janacek

Eglé Sirvydytè : The Room Bonsoir.

http://www.youtube.com/watch?v=ExUosomc8Uc

Pas trouvé cette scène en français, mais qu'importe, le film en entier en VOST traîne surement quelque part sur youtube, superbe film et quoi dire ? sinon que c'est là un chef d’œuvre ni plus ni moins. L'acteur principal, la photographie, la musique, les divers rencontres de Alvin tout au long de son road trip mais aussi et surtout "sa" raison de le faire etc etc, un hymne à la vie quoi, j'en ai chialé d'émotion et franchement j'en redemande.

Bonsoir.

"D'abord le mouvement" A nos yeux oublieux, les voitures de 1920 se résument un peu facilement à un radiateur monumental, une coque étroite entre de grands marchepieds, un long capot percé d'échappements, un haut pare-brise plan. Certes, les "Saoutchik suivent ce portrait robot, mais il y a la manière. Voyez comme ses autos s'élancent, comme elles s'appuient, semblent filer, même à l'arrêt... Voyez comment l'esprit vient aux ailes... De l'ébénisterie, secrétaire à compartiments et tiroirs secrets, coiffeuses à miroir déployant, Saoutchik garde le goût des mécanismes. En 1927, il présente un grand cabriolet Delage quatre places pourvu d'une seule portière de chaque côté. Mais celles-ci coulisse le long de l'aile arrière, résolvant ainsi le triple problème de l'accessibilité, de l'encombrement à l'ouverture de la fragilité de gonds. (Delage D8 100 B, chassis Delahaye, construite en 1939, grande favorite et gagante au concourt d'élégance de Pebble Beach en 2012) (Les fameuses portes à ouverture par système pantographe.) C'est le temps des grandes robes enveloppées, le temps de "la voiture de soirée". Une manière de procéder onéreuse et pondéreuse. Enturlubanée par Saoutchick, une Delahaye ne se risque plus qu jumping. Elle évoque le sport, toujours, mais elle ne le pratique plus, laissant cette agitation à des machines largement "décarrossées". Souvent le luxe en bien des matières est rattrapé par le futile, le beau par le ridicule, et emballer d'un fuseau de tôle les roues avant, les plus grands s'y sont risqués avec plus ou moins de succès : Bugatti, Figoni etc etc. Évidemment, le sublime confine toujours au grotesque, la danseuse étoile n'a pas le droit de trèbucher. Certains d'entre nous (dont je fais partie) sont toujours subjugués par ces vaisseaux, d'autres ne les comprennent décidément plus. Mais vouloir juger d'une création sous le seul angle de l'efficience, c'est reléguer les grandes orgues au rang de l'harmonica. Une Hispano-Suiza V12, sous le génie de Saoutchik ( et de Dubonnet qui ne manque ni d'idée et encore moins d'argent) devient "Xénia" (du nom de l'épouse du commendataire). L'immense machine aux flancs galbés semble missile d'anticipation qui attend d'être dressé vers le ciel. La taille du châssis exclut toute impression de finesse, soite ! mais admirez la perfection des détails, le traitement des vitrages, des habillages de roues, de la calandre, l’excellence de finition, l'intuition du "high-teck". (Hispano-Suiza H6C 1938 Dubonnet/Saoutchik dite "Xénia") "Le paragon du profilage" Pour en voir un peu plus : http://www.hostingpi...iaDV12PBC04.jpg Pour en savoir un peu plus sur Mr Iakov (ou Jacques comme certains aiment a "franciser" son prénom) Saoutchik : http://www.lechatsur...-102238643.html

ou full concert : http://www.youtube.com/watch?v=3CHdupOngCk Sublime, fraichement posté sur Youtube, que du bonheur. (HD720 dispo en prime)

Salut Phob, non que j'aurais besoin de conseil, quoi que pourquoi pas, mais j'aurais bien aimé lire ton lien, si celui-ci voulait bien s'ouvrir bien sur, ce qu'il refuse obstinément de faire.

Désolé il n'y a pas d'image, mais ce n' est pas le plus important ha oui pardon mais la sanza au Cameroun, s'appelle aussi mbira au Zimbabwe et comme l'artiste Ephat Mujuru est de "là-bas" c'est quand même mieux ainsi. A plus par ici.

Bonsoir saintluc62 Un petit instrument qui me plait énormément, le sanza. J'ai découvert celui-ci non pas "là-bas", mais lors d'un concert de Joe Zawinul prés de Bordeaux, bien sur j'ai oublié depuis le nom du musicien qui en joué, mais pas le son si sympathique de ce minimal instrument.

(magnifique interprétation et son HD 1080p ou 1440p) Bonsoir.

http://www.youtube.com/watch?v=9RBdZGKpCas bonsoir

Et pourquoi pas dans un boxing en totale impro

http://www.youtube.com/watch?v=iQn-zoXgYuY

De chez lui et avec son Mason & Hamlin for you, thank you

Bientôt dispo le dernier album de Marsen Jules : Beautyfear https://soundcloud.c...ules-beautyfear et sinon sortir récemment "Présence Acousmatique" : ( http://marsenjules.bandcamp.com/ ) Bonsoir.

Transition http://www.youtube.com/watch?v=bPj-GDDscTo et Development http://www.youtube.com/watch?v=tp_KdAOspKg

Bonsoir Decade63. "A écouter comme un tableau" C'est surement ce que dirait aussi l'auteur de cette phrase à l'écoute de ces deux artistes, et qu'il a écrit pour un autre pianiste mais aussi violoncelliste dont j'ai déjà parlé et posté quelques uns de ses titres ici ou là. Mais c'est encore l'auteur de cette phrase lui même qui en parle le mieux : Variations Of Stactic (2008) Variations of Static se découvre comme un jour naissant. Sur "Fok", la piste d'ouverture, la nature s'éveille et se met en mouvement. Piano et violoncelles, bases de l'instrumentation d'Olafur Arnalds prennent peu à peu leur envol, rejoints enfin par quelques beats electro délicatement dosés. Les éléments pourtant rassurants se transforment alors sous un ciel changeant. 'And all I heard was the screaming silence of the night'. Au milieu des plaines parcourues par le souffle des instruments , le fantôme d'une voix samplée s'élève, inquiétante puis désespérée. Sa présence hantera l'album tout au long des cinq morceaux comme une âme perdue et abandonnée. 5 pièces, comme autant de variations autour de la mélancolie où piano et violoncelles se répondent et s'entremêlent. Aux notes brisées de "Við Vorum Smá..." font écho les pleurs des cordes de "Haust" progressivement embrassés par de douces nappes electro. Un jeu de la tristesse et du hasard qui met en valeur tout le soin apporté à l'orchestration qui allie à la puissance des émotions portées les instruments classiques les songes éthérés de la musique électronique. A la question de savoir d'où lui venait la mélancolie dégagée par cet album, Olafur Arnalds répondit qu'il n'y avait pas pensé en composant: 'Ces morceaux ne sont pas mélancoliques pour moi, j'essaie juste de trouver des mélodies qui touchent. Les gens peuvent les interpréter comme ils veulent'. L'invitation est alors lancée à façonner soi-même l'oeuvre et ses sentiments. L'enchevêtrement des instruments n'est qu'un gigantesque tableau esquissé par l'islandais auquel l'auditeur est encouragé à apporter les couleurs. Tout cela, au gré de ses propres voyages à l'intérieur des paysages dessinés par le compositeur. A 21 ans, Olafur Arnalds signe là une oeuvre d'art dont la richesse réside dans sa portée évocatrice. Progressant sans cesse dans sa démarche de transformation de la musique classique, il dresse une sublime toile intimiste aux traits fins, changeants sous le regard du public et que chacun peut s'approprier. Olafur Arnalds est un artiste peintre au pinceau en forme d'archet. A écouter : Comme un tableau (Source Métalorgie.com) (Ma préférence irait tout naturellement vers les magnifiques titres : Lost Song et Rain, que j'ai déjà posté il me semble, titre de son album Found Songs sorti en 2009) Autre pianiste, qui a d'ailleurs œuvré avec Olafur Arnalds : (et le très bon "Une soirée de poche" déjà posté il y a peu dans le topic "Ambiant" )

(si comme moi, vous dormiez pendant les cours, allez direct à 1'32) Bonsoir.