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Tout ce qui a été posté par sousene
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Y'a du progrés !!!!!
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s'est quoi deja " erra humanun est ", qu'on me flambe pas si c'est pas ca !!!!!
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I'm chocked
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Bientot on va dire que sousene est responsable du rechauffement climatique !!! Je constate que certains orientent les problemes en banlieu ( sujet de ce topic ), sur l'islam et le terrorisme ( vu que certain font la liaison entre les deux ) Merci !!!
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Ben imara, faut pas s'emballer !!!! tu moment que tu est convaincu que tu ne l'est pas, s'est l'essentiel
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mmmmmmmmmhhhhhhh banlieu=musulman=terrorisme !!!!! Ca sent du devillier !!!!!!! Imara, prend tu les meme substance que ce gueu !!!!! et continue parceque la je crois non seulement que tu t'enfoncemais en plus on commence a decouvrir tes vrai opinion !!!
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http://www.leravi.org/article.php3?id_article=2 Tiens j'ai decidé, tous les nicois sont des mafieux !!!!!!! Et les corses des poseurs de bombe !!!!
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Teins personne critique le site, si s'etait moi, on m'aurais incendié !!!!!!
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Oh oH oH Oh, yves qui me dis ca !!!!!, ce matin s'est champagne !!!!!!
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Quelle ouverture d'esprit Imara, serieux je suis sur le cul, ben j'ai decouvert que le maghrebin qui vit en bougnoulie ( oui Imara ca existe, s'est juste a coté de l'afrique, tu sait les gens qui sont noir avec du sang impur et qui ont un os dans le nez ) ben ils sont café au lait avec les cheveux frisé, ont une drole odeur et s'appele tous mohamed, sisi s'est la verité !!!! Serieux, je ne vois qu'une solution pour toi, le suicide !!! t'est irrecupérable !!!!
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Le probleme est la, ces jeunes de banlieu sont il des francais ?, ou bien on continue a les mettre au meme rang que leurs parents, CAD qu'ils restent avant tous des etrangers !!!! Tu vois le hic est la, peut on demander a ces jeunes qui sont né en france, et durant leur scolarité, on leur a expliqué qu'ils etaient avant tous francais, et maintenant on les remets dans la catégorie des gens etrangers, tu trouve pas qu'il y'a un probleme!!! Ensuite ces jeunes ont des parents qui payent des impots comme tous francais , donc leur enfant ont le droit a une justice, une ecole, des alloc, du travail et toutes les conneries que tu vient de citer !!!! Donc en resumé vous demontrez bien le malaise entre une partie de la population ( quantifié serait trop difficile, mais vu le score de notre president durant les éléctions ( je ne genralise pas, mais bon entre les élécteur du front national et les fans de ces discour a vomir )) et ces jeunes, car il faut aussi le dire ,nos parents ont vecu la meme situation et a la diference, ils ont baissé le bras, ce qui n'est en aucun cas la situation avec ces jeunes, donc que faut il faire ?.
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Marrant !!! je m'entrainé avec des gars du GIPN, pompier, gendarme, a nice ( Kick boxing ), donc tu vois moi aussi je peut des choses qui n'ont aucun rapport, ce que je veut demontré s'est qu'en laissant les fouteurs de trouble des deux coté on ne resoud pas le probleme !!!! Pour l'instant je constate que pour certain, les mechants ne sont que d'un seul coté !!! http://www.millebabords.org/spip.php?article2034 http://cirdel.lyon.free.fr/article.php3?id_article=4 http://tempsreel.nouvelobs.com/debats/2002...tml?post=300115 http://monde.fil-info-france.com/bavures-police.htm Ou est l'IPGN ?. Une petite pour la route. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/..._policiers.html
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http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?....nouvelobs.com/ s'est une gueguere qui ne secce depuis plusieur decennie, provocation d'un coté et de l'autre. Un policier tabassé par des policiers pour son livre sur les agissements de la police Sarkosy... Le jeune CRS Jamel BOUSSETTA qui s'apprête à publier aux Editions Duboiris un livre de révélations sur le racisme, la violence et les bavures dans la police nationale vient d'être passé à tabac dans un commissariat de Bagneux par des policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC). Un CRS tabassé par ses collègues parce qu'il écrit un livre ! Le jeune CRS Jamel BOUSSETTA qui s'apprête à publier aux Editions Duboiris un livre de révélations sur le racisme, la violence et les bavures dans la police nationale vient d'être passé à tabac dans un commissariat de Bagneux par des policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC). Victime d'un traumatisme crânien, d'un traumatisme lombaire et de plusieurs hématomes, Jamel dit avoir été privé d'eau, d'aller aux toilettes, de soins avant d'être traité de « sale boucaque » par des Gardiens de la Paix. L'IGS (la police des polices), saisie de l'affaire, a ouvert une enquête (Cf. Le Canard Enchaîné de ce matin). Ce traitement très spécial réservé au policier Jamel Boussetta par ses collègues vient confirmer les révélations que Jamel fait dans son livre au sujet des méthodes peu déontologiques et parfois racistes régulièrement utilisées par certains policiers. Jamel est policier et travaille sous les ordres de Nicolas Sarkozy. Signes particuliers : CRS, ex-obèse, ancien camarade de classe du chef du gang des barbares, Youssouf Fofana, et jeune banlieusard. L'idée de devenir CRS est née du ras-le-bol d'être contrôlé 10 fois par jour pour rien, d'être humilié et insulté, d'assister à la brutalité des policiers contre les jeunes des cités... Plutôt que d'insulter ou de caillasser des flics, de lancer des cocktails Molotov ou de brûler des voitures, Jamel a choisi une révolte intelligente : devenir flic pour enquêter sur la police nationale. Pour y arriver, il a accepté tous les sacrifices : obtenir son BAC avec mention, réussir le concours de la police, perdre 27 kilos en quelques mois et obtenir d'excellentes notes à l'école de police, malgré les brimades de ses chefs. Après 3 années d'enquête, il livre des informations terrifiantes : humiliation dans des commissariats, violences contre des étrangers, dopage des élèves policiers, comportements racistes, homophobes et antisémites, passe-droits accordés aux policiers... Il raconte comment l'acteur Samy Nacery a été mis à poil et humilié en sa présence. Membre de la CRS accusée du racket des taximen et du viol de prostituées, Jamel explique comment, pour arrondir leurs fins de mois, des flics collent des outrages et rébellion à tout va. L'auteur, placé sur écoute, a déjà subi des menaces sérieuses. Son appartement a été visité et l'IGPN lui a conseillé de se taire sinon.... Traumatisé par ce qu'il a vu, Jamel le CRS pense qu'avant de nettoyer la « racaille » au Karcher, le ministre de l'Intérieur a du ménage à faire dans sa police. Car, dit-il, le travail des bons policiers est sali et anéanti par celui des mauvais, tout cela au détriment de la sécurité des Français. http://atouteslesvictimes.samizdat.net/?p=281 Quand on seme la haine, on peut que recolter le feu !!!! Les raisons de la colère : paroles d'émeutiers Les émeutes de novembre 2005 sont inédites dans l'histoire de la France contemporaine : c'est la première fois qu'elles ne sont pas localisées, propres au quartier où un drame (généralement la mort d'un jeune) est survenu, et prennent au contraire un caractère national, de Dunkerque à Nice, de Strasbourg à Toulouse. Nous ne reviendrons pas ici sur les faits, connus par ailleurs au terme d'une recherche collective récente sur laquelle nous nous appuierons tout au long de ce texte (1). Nous voudrions en revanche nous interroger sur les mécanismes de propagation des émeutes et sur les motivations des émeutiers, car ce sont là deux questions méconnues. En effet, les discours qui ont dominé le débat public durant les émeutes ¿ et en particulier le discours du ministre de l'Intérieur ¿ ne coïncident ni avec le résultat de nos observations ni avec les entretiens que nous avons réalisés avec une douzaine d'émeutiers un mois après les faits dans un quartier d'une ville du nord de la région parisienne classé zone urbaine sensible. Le rôle des bandes et celui des médias La théorie de l'organisation des émeutes par les ¿bandes délinquantes¿ a été très rapidement soutenue par le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et par le réseau des parlementaires proches de lui. Elle n'est en réalité pas nouvelle et structure un certain discours policier sur les ¿violences urbaines¿ depuis le début des années 90 (2). Réactivée dès le début des émeutes, elle conduira le ministre de l'Intérieur à déclarer devant l'Assemblée nationale que « 75 à 80 % » des émeutiers interpellés sont des délinquants bien connus et que les émeutes traduisent notamment « la volonté de ceux qui ont fait de la délinquance leur activité principale, de résister à l'ambition de la République de réinstaurer son ordre, celui de ses lois, dans le territoire » (3). Or cette vision des choses sera d'abord démentie par les magistrats, notamment ceux du tribunal correctionnel de Bobigny jugeant en comparution immédiate la plupart des émeutiers poursuivis en Seine- Saint-Denis. Pour eux, « la très grande majorité [des émeutiers jugés] présentent un profil de primo-délinquants ». Et ce constat sera confirmé par les parquets de Créteil, de Lyon, de Nice et de Nancy (4). La théorie de l'organisation délinquante sera enfin démentie par un des propres services du ministère de l'Intérieur, les Renseignements généraux (RG), dont le journal Le Parisien révèlera un rapport sur les émeutes datant du 23 novembre qui diagnostiquait « une forme d'insurrection urbaine non organisée », « une révolte populaire des cités, sans leader et sans proposition de programme », animée par des jeunes « habités d'un fort sentiment identitaire ne reposant pas uniquement sur leur origine ethnique ou géographique, mais sur leur condition sociale d'exclus de la société française » (5). Le rapport ajoutait enfin que l'état s'était surtout préoccupé de « la montée de l'islamisme radical et du terrorisme religieux » et avait « négligé le problème complexe des banlieues ». Au moment où l'extrême droite française et la presse étrangère soulevaient la question du rôle de cet « islamisme radical », et alors que le ministre de l'Intérieur avait évoqué la menace des « extrémistes » (6) et annoncé sa volonté d'expulser les émeutiers de nationalité étrangère même titulaires d'un titre de séjour en règle (7), ce sont à nouveau les RG ainsi que la Direction de la surveillance du territoire (DST) qui ont démenti toute implication des groupes musulmans radicaux (8). Ceci pose la question de l'attitude du ministre de l'Intérieur qui semble avoir adopté de longue date une stratégie délibérée de provocation et de stigmatisation des jeunes des quartiers populaires. Nous y reviendrons. Une autre question a beaucoup agité le monde politico-médiatique après l'extension des émeutes en province : celle du rôle de la télévision. A-t-on encouragé la concurrence et la surenchère entre les quartiers en montrant tous les jours des voitures qui flambent et des groupes de jeunes caillassant les CRS ? La question est cette fois pertinente, mais la réponse singulièrement plus complexe. Le problème est en réalité régulièrement posé depuis au moins 10 ans, à l'occasion de la nuit du réveillon du jour de l'an. C'est en 1995, à Strasbourg, que les incendies de voitures prirent une ampleur nouvelle cette nuit-là. Et depuis, force est de constater, d'une part, qu'une double concurrence entre quartiers voisins, mais aussi entre chaînes de télévision l'a amplifiée, et, d'autre part, que le phénomène s'est progressivement étendu un peu partout en France (9). Ainsi, depuis 10 ans, brûler des voitures est devenu un moyen d'expression banal dans les quartiers populaires. Cela étant, l'on ne saurait évidemment se contenter de dire qu'il suffirait de ne plus montrer ces images pour que les incendies de voitures cessent. De même que cacher la misère ne l'a jamais fait disparaître¿ D'abord, ce n'est pas la première fois que des émeutes éclatent dans un quartier et que la télévision en montre des images, mais, jusqu'à présent, cela n'avait pas provoqué un tel effet de contagion. Ensuite, dans l'esprit des émeutiers, la fonction de ces incendies est avant tout locale, même si les mêmes causes produisent les mêmes effets dans des quartiers très éloignés. Si compétition il y a, c'est avec le quartier voisin et non avec des villes situées à l'autre bout de la France. Par conséquent, c'est à ce niveau (local) qu'il faut poser la responsabilité des médias. Et, dans certains cas, celle-ci ne fait pas de doute. Lorsque certaines télévisions et certains journaux diffusent notamment des cartes indiquant le nombre de voitures brûlées dans des localités, voire des quartiers voisins, il est clair qu'ils stimulent cette compétition et cette surenchère chez certains jeunes. Encore une fois, il n'y a eu dans ces émeutes aucune structuration idéologique et aucune organisation à l'échelle des quartiers, et encore moins à l'échelle nationale. Tout au plus peut-on dire que les images diffusées à la télévision ont montré à des jeunes ¿émeutiers potentiels¿ que d'autres s'y étaient lancés et qu'elles leur ont servi de déclencheur. Reste à comprendre d'abord la fonction locale de ces émeutes et les motivations des émeutiers, ensuite les raisons de fond pour lesquelles tant d'émeutiers potentiels existaient dans tant de villes françaises. Paroles d'émeutiers Durant le mois de novembre, de nombreux journalistes ont réalisé quelques articles basés sur des interviews de jeunes habitants (dont quelques émeutiers) des quartiers populaires de la région parisienne, en particulier en Seine-Saint-Denis où les émeutes ont été les plus intenses (10). Ces interviews indiquent, d'une part, que ces jeunes voulaient surtout affronter la police et, d'autre part, qu'ils voulaient également répondre aux provocations verbales du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qui, depuis plusieurs mois, avait choisi une stratégie de communication consistant à stigmatiser fortement les jeunes habitant des quartiers populaires : le ministre voulait ainsi « débarrasser la France de ces voyous », « nettoyer au Kärcher » ces quartiers qui seraient terrorisés par des « bandes de racailles ». Nous avons voulu vérifier cette double hypothèse en réalisant, un mois après la fin des événements, une douzaine d'entretiens dans un quartier ¿sensible¿ de la région parisienne auprès de jeunes âgés de 15 à 20 ans ayant participé activement aux émeutes sans toutefois être interpellés par la police. Que disent donc ces émeutiers ? Au total, ils évoquent beaucoup de facteurs, mais tous n'ont pas la même importance. Certes, d'aucuns évoquent le drame de Clichy-sous-Bois (11), mais surtout pour dire que la police y était mêlée et que le ministre de l'Intérieur a tenté de le dissimuler. En réalité, à une exception près (un jeune ayant des amis à Clichy), le drame initial n'est qu'évoqué, sans plus d'émotion. Certes encore, d'autres évoquent aussi la grenade lacrymogène lancée vers la mosquée de Clichy (12), mais là encore c'est moins la grenade en elle-même qui les a révoltés que l'absence d'excuses de la part de la police. Dans le jeu des sociabilités locales, certains évoquent aussi l'effet de concurrence et de surenchère à la fois entre quartiers voisins et entre jeunes d'un même quartier, certains ¿petits¿ voulant montrer leur courage physique et ainsi s'élever dans la hiérarchie locale des réputations. Enfin, certains évoquent des films qu'ils ont vus ou des chansons de rap qu'ils ont écoutées, mais pour dire que ces films et ces chansons étaient prémonitoires et non pour chercher à copier des modèles. Tout ceci est donc présent mais annexe. Le coeur du sujet n'est pas là. Ce n'est pas tout cela qui leur donne « la rage », « la haine », la volonté de « tout péter ». C'est autre chose. Leur colère est avant tout une révolte contre une situation d'humiliation. Certains racontent des expériences de discriminations à l'embauche et parlent de l'absence de travail. Mais la plupart font clairement remonter cette humiliation à l'école. Enfin, tous, sans exception, considèrent que la source quotidienne de leur sentiment d'injustice et d'humiliation est leur relation avec la police. Les récits de ces jeunes se ressemblent beaucoup, nous en livrons ici quatre extraits. « Avant les émeutes c'était la routine, on reste avec les potes après les cours, on charrie entre nous, on fait quelques sorties, on va manger au grec et si y'a du gent-ar [de l'argent] à se faire on fait parce que la mère elle peut pas tout assurer. Par exemple, des mecs ramènent des téléphones portables de Thaïlande qu'ils achètent 50 euros ; ben nous on va les revendre 150 et ils nous donnent notre bifton de 50 [¿]. On s'débrouille quoi. Les flics, quand ils nous serrent avec ça, ils savent que c'est pas de la marchandise volée, mais ces fils de p¿ ils nous les prennent pour les garder. C'est pour ce genre de truc que j'ai la rage, parce qu'avec leur insigne de la police nationale ils se croient tout permis, ils savent qu'on peut pas répondre et ils nous cherchent tout le temps en attendant qu'on fasse la moindre faute, et après ils te mettent un outrage ou autre chose pour que tu fasses une garde à vue. Moi, c'est ce qui s'est passé. Une fois je vendais une Rolex, ils me l'ont prise et le keuf il m'a dit : ¿Merci pour le cadeau, je vais la porter tout le temps¿. Depuis ce jour-là j'ai la haine. Les émeutes, c'était une vengeance par rapport à tout ça » [H., 15 ans, en BEP]. « Pourquoi ils nous laissent pas tranquilles ? On est dans notre quartier en train de discuter avec nos potes et ils viennent te faire chier deux ou trois fois dans la même journée. Franchement, avant les émeutes, on était tranquille, on jouait au foot entre potes, en plus c'était le ramadan donc on essayait de faire le maximum attention à notre comportement, mais ils sont toujours là pour tout casser. Et après ça a pété bien comme il faut. Toute façon, ça aurait pété à un moment ou un autre [¿], avec ou sans la mort de ces deux mecs à Clichysous- Bois [¿]. éa m'a fait trop plaisir quand on leur a jeté des pavés dans la gueule, pour une fois on a inversé les rôles. Si tu les avais vus, cette fois-ci ils faisaient moins les malins. Moi je disais aux mecs : ¿Il faut pas brûler des voitures ! Si on doit faire quelque chose, c'est bien taper un poulet !¿, comme ça, quand ils vont venir dans le quartier, avant de rentrer dedans ils vont se chier dessus et ils vont tellement flipper qu'ils joueront plus les cow-boys [¿]. Y a très peu de quartiers qui ont fait ça pour être solidaires de Clichy. Moi je te dis que c'est la haine contre les keufs, parce qu'ils parlent trop mal [¿]. Je sais que maintenant les Français ils vont avoir la haine contre les mecs des cités, mais qu'est-ce que tu veux, c'est pas de notre faute. Nous on demande juste du respect. Moi si le keuf il vient et me demande mes papiers poliment je lui donne sans problème » [R., 16 ans, en BEP]. « On était posés et les keufs sont venus pour voir si on avait de l'essence dans les mains, ils nous ont hagar [intimidé], ils sont venus à trois, ils se prennent pour des chauds dans la cité alors qu'on avait rien fait. Moi je m'en foutais des brûlés [de Clichy-sous-Bois], je voulais me taper avec les keufs [¿]. Ils commencent à crier et parlent pour rien dire alors que toi tu parles pas. Ils t'insultent : ¿Ferme ta gueule !¿, et ils sentent tes mains pour voir si y a de l'essence. C'était en fin d'après-midi [¿]. J'ai ressenti la rage [¿]. Nous, on voudrait que les keufs se comportent bien avec nous : ¿Bonjour, contrôle d'identité, vous avez vos papiers ?¿. Mais eux c'est : ¿Alors les gars, vous galérez ? Alors on va pas s'ennuyer ! Passe-moi ta carte d'identité et ferme ta gueule¿. Alors tu lui donnes et tu fermes ta gueule. Y'a pas d'bonjour, pas d'au revoir, ils nous traitent comme de la merde » [b., 17 ans, à la recherche d'un emploi]. « Franchement, dans les émeutes y'avait de tout. Il y avait les mecs qui avaient la rage contre les keufs, d'autres qui avaient la rage contre l'école parce qu'ils ont plus d'école, d'autres parce qu'ils ont pas de taf, d'autres pour s'affirmer dans le quartier. Tous les mecs qui avaient une rage contre quelque chose ils ont profité des émeutes pour tout niquer. Mais la majorité des mecs c'est la haine contre les keufs parce qu'ils se la racontent beaucoup. Y'en a plein ils sont racistes et ils nous traitent comme de la merde [¿]. Quand un juif se fait taper, on en fait toute une histoire au journal de 20 heures et le président en personne il présente ses excuses, mais quand c'est un Arabe ou un Noir c'est pas grave, et encore pire : Sarkozy, il a pas essayé de camoufler quand le keuf il a jeté la grenade lacrymogène dans la mosquée ? C'est un pays d'hypocrites » [T., 18 ans, à la recherche d'un emploi]. Ainsi, la vengeance envers les policiers peut être considérée comme la première motivation des émeutiers, a fortiori lorsque ¿ et de nombreux témoignages convergent en ce sens (13) ¿ cette police ne s'est pas contentée de subir la violence des jeunes mais est parfois venue la provoquer (par exemple en se déployant massivement et en multipliant les contrôles dans des quartiers où il n'y avait pas encore d'émeute). Encore une fois, ceci peut étonner tant le discours médiatico-politique dissimule cette réalité de terrain, ces rapports de force, ces provocations, ces violences et ces vengeances qui structurent au quotidien les relations entre groupes de jeunes et groupes de policiers et qui constituent une dimension majeure de l'expérience de vie de ces jeunes. Pourtant, méconnaître cette réalité c'est s'interdire de comprendre le déclenchement et le déroulement de certaines émeutes. Méconnaître cette réalité c'est enfin s'interdire de comprendre pourquoi les discours du ministre de l'Intérieur ont réellement un impact auprès de cette jeunesse : ils cristallisent leur sentiment d'humiliation. Cela étant, dans le discours de plus de la moitié des émeutiers rencontrés, en particulier de ceux qui sont sortis du système scolaire, qui se trouvent sans travail et souvent dans la délinquance de survie comme le petit trafic de cannabis, une deuxième caractéristique apparaît derrière la vengeance contre la police : l'agressivité et le ressentiment manifestés à l'égard d'une autre institution nationale, l'école. Ceci peut expliquer le nombre inédit de bâtiments scolaires visés par les émeutiers. Ces derniers expriment ici une colère tout aussi forte envers une institution qu'ils accusent d'avoir gâché leur avenir. Nous en livrons là aussi quatre extraits significatifs. « J'habite dans un quartier pourri, sale, dégradé et à l'écart du centre-ville. Bref, là c'est la galère, il n'y a pas de taf, c'est la merde [¿]. é l'école, les cours étaient des leçons dictées mot à mot par le prof. On dirait qu'on était des robots, on ne devait pas parler ni intervenir sinon on se faisait punir directement. En plus, dès qu'on ne comprenait pas une chose, le prof s'en foutait, il disait qu'il fallait lire le livre et qu'après on comprendrait. Alors, à quoi ça sert de venir en classe ? [¿]. Donc moi j'ai redoublé deux fois en troisième, j'étais pas très bon, les cours étaient pourris et les profs aussi. Ah ouais !, je veux rajouter une chose, c'est les conseillers d'orientation. Eux, c'est des gros bâtards, ils ne savent même pas te conseiller, ils s'en foutent de ta gueule. Après, ils m'ont proposé un BEP en plasturgie mais je n'ai pas voulu car c'était un vieux truc. Donc, après j'ai mal tourné [¿]. Quand je vois des amis et mon grand frère qui sont diplômés avec des bac + 5 et qui travaillent dans des supermarchés comme agent de sécurité, c'est quoi ce truc de fou ? ? Je comprends rien. Ils ont fait des études, ils se sont pris la tête, et après ils terminent [comme ça], c'est pas juste. Donc, tu vois que l'école ça apporte que la galère au final. Lors des émeutes j'ai voulu participer grave [fortement] car ces bâtards de la société s'en foutent de nous, ils sont payés d es barres et des barres et ils font même pas leur taf de soutien aux élèves en difficulté. Donc, je te dis la vérité, j'ai brûlé des voitures près du lycée pour leur montrer qu'on existe et qu'on ne va pas se laisser niquer comme des p¿ On va leur faire peur, comme ça ils vont changer leur comportement et vont nous respecter [¿]. On a rien à perdre vu qu'ils ont baisé nos vies. Tu vois, je suis obligé de vendre du shit pour aider mes parents, sinon qui va m'embaucher sans diplômes ? [¿] Tu sais quand l'école va marcher ? C'est quand ça sera des mecs des quartiers qui vont enseigner, parce qu'ils connaissent la merde dans laquelle on est. Putain !, ils savent pas qu'on doit faire des p¿ d'efforts ! ! On n'a pas papa et maman qui nous aident quand on rentre à la maison pour nos devoirs. La plupart des mecs, leurs parents, les pauvres, ils savent même pas lire et écrire. Alors si à l'école ils ne prennent pas le temps de nous expliquer, ça sert à rien. C'est foutu d'avance [s., 20 ans, sans travail, petit dealer de cannabis]. Dans ce deuxième extrait, le jeune rencontré fait directement le rapprochement entre les policiers et les enseignants qu'il accuse de provoquer les mêmes humiliations : « Moi aussi, j'ai participé aux émeutes et j'en suis fier. C'était pour tout retourner et enculer les keufs, ces sales bâtards qui se la racontent trop. Je suis dégoûté parce que je voulais aussi qu'on brûle ce lycée de merde avec ces profs racistes. Je te jure, je mitonne pas. Si j'ai réussi à avoir mon bac c'est pas grâce à ces chiens de profs. Ils auraient préféré que je fasse un BEP. C'est grâce à mes frères, qui m'engueulaient quand je ne bossais pas que j'ai eu mon bac. Par exemple, je te jure, la prof, madame M., tu sais ce qu'elle m'a dit ? : ¿Je suis déçue que vous ayez votre bac¿. C'est pas un truc de ouf ? Maintenant, je sais très bien que personne ne va me croire quand je dis que certains profs sont racistes. Mais moi je sais de quoi je parle. Je l'ai vécu en direct [¿]. J'ai vu plein de potes à moi se faire hagar [humilier] pour rien par des profs juste parce qu'ils les aimaient pas. Je reconnais que certains abusaient mais, ma parole, faut reconnaître aussi qu'il y a des profs qui usent de leur autorité pour flinguer l'avenir de certains élèves [¿]. Le prof habituel, tout ce qu'il veut, c'est terminer son programme, et tant pis pour celui qui ne s'accroche pas. Et ouais !, c'est comme ça que beaucoup de mecs et même des meufs ont lâché l'affaire. Alors voilà, tu sais ce que j'ai fait ? On est parti avec des potes, o n a pris de l'essence et on a brûlé l'entrée du lycée. Mais les keufs sont venus et on s'est sauvé. Dommage, sinon le lycée aurait brûlé. Mon rêve, c'est que ces sales profiteurs de profs, qui prennent de l'argent pour travailler dans des zones sensibles, dégagent de là parce que j'ai l'impression qu'ils veulent vraiment que ça reste comme ça pour qu'ils touchent leurs primes à la fin du mois [¿]. La hagra [humiliation] des keufs et celle des profs c'est la même. C'est des gens qui abusent de leur putain de pouvoir sans peser les conséquences de leurs actes. Les profs se disent pas : ¿C'est déjà un mec en difficulté. Pourquoi je vais l'exclure et le mettre davantage en difficulté¿ ? Ils en ont rien à foutre de son avenir ! [¿] Tous les mecs du quartier qui galèrent sans école, ils ont tous pratiquement la même histoire, à savoir des profs qui n'ont rien à foutre d'eux » [M., 20 ans, bachelier, chômeur]. « Pour moi, la grande faute de ces émeutes c'est surtout l'école ! L'école c'est un endroit où on doit apprendre des choses, ils doivent nous expliquer, mais en fait l'école est devenue un endroit où on jette les mecs comme moi, on leur donne pas de chance de s'en sortir, on fait tout pour nous virer et garder les Français. Même quand des gens comme moi réussissent, ils finissent par travailler avec des personnes sous-diplômées ou bien dans des postes qui leur conviennent pas. C'est ça la réalité, il faut arrêter de se cacher derrière. Autre exemple : moi je travaillais normal, sans plus, mais j'étais un peu distrait avec mes amis en cours. Mes profs se moquaient toujours de moi devant les autres au lieu de m'encourager et de m'expliquer les choses. Dès fois les profs nous calculaient même pas, ils nous laissaient seuls dans notre coin et faisaient participer les meilleurs, ils parlaient entre eux, et souvent ils nous jetaient dehors pour être tranquilles entre eux, tu vois. Moi je ressentais du dégoût [¿]. éa fait mal de voir qu'on est pris comme un idiot ! Après j'ai décidé de quitter le lycée car je voyais qu'on m'aidait pas. Les conseillers voulaient que je fasse pompier, moi je voulais pas. Alors après je suis allé de petit boulot en petit boulot sans me retrouver vraiment. L'école ne sait pas qu'elle peut faire du mal si elle n'est pas à l'écoute des autres. L'école a baisé ma vie, et ça j'oublierai jamais ! [¿] Franchement, j'ai la rage contre les profs parce que s'ils avaient pris le temps de nous prendre en main, on serait pas là aujourd'hui à bicrave [revendre] des bouts de shit en risquant notre peau » [R., 18 ans, sans travail, petit dealer de cannabis]. « Moi, ce que je voulais pendant les émeutes, c'était brûler le lycée parce que c'est eux qui ont baisé mon avenir. En fait, moi, quand j'étais à l'école, j'étais pas très bon, mais j'essayais de travailler de mon mieux. En classe j'avais du mal à suivre certains cours car à la base j'étais passé avec des notes très moyennes. Quand je demandais au prof de m'expliquer certaines choses il me disait que j'avais qu'à voir les meilleurs de la classe et qu'il n'allait pas prendre du retard sur son programme. Un jour je lui ai dit que je ne comprenais pas un truc dans son cours, et il m'a dit : ¿J'ai pas le temps, et en plus toute la classe sait ça. Qu'est-ce que tu fais dans cette classe ? Tu es vraiment nul et irrécupérable¿. J'avais la honte car tous les élèves se marraient et m'observaient avec leurs regards. Moi j'avais la haine. Je lui ai demandé un vieux truc et lui il me jette comme une merde. En plus, comme j'étais le seul rebeu [arabe], j'avais honte d'aller voir les têtes de la classe surtout après les réflexions humiliantes du prof sur moi. Ce qui fait que dans les contrôles j'avais des vieilles notes. Quand je rentrais à la maison je me faisais savater par mon père. Il me disait que l'école avait toujours raison et que c'était de ma faute. Moi je sais qu'il fallait travailler à la maison, mais quand t'as pas compris le cours en classe, comment tu veux réviser à la maison ? Très franchement, j'ai baissé les bras à partir du quatrième mois, je ne faisais plus rien. J'allais en cours pour mes parents, mais moi j'en avais plus rien à foutre [¿]. Et à la fin de l'année, pour l'orientation, ils ne m'ont pas raté. J'étais bon pour le BEP carrosserie [¿]. Avec du recul, j'ai la haine contre ces chiens du système scolaire parce que oui, ils m'ont niqué mon avenir, et moi comme un con je suis rentré dans leur jeu [¿]. L'école c'est derrière moi, mais si je revois un de mes profs qui me cassait les couilles, je l'insulte ce bâtard » [s., 19 ans, sans travail, petit dealer de cannabis]. Ainsi, l'école symbolise aux yeux de ces jeunes l'institution qui leur a « gâché [leur] avenir », c'est-à-dire qui leur a fermé la possibilité d'une insertion dans la société et les a fortement humiliés. Ils accusent de surcroît les enseignants d'être des personnes hypocrites qui tiennent un discours sur la réussite que dément leur pratique enseignante conduisant à marginaliser ces jeunes issus de l'immigration dans les classes, à ne pas leur apporter l'aide dont ils ont d'autant plus besoin que leurs parents ne peuvent pas les soutenir sur le plan scolaire. é travers ces entretiens avec les émeutiers, nous voyons ainsi apparaître les raisons de leur colère, les différents types d'humiliations qu'ils ressentent dans leur vie quotidienne : dans les relations avec la police, dans l'absence de travail qui découle de leur échec scolaire précoce et, en fin de compte, dans le sentiment d'être des citoyens de ¿seconde zone¿, presque des parias. Le fond de leur révolte est donc constitué par des sentiments d'injustice, d'abandon, de rejet, d'absence d'avenir et de cynisme de la part de la société, qui finissent par constituer une mentalité de « victimation collective » (14) , qui justifie et qui libère leur colère au moment de l'émeute. Conclusions Les trois semaines d'émeutes de l'automne 2005 ont surpris par leur durée, leur ampleur géographique et la jeunesse de leurs acteurs. Elles témoignent de la colère désespérée d'une certaine jeunesse, qui se sent dans l'impasse et de surcroît méprisée (15). Et de fait, cette jeunesse est confrontée à une double crise d'insertion dans la société et dans la vie adulte. La première crise est économique et sociale : l'accès à un statut social est rendu particulièrement difficile pour des centaines de milliers de jeunes hommes qui se trouvent disqualifiés et parfois discriminés par rapport à la vie professionnelle, lors même que l'emploi est la clé de l'insertion sociale et de l'entrée dans l'âge adulte (sans emploi, pas de logement, pas de crédits bancaires, pas de perspective de pouvoir fonder une famille, etc.). La seconde crise est symbolique et politique : l'accès à la citoyenneté est rendu particulièrement difficile pour ces jeunes hommes qui se considèrent globalement disqualifiés par rapport au modèle dominant dans l'ordre politique, qui ne sont plus sollicités ni représentés par les forces politiques traditionnelles et qui sont relativement démunis pour construire des actions collectives autonomes, durables et non violentes, par opposition à ces déchaînements émotionnels passagers que sont les émeutes. é leur façon, ces jeunes nous envoient pourtant bien un message de type politique : ils nous interpellent sur leur place et leur avenir dans la société française. C'est dire si, plutôt que de s'effrayer de leur violence, on ferait bien de se préoccuper de la légèreté de la réponse apportée par la classe politique. Après le « rétablissement de l'ordre », ni les réponses du gouvernement de droite actuel et de sa majorité parlementaire ni les vagues propositions du Parti socialiste ne témoignent d'une prise de conscience de la profondeur du malaise et d'une volonté d'y changer fondamentalement quelque chose. Au contraire, au moment où nous écrivons ces lignes (quatre mois après les émeutes), le discours dominant sur les quartiers populaires est redevenu le discours de la peur et de la dénonciation de la délinquance. Dans ces conditions, on ne peut que redouter d'autres explosions de colère dans les mois et les années à venir. Laurent MUCCHIELLI* Abderrahim AÏT-OMAR** NOTES 1. Cf. MUCCHIELLI, Laurent ; LE GOAZIOU, Véronique (sous la direction de), Quand les banlieues brûlent : retour sur les émeutes de novembre 2005, Paris : éd. La Découverte, 2006, 155 p. 2. Cf. MUCCHIELLI, Laurent, Violences et insécurité : fantasmes et réalités dans le débat français, Paris : éd. La Découverte, 2002, 142 p. (voir pp. 40-54). 3. « Violences : 75 à 80 % des interpellés ¿déjà connus¿ de la police », déclare Nicolas Sarkozy (AFP du 15 novembre 2005). Il ajoutera quelques jours après que « la première cause de désespoir dans les banlieues, c'est le trafic de drogues, la loi des bandes, la dictature de la peur, la démission de la République » (AFP du 19 novembre 2005). 4. « Les juges ne confirment pas le portrait des émeutiers dressé par Sarkozy », AFP du 17 novembre 2005. 5. Le Parisien du 7-12-2005. 6. Propos tenus en Seine-Saint-Denis le 6 novembre 2005. 7. Propos tenus à l'Assemblée nationale le 9 novembre 2005. 8. « Directeur des RG : ¿La part des islamistes dans les violences a été nulle¿ », AFP du 23 novembre 2005 ; « DST : les islamistes ¿pas impliqués¿ dans les émeutes en banlieue », AFP du 24 novembre 2005. 9. Cf. MUCCHIELLI, Laurent, Violences et insécurité, op. cit., p. 19. 10. Par exemple : « é Clichy-sous-Bois, la ¿guerre à la police¿ pour se venger et se distraire », AFP du 2 novembre 2005 ; « é Aulnay-sous-Bois, des jeunes des 3 000 narguent les CRS en pleine nuit », AFP du 3 novembre 2005 ; « Des adolescents du 93 fascinés par les troubles : ¿Sarko cherche, il trouve¿ », AFP du 5 novembre 2005. 11. Le 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, deux adolescents fuyant un contrôle de police trouvaient la mort dans un transformateur électrique où ils s'étaient réfugiés. Deux décès qui devaient embraser les banlieues françaises durant plusieurs semaines [NDLR]. 12. . Le dimanche 30 octobre 2005, à 21 heures, alors que les fidèles faisaient leur prière en plein mois du ramadan, une bombe lacrymogène qui appartiendrait à des CRS a explosé à la mosquée Bilal, à Clichy-sous-Bois [NDLR]. 13. Le maire de Clichy-sous-Bois lui-même déclarait à l'AFP le 2 novembre 2005 que « le dispositif policier, cette nuit, serait adapté et nettement moins provoquant », et que pour cette raison les choses devraient mieux se passer. De même, notre équipe a constaté des provocations policières dans plusieurs quartiers de la région parisienne. 14. MUCCHIELLI, Laurent, ¿Le rap de la jeunesse des quartiers relégués. Un univers de représentations structuré par des sentiments d'injustice et de victimation collective¿, in : BOUCHER, Manuel ; VULBEAU, Alain (sous la direction de), émergences culturelles et jeunesse populaire, Paris : éd. L'Harmattan, 2003, pp. 325-355. 15. « Ces deux sentiments forts, la sensation de l'impasse et la conscience du mépris, sont toujours à la racine des fureurs banlieusardes », écrivaient déjà Christian Bachmann et Nicole Le Guennec en 1996. Voir BACHMANN, Christian ; LE GUENNEC, Nicole, Violences urbaine. Ascension et chute des classes moyennes à travers cinquante ans de politique de la ville, Paris : éd. Albin Michel, 1996, 557 p. (voir p. 355).
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http://www.dailymotion.com/video/x3m1o4_vi...ule-de-pol_news
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Censure de notre annonce de la manif contre la charia
sousene a répondu à un(e) sujet de SIOE dans Aide et Suggestions
Sujet sur l'islam , on va bien rire !!! -
Jour férié avec des fetes musulmanes ?, faudrait qu'on m'explique, j'etais pas au courant !!!!
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OUUUUUUUUUUUUUUU, une economie souteraine !!!!!! bravo !!!!! avec qu'elle fric ?, puisque le taux de chomage est assez élevé, non ?
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Je n'ai pas dis qu'il n' y a pas de malaise !!!, Le truc s'est qu'ils ne sont pas patien, attend ca ne fais que depuis le debut des années 80, que les politique leur promettent monde et merveille, donc attendre 4 ans s'est rien ( surtous suite aux annonce de notre cher president apres les emeuttes de 2005, ca prend du temps pour acheminé de l'argent de l'elysée jusqu'au 93 ), n'est ce pas ? , on attendant, ben ils s'occupent ( nos ptit diable )!!!
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Haaaaaa, une journée sans travaillé, s'est une journée triste, imaginé la sensation de ce levé a 6 heure du matin, la tete dans le cul, ce faire cassé les burnes des 7 heures du mat pour ramené plus d'oseille, ce prendre la tete avec ces collégues syndiqué ( comprennent rien a la vie ), allé bouffé de bon plat au resto ( qui a dis que mc do s'est degueu ), rentré a 18h30, avec une seul envie " vivement demain " ( sans oublié les mioches et bobone !!!!! ), Haaaaaa qui a dis que le travail s'est la santé !!!!!!
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Les marches silencieuses ont elles un impacte sur quoi que se soit ?, je pense que non !! Un moyen de se faire entendre par des actions pacifique ?, je pense que non ( la preuve, meme en manifestant, on est souvent mal compris )!! donc je pense que s'est un moyen de ce defoulé tous simplement ( un peu comme une cocotte minute ) !! voila !!!
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J'applaudis cacahuete, il faut avoir du courage pour sortir autant de connerie !!!!! chapeau !!!!
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Je sait pas pourquoi ?, mais comme si cette histoire a deja eu lieu ( meme incident, meme doute, meme declaration et je mais ma main a coupé, meme resultat et surtous meme perte de memoire ), non ?
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http://www.acrimed.org/article2207.html pour faire un recap du pourquoi ?, des emeutes !!!, car j'ai l'impression que certain n'ont pas encore compris !!!!
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A la limite pour que tous le monde soit content revenant 60 ans en arrieres , c'est a dire travail et tais toi !!!
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Une facon tres simple de coupé toutes conversation " de toutes facon pour entré, il faut etre pistonné ", j'ai un pote qui bosse a la mairie de st laurent du var, il a du passé un concour, point barre, bientot le pays se coupera en deux pour des raisons completements stupide, je le repete et continue a le repeté, " DIVISER POUR MIEUX REGNER ".