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Tout ce qui a été posté par Elfière
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Alors, il faut en profiter tant qu'il en existe encore et parlons-en tant qu'on s'en souvient encore...
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Le docteur POILBOUT (J'ai fait un petit séjour dans le village de mon enfance et effectué un "pélerinage" dans les lieux qui ont gardé les traces de la petite fille heureuse (le plus souvent) que j'étais. Je suis passée au bout de la même allée sur la vieille demeure du Docteur Poibout. J'y ai lu l'ancienne plaque, scellée au tuffeau. On y a juste ajouté sur une autre, en dessous, plus petite : " Le Docteur pour tout et pour tous de 1946 à 1979"... Un vrai hommage, tellement mérité... ...................... Je détestais le docteur Poilbout, petiote! Il avait du poil qui sortait du nez et des oreilles...! Il avait fait naître à la maison mon plus jeune frère après une nuit interminable, l'avait ressuscité même ce bébé bleu qui ne respirait pas, avait réparé-plâtré l'avant-bras du cadet dégringolé d'un chêne, envoyé gratuitement ma frangine asthmatique en maison de santé à la montagne, plaisantait soeur Paule-Noëlle, la "soeur-piqûre,", recousait la paume ouverte de Papa (coup de scie à bois qui avait dérapé...) et buvait avec lui la "ptite goutte" dans le "jus"... Il remplissait lui-même la feuille de sécu, "là, signez là et mettez pas de timbre et vous me paierez quand vous serez remboursés..." Il avait essayé, une heure durant, de ramener mon copain Jean-Yves, après qu'on l'ait tiré du traitre tourbillon du "trou de bombe" (baignade interdite!) et là, n'avait pas réussi ("bande de petits cons, petits cons, on vous le répète pas assez, que c'est dangereux!!!). Il pleurait en appuyant sur le petit torse maigre et inerte de cet enfant qu'il avait fait naitre quelques années plus tôt. Bon... je ne l'aimais pas trop (ces foutus poils qui lui sortaient de partout où ils n'auraient pas du, sur le visage), mais ce grand homme était d'une exceptionnelle humanité. Ce truc "normal" à l'époque sans "normes édictées" quand tu choisissais ce métier dans une campagne ouvrière! En kit, dans la vieille mallette en cuir, ventrue, aux lanières patinées, bringuebalée à l'arrière de la deux-chevaux tout-terrains! On n'allait pas chez le Médecin! On "appelait le Docteur" . En courant jusqu'à la belle demeure, tirer la sonnette d'urgence pour le voir sortir, la serviette du repas autour du cou, déjà prêt, déjà "au courant" qu'il lui faudrait être là. Présent, efficace, irremplaçable. Je ne l'aimais pas trop... mais, sans m'avoir soignée, il connaissait mon prénom : "tu réussis à apprendre ta récitation, ici?" : (salle à manger, fumée de tabac bleu occultant le plafond, télévision, table à repasser, chamailleries fraternelles. Famille nombreuse quoi, comme toutes celles du village... presque!) Moi, je trouvais ça... normal! Un puzzle de gens qui se "touchaient" et se "reconnaissaient"... et qui appliquaient des "normes" énormes d'altérité tacite, sans même l'idée d'avoir à en avoir conscience. Comme l'instit' aussi, ou le boulanger... ah, le boulanger d'Epinard (quel personnage, aussi...! J'ai tiré sur la sonnette , il fallait que je vous le présente, que je le fasse intervenir le Docteur Poilbout (Poil de Bouc, en cachette)... C'est ma seule référence solide de la corporation. Et puis, lui dire que je regrette bien de ne l'avoir pas trop aimé... Même si je sais que ça l'aurait fait sourire.
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Nous sommes allongés Sur l'herbe de l'été. Il est tard. On entend chanter Des amoureux et des oiseaux. On entend chuchoter Le vent dans la campagne. On entend chanter la montagne. J'ai ta main dans ma main. Je joue avec tes doigts. J'ai mes yeux dans tes yeux Et partout, l'on ne voit Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux, Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux. Viens plus près, mon amour, Ton cœur contre mon cœur Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux, Que ta main qui joue avec ma main. Je ne te connais pas. Tu ne sais rien de moi. Nous ne sommes que deux vagabonds, Fille des bois, mauvais garçon. Ta robe est déchirée. Je n'ai plus de maison. Je n'ai plus que la belle saison Et ta main dans ma main Qui joue avec mes doigts. J'ai mes yeux dans tes yeux Et partout, l'on ne voit Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux, Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux. Viens plus près, mon amour, Ton cœur contre mon cœur Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur. On oublie l'aventure et la route et demain Mais qu'importe puisque j'ai ta main. Mais qu'importe puisque j'ai ta main. Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
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Ça, ça ne me gêne pas un brin, je crois que nous jouons dans la même cour dans ce domaine, sans agressivité, juste pour l'intégrité. C'est là que le bât blesse. Le sport, j'suis tombée dans la marmite, petiote. Sans parler d'exploit, ça a été et ça continue à être un des piliers de mon "être" et surtout de mon "bien-être". J'imagine que, "handicapée", j'aurais voulu que mon corps diminué puisse quand-même en profiter et qu'il m'emmène au plus grand dépassement possible. Pour moi, d'abord, et dans le partage, ensuite. Moi je me régale au spectacle sportif en général. A fortiori quand, au départ, tu es défavorisé et que tu dois te battre pour simplement "participer". Ce sont des "Jeux". Vois-le comme ça. Et régale-toi aux sourires des joueurs. Et oui, ce sont des moments de mise en valeur, rien que pour eux avant de retrouver un quotidien, tu as raison, pas forcément folichon. Moi, j'suis optimiste. Oui, ça peut aider. Y a plein d'infos "intelligentes" sur le handicap en général, autour de ces jeux. Chacun peut apprendre et en tirer de profitables leçons pour l'envisager différemment.
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C'est le gros handicap du "valide", ça : la gêne, le malaise, la pitié. La plupart de ces sportifs de haut niveau s'en battent l’œil ne se sentant absolument pas à plaindre. Prouver quoi? Bah, qu'ils sont des sportifs, tout simplement, qui veulent (et qui le peuvent, Alléluia) s'exprimer, avec les copains, dans leur discipline. Alors, pas de gêne qui tienne, mon pote! Respect et admiration pour la performance (du premier au dernier), je pense que ça leur suffit.
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Les 4400 Je n'ai qu'une jambe, Mais je vais courir. Je n'ai plus mes yeux Mais je vais écouter Sentir et toucher, Et je marquerai. Je n'ai pas de bras Mais je m'envolerai Par dessus la barre. Je n'ai pas de jambes Mais il me reste un bras. Dans le bassin, Oui, je serai dernier Mais je vais nager, nager...! Nous allons toucher Sauter Combattre Lancer Lutter Smasher Viser Glisser Rouler Ramer. Nous allons vivre Et sourire Le sport Sans complexe. Pour le plaisir De nos corps meurtris, diminués, Mais vaillants, Vainqueurs du sort. Vainqueurs! Vainqueurs! Vainqueurs! Nous sommes heureux. Nous sommes 4400. Nous sommes des héros. Nous sommes les paralympiens !
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"Le poète est un maçon de l'intangible" Un intellectruelle ?
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"Si on avait besoin de savoir pour parler je pense que le monde retentirait du bénéfice apaisant du silence"
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Papa adorait Boby Lapointe!!! Et nous chantions ça ensemble : Du coup, j'ai réécouté "La maman des poissons"! Merci! @Good Venins
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LA NOMADE Ses pas avaient trouvé, Dans ce bal apparence, Un parquet où feutrer Le flux de ses errances. Elle se savait nomade. Esprit en bandoulière, Elle filait l'escapade, Sereine, en solitaire. Quand la soif la prenait Ou de l’eau ou des gens, Tranquille, elle s'approchait Et buvait aux torrents, S’arrêtait. Y goûtait Le lit d’un autre temps, Et s'y laissant bercer, Se fondait à l'instant, Écoutait d’autres voix, Y frôlait d’autres mains, Dont certaines parfois, S'attardaient aux matins. Elle quittait à l'envi Ces rives avalones, Offrant en seule merci De n'y blesser personne. Et l’esprit rassuré, Au flot des habitudes Retrouvait, apaisé, Ses ilots de quiétude…
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L'Assoiffée mélomane Une poignée de monnaie Pour entendre sa voix Dans mon désert épais Face B, face A Juke-box en oasis A mes lèvres séchées Au brasier des silices Rêvant de soda glacé. Pièce glissée En offrande Gourmande Dans l'attente Menthe D'un sursis De pluie.
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Je n'ai rien à te proposer mais... je persévére.
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Ça me fait penser à une autre de mes pensées loufoques : "Le Braille... Serait-ce une écriture ainsi nommée par les aveugles pour se faire entendre des sourds?"
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Ce sont effectivement des "barrières filtrantes" plus ou moins corruptibles... Ça me fait penser que ma "citation" semble exclure les sourds du coup! Honte à moi! Pour eux, j'élargis aux "yeux" . Mais au bilan, le responsable, c'est le cerveau!
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"Seul le temps est une fatalité. Nous autres, ne sommes que des anecdotes plus ou moins originales sur son fil."
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"Les oreilles ne sont que les douaniers du cerveau"
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Ah mais pas du tout! Je veux plutôt dire que ceux qui ne rêvent pas, eux, vivent une vie terne et ennuyeuse. Sans fantaisie. Et que, donc, le rêveur vit pleinement. Pour aller plus loin, sans le rêve, (pour moi) la vie est inutile, plate, vaine.
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J'ai piqué la phrase à Bashung et retirée de son contexte parce que je la trouve belle, toute seule... Il y a des pensées qui me piquent les neurones, des fois et qui, des fois aussi, n'auront plus cours le lendemain... Je les mets là, en vrac! Je précise que je n'ai rien piqué à personne et que toute ressemblance avec des trucs existants ou ayant existé ne seraient que pure coincidence... Ou alors, c'est l'autre qui me l'a piqué. Le génie a de commun avec le fou qu'il refuse de s'autoriser l'ordinaire. ... Pourquoi mentir alors qu'il suffit de dire la vérité pour n'être pas cru? ... Le plus long chemin est le retour à soi. Les "Autres" n'offrent que des tentatives plus ou moins bénéfiques de raccourcis illusoires. ... je voudrais être je-m'en-foutiste... Ca doit être délicieusement reposant. ... Rêver, c'est s'empêcher de mourir vivant. ... L'illusion ne prend ce nom que quand on la perd. (ma signature ) ... "L'Amour n'existe pas. C'est juste un concept inventé par un Dieu miséricordieux pour justifier l'existence des poètes". ... Nous sommes tous prisonniers de nous-mêmes. Le mieux que puisse faire l'Autre, c'est de passer ses mains à travers les barreaux. ... Le cynisme, c'est moche, je crois! C'est du formol où l'on conserve comme on peut des restes d'humour ... Je voudrais être Dieu pour laisser les autres croire en moi . ... Le temps c'est ce qui empêche les évènements de tous se produire en même temps (Ca, je l'ai piqué dans un bouquin de FEIST... Oui, un bouquin de Fantasy, c'est fort, non? ) ... Il faut savoir revendiquer le droit de se taire, ça vaut toujours mieux que d'en subir l'exigence. Allez, à suivre...
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J'apprécie beaucoup ta délicatesse. Ça aussi, c'est pour moi un trait qui te caractérise. Ce discret recul dans l'expression et dans ton regard sur le monde. Il m'arrive même de penser que l'écriture a une vie propre et qu'elle profite de la moindre occasion pour, subrepticement, glisser ça et là ses idées et ses mots. Ne t'est il jamais arrivé d'être surpris par ce que tu viens d'écrire? L'impression que ce n'est pas toi qui tenais les rênes... même si sur le fond, c'est exactement ce que tu voulais dire mais... en mieux! Je ne cherche pas le sexe de mon écriture. D'autres l'ont cherché pour moi et en vrai, je m'en tape vraiment. J'écris surtout à l'instinct, à l'intuition, au feeling. Je ne calcule pas et je me "laisse faire". Je ne me force pas. J'aime bien raconter aussi. Et Les gros mots, ça ne me dérange absolument pas même si j'en emploie rarement. Pas la peine. Il arrive que l'emploi chez les gens me fassent éclater de rire. Papa ne se gênait pas! Donc, la grossièreté ponctuelle chez les autres,, je peux l'absorber sans problème. J'ai beaucoup plus de mal avec la vulgarité, la trivialité. Ça se fait très naturellement et c'est très agréable. Merci à toi pour ce partage.
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Quand tu as annoncé "anonyme" j'ai pensé que ça concernait l'auteur. Mais en lisant, il n'y a pas photo. C'est toi! C'est assez rare d'avoir une "patte" reconnaissable à ce point. Donc, j'ai relu et vu qu'il était anonyme "dans sa destination". Ok! Poète ouvrier, j'aime bien. Carrément oui! Bah non! Tu n'aurais pas un peu peur d'être juste simplement convaincant (pudique?)? Que tu offres toi-même aux éventuels boudeurs la manière de se moquer d'un romantisme tout simplement exprimé et offert. En tout cas, moi, je ne marche pas!
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LA TRANSPARENTE Et si j'étais là? Que perdu Eperdu Dans tes nues Tu ne me voyais pas? Et si j'étais là? Mains tendues, Emue, Résolue, Mais que tu passes comme ça... Et si j'étais là? Au détour d'un lointain Où j'accrochais Au destin L'ancre de mes aléas Et si j'étais là? Aux aguets Echo guilleret D'un passé Dans un chemin bas Et si j'étais là? Que je te voie passer Tragique, échevelé Sur des traces de moi, Façonnées par toi Et si j'étais là Que depuis le départ Au creux de mon regard Tu ne cherchais que toi, N'écoutais que toi... Et si j'étais là Pourtant Juste là Pour toi. Attends! Et si j'étais là? Que tu ne me voies pas...
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J'ai un peu honte de la mauvaise qualité des photos... Je les avais remisées dans un coin perdu. Mais la balade mémoire de Mireille passait bien par là.
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ONDINE OU LE REVE DE PETIT BERGER 1 Petit berger marchait, marchait Vers quel sommet, quelle colline Ne savait pas et s'en moquait Il lui fallait trouver Ondine Car celle-là le baignerait Dans son eau pure et cristalline Et pour la suivre il plongerait Tête première, brisant les digues De l'océan au ruisseau frais 2 Petit berger marchait, marchait Vers quel sommet, quelle colline Il bondissait, il gambadait A la poursuite de Gamine Les papillons, ils poursuivaient Mêlant leurs rires à l'aubépine Quand dans les nids, ils replaçaient Les oisillons, pauvres victimes Pour elle-seule, il devenait Son héros blanc, vainqueur ultime. 3 Petit berger marchait, marchait Vers quel sommet, quelle colline Ne savait pas mais souriait Il savait retrouver Lutine Qui dans ses voiles danserait Autour de lui gracile et fine Il chanterait, elle se ploierait, A ses accents trouvant les rimes De sa musique s'envolerait Une harmonie claire et divine
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Je serais bien incapable de te répondre. Je mêle souvent réalité et onirisme. C'était un village en ruine, au secret d'une colline. Avec des remparts, les vestiges de four et de fontaine. Dans le Gard. Perdu dans le maquis. Ondine est le personnage d'un de mes poèmes épiques jamais terminé. Peut-être retrouverai-je des photos.
