Favras

Le discours de l’Église est immigrationniste, elle se confond parfaitement avec la gauche sur ce sujet.

Ma foi, les excellentes raisons pour sortir la France de l'espace Schengen s'accumulent. Ma foi, les excellentes raisons pour sortir la France de cette "Union européenne" s'accumulent. Pour une fois que la gauche tient une occasion de mettre fin à l'échec scolaire.

J'étais lycéen à l'époque du CPE, de mémoire il n'y a pas eu depuis de manifestation lycéenne aussi importante. Et j'atteste que dans mon établissement (comme dans les autres) seule une poignée d'élèves étaient politisés, ceux qui mènent le troupeau et parlent aux caméras ; les autres se laissent entraîner dans le défilé festif, peu importe la cause pourvu qu'on n'ait pas cours, c'était Mardi gras enfin. Les manifestations lycéennes sont une telle manipulation syndicale qu'on ne peut en tirer aucune signification sérieuse. Si demain les lycéens manifestaient pour une cause de droite, il faudrait simplement se dire que les professeurs et les syndicats ont changé de camp.

Il faut rendre hommage à la force comique du personnage, qui veut se montrer humaniste en élaborant la proposition on ne peut plus cruelle de séparer la collégienne de sa famille. Le concours de circonstances qui a fait atterrir ce crétin joufflu au sommet de l’État lui fait jouer le rôle magistral d'un François Pignon comme personne.

Certes, nous sommes des gens civilisés : nous détestons valablement. Amen !

C'est exactement la position de François Hollande : expulser la famille et proposer à la fille le choix cornélien de s'en séparer pour demeurer en France. Il n'y a plus qu'à versifier et à mettre en scène.

Sur à peu près tous les sujets clivant entre gauche et droite (ou ce qu'il en reste dans le spectacle médiatique), il est possible et désormais courant à la gauche de brandir une phobie, si bien qu'on ne devrait plus les appeler "gauchistes" mais "docteurs". Les opposants politiques ne sont plus des opposants politiques mais tout simplement des malades, avec tout plein de phobies. Le "tout-phobique" est le degré zéro de l'argumentation qui prévaut hélas partout où la pensée unique prêche. Quand le médiocre est communément admis dans le verbe et dans l'idée, il n'appartient plus qu'à une poignée de "pinailleurs" de "pinailler" aux yeux des ravis de la crèche.

C'est un bel euphémisme que de nommer "diminutifs" la pauvreté linguistique. "Homo" ou "gay" sont à la digne hauteur d'un langage SMS ; vos "diminutifs" ont cette tendance à raccourcir l’intelligence avec les mots. Pourquoi arrêter vos élucubrations à 2000 ans ? Dans un clivage il y a deux parties bien nommées. C'est très simple, quand les choses existent on les nomme, quand elles n'existent pas on ne les nomme pas. Or les termes d'hétérosexualité et d’homosexualité sont très récents, parce-que ce clivage est très récent. Jadis on ne réprouvait pas «l'homosexualité» mais plus concrètement la sodomie qu'elle fut pratiquée sur un homme ou sur une femme, parmi d'autres pratiques. Si par clivage vous pensez également au mariage, il faudra allonger vos deux millénaires à l'histoire de l'humanité car le mariage homosexuel est une pitrerie tout à fait inédite. Mais là encore y voir un "clivage entre couples" est une ineptie due à une vision dévoyée du mariage ou ce qu'il en reste aujourd'hui : un folklore romantique, à ce stade on ne comprend certes plus pourquoi le réserver à un homme et une femme. Ceci dit avec quelques bases en anthropologie, on sait que le mariage est une invention née avec la notion de propriété, donc de filiation. La nature n'avantageant pas la reproduction donc la filiation des biens au sein d'un couple qui serait du même sexe, le mariage n'avait aucun intérêt autrement qu'entre un homme et une femme durant les millénaires qui nous précèdent. Une affaire de logique en somme, et non de clivage anachronique.

Vous n'êtes évidemment pas le seul à utiliser ce mot, ce n'est donc pas contre vous mais il serait bon que je m'arrêtasse une minute sur son étymologie grotesque, et relever un tant soit peu le niveau par la même occasion. Commençons simplement en rappelant quelques définitions. Selon le Littré, homo est un "préfixe qui signifie le même, semblable", et selon le Larousse, phobie signifie comme on sait la peur ou l'aversion. Homo-phobie est donc une composition étymologique voulant dire littéralement "peur du semblable" ou "aversion de soi-même", et absolument pas ce pourquoi on l'utilise bêtement. Le mot dans sa qualité – donc sa pertinence – est important car il illustre par sa médiocrité, toutes les pauvretés intellectuelles et argumentatives de ses auteurs "homophiles". J’enchaîne avec "homophilie" car ce mot laisserait penser qu'il s'agit, en opposition avec la définition dévoyée d'homophobie, de définir les sympathisants de la cause gay. Aucunement selon Larousse qui décrit l'homophilie comme un "nom donné à l'homosexualité masculine", donc un synonyme d'homosexuel, et par opposition l'homophobie devient un synonyme d'hétérosexuel qui laisse peu de place à la nuance, dans un clivage étymologique résumant à lui seul la pitrerie communautariste de la cause gay. Bien sûr, pour celui qui n'attache aucune importance aux mots, donc aux idées, tout ceci paraîtra sans importance.

Les allocations sont financées par les cotisants, et les cotisants sont en très large majorité hétérosexuels ; votre raisonnement est donc inepte en plus d'être bêtement clivant.

Vous parlez des homosexuels comme d'une classe sociale qui financerait les allocations d'une autre classe sociale : les hétérosexuels. On n'est même plus dans le communautarisme, on est bien au delà. Dire que la gauche a abandonné la lutte des (vraies) classes pour... ça.

Nos frontières sont fermées ? Cela m'avait échappé. Ces pays sont pauvres comparés au nôtre ? Depuis des millénaires il me semble, et pourtant le raz-de-marée clandestin est tout à fait moderne. L'Afrique est sous-développée depuis toujours, mais l'immigration africaine en Europe est un phénomène très récent. Il y a donc des questions plus intelligentes à se poser sur le pourquoi du comment de cette immigration clandestine et massive, que la simple différence du niveau de vie entre le nord et le sud. L'immigration n'est qu'une délocalisation de la main d'oeuvre, et la désindustrialisation n'est qu'une délocalisation de l'outil de travail : ce sont les deux faces d'une même pièce libre-échangiste. S'opposer à l'un en acquiesçant l'autre est une preuve d'incompréhension du système. La République française n'est-elle pas laïque ? Alors à d'autres la charité chrétienne. Nous nous ruinâmes au développement de ces pays durant l'Empire colonial, et pour quel résultat ?

Dès la naissance ? C'est scientifiquement infondé. Le devenir et le choisir sont deux choses différentes. Le plus probable est que l'on devient malgré soi.

Voilà qui est frappé au coin du bon sens...

Pardon pour le choc des cultures : je fais dans la littérature et non dans le smiley débile.

Il semblerait que les chanteuses d'homophobie exerçassent quelques vocalises. Le minimum ? c'est un qualificatif assez bien adapté à la "wikiculture" des Modernes. "Le dico" est un subterfuge trop simpliste et votre définition trop réductrice pour valoir un argument. Aussi, je ne parierais pas que la loi française permît qu'un événement sportif de ce genre discriminât les participants selon leur orientation sexuelle ; les "Jeux homosexuels" n'ont donc pas le choix d'être ouverts à tous pour exister. Ils auraient d'ailleurs tort de filtrer les gens extérieurs à la communauté, puisque c'est une opération de propagande et que la grande majorité des participants reste homosexuelle. Passionnant. Lequel ne l'est pas ? J'espère n'avoir jamais un "jugement esthétique" assez vulgaire pour être "partagé par tous".

Ce n'est pas parce-qu'un événement communautaire n'est pas interdit aux autres que cela annule son caractère communautariste. On pourrait avec autant de mauvais goût faire des "Arabes games" ou des" Blancs games" ouverts à tous, que ça n'en ferait pas moins des événements communautaristes. Aucune obligation de résultat ? Ma foi ça change tout... Le communautarisme n'est pas qu'un isolationnisme, c'est aussi une propagande vers l'extérieur pour promouvoir l'intérêt communautaire. Gay games de Cologne, 2010. Comme la Gay pride, les Gay games sont une fête grossière, d'un mauvais goût revendiqué, où l'exubérance imprime une image caricaturale de l'homosexuel dans l'esprit du Français moyen qui voit cela devant sa télé. Aucun "homophobe" n'aurait jamais eu d'idée aussi géniale pour ridiculiser les homosexuels que d'inventer les "Gay games" et autres "Gay pride".

Est-ce de la même logique que découle le raisonnement selon lequel une communauté instaure ses propres Jeux olympiques, ses propres écoles (canada), ses propres fêtes (Gay pride), son propre drapeau, ses propres quartiers (Marais), tout ça dans le but de "briser le communautarisme" ? Si j'étais vulgaire, je dirais que vous nous prenez sérieusement pour des cons. Ce n'est pas parce-qu'un endroit ou un événement n'est pas littéralement interdit aux autres que cela annule son caractère communautariste. Personne n'interdit aux non-asiatiques d'habiter dans le quartier chinois du 13e arrondissement de Paris, est-ce à dire pour autant que ce quartier n'est pas communautariste ?

Depuis quand existe le communautarisme gay, et depuis quand existe la répression sociétale de l'homosexualité ? Les réponses à ces deux questions démontrent que, au contraire, le communautarisme gay est apparu quand la répression sociétale de l'homosexualité s'est amoindrie.

L’existence des "Gay games" est amplement justifiée par l'interdiction bien connue des homosexuels aux Jeux olympiques. Dans le même esprit à Toronto, un lycée gay est en projet d'ouverture, amplement justifié lui aussi par l'interdiction bien connue des homosexuels dans les lycées canadiens. http://www.lefigaro....t-a-toronto.php Dans le cas des "Gay games" comme dans celui des écoles gay, les portes sont ouvertes à tous : cela suffira aux esprits simples pour prétexter qu'il ne s'agit pas de communautarisme, et mieux encore pour les plus audacieux d'aller prétendre que ceci vise à détruire le communautarisme.

On relève ici quelques couplets d'individualisme assez fameux, forgés dans l'inconscient publicitaire...

Certaines sexualités sont bien heureusement toujours considérées comme anormales (nécrophilie, pédophilie, etc...), si bien légalement que moralement. Il y a donc toujours des normes en matière de sexualité. Fin de la tergiversation.

Donc il y a des normes en matière de sexualité et il y en aura toujours si peu que la civilisation durera...

L'UMP avec Nathalie Kosciusko-Morizet et le PS avec Anne Hidalgo se félicitent des Gay Games à Paris, ce qui démontre que l’intelligence politique est bien du coté des Gay Games. L'argument de la société en mutation fait partie des sophismes connus invalidant immédiatement un argumentaire conservateur. Aucune norme en matière de sexualité dans le cadre de la loi qui normalise les sexualités...

Il était justice que les Grecs de la diaspora se réappropriassent les Jeux olympiques. Qu'avez-vous diable contre le football ?