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Tout ce qui a été posté par koadeg
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Je ne peux comparer. C’est mon premier. J’ai toujours eu peur de sauter le pas m’imaginant une écriture qui se voudrait «intellectuelle » et qui rend le livre indigeste sans pour autant apporter quoique ce soit. Mais non. Bien sûr, après Gaudé, dont chaque mot est à sa place, certains paragraphes semblent inutiles mais cela reste une lecture facile. Et c’est sûr que si je compare avec celui que je viens d’attaquer….. wouatch…. que c’est mal écrit
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Nous sommes combien de participants ? Une 15e ? Il y aura forcément des livres déjà lus. Mais il n’y aura qu’un gagnant. Ou bien annoncer, quand la liste est faite, si nous en avons déjà lu et le remplacer. sinon, j’ai fini « soumission » de Houellebecq pour le défi « livre qui a fait parler de lui ». On va dire que je lui mets un 3/5 mais je suis assez mitigée. Beaucoup de bruit pour pas grand chose. Je m’attendais à quelques chose de plus sulfureux. Mais rien. J’ai préféré la 1ere partie, avant les élections, la pagaille politique volontaire, le jeu des rassemblements et des compromis entre les deux tours. Et après…. plus rien si ce n’est un homme de 45 ans qui s’ennuie parce qu’il a perdu sa copine et son boulot. De longues discussions parfois inutiles et qui tournent essentiellement autour de sa sexualité. Et j’ai relevé quelques tournures de phrases désagréables. Sur le moment, j’ai accusé la traduction avant de me souvenir qu’il n’y en a pas ! Par contre, je m’imaginais une écriture ego centrée mais non. En fait, très facile à lire. La partie romanesque est agréable à lire (si je fais abstraction des phrases malhabiles citées plus haut), on sent que le sujet est travaillé, très cohérent. Le livre est sorti en 2015 pour une histoire se passant en 2022 ( au départ, je pensais qu’il s’agissait des élections de 2017 et ne comprenais le double quinquennat de Hollande !) et dans un sens il a anticipé l’élection de Macron : jeune avec un parti récent, brisant la bipolarité traditionnelle gauche /droite et se voulant rassembleur. Là bien sûr s’arrête la comparaison. Quant à la soumission acceptée tout de suite après les élections, cela me parait un peu rapide et facile. Pas de réactions des identitaires ? des femmes ? Sinon bien sûr, la question qui reste en suspend : et moi ? J’aurais voté pour qui ? Quelles réactions face à ce parti religieux et patriarcal ? J’aurais vraiment voulu une 2e partie qui expose, comme dans la 1ere, la voix populaire.
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Sinon, on peut faire comme le club de lecture de babelio. Chacun donne le titre d’un livre. Un laps de temps pour voter (sous forme de sondage par exemple). Le livre qui aura reçu le plus de voix sera le livre choisi pour tous les participants. En plus, une lecture commune, pour les avis, ça serait pas mal de voir celui de chacun
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Il y aura forcément des doublons, non ?
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4/5 défi "science fiction" Roman assez court pour une SF. Je pensais le finir en quelques heures. Et bien non ! Nous nous retrouvons englués dans les pages comme les héros le sont dans leur vie. Tout se mélange : faits présents, vision futuriste, enquête policière. La Grèce, après la faillite de son économie est rachetée par une multinationale. Sa société est répartie en cilarien, néologisme créé à partir de citoyen et de salarié. Parce que oui, les cilariens ne s'appartiennent plus. Ils vivent dans des zones attribuées selon leur mérite ou leur pouvoir. Les cilariens doivent donnés le meilleur d'eux même pour continuer à vivre sous la protection de Goltex. Cette société a 3 vitesses est très éloignée de la notre avec ses check-points, ses réfrigérateurs livreurs, ses loteries pour accéder à un monde meilleur, ses greffes pour une vie plus longue, cette décharge mondiale qu'est devenue la Grèce, ce dôme qui protège d'un climat chaotique... Vraiment éloignée ? Sous prétexte d'un futur non daté, comme souvent dans la SF, beaucoup de thèmes actuels sont abordés : la guerre, non pas entre gouvernements mais entre multinationales, à celui qui fera le plus d'OPA, le plus d'entrées d'argent (le débriefing de la zone 2 m'a donné un air de déjà vu) ; le dérèglement climatique avec ses changements soudains et ceux qui en sont protégés contre ceux qui subissent avec morts et destruction ; la pollution ciblée à certaines régions, certains quartiers défavorisés ; la mesquinerie lors des élections pour déstabiliser son adversaire jusqu’au boutisme ; les nouvelles technologies invasives. Et au milieu de toutes ces références, une enquête policière ainsi que les états d'âme d'un policier. Le tout en quelques mots précis. Pas un de plus pour expliquer la situation qui se développe progressivement. Au point que parfois, il aurait été intéressant de signaler au lecteur que nous faisons un bond dans le passé. Non, ce n'est pas une lecture dont il faut lire un mot sur deux car chacun à son importance. Encore un auteur que je découvre et dont je prendrai plaisir à découvrir le reste de sa bibliographie.
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3/5 défi "chroniqueur judiciaire" Les serials killers, sont un sujet à la mode. Beaucoup de chaines "You Tube" en font leur spécialité avec plus ou moins de profondeur. Beaucoup d'émissions TV et de livres. Stéphane Bourgoin s'en est fait le spécialiste après le meurtre de sa petite amie par un tueur en série en Californie (ce qui s'est avéré faux, comme beaucoup de faits dans sa biographie !). Mais dans ce présent ouvrage, le sujet est abordé différemment. L'auteur suit non un tueur mais une profileuse ( Micki Pistorius ). Elle est psychologue, flic et forme d'autres flics dans la psychologie des tueurs en série. C'est sous cet aspect que nous suivons les affaires traitées : l'analyse du comportement pour trouver au plus vite les tueurs, empêcher de nouveaux meurtres et arriver à les faire avouer. C'est tout ce processus qui est décrit au cours de la traque des principaux tueurs en série de l'Afrique du Sud de 1994 à 2000, année où elle a démissionné parce que cela empiète trop sur sa santé mentale. Il faut dire que sa méthode scientifique est doublée de ce qu'on pourrait appeler "mysticisme". Lorsqu'elle est sur une scène de crime, elle entre en contact, voire dans la tête, du tueur via un "vent". Ce qui lui prend beaucoup d'énergie. L'auteur joint à son texte l'interview de Micki Pistorius et des policiers qui travaillent avec elle. Cette partie est très intéressante. Elle montre le déroulement d'une enquête : de la découverte du ou des corps, de la scène de crime, l'analyse des preuves, analyse du comportement du tueur mais aussi des victimes puis établissement d'un portrait psychologique qui permet de centraliser les recherches jusqu'à l'arrestation. Mais le travail n'est pas terminé pour autant. Il faut encore établir un lien pour le faire avouer, le faire parler de son enfance, de ce qui l'a poussé à ces meurtres. Par contre, quand c'est l'auteur qui reprend la "parole", c'est pénible. Cela fait trop "émission sensation". De plus, il a tendance à répéter ses arguments, carrément à faire des copier-coller de phrases au point que parfois je croyais avoir déjà lu le passage ! Ce n'est pas du tout le genre de sujet auquel je suis habituée, mais la partie, on va dire technique, lorsqu'on enlève le côté sensationnel, horrifique, émotionnel de l'affaire, est prenante.
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C’est celui que je voulais lire mais il n’entrait pas dans le défi Je le réserve pour plus tard. Il est vrai que parfois la lecture d’un livre n’arrive pas au bon moment. Par exemple, j’ai lu le parfum il y a très longtemps. J’ai détesté et pourtant tout le monde le trouve génial. Peut-être l’ai je lu trop jeune ? Mais il m’avait mis très mal à l’aise. J’en garde le souvenir d’une répugnance, une mauvaise odeur, on va dire.
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4/5 défi « livre de notre décennie » cela faisait longtemps que je voulais lire kundera mais j’en avais jamais eu l’occasion. C’est chose faite et je ne regrette pas. J’ai adoré cette galerie de personnages. Beaucoup compare ce livre aux 3 U du théâtre du XVIIe. Il y a un peu de ça en effet. Le livre se déroule sur 5 jours. Au départ, une jeune femme se découvre enceinte après une nuit avec un trompettiste célèbre. Lui, marié, voit cette grossesse comme une malédiction et essaie de la manipuler pour qu’elle avorte. À partir de là, d’autres personnes sont intégrées à l’histoire. Chaque nouveau personnage semble secondaire puis prend de la puissance et devient un rouage important. J’ai bien aimé aussi l’auteur qui apparaît de temps en temps en un être omniscient. Beaucoup de thèmes abordés : l’amitié, l’amour, la mort, la politique… De chapitre en chapitre, c’est vraiment une valse que jouent ces personnages très marqués. En ce moment, c’est exactement le livre que je recherche. @Januaryje crois qu’il manque mon défi jeunesse « les mystérieuses cités d’or » dans la liste
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3/5 défi "nature" Vraiment très mitigée sur ce livre qui a pourtant une excellente critique. Pete est étudiant en 3e année de biologie animale. Il passe son temps à s'entrainer à la piscine et faire la fête avec ses copains et le temps qui lui reste, il essaie d'étudier un peu. Un jour, on lui propose de surveiller des œufs de saumon pendant les 7 mois d'hiver, ce qu'il accepte. Il arrive fin octobre pour repartir au mois de mai. Ce sont ces mois au milieu d'une nature hostile et ensorcelante qu'il raconte. Ce que j'ai aimé : le temps qui passe doucement et la métamorphose de la nature : la chanson de l'eau puis son silence lorsque la rivière est prise dans la glace, la neige légère, poudreuse, humide, dure, glissante, celle qui tombe des arbres pour glisser dans le cou.... La neige omniprésente mais jamais identique. La description de l'éclipse solaire. Les grands espaces, la solitude, l'adaptation à un milieu qui n'est pas le sien. ce que je n'ai pas aimé : J'aurais aimé de plus amples descriptions de cette nature sauvage, je la voulais personnage principal (c'est ce qui était sous-entendu dans la 4e de couverture). On ressent la dureté de vivre ces 7 mois à parfois -40°C sous une tente mais c'est le regard d'un jeune de 20 ans et de son adaptation. Ce n'est qu'à la fin, lorsqu'il sait qu'il va partir, qu'on a l'impression qu'il fait enfin attention à ce qui l'entoure. Et surtout ce que je n'ai pas aimé, surtout pour un livre qui se veut un hymne à la nature, ce sont les chapitres entiers consacrés à la chasse ! Pas la chasse pour se nourrir parce qu'il a fini ses stocks. Non, juste tuer des animaux par ennuie. Tant que la plaine est dégagée il s'occupe en coupant du bois. Quand ce n'est plus possible, il tire, sur tous les animaux qu'il trouve (écureuil, grouse, raton-laveur, élan...). Il participe même à la chasse au "lion des montagnes", juste pour récupérer la peau de ces gros chats qui restent "cachés" sur une branche d'arbre dénudé, laissant tout le temps au chasseur de choisir l'emplacement pour tirer et abimer le moins possible la peau. A vomir. Est-ce un changement de mentalité ? c'est possible. L'expédition date de 1978. Donc, je suis un peu mitigée. Certains côtés ont répondu à mes attentes. Mais j'attendais plus d'immersion.
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nan, pas du tout. Moi aussi, je suis attirée depuis un moment par cette série mais c'est plus dans le gore/épouvante, je pense, que dans le gore sado/maso. (je vais en effet en lire un pour le défi "contes") Là, c'est Anne Rice, celle qui a écrit "entretien avec un vampire". Elle a détourné le conte de la Belle au bois dormant. C'était, soit disant, une initiation érotique. Mais, en fait.... beurk Elle aurait du rester à la Nouvelle Orléans avec ses vampires et ses sorcières
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J’ai quand même préféré Philosophie dans un boudoir que les aventures de la belle au bois dormant vu par Anne Rice. Chez Sade, entre deux sodomies, il y a une critique, des idées construites, une vision de la société (nous sommes en plein dans la philosophie des lumières ). Dans les infortunes de la Belle au bois dormant, c’est aussi glauque mais en plus, il n’y a pas d’histoire, si ce n’est rester à quatre pattes et présenter tous ses trous au 1er venu !
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3/5 défi « littérature jeunesse » tous ceux de ma génération ont en tête la chanson du générique « Esteban, Zia, Tao, les cités d’or… » Bon ben on oublie ! Déjà, Tao n’existe pas. Esteban a 15 ans. Il vient d’obtenir son diplôme de cartographe et, en tant que tel, il est embauché sur un bateau en partance pour les colonies dans le but de ramener le maximum d’or. Sur le bateau, il rencontre le capitaine Mendoza. Il décide de l’accompagner à terre pour sa recherche des 7 cités d’or. Ils sont accompagnés de 3 musiciens, un écuyer, un prêtre et un guide, qui s’avérera être une guide de 13 ans, Zia. Le livre alterne le récit de cette quête de l’or et le procès d’Esteban, accusé de ne pas avoir donné la part d’or au roi. Ce livre est classé jeunesse mais à part le fait qu’il ait servi de base au dessin animé, je ne le trouve pas spécialement « jeunesse ». Le livre parle surtout de cette fièvre de l’or qui change un homme jusqu’à le rendre prisonnier de sa passion. Mais il n’y a aucun souffle d’aventure. Le héros subit. Il n’y a rien de fantastique. Au contraire, c’est très terre à terre. D’un côté les blancs qui seraient prêt à tout pour de l’or, y compris raser des villages. Et les indiens qui réagissent différemment : se révoltent, ou essayent de cohabiter ou encore essayent d’en tirer parti. Mais à chaque fois, ils récoltent le mépris et généralement, ça fini mal pour eux. En tout cas, rien à voir avec la série animée et ses aventures épiques. Un bon moment de lecture mais qui sera vite oublié.
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3/5 défi « histoire vraie » une ancienne voisine travaillait dans les pompes funèbres et nous avions parlé de ce livre, écrit par un employé d’une entreprise de pompes funèbres bretonnes. Il raconte les anecdotes qu’il a vécu ou qu’on lui a rapporté. Il a entrecoupé ses chapitres d’étymologies de mots rencontrés dans sa profession ainsi que des idées reçues. L’écriture est parfois celle d’un amateur mais cela reste un bon divertissement. Assez pour avoir ri ou être touché par certains passages.
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3.5/5 défi « livre écrit par un homme politique » au départ, je pensais qu’il s’agissait d’un essai. Mais pas du tout. C’est bel et bien un roman. J’ai passé un bon moment de lecture, les personnages sont convaincants, Raimond de Toulouse se bat contre la guerre et on ressent bien ce défi dans ce moyen âge belliqueux. Mais surtout, sous couvert des croisades albigeoises, ce livre est un pamphlet contre l’extrémisme religieux, quelque soit la religion. C’est d’ailleurs la conclusion du roman. Cela reste un bon divertissement, l’écriture est fluide mais si on veut apprendre l’histoire de cette période, ce n’est pas le bon livre. Le roman est vraiment basé sur le comte Raimond. Quelques batailles sont décrites mais rapidement, idem pour la politique de ce début du XIIIe siècle.
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J’ai déjà lu Sade, il y a longtemps perso, j’avais opté pour « philosophie dans un boudoir »
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1/5 et encore je suis gentille défi « érotique » Anne Rice, la Nouvelle Orléans, les vampires, les sorcières…. et la belle au bois dormant ! Cherchez l’erreur !!! le livre, sur 300 p, est une suite de viols, soumissions et fessées. Sinon, aucune histoire. Rien de plus à dire. Je passe au suivant sans regret ! C’est une trilogie. Inutile de dire que je n’irai pas plus loin.
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@Cirilla j’ai lu il y a quelques années « les chemins noirs ». Au vu des commentaires sur cet auteur, je pensais tomber sur une pépite. Et je me suis plantée ! J’ai trouvé beaucoup de mépris dans ses propos, beaucoup de phrases inutiles juste pour se la jouer. Une grosse déception. Je vais quand même essayer un autre livre au cours de ce défi pour me faire une idée plus précise. Mais vu ta critique, je commence à me demander si ma 1ere impression n’était pas la bonne. ————— J’ai attaqué le défi érotique. Je celui qui a choisi ce thème. Je vais finir ce livre mais franchement un viol, pour moi, ce n’est pas de l’érotisme !
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5/5 coup de cœur défi « 1er roman » comment parler de la mort, de la vie, du suicide, des rencontres inattendues, de la maladie d’alzheimer, tout en restant dans l’humour. Ove vit seul, il n’a pas d’amis, il s’est disputé avec tous ses voisins, il est procédurier, avare, n’aime pas ce qui vient de l’étranger, ni les animaux… Enfin bref, un vieux con ! Quelqu’un que nous ne voudrions pas fréquenter. Il vit de routine jusqu’à l’arrivée de nouveaux voisins : le mari défonce sa boîte aux lettres, la femme, iranienne, insiste pour qu’il mange ce qu’elle lui apporte et leur deux filles sont toujours dans ses jambes. Impossible d’être tranquille, surtout quand on a l’intention de préparer son suicide. Et progressivement, par des retours en arrière, nous en apprenons plus sur sa vie : la mort de ses parents, le rendant orphelin à 16 ans, ses premiers boulots, la rencontre avec sa femme, les coups durs qu’ils ont affrontés ensemble. Et on se prend d’affection pour cet homme bourru, qui traite un jeune homme de « personne pédé » et ne comprend pas pourquoi tout le monde s’offusque mais qui est le premier à l’héberger lorsqu’il fait son coming out et que son père le met à la porte. Ove est un être entier et tout en nuance. Bon, le chat n’est pas réaliste dans son comportement mais il est tellement délirant. Quant à parler de vieux voire vieillard un homme de 59 ans, c’est pas très réaliste non plus. Mais on peut dire que c’est ainsi qu’il se voit. enfin bref, je m’arrête là parce que je suis tellement sous le charme que je risque d’en parler pendant des heures Pour conclure, je vais juste dire : à lire d’urgence !!!
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3/5 défi "un nombre dans le titre" L'auteur a repris un fait historique (l'attaque d'un village de colons anglais par des indiens et des français) qui a donné lieu à une légende. Alice Morton, orpheline, vit chez son oncle et sa tante. Une nuit, le village est attaqué, son oncle tué sous ses yeux. Alice, sa cousine et ses 3 fils, ainsi qu'une centaine d'habitants, sont enlevés pour devenir esclaves. Un long parcours les attend. Un parcours qui permettra aux assaillants de faire la sélection entre les forts et les faibles. Alice fait partie des forts. Sa cousine, qui se relève tout juste d'un accouchement, des faibles. Elle est assassinée en cours de route. Progressivement, un dialogue s'instaure entre Alice et son maître. Elle comprend la colère des indiens contre les colons, accepte leur façon de vivre, elle est fascinée par leur liberté. Le livre se divise en deux parties. La première conte l'histoire difficile des premiers colons, de la pauvreté, des guerres entre français et anglais, des attaques des indiens mais aussi de la vie communautaire, des mariages, des naissances, de la promiscuité lorsque la menace des attaques obligent tous les habitants à se réfugier dans la sécurité relative du village entouré d'une clôture acérée. C'est la vie d'une jeune fille du début du XVIIIe siècle qui est narrée, avec en arrière plan des histoires, des contes plutôt, sur les horribles sauvages. La deuxième partie, ce sont les contes qui deviennent réalité : l'attaque, les massacres, l'enlèvement, la fatigue du voyage, les séparations (soit par la mort, soit lorsque les indiens se séparent pour rejoindre leur village avec leur "butin"). Autant, j'ai apprécié la 1ere partie, autant la seconde m'a parue trop rapide. Alice, en quelques semaines, oublie le massacre de sa famille sous ses yeux, le scalpe de son oncle, la gorge tranchée du nouveau-né de sa cousine, les corps abandonnés sur le bord de la route. En mois de 6 mois, elle apprend une autre langue, pense autrement. C’est trop rapide ! En conclusion, je dirais que la fluidité de l'écriture et la description intéressante de la vie des colons en ce début de XVIIIe siècle ne rattrape pas la deuxième partie qui semble bâclée. Dommage.
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4/5 dans le défi « serial killer » pour moi, serial killer rime avec le Bourbon Kid…. sauf qu’ici, ce n’est pas la suite de ses aventures. Pas grave, nous faisons connaissance avec un autre serial killer surnommé « l’iroquois ». j’´ai trouvé ce roman plus structuré que les précédents, moins sanglant également, peut être un peu moins loufoque. Quoique l’humour spécial fasse parti de la marque de fabrique de cette série. Mais c’est bien de changer un peu. complètement différent dans le défi XVIIIe 3/5 le xviii est mon siècle de prédilection. J’ai lu énormément d’auteurs et sur le moment, je ne savais pas quoi prendre. Et puis je me suis souvenue de ce livre, dont nous avons étudié des extraits à l’école, dans le cadre des philosophies des lumières mais sans lire le livre. C’est un dialogue entre Diderot et le personnage inventé du neveu du compositeur Rameau. Beaucoup de critiques sociales, de morale, de la découverte des nouveaux courants. Quelques personnages égratignés. Mais à mon avis, pas le meilleur de Diderot. Est ce pour cela que nous n’avons fait qu’étudier des extraits ? Possible.
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4/5 dans la catégorie « couleur dans le titre » Nous vivons dans le corps de Doris, une vieille dame de 96 ans, très affaiblie. Elle a pour unique famille une petite nièce vivant en Californie. Doris vit à Stockholm et communique avec sa nièce sur Skype. Sentant sa mort arrivée, elle décide de lui léguer ses souvenirs. Souvenirs concentrés dans un petit carnet d’adresses que son père lui a offert pour ses 10 ans. je ne m’attendais pas à une telle lecture (très méfiante, j’avoue, après l’expérience Musso !) L’originalité vient du fait que les chapitres sont divisés par les entrées du carnet. Chaque nom vaut une partie de sa vie, chronologiquement. Lorsque la personne disparaît, le mot « décédé(e) » suit le nom, comme dans le carnet. Les descriptions nous plongent dans le corps de cette vieille femme dont la vie est rythmée par les visites de ses aides ménagères qui l’infantilisent et les visio avec sa nièce puis les retours en arrière, toutes les rencontres de sa vie. Cela ne rentre jamais dans le mélo même si dès le départ nous savons qu’elle ne survivra pas. L’écriture donne envie d’avancer dans le roman, les personnages semblent familiers. C’est une vie qui est décrite avec ses choix, ses erreurs. Mais l’écrivain rend cette rencontre passionnante.
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Peux tu juste changer la catégorie pour « les origines du christianisme ». C’est ma faute, j’ai oublié d’indiquer la section. Perso, je l’avais choisi dans le défi « religion ». J’ai un autre livre prévu pour la catégorie essai et je ne me sens pas le courage de me retaper un autre livre sur la religion
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même pas envie de savoir quel est son dernier livre Non mais franchement, jamais vu un incipit aussi pourri : tu as 23 ans. Tu marches dans Manhattan. Tu es accompagné par ton meilleur ami… le pire, c’est que je me méfie maintenant des autres livres. Celui commencé hier soir attaque par une description. Oh c’est pas vrai ! Ça recommence !!! Me suis je dis. Un Musso en jupon ! J’ai donc attaqué avec méfiance pour m’apercevoir à la fin de la première page l’intérêt de cette description. Et en fait, j’apprécie. De toute façon, après Musso, je crois que nous sommes aptes à tout accepter Merci alors tu commences quand ?
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J'ai a-do-ré ! Le style fluide, l'intrigue originale, la plantation immersive du décor…. Non, je déconne C'est archinul. L'écriture est digne d'un débutant d'un atelier d'écriture, avec des essais de style à chaque chapitre. L'histoire ? du déjà-vu. Rien que du classique. Le pire, c'est qu'il ne s'en cache même pas puisqu'il cite le film sur lequel l'intrigue est copiée. Le dénouement est visible quasiment au début du livre (à un détail près). Les descriptions sont superflues. Je me fous complètement de savoir ce qui se vend à Chinatown ou de savoir que le parquet de cet hôtel de luxe est splendidement ciré !!! Et je ne parle même pas des caricatures : la femme de ménage est noire, grosse, sans culture ; l'hôtesse de l'air est belle, mystérieuse, intelligente. Nous sommes à New-York, Manhattan, 2007. Mais que serait Manhattan sans le 11 septembre. Pas de problème. Petit retour dans le temps pour partager cette journée de période, je cite :"fin Clinton". Or si je ne m'abuse, les attentats de 2001, c'était bien sous l'ère Bush ? Du coup, j'ai mis un doute sur tous les évènements cités sans envie d'aller vérifier tellement j'ai trouvé passionnant ce livre. Je me suis ennuyée. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, la touche de fantastique ne fait pas rêver. Je ne remercie pas celui qui nous a eu l'idée de cette lecture C'était ma 1ere fois et ça s'est mal passé. Mais avec l'expérience de Marc Levy, j'ai pas envie de faire un second essai. Je vais en rester là avec Musso !
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1/5 mais note très subjective. Je ne suis absolument pas fan de religion. Aussi, j'ai voulu "tricher" en choisissant un livre plus histoire que religion. Et bien, c'est complètement raté !!! Pour moi, les origines devaient forcement passer par l'implantation d'une nouvelle religion dans des régions où déjà les peuples avaient leur propre religion. Les rivalités, les acceptations, cette évolution des mentalités. C'était cela que j'attendais et non la liste de toutes les sectes diffusaient par les apôtres, ceux qui ont connus les apôtres puis les pères de l'église. Il est fait mention, nécessairement des exécutions et traques dans l'empire romain mais le livre tourne essentiellement sur l'évolution, non de la population, mais plutôt de l'organisation au sein de cette église débutante. J'ai appris 1 ou 2 choses au milieu de phrases complètement incompréhensibles, pour moi qui ne connais rien à la religion. De plus, je veux bien que cela ne soit pas un roman mais quand même, j'ai trouvé certaines phrases très mal tournées, au point de devenir illisibles. Pour les passionnés du catholicisme seulement. Après cette lecture ennuyeuse je vais essayer Musso. C'est peut-être le seul moyen d'arriver à le lire Peut-être dans la catégorie "essai" ?