font pas au nom "des femmes" puisque toute femme n'est pas féministe ni même issu d'une communauté des femmes égales en terme de pouvoir d'achat ou de chance dans la vie. Selon que tu es caissière ou rentière, le fait que tu es un vagin ne changera dans le fond pas grand chose à tes chances dans la vie.
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C'est marrant ça, parce que toute personne qui a compris un peu la vie fait à peu près tout pour arrêter de travailler, pas pour obtenir "le droit de travailler", le "droit de travailler" est une blague, le travail est obligatoire et le terme de "droit" accolé est une manipulation rhétorique qui consiste à te faire croire que tu as le choix ( et que c'est un choix que tu as fais) , or pour faire un choix il faut deux possibilités. Où est la seconde? Le chômage? Est-ce que si "les hommes" arrêtaient de travailler pour laisser le droit exclusif du travail aux femmes, tu trouverais que c'est un immense progrès? ^^ Même rhétorique inversée : les femmes sont-elles le seule sexe lésable ? Ca consiste à dire que les hommes n'ont pas de droits en tant qu'hommes alors que les femmes si ? Le mot féministe veut bien dire ce qu'il veut dire. Chacun défend ses prérogatives, certains hommes estiment sans doute que c'est leur droit de le faire, après tout au nom de quoi n'aurait-il pas le droit de se montrer aussi cons que certaines femmes? ^^ Ce que ton court spectre ne te permet pas de comprendre (alors que je l'écris) c'est que précisément, la volonté d'un groupe de personne a vocation à se faire récupérer par ceux qui tirent les ficelles. Ceux qui se battent pour aller travailler n'ont jamais ne serait-ce que commencer à penser un autre système que celui dans lequel ils vivent. Celles qui appréhendent le travail comme un droit alors que c'est une obligation (sinon à penser que finir au rsa dans un F1 en banlieue est un projet de vie épanouissant) se font mettre dès le premier mot de la reconstruction de leur théorie : penser avec les outils du pouvoir, c'est penser pour le pouvoir. "Le droit de travailler" ... Le droit d'être maigre en Ethiopie aussi ?
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Je copie-colle ici les quelques interventions du topic Gade partagées afin de pouvoir poursuivre ici la digression que j'ai (mea culpa, mais on se refait pas) initié dans ce même sujet. Jean - ghislain dit : Tout ça prouve que le modèle familial est loin de ce qu'on nous présente avec ses archétypes (par exemple dans les manif pour tous... avec ses papas-mamans soi-disant idéaux). Savonarol répond : C'est marrant, j'en fait la conclusion inverse. En fait, le point commun à tous ces argumentaires est la haine profonde du mâle ( car potentiellement patriarcale) et donc sa transmutation en toute chose possible qui ne soit pas un mâle. L'ennemi n'a jamais été l'intolérance, l'ennemi est l'homme. Pas très étonnant dans une société féminisée jusqu'à la moelle, mais toujours aussi déprimant. Lucy répond : Oh my god, pauvre tit pit...Tu trouves donc que la société est féminisée et cela te déprime, te fait peur même? Tu es vraiment d'un comique. Alors dis-moi, quel est le pourcentage des femmes dans des postes de responsabilité? Dans les CA de grandes entreprises, des banques? En politique? Allez, ne t'en fais pas, tu peux encore dormir tranquille pour quelques temps... Savonarol répond à Lucy : J'aimerais comprendre au nom de quoi pointer la féminisation plus qu'évidente de la société devrait me procurer en guise de réponses une série de sarcasmes ou d'animations. Est-ce que je me trompe? Ai-je tort? Pourquoi ne pas assumer ce statut de féminisation ? Je suis près sans aucun problème à développer longuement tout ce que j'avance pourvu qu'on ne m'y oppose pas que du sarcasme. La féminisation de la société, c'est une évidence. On peut être pour, contre, mais la nier me paraît grotesque. Ocytocine ( à mon premier post ) Pourquoi ? Jean-ghislan : 1/ parce que ma bonniche, elle est bonne qu'à écarter les cuisses 2/ si elle est pas d'acc, je lui donne une bonne leçon 3/ les femmes c'est des bébés, faut les éduquer. j'ai tort ? Savonarol à Ocytocyne : La démocratie de marché est intimement liée à la volonté de paix théorique entre les nations, remplaçant la guerre physique par la guerre froide ( les affaires, la manipulation etc) La volonté de paix se fait par la transformation des idéologies de confrontation physique en idéologies des confrontations mentales parce que la démocratie de marché est le règne du marché avant tout. La destitution de toute identité ( nation, sexe , race) au profit d'une seule identité de consommateur est l'aliénation suprême que tend à atteindre la démocratie de marché. Une fois le citoyen dépouillé de ses repères moraux, on en fait un consommateur d'autant plus efficace. En déviriliisant le monde, on fait muter le constestataire en espèce de demi lavette asexuée à qui la violence ( et donc les armes de contestations du pouvoir ) sont des attributs honteux et des pratiques d'un autre temps. En gros, l'insurgé à qui l'on éduque à penser que son fusil a une maladie ne prendra pas son fusil et aura pour réflexe de condamner toute personne avec un fusil en main. C'est la servitude volontaire de la Boétie. On ne combat pas un pouvoir qui a réussi à nous éduquer sur les bases de son érection. C'est pas un hasard que pareille société mette en avant " les gays / les jeunes / les femmes" comme socle de la pensée politique. Ce sont des communautés qui n'existent pas, sauf à penser que la femme est une communauté, que le gay est un seul être relié au reste de ceux qui partagent son orientation sexuelle par une ligne politique précise, que le jeune est uniforme de par son âge... etc.. Déviriliser la société est l'outil de la démocratie de marché pour émasculer toute vélléité de contestation. Ce qui explique pourquoi les seules contestations valides sont des réactions ( des réac ^^ ) attribués à "l'extrême-droite"; c'est à dire au courant uniforme qui place l'autorité en tête de cortège et les valeurs morale devant les notions floues de droit ou d'égalité. ( la hiérarchie contre l'individualisme) Dans une société d'individualistes narcissiques obsédés par leur fesses et le droit de celles-ci, le pouvoir n'a plus rien d'autre à faire que de créer des segments de marché pour chaque nouvelle lubie, caprice et mode. Le monde de la politique et de la pensée étant dissout dans un vague gloubli-boulga à base de libéralisme (pauvre Thoreau ) et de libertarisme (pauvre Bakounine) Raser la différence pour criminaliser celui qui la théorise afin de créer à terme un monde de consommateur, ultime modèle d'asservissement où aucune insurrection n'est possible puisque toute existence est devenue individuelle et marchande. Or la femme est, de par son histoire dans le monde judeo-chrétien, la référence à flatter en tant que concept pour obtenir l'évolution du marché et transformer ( au nom de l'égalité ) la femme, l'homme, le jeune et le gay, en personnage unisexe réunit sous la bannière de la consommation. Ocytocyne : Cela fait un peu théorie du complot : à qui profite le crime ? Là où je ne te suis plus c'est quand tu dis que le mécanisme passe par la femme. Je ne vois pas pourquoi, d'autant que dans bon nombre de pays elle a à peine le droit à la parole. Tu ne peux pas nier que la planète est très largement patriarcale ? Ton postulat concerne-t-il tous les pays et si non, pourquoi est-il pertinent à une époque où l'échelle est mondiale ? Édit : pardon, je pars en hors-sujet. :blush: on peut poursuivre en MP ? Savonarol : Mais bon nombre de pays ne sont pas libéraux et ne sont pas des démocraties, en revanche le pouvoir fait tout pour renverser un à un ces modèles là (contestables en effet, mais surtout exclus de la logique du marché ) Le mécanisme passe par la femme précisément à cause de sa potentielle volonté de revanche vis à vis du patriarcat. C'est pas un hasard si aucun féministe ne considérera jamais l'idée de salarier une femme au foyer, car ça n'est pas un business, et si la mise des femmes au travail est présenté uniquement comme un choix et un désir de celles-ci ( comme si elles n'avaient jamais travaillé auparavant... :/ ) On fait la même chose avec les noirs, les immigrés, les juifs, les homosexuels, mais les femmes sont plus nombreux puisqu'elles représente en gros la moitié de la population mondiale. Elles sont LA minorité sur laquelle le pouvoir a décidé d'agir, et comme bien souvent, le pouvoir lui, est unisexe. Il n'est ni homme ni femme; il est riche. La politique exploite à mauvais escient une névrose qui existe vraiment. Et toute politique sérieuse est à un moment ou un autre une théorie du complot. Fafaluna : Oh je ne sais pas si c'est du whisky que tu as pris, mais en tout c'est du bon! Faire un tel meli melo de guerre des sexe, de société de consommation avec un bon pitit relent de machisme, fallait le faire là. A encadrer. Vraiment. Casdenor : Parce que, bien évidemment, la contestation c'est l'apanage des hommes, des vrais. J'ai même pas envie de développer, est-ce que tu pourrais quitter ce topic au lieu de le faire partir en hors-sujet complet ? Si t'as envie d'aller geindre sur la féminisation de la société, go faire un sujet, je l'éviterais avec un plaisir profond. Fafaluna : Non mais c'est clair c'est vraiment lamentable. Entre Savornol qui mélange allégrement lutte de sexes et lutte des classes en faisant passer les femmes (et les féminisés bien sûr exiger l'égalité c'est castrer l'homme le dur, le vrai, le viril) pour des soumis(es) au système et les fantasme d'un complot anti-hommes dans les milieu des juges aux affaires familiales, qui ne sont que des femmes tout le monde le sait et féministes en plus, car c'est bien connu les féministes ont la haine de l'homme... bref.... ça vole haut... ridicule. Savonarol @ Casdenor Donner des responsabilité et du travail en faisant passer ça pour un progrès peut se faire plus facilement sur une catégorie de la population anciennement opprimée et donc plus facilement manipulable sur ce genre de concept. A peu près "tout en échange de la vie d'avant" en dépit du bon sens et du regard universel, puisque la logique individualiste flatte les egos et non les hommes (comprendre "humains" ) , ainsi flatter la femme pour en faire une catégorie politique, le gay pour les mêmes raisons, etc. Au final, les naifs n'opposeront à un discours critique qu'un genre de râle hystérique qui ressemble à " tu préfères le fascisme ???? sé sa ??? " , usant et abusant de réduction à l'image de celle que tu viens, comme à ton habitude, d'utiliser afin de descendre le débat à ton niveau. Quand tu comprends pas tu demandes. Savonarol @ Fafaluna Mais oui, c'est ça : la lutte des sexes est utilisée par le pouvoir pour remplacer la lutte des classes, c'est une évidence. Ce qui ne veut pas dire qu'il n y a pas de combat à faire, mais que comme la plupart des combats, celui ci a été récupéré par le pouvoir au dépend de ceux qui s'en réclamait pour en faire un outil de commercialisation de la main d'oeuvre humaine consentante, afin qu'en 2014 on ne soit même plus en mesure intellectuellement de ne serait-ce qu'envisager son existence. C'est pervers, mais manifestement ça marche. Savonarol aux smileys d'Alain75 Le but est de présenter comme liberté un moyen d'aliénation ( le travail salarié ) à celles qui y échappaient de part la logique de l'ancien régime. Puisque l'ancien régime est un croque-mitaine absolu, on conditionne les gens à considérer que tout ce qui se plantait sur le modèle de l'ancien régime était dément, nuisible, dépourvu de bon sens, "fasciste". La mise au boulot des femmes a été accompagnée par le marché pour doubler le nombre de ses consommateurs. Il y a évidement ceux qui considèreront que tout individu doit être partie du marché, et ne verront le monde que comme un immense marché, et les autres qui continueront à réfléchir sur des modèles alternatifs où la connerie et l'argent ne sont présentés ni comme des fins ni comme des moyens (je suis de ceux-là) C'est tristement limpide : pour bannir une façon de penser, il faut l'attribuer à l'ancien régime (ou aux nazis). Le crétin pense selon cette équation : " bien = maintenant / mal = hier En général, l'être peu politisé est "de gauche" quand il a 20 ans parce qu'il veut changer le monde dans lequel il vit, et devient "de droite" à 40 parce qu'il veut conserver l'image du monde qui s'est transformé lorsqu'il avait 20 ans. " La gauche" connait ce travers jeuniste et l'orgueil qui l'accompagne, et en présentant une nouvelle communauté opprimée tous les 15 jours, elles continuent d'alimenter cette logique d'engraissement de la stupidité et de division de la pensée en opposition à la logique et au bon sens, pour ne faire de tout cela qu'une "réaction" bête et adolescente à l'image de l'imperfection intellectuelle qui lui sert de socle pour avancer. Lucy von Pelt @ Savonarol Encore une fois, tout ce charabia complotiste paranoïde est issu du discours des masculinistes qui émerge depuis quelques années et dont Zemmour et Soral sont les fiers représentants. Du délire total faisant des "femmes" et des "gais-es" une race à part, faible et manipulée. Tristement limpide, en effet. ( lien vers la citation incluse dans son post initial ) Savonarol à Lucy : Dire à l'autre "tu délires" ne représente pas un argument. Prenons ton exemple : ce qui représente ton intervention ici, sont deux lignes en préambule à deux longs textes dont tu n'es pas l'auteure auxquelles tu accordes plus de valeurs qu'à ce que je dis, ou qu'aux discours de ceux que tu cites ( ici Soral & Zemmour) Question : pourquoi ? Le contenu, ensuite, est de la même trempe que toute répartie à bout de souffle, elle tente de décrédibiliser le texte en surjouant les intentions de celui qui l'a écrit. Exemple : Tu écris : "J'aime la moutarde. Je crois que dans ma famille, tout le monde aime la moutarde depuis toujours, et ça vient du fait qu'on a grandi à coté de Dijon". Je te répond : "Lucy van Pelt, bien connue pour ses idées fantaisistes (parti pris) nous explique ici à quel point le préjugé est important pour elle, au point qu'elle considère comme un sorte de créneau génétique - comme les nazis- l'appréciation de la moutarde. On imagine à quel point ceux qui n'aiment pas la moutarde (sans doute des noirs et des arabes) la répugne" Dans ma réponse, je ne commente pas ta phrase, je la ridiculise en te faisant passer pour une ordure, je te fais un procès d'intention et use d'éléments de langage dans le but de manipuler le lecteur pour récolter sa sympathie à mon égard et sa haine au tiens. (c'est la technique de casdenor par exemple) Pour info, ce que j'écris est l'observation de l'évolution de la société marchande sur plusieurs siècles, Marx faisait la même bien avant Soral, et coté droite Maurras la faisait également. D'ailleurs Thoreau, dans "résister" écrit peu ou proue la même chose sur la logique de l'argent. En fait, la quasi totalité des penseurs ( de gauche ou de droite pourvu qu'on croit à ces cloisons) ont théorisé de la même manière les outils de manipulation du peuple par le pouvoir de l'argent. Réduire ça à un "délire" est la preuve d'une profonde méconnaissance du sujet , ou d'une certaine malhonnêteté. . Ce qui est marrant, c'est que dans ta logique le féminisme serait l'égalité des femmes avec les hommes alors que le masculinisme serait l'oppression des hommes sur les femmes. La même lutte devient tantôt combat pour l'égalité tantôt volonté d'oppression selon qui la mène. Comme c'est logique. = = = Le débat sur l'utilisation du minoritarisme comme outil de domination est discuté ici.
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Question intéressante : doit-on faire croire au peuple qu'il a raison en opérant le pouvoir de la minorité, ou doit-on appliquer le pouvoir de la majorité contre celle de l'élite à allégeance étrangère ? La méthode des démocraties, c'est de tanguer le pouvoir de l'intérieur, répandant des idéaux de révoltes où il n y en avait pas, armant les ennemis d'hier pour les intérêts d'aujourd'hui, légitimant "la guerre pour la paix" à tour de bras tout en enchaînant des guerres économiques faites au nom des droits de l'homme depuis une vingtaine d'années. Si c'est ça, ton monde civilisé, alors je ne peux qu'éprouver une certaine estime pour la dictature poutienienne qui a au moins le mérite de ne pas faire semblant d'être ce qu'elle n'est pas.
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Dessin publié sur la page facebook officielle de Poutine ^^
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Dénoncer la propagande quand on défend LE modèle de société pour qui la communication remplace la politique, c'est un peu fort.
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Ben Michel Onfray écrit pour la première fois un billet de 200 lignes alors que Farida Belghoul en a fait un combat politique, c''est sûr que dans la durée elle est en arrive à développer plus que lui. Les toutes premières interventions vidéos de F. Belghoul racontaient ce que raconte Onfray dans son texte, presque mot pour mot. Oui, je crois que l'actu en Ukraine endort le débat sur le genre, et je me demande combien de temps sa petite note mettra avant de ressurgir.
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Je commentais ceci : Quelles sont les sources qui te permettent pareille affirmation ? C'est de la discrimination positive. Ca implique en retour que les hétérosexuels (si tant est que ce soit une communauté) "impose" l'hétérosexualité. En gros l'hétérosexualité serait suspecte (potentiellement imposée) alors que l'homosexualité non. Il y aurait un modèle imposable, l'autre non-imposable uniquement pour des raisons qui me semblent relever de l'essentialisme, c'est ça que je relève.
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Qu'en sais-tu ? C'est vachement essentialiste comme position.
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Je plaisantais, je voulais voir combien de temps ça prendrait pour qu'on me le mette dans les dents.
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Jean-ghislain, malgré nos prises de becs, mon estime pour toi était remontée lorsque j'ai lu ta prise de bec avec pascalin sur le fil philo. Pourquoi faire semblant, alors que tu n'es pas idiot, de me prêter ce genre d'assimilation ? Tu as lu ce que j'ai écrit, tu sans doute compris la vocation de l'exemple utilisé qui met en perspective "droits et devoirs" des uns et des autres. Je suis prêt à développer, y a pas de soucis, mais cette intervention n'est pas de ton niveau, et tu le sais bien. Il est ashkénaze, mais je ne vois pas bien ce que ça vient faire dans le sujet, en effet.
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Je trouve au contraire qu'elles sont primordiales. Les gens (ceux qui nous lisent) saisissent mieux le sens d'un argumentaire lorsque celui-ci est imagé. C'est comme ça qu'on construit des arguments logiques et qu'on déconstruit ceux qui ne le sont pas. ( ce que je fais ici avec toi ) Tu n'as pas encore compris que je ne vise pas la perfection, mais la mise en oeuvre d'un maximum de chances pour l'enfant tout en respectant un paradigme qui a fait ses preuves. Comprends-tu à quel point il n'est pas logique de défendre le modèle homoparentale à coup d'exemple qui se basent sur les pires situations possibles dans le modèle hétéroparentale? Comprends-tu à quel point la logique s'en retrouve viciée puisque je n'excuserai jamais le pire du simple fait de son existence ? C'est symptomatique du monde moderne : j'aimerais une société qui responsabilise ses citoyens là où toi et ceux de ton "camps" idéologique en fait des individualistes narcissiques animés par l'acte d'achat le pouvoir d'achat.
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Il faut des fondations pour construire une maison, et c'est pas parce que tu vas me montrer en exemple des maisons qui s'écroulent que je vais me dire "ah oui merde, faudrait arrêter les murs porteurs et repenser le concept de fondation" J'aurais au contraire tendance à renforcer le modèle existant, vois-tu. (ce que tu appellerais autoritarisme ) Quoi ? C'est quand le dernier génocide homosexuel? On vit dans un pays qui a légalisé le mariage et d'adoption par des gays, ça devient compliqué de faire croire que l'homophobie le baigne. Je substitue l'égalité aux règles, parce qu'on peut faire tout et n'importe quoi ( et surtout n'importe quoi) autour du concept d'égalité. Les déficients mentaux n'avaient pas le droit de voter en France jusqu'en 2005 : était-ce une injustice? Ou le pouvoir de l'époque considérait que voter impliquait de comprendre un minimum les bases du projet de celui pour qui on vote? La loi est relative au rôle du citoyen : le citoyen homosexuel a les mêmes droits qu'un hétéro pour les mêmes fonctions, si sa condition d'homosexuel ne lui permet pas de rentrer dans les critères que la société établie, alors c'est à lui de s'adapter à la société dans laquelle il vit et non à la société de changer son paradigme pour l'homosexuel. C'est aussi simple que ça.
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Heu, je suis contre. Pourquoi, tu as l'impression du contraire ? Zut, moi qui fais tout pour soigner mon image gay friendly afin de trouver du boulot dans le milieu du showbiz. Parce que c'est le premier exemple d'oppression de masse qui m'est venu en tête, c'est la dernière guerre occidentale sur le sol français, ça parle aux gens, comme exemple. J'aurais pu parler des Tutsis ou des tibétains, ou des noirs du temps de la ségrégations, ou même des koulaks sous l'URSS, mais je crois que cet exemple parle à tout le monde pour illustrer ce qu'est l'oppression et nous aide à repositionner notre démesure. Je ne te connais pas encore assez, mais qu'est ce que ça peut faire ? L'égalité des droits, c'est un concept creux pour gens creux. Ca ne veut strictement rien dire, l'égalité se situe par rapport à quelque chose. L'égalité des poissons et des oiseaux à respirer de l'air et à manger du plancton ne fonctionne pas. L'égalité des vieux et des jeunes à avoir la même tête non plus, l'égalité des riches et des pauvres en droit ? Là ça m'intéresse, ça commence à sentir la politique plutôt que l'hystérie. On a tous l'univers relatif à ce qu'on est, ça n'est pas une question d"'inégalité", c'est une question de structure (ou de déconstruction) Au plaisir.
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C'est une famille avec un handicap. On doit donc se baser sur des familles handicapées à la base pour construire ce qu'il y a de mieux? Perso j'aurais tendance à viser le mieux, pas le pire, pour justifier ce qui doit être. Qui sont dérisoires en France. Donner des béquilles à un enfant qui a des problèmes à marcher, c'est une démarche différente que par exemple coller des ailes à une vache pour qu'elle puisse voler "comme tout le monde". Contrairement à ce que certains hystériques aimeraient qu'on pense, je ne crois pas qu'une centaine d'acte homophobe dans un pays de 67 millions d'individus fassent de la France l'Allemagne nazie et des homos les juifs pendant la nuit de cristal. Porter au pinacle "le refuge" comme si il s'agissait de De Gaulle à Londres et parler de la France comme une meute d'homophobes cathos, c'est délirer purement et simplement. Comme si nous vivions dans un pays où le pouvoir est homophobe, où les homosexuels ne trouvent pas d'emplois, où l'homosexualité serait réprimée et où les gays raseraient les murs. L'irrépressible pouvoir de l'Eglise Catholique en France, c'est vrai qu'on se sent tous les jours sous contrôle de l'Opus Dei. Je défend un modèle donc je le défend jusqu'au bout. Je constate que ce à qui j'en parle ne le comprennent pas ( très rarement) car usent de sophismes et de raccourcis dialectiques à tout bout de champs, c'est pas grave, je ne fais pas de politique donc je peux me permettre de défendre mon point de vue quitte à paraître "gonflé" d'oser en avoir un. L'opinion publique est tellement manipulable qu'on a réussit à faire croire aux gens que l'homophobie était un problème nationale exactement de la même manière dont on a transformé des "beurs" en socialistes (puis en rappeurs /dealerr) , mais à chaque fois, et malgré les grosses ficelles utilisées, les manipulées sont tellement content de se croire investis d'une mission au service du Bien qu'ils sautent dans la boue les pieds joints.
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Je présuppose rien, j'observe que le modèle père / mère est le modèle par défaut, et que lorsqu'on donne un gamin à des homos, de fait on le prive de la possibilité d'avoir soit un père soit un mère uniquement pour des raisons politiques. Je présuppose rien quand je constate que probablement 99% des personnes qui parlent ici ont grandi dans un univers exogame monogame hétérosexuel, en revanche je les trouve rudement gonflés, depuis leur confort, de souhaiter avec impudence que d'autres enfants que les leurs puissent servir de cautions à la pauvreté de l'engagement politique aujourd'hui ainsi qu'à la faible moralité ambiante. Quel rapport avec la sexualité ? L'enfant ne voit pas le monde en terme de sexualité, mais en terme de repères. Il voit le modèle père, le modèle mère. Il se construit par rapport à ça, il évalue le monde selon le comportement différencié de son père et de sa mère. Il construit son affection au monde en coordination avec ces premiers rapports naissants. La France n'est pas un pays qui a un problème avec les homosexuels ( ça c'est la lubie d'une catégorie de la population qui a du mal à comprendre les rouages de la politique) , mais la France est une société avec un modèle sont certains (moi par exemple) considèrent qu'il est bon et ne souhaitent pas le voir changer et perverti.
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Je pense que c'est ça le modèle oui. C'est à ça qu'on doit tendre parce que c'est au minimum le socle auquel un enfant a droit, on a quand même l'expérience pour affirmer qu'un enfant s'épanouit au sein d'un couple composé d'une mère et d'un père, de la famille nucléaire en somme. Ils étaient homos jusqu'à ce que l'un meurt et que l'autre se trouve une femme. J'ai jamais discuté des détails avec l'un ou l'autre, ça ne nous concernait pas. C'était il y a 15 ans, avant que les gays affichent leur penchant en guise de combat politique pour avoir l'impression d'en faire. Je trouve logique que la science répare une erreur, une malade comme la stérilité quand elle touche un couple hétéro. Il a problème à la base, on soigne le problème soit via la science soit via l'adoption. L'homosexualité dans un couple homo n'est pas une barrière que la fatalité déposerait tout à coup. Ca n'est pas un accident, c'est la conséquence logique du fait que les relations homosexuelles sont stériles. Si j'ai répondu, j'ai dit que le devoir de la population est de penser au bien-être des gamins avant de penser aux revendications politiques libérales d'une petite poignée d'individus qui n'est même pas opprimée. Quand le gosse aura 18 ans, on ne pourra pas lui demander sa permission rétrospectivement, alors c'est aux grandes personnes de prendre ces décisions avant que le gosse ne les subisse.
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Je trouve que c'est très intéressant, ce qui se joue. La Russe de Poutine illustre un contre-pouvoir au niveau mondial, "économiquement compatible" parce que capitaliste, et donc que l'on attaque sur le plan de la morale. On oppose la morale libérale (pro-gay, pro-métissage, cosmopolite et anti-nationale) à la morale orthodoxe, patriarcale et chrétienne, proche des traditions et suivant le voeux de la majorité aux dépends des minorités agissantes. Poutine est, quoiqu'on pense du personnage et de son imperfection, le garant du modèle numéro 2 auquel beaucoup se raccroche car il représente le modèle de contre-pouvoir existant. On voit à quelle vitesse les élites changent leur fusil d'épaule selon que l'islamiste doit être l'ennemi ou non, selon que la fascisme doit être l'ennemi ou pas. Aujourd'hui, l'ennemi sera Poutine car Poutine persiste dans la polarisation de SON territoire, et il a bien raison.
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C'est (c'était) l'exogamie monogamique. C'était le cercle parentale composé de l'exemple masculin et du refuge féminin. C'était ça, la base. Ca veut pas dire qu'elle était toujours respectée, mais c'était ce à quoi on tendait. Ca impliquait une chose important, que la famille était le refuge du gratuit, du désintéressé Lui et sa femme? Oui. Et il était également heureux à l'époque où il tenait son pub avec son copain, sauf qu'il n'aurait jamais songé à prendre un enfant avec lui, son couple homosexuel était basée sur tout sauf sur l'image du nid familial. Le moins possible, oui. En tout cas définitivement pas pour que la loi autorise de fait et comme règle générale la procréation médicale, surtout là où il n y aurait jamais eu d'enfant à la base. C'était une plaisanterie rapport à l'attaque d'eklipse contre Cléanthe en dépit de toute solidarité féminine ^^