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Savonarol

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Tout ce qui a été posté par Savonarol

  1. Alors à ton avis, c'est quoi le meilleur calcul ? Faire du noir un homme égal au blanc et de la femme une personne égale à l'homme via leur pouvoir d'achat et la reconnaissance de ce qu'ils produisent ou continuer à se pignoler sur un genre de communauté noire fantasmée qui regrouperait tout noir sous l'étendard de sa couleur indépendamment de sa condition sociale ? Les évolutions sociales ont ça de bien qu'elles prennent en compte l'individu avant de s'intéresser à sa couleur, on juge à ce que l'individu produit et on regroupe les individus à l'aune de ce qu'ils produisent ( les artistes, les boulangers, les pompistes) et pas à l'aune de leur couleur pour faire des sous-catégories qui ne mèneraient à rien ( les gays acteurs, les femmes pompistes, les boulangers noirs) Parce que l'air de rien, c'est comme ça qu'on fait ses preuves dans la société, en s'y insérant au lieu de revendiquer tout ce qui pourrait nous en séparer et créer de petits clans antagonistes sans âmes ni légitimité. Suffit de voir le genre de dégât que cette mentalité libérale ( qui n'a pour but que d'abêtir la conscience politique) donne sur le débat public où des jeunes se revendiquent "gay" comme d'une couleur politique (avec un drapeau, des codes, etc ) . Mettre la politique à la portée des cons n'est pas une démarche universaliste ou intelligente, or c'est exactement ce bricolage libéral ( faut que je trouve un autre terme pour définir ça, parce que pauvre Thoreau) qu'on retrouve partout et qui persuade tant de monde parce qu'il est SIMPLE à comprendre du fait qu'il est BANCAL est ne repose que sur des pseudos idées qui s'opposent entre elles.
  2. C'est une idéologie que de constater qu'un noir pauvre et qu'un noir riche n'ont pas les mêmes avantages dans le monde moderne et que les grouper derrière leur couleur, en plus d'être éminemment raciste et réducteur, est complétement idiot ? C'est pourquoi la République ne fonctionne pas sur les bases du communautarisme et des lobbies contrairement aux USA, parce que cette lecture est stupide à moins qu'on arrive à rendre les gens tous aussi cons les uns que les autres afin que ne subsiste d'eux que leur couleur de peau, leur préférence sexuelle ou leur religion. On va rigoler : c'est quoi " ma logique " ? Je veux être bien sûr que vous n'entravez strictement rien à ce que je vous écris depuis trois pages avant de répondre (encore une fois) Je crois que j'ai blessé votre vanité, c'est la seule explication que je trouve à ces perpétuels mouvements de paon sans queue ni tête : vous ne répondez jamais à ce que je dis, vous construisez la réponse que vous fantasmez de me voir écrire , et puis vous y répondez ensuite. Chaque fois que je recentre la discussion alors que j'ai très envie de me moquer de vous ( et je vous jure que si je ne le fais pas, c'est vraiment pour ne pas nuire au débat) , vous me donnez autant de raisons de revenir sur ma décision et de vous tourner en ridicule. Vous excitez ma troll-attitude, c'est dur de résister. J'ai beau citer les fondements de la République, j'ai beau vous renvoyer perpétuellement au texte, vous expliquer le plus pédagogiquement possible POURQUOI la République est le CONTRAIRE du communautarisme, POURQUOI cette logique est biaisée, fausse, traître, et pourquoi elle l'est encore plus lorsqu'on l'attribut à des groupes humains en fonction de leurs sexes, races, religions, mais non : c'est comme si je n'avais rien dit. Vous passez outre toute l'ardeur que j'ai mis à vous expliquer, toute la patience qu'il m'a fallu pour vous traiter comme un interlocuteur sérieux, et bim, vous bavez le même récit d'autiste qui ne tient pas compte de ce que je viens d'écrire et ne peut pousser qu'au troll. Je résume : Vous : Les corbeaux sont noirs, il est logique que les corbeaux et les noirs soient donc traités de la même manière ( +2 ) Moi : Mais enfin tous les noirs ne sont pas des corbeaux, votre logique ne tient pas ! Vous: Décidément, vous êtes vraiment un arriéré, vous n'avez aucune culture et puis d'abord le monde évolue, évoluez avec lui ! ( +4 ) Moi : mais voyons, quelque soit la manière dont le monde évolue, représenter les intérêts des noirs et des corbeaux sous la bannière de leur couleur est ridicule ! Vous : Eh bien vous n'avez donc aucune culture. Vous n'êtes qu'un soralien, évoulez donc ! D'ailleurs votre capacité à nier l'existence des plumes chez les corbeaux est hallucinante. Moi : Quoi ? Mais où ai-je dit ça ? Vous : Votre religion de croire que les corbeaux ne méritent pas de voler est d'un autre temps. Décidément, je suis bien content de vous avoir percé à jour.
  3. Je veux bien qu'on m'explique où je me trompe au lieu de me dire que j'ai l'air réac, ça me semble plus intéressant. Je parle du féminisme dans sa globalité, c'est pour ça que j'utilise un terme général, idem pour le porno.
  4. Et égaux par rapport à quoi ? L'égalité par rapport à rien, c'est vide de sens. L'égalité , c'est toujours par rapport à quelque chose, et des personnes différentes ont des droits différents en rapport à leur rôle dans et vis à vis de la société. L'individu doit se plier au collectif, à la vision collective du monde, à ce titre il a les mêmes "droits" Ca n'est pas à la société de changer pour la moindre revendication individuelle dans une société en bonne santé, c'est à l'individu de s'adapter aux règles de la cité. C'est comme ça qu'est construite la République : l'intérêt générale remplace les revendications communautaires dont j'ai démontré à plusieurs reprises qu'elles n'avaient que peu de sens et un caractère manipulable très fort, ce qui les rend dangereuse.
  5. En quoi les gays, les femmes, les noirs représentent un corps intermédiaires crédible ? C'est quoi "les gays" ? Au nom de quoi et pour quoi se battent tous les gays ? Au nom de quoi et pour quoi se battent toutes les femmes? Qu'un lobbie des limonadiers demande des faveurs sur le prix du citron ou du sucre, c'est logique, toute limonade a les mêmes ingrédient de base. Mais c'est quoi la revendication de base de tous les gays ou de toutes les femmes ? Comprenez-vous à quel point il est malhonnête de constituer un groupe de personne en "les femmes" pour les faire parler en leur nom ? On a des exemples plein le panier de ce genre de manipulations et de ce que ça donne. Je ne suis même pas sûr que vous compreniez ce que je dis puisque lorsque je vous répète encore et encore son fond, vous vous perdez, vous sortez de vous pour déléguer votre pensée à quelques généralités. Vous répondez à quoi là ? Vous avez lu ce que j'ai écrit ? Je l'ai écrit plusieurs fois de manière différentes pour bien me faire comprendre pourtant. Vous faites juste de l'enfumage. J'ai été très clair et vous noyez la clarté de mes propos dans un genre de brouillard qui ne répond à rien précisément, mais qui par contre évite absolument tout ce que j'ai pu écrire et qui répondait ( à plusieurs reprises ) à vos quelques bases argumentaires. La République et ce qui tend à la morceler. Là où je dis que l'outil marxiste n'est pas forcément le marxisme lui même. Là où j'explique le danger du communautarisme en république Parce que c'est à ça qu'on tend : du communautarisme; qui n'a aucune légitimité ( qui représente " les gays " ou "les femmes", élus par qui? Mandatés par quoi ? ) Mais puisque vous répondez à mes posts sans les lire en entier. En quoi un groupe d'individus parlant au nom des gays équilibre quoi que ce soit ? Les revendications des uns se font toujours au dépend de celles des autres, " l'équilibre" c'est mignon mais c'est surtout très naïf quand on ne saisit pas bien le concept. La légitimité des lobbies constitués en groupe de métiers, ça a une crédibilité même si on en conteste l'essence ( si on est jacobin, ce que je ne suis pas) mais les lobbies communautaire c'est juste contraire à la République, parce que contraire à l'intérêt général qui transcende l'appartenance à des communautés fantasmées (toujours récupérées par des ordures pour gruger des cons) au nom de l'intérêt général. Et ça n'est pas une question de vision démodée ou je ne sais quoi, c'est juste réflechir intelligemment à ce qui s'oppose ou à ce qui produit une possible harmonie et le prendre en considération pour faire de la politique intelligente, sinon on se fait mettre toute sa vie le sourire aux lèvres en criant "égalité".
  6. Comme le rappelle le texte que je viens de mettre, je suis contre ce qui morcelle l'intérêt général en s'interposant entre l'Etat et l'individu, ça ne fait pas de moi un jacobiniste, ça fait de moi un citoyen logique et républicain efficace .(bien malgré moi). Je crois qu'aucun républicain, qu'il soit jacobiniste ou non, ne valide la lecture communautaire dans laquelle se profile la France, pourquoi ? Parce qu'on sait ce que cela donne, parce que ça n'est pas le modèle français , ça n'est pas le modèle qui est vendu aux français, et ça n'est pas un modèle dans lequel il est souhaitable de vivre puisqu'il oppose des citoyens non pas en fonction de ce qu'il produise (et qui est fédérateur) mais de ce qu'ils sont, ce qui ne regardent strictement personne et ne devrait rentrer nul part en ligne de compte. Or le communautarisme organise la société en fonction de ce que serait l'individu (et contre quoi il ne peut rien ) et non de ce qu'il fait, de ce qu'il prouve, reléguant donc Magloire et Jean Genet derrière leur homosexualité alors que l'un est un écrivain reconnu et l'autre un espèce de phénomène de foire médiatique. Voilà ce que vous vous me dites : " Comme cette lecture ne tient pas, laissons tomber cette lecture. Comme le monde évolue cette manière, c'est DONC comme ça que le monde doit évoluer, et vous regardez le monde avec de vieux outils d'observation" . Ben non : cette lecture tient, on est ce qu'on produit, ce qu'on créé, on établie pas l'identité d'une personne sur la base de sa couleur, de son goût pour le sexe viril ou de la chapelle où elle prie. Une société équitable ne devrait pas se soucier de ce que vous êtes une femme ou un homme, un noir ou un blanc selon que vous produisez quelque chose de qualité, et accoler "femme" ou " homosexuel" ou " noir" derrière une personnalité la réduira de fait à quelque chose auquel elle ne peut rien, et dont elle n'est en droit de ne rien demander. L'intérêt général passe avant les luttes individuelles parce que le second nuit au premier, c'est aussi simple que cela. Et à peu près tout le monde l'a compris lorsqu'on regarde notre passé. Toute lutte est collective, la lutte individuelle c'est peau de balle en terme d'efficacité. Et ça, le pouvoir le sait et ça n'est pas un hasard si il fait à ce point la promotion d'un paradigme qui ne générera aucune notion de résistance efficace à lui. Pas vraiment, mais si j'étais né dans un pays libéral j'en contesterai la pertinence également. Sauf que je suis né dans une République, qui plus est la République Française. Je ne vois pas comment vous pouvez conclure une chose pareille en vous basant sur ce que j'écris dans ce topic.
  7. La notion de République et son fonctionnement n'est pourtant pas marxiste. http://www.aix-mrs.i...republique.html Voilà, la République c'est ça (aussi) . Ca veut dire que l'outil marxiste est parfaitement applicable à une société qui se défini en terme d'intérêt général ( en fait, il l'est pour toute société, et nier son efficacité ou juste sa pertinence ne suffit pas à le faire disparaitre) C'est pas Marx qui a décidé de ce qu'était une République, simplement la République reconnait dans ses fondements ses ennemis et ce qui tend à la faire disparaitre au profit d'intérêts privés. C'est ce dont il est question ici, et si tant de personnes haissent la République, c'est parce qu'elle n'existe plus vraiment. Sauf que lorsque je prends en compte la lecture marxiste, sa grille, je ne souhaite pas pour autant le modèle de société qu'il réclamait lors de sa création. Je ne suis pas communiste. C'est comme si je vous disais d'utiliser un téléscope pour regarder les étoiles et que vous me répondiez que vous êtes contre la terra formation des planètes uniquement parce que les terra formateurs ont commencé par utiliser un télescope pour savoir qu'il y avait des planètes quand moi je ne m'en sers que pour les observer et comprendre comment elles fonctionnent.
  8. En discutant sur un énième débat dans la partie politique, je me suis dit que ça pourrait être sympa de créer une plateforme FFR de débats audios, via des logiciels comme patalk ou gtalk. L'aspect continuellement écrit peut freiner certaines idées ou favoriser les conflits débiles ( j'en ai vu un pas mal où le sens du mot "expérience" a fait l'objet d'un pugilat sur 3 pages) , utiliser gtalk ou patalk , genre une fois par semaine, ça pourrait être intéressant et se montrer constructif. J'ai participé moi même il y a quelques années à des conférences via patalk, il s'agit d'un chat vocal modéré par une personne qui donne la parole à X ou Y à mesure qu'ils la demandent ( via une touche d'appel), une lumière s'allume, le modérateur active le micro, l'échange se fait, le modérateur peut choisir de couper ou non le micro des uns et des autres à mesure qu'ils parlent tous en même temps ou non, donc selon la discipline qui règne. En général, ça se passe bien. Ces logiciels sont gratuits, gtalk appartient à google, on peut les utiliser avec un pseudo et c'est assez facile des les paramétrer. Voilà, je lance l'idée. - - - ça c'est un didacticiel qui permet de se rendre compte de ce qu'est ce logiciel :
  9. Franchement, j'ai pas l'impression de ne pas avoir été clair, mais ça ne me dérange pas de remettre le couvert même si je vais me paraphraser et me paraphraser encore. L'individuel nuit au collectif, d'autant plus que l'individu est une composante vague et manipulable sitôt qu'on l'accole à un groupe d'intérêt ( genre plusieurs femmes = les femmes / plusieurs gays = les gays), et subdiviser les groupes humains en portions toujours plus minuscules au sens très discutables d'un point de vue politique ne va pas dans le sens des intérêts du plus grand nombre puisque c'est l'intérêt individuel qui es traité à travers l'abandon de l'outil marxiste ( l'outil marxiste qui , comme je le dis dans la page précédente, ne mérite qu'une petite mise à jour et est toujours tout à fait pertinent) Par ailleurs, nous vivons justement dans une société où son utilisation est plus que logique, nous sommes en République, et le mode de fonctionnement de la République ne reconnait pas de corps intermédiaires entre l'individu et l'Etat, or le minoritarisme tend à user du pouvoir des minorités comme d'un outil politique ( c'est à dire faire du lobbing comme aux USA) pour agir aux noms d'intérêts de petits groupes d'individu ni mandatés ni élus par personne pour ne représenter qu'un genre de vague notion de communautés. L'outil marxiste évite tout ça, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas perfectible, en revanche dire qu'il est dépassé alors qu'il n a jamais été aussi d'actualité me dépasse.
  10. Je l'ai effacé parce que je suis intelligent et que je me rend compte quand la moquerie est contre-productive ( et j'ai raison , puisque c'est l'unique propos auquel vous répondez alors qu'il n'existe plus) La vie, c'est du concept et de l'observation, c'est ça qui fait les idées et qui fait en l'occurrence que je sais remarquer quand on utilise deux choses qui s'opposent et à terme s'annulent.
  11. Et à quel moment la grille marxiste ne prend pas en compte l'individu? Ta "discipline scientifique" a pour principale faille de rentrer de fait dans le précipite où te mène la logique libérale tout en te tendant un panneau "sans pour autant se soustraire à la société" pour légitimer un genre de distance face à elle, dans les faits c'est le contraire qui arrive Ta lutte d'intérêts implique que des groupes se rassemblent sous la bannière d'une même cause en fonction de leurs appartenance à un sexe, à une religion, à une race, rassemblés donc derrière un genre d'intérêt commun à être femme, noir, musulman ou juif, ce qui amène à étiqueter sans mesure toute femme sous l'emblème d'une "catégorie Quels sont les intérêts des femmes? Des homosexuels? Que pensent "les homosexuels" du grand marché transatlantique ? Que pensent "les juifs" de la situation en Ukraine? Que pensent "les blancs" de la place de la Roumanie dans l'UE ? Quel est l'avis "des femmes" sur le mariage gay ? Individualisme et collectivisme sont antagonistes : les intérêts communautaires de surcroit ne peuvent être mis en adéquation avec l'intérêt général, c'est comme ça, simple question de logique. Donc dire est une ânerie ( si on y adhère) parce que précisément la bannière des intérêts sous lesquels vous regroupez un nombre varié de communautés se voulant représenter des femmes, des gays, des roms etc est simplement contradictoire avec la lecture basée sur le pouvoir d'achat ( et donc le pouvoir tout court) dans laquelle les groupes se fondent sur leur capacités en terme d'un genre d'intérêt commun déterminés en fonction de leur appartenance à une race, une religion ou un sexe.
  12. C'est tout moi, ça, un vrai barbare intellectuel qui a horreur du concept et de la logique ( fuck Descartes) Plus sérieusement , admettre qu'on se plante n'est pas un défaut, accepter de se faire déboulonner de temps en temps n'est pas une maladie. Quand j'explique la pertinence de la lecture de classe, de l'outil marxiste, vous rétorquez : "Vous n'aimez pas cette approche plus personnalisée ? Prenant en compte l'individu sans pour autant se soustraire à la société ? Tant pis pour vous." Si ça c'est pas la définition de la pensée libérale : l'individualité nuit au collectif, c'est comme ça, ça s'observe de tout temps et c'est une évidence arithmétique. La politique efficace prend en compte le collectif PUIS l'individuel, mais la politique n'est PAS de l'individualisme parce que la société s'organise en nation, et non en suite de petits logements où chacun aurait ses lois à l'entrée de sa porte. Bis repetitas "J'aimerais bien que tout le monde ait à manger mais qu'on laisse les légumes en paix "
  13. La lecture marxiste ne mérite qu'une mise à jour en fonction de l'adaptation des catégories professionnelles, et c'est tout. Les pauvres sont toujours pauvres, les riches toujours riches, les classes moyennes au centre, le sous-prolétariat, l'assistanat, la bourgeoisie, etc etc. Dire " ah mais bon y a plus d'usines donc plus de marxiste, alors adoptons les outils de mesure libéraux" c'est quand même carrément n'importe quoi. Par ailleurs ne penser QU'EN terme de classe n'est pas mon propos, mais penser efficacement c'est penser en terme de classe, or la grille marxiste n'est pas simplement reléguée à un genre d'ancien concept, elle est nié dans son efficacité dans un monde où elle ne l'a jamais autant été nécessaire. Ca me donne l'impression d'un autiste qui, devant les chiffres du chômage s'exclamerait " ça va s'arranger en donnant des droits aux gays " Par ailleurs, nous sommes censés vivre en République, c'est à dire dans un système qui ne reconnaît que l'individu et l'intérêt général et pas de corps intermédiaires, de races, de lobbies ou de mouvement religieux. Si vous croyez que scruter le cul d'une fourmi est une "approche personnalisée" , c'est que vous considérez qu'il n'est pas utile de regarder la fourmilière. Or c'est comme ça que vous comprendrez comment elle fonctionne.
  14. C'est pas parce que le minoritarisme est un concept faiblard et donc confortable intellectuellement qu'il est logique : il ne l'est pas. La grille marxiste n'est pas morte avec la fin des usines, la grille marxiste entreprend d'analyser le monde selon le classement en classes sociales, non communautaires. Pourquoi ? Parce que le dénominateur commun à tout être est l'argent, son pouvoir d'achat et que c'est ce qui détermine tout le reste par dessus n'importe quelle communauté fantasmée dans laquelle on voudrait le placer contre son gré (et son bon sens) . Dès l'instant qu'on vit en démocratie, on prend en compte les besoins du peuple, les besoins du peuple se déterminent sur leur capacité à se soigner, à se loger, à trouver du travail, à partir en vacances, à élever leur enfant. => éducation / logement / chômage / santé . Ce dans quoi votre "modernité" vous précipite, c'est un monde où vous seriez finalement réduit à votre condition de gay ,de femme, de rom, de noir ( ce qui est profondément raciste, quel gay a les mêmes revendications qu'un autre? Quelle femme peut se sentir représentée par une autre? Au nom de quoi ?) En fait, les derniers à avoir, en Europe, réduit les individus à leur essence étaient les nazis. Sinon, on considère l'humain dans sa globalité, et avant d'être gay il est acteur, avant d'être femme il est comptable, avant d'être rom il vole du cuivre ( :D ) , enfin voilà. Si cette lecture du monde est en retard de 50 ans, on est dans une indigence intellectuelle terrifiante. C'est parce que vous ne lisez pas ce que j'écris. Si vous le lisiez, il ne vous viendrait pas à l'idée de réduire la lecture marxiste à quelques phrases de moi ça et là ( moi qui ne suis pas Marx, je le précise) ou d'opposer ma vision du monde à un espèce de monde fantasmé dans lequel les femmes seraient libres, comme si la liberté des femmes n'avaient pu se faire qu'au dépend de la lecture de classe.
  15. Oui voilà, c'est cette arnaque que je pointe du doigt ici ( et dans un peu près tous les topics où il est question de politique vu que c'en sont les fondements ) Ces catégories n'ont ni âmes ni légitimité, qui dit catégorie dit légitimité de catégorie, et quelle "femme" pourrait représenter les femmes? Quel "jeune" pourrait rassembler les jeunes sous l'étendard du même âge? Quel homosexuel pourrait rassembler derrière sa pratique sexuelle ( et de fait réduire tous ses suiveurs à cela) ? Si en effet c'est ça la nouvelle lutte, alors j'ai bien raison de lutter contre et de réhabiliter le marxisme.
  16. Moi non, mais elles sont présentées au même titre que les autres par les minoritaristes si tu regardes bien.
  17. Je me demande parfois si le minoritarisme n'est pas une forme de lâcheté. Lâcheté intellectuelle, d'abord, de ne pas faire l'effort de considérer les problèmes dans leur entièreté et se laisser séduire par des concepts intellectuellement simples ( les gays, les femmes, les jeunes, les roms) Lâcheté physique, ensuite, qui découle de la lâcheté intellectuelle : se détacher du courage politique ( et donc d'une bonne partie de ce qui en terme de risque justifie une mise en danger de soi) , la lâcheté physique pousse le lâche à vouloir tout légiférer pour ne pas vivre en flippé toute sa vie. Légiférer sur le risque, notamment, en pénalisant tout comportement naturel, en créant des concepts fumeux qui vont permettre de justifier et de cautionner sa lâcheté physique et intellectuelle. Et puis, la perversion suprême, finir par dénier la lâcheté elle même. (Dire d'un lâche qu'il est lâche n'est plus un constat, mais deviendrait un jugement, une attaque, une insulte, car le lâche a bien le droit de l'être, etc) Ce relativisme nauséeux qui gangrène le monde moderne et l'estampe de la marque "progrès", au secours. Comme si la lâcheté était finalement une qualité qu'on substituerait à la sagesse ( le lâche qui refuse le combat au nom de sa non-violence n'est-il pas bien souvent un simple poltron qui a peur de se prendre une volée? ) Comment peut-on s'étonner qu'une société qui base sa politique comptant sur la lâcheté des uns et des autres réussissent? Les gens ont, à mon avis, besoin de dignité pour avancer, et la lâcheté est le contraire de la dignité.
  18. Ben écoute, que font les féministes en occident ? Au Québec, je ne sais pas, en France, ce sont des vieilles femmes moches, qui quand elles ne sont pas vieilles sont moches pour deux jeunes, se sont faites violer dans leur jeunesse et ont transformé leur traumatisme en lutte politique. Comme se faire violer ne suffit pas tout à coup à avoir des convictions et à comprendre les concepts, elles finissent récupérées par les assoss féministes et défilent sur les plateaux tv quand on les y invite pour emmerder un chanteur (ou un rappeur, avec l'exemple d'Orelsan) tout en ne rien foutant autour du sort des filles qui finissent humiliée dans l'industrie du X. En fait, ceux qui font ce boulot étant les religieux et les féministes dénonçant la religion, elles ont beaucoup de mal à être crédible en se réclamant des valeurs qui les aliènent tout en luttant contre ce qu'elles génèrent.
  19. Les féministes sont les outils du système libéral-libertaire qui permet justement que la pornographie existe à cette échelle, du coup comme les féministes seraient obligées de faire un peu (beaucoup) l'auto-critique du système qui leur permet d'exister en tant que féministes en abordant la pornographie, elles évitent et font chier un chanteur (ici) ou des colleurs d'affiches. Comme si ce qui générait les problèmes des femmes dans la société moderne c'était des pochettes de CD mais pas le fait de traiter les femmes comme des urinoirs humains, humiliables à merci pour satisfaire la perversion des désaxés de notre monde malade. J'aime les femmes, donc je n'aime pas les féministes car elles nuisent à mon combat d'amour Il m'arrive de faire caca aussi, je n'éprouve pas de fierté à le faire pourtant, ni de besoin de le revendiquer ou de gagner de l'argent avec mes étrons. Lorsque je matte du X, je prends acte de ma dimension perverse ( que j'ai ) et me garde bien d'en faire la promotion comme d'une liberté ou d'une activité saine. Être faux-cul impliquerait que je revendique une position de vierge qui ne s'est jamais paluché, ce que je ne fais pas. Mais je sais ce que ça vaut.
  20. Ah mais oui, l'humour y a pas de soucis. J'en use moi même allégrement, le sexe n'est pas mauvais, mais son accolage avec la notion de pognon et de business, c'est clairement de la merde pour les raisons que je donne. Ce qui me sidère, c'est que souvent, les mêmes qui vont me dire que je suis vieux jeu et sexiste vont faire le panégyrique du porno qui représente en terme de soumission et de dégradation de l'image des femmes LE truc de référence, bien en tête devant la prostitution, la drague de rue ou n'importe quelle lutte fantasmée ou réelle pour un quelconque droit des femmes. Sauf qu'au nom de la liberté, on ne peut pas tirer sur la morale d'un coté en respectant sa construction de l'autre, du coup c'est " c'est crade mais on est libre de pratiquer ou pas", ben non, ça devrait pas, la société c'est tout le monde, pas une suite d'individus enfilés sur des perles, et c'est là dessus qu'on fini toujours par buter : la conception de la société, libérale ou non. Quand je vois les féministes faire chier un chanteur sur un plateau de tv pour une femme dans un caddie et qu'à coté je constate qu'un gosse de 12 ans avec une connexion internet peut regarder des filles se faire déchirer par 4 psychopathes qui lui collent des mandales et la traite de chienne (si bien que certains sites porno se spécialisent dans le montage si "excitant" de ces moments les plus hard) je me dis que le sens des priorités n'est pas vraiment à sa place.
  21. Je sus pile dans le sujet, mais en effet, je méprise profondément l'industrie du porno et toute la clique de malade mentaux, de pervers et de décérébrés qu'elle génère. ( ce qui ne veut pas dire qu'il ne m'arrive pas de me tirer la nouille devant un porno, mais c 'est pas vraiment une activité dont j'ai l'impression qu'on peut être fier ni qu'elle est épanouissante)
  22. Le marché a bien compris que le sexe représentait l'un des segment de vente les plus importants dans une démocratie libérale. Pourquoi ? Parce que la démocratie porte au pinacle la notion de "progrès", et que le "progrès" est consubstantielle à la libération des moeurs sexuels depuis 1968. C'est l'analyse de Clouscard, les libertaires aident les libéraux, ils sont les deux faces d'une même pièce. La violence progressive proposée dans le monde du porno démontre brillamment cette théorie. Le besoin de transgression, s'il n'est pas freiné, se fait de plus en plus fort, la volonté d'aller toujours plus loin (sinon le plaisir s'essouffle) et donc, lorsque notre vie tourne autour du sexe, le besoin de passer d'une femme à deux, puis trois, puis deux femmes et un homme, puis un gang-bang, puis le bondage, la soumission, etc, jusqu'à la pédophilie ( si la transgression n'a pas de limite, alors c'est là où on va à terme) Que l'être humain ait besoin de transgresser, c'est un fait, mais le marché, pour vendre, doit récolter l'aval de la morale, c'est à dire faire passer déviances et perversions dans le champ de l'acceptable, du "droit" pour légitimer sa "simple action commercial", et renvoyer toute personne qui s'y oppose à l'image d'un bigot arriéré. Je crois que dire " le sexe fait vendre " est symptomatique du délabrement moral dans lequel le pays se trouve. Dans la même phrase, on accole sexe et commerce, c'est à dire intimité et argent, et l'on constate les effets que le second a sur le premier, et qui ne sont jamais bons.
  23. J'utilise "libéralisme" pour aller plus vite dans une discussion de ce type oui, c'est à dire que j'utilise les thèmes dont ceux qui les utilisent se réclament.
  24. Pas vraiment, l'homosexualité révèle au contraire un consensus unanime entre toutes les religions abrahamiques, s'il y a une partie indiscutable des textes sacrés, c'est bien celle la, et c'est assez logique puisque toutes ont la même structure dans laquelle l'homosexualité ne peut occuper qu'une fonction de désordre à la société. L'homosexualité représente dans sa totalité le contre-modèle de celui dans lequel on vit depuis des siècles, c'est compréhensible qu'en parler ou changer la société sur ses bases exacerbe les passions. Derrière chaque mode de vie il y a un paradigme, et tous les paradigmes ne sont pas forcément faits pour vivre en harmonie ( l'harmonie qui se fait d'ailleurs au prix du respect de règles et de normes) L'Eglise est un paradigme ordonné et hétérosexuel basé sur la famille quand la société libérale athée est un paradigme libertaire individualisme dans lequel l'homosexuel est égal au reste du monde car il consomme autant que les autres.
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