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Anna Kronisme

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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. Je l'ignore mais j'ose te poser la question parce que tu as l'air de savoir tellement de choses : Il est très grand, séduisant et noir, sont-ce des signes manifestes de la petite mort ? Bon, par contre, je ne comprends pas toujours ce qu'il dit alors je dis oui à tout en hochant la tête... :blush: Douze fois merci pour Jeanne Cherhal, fx. ! Le piano apaise mes élans lunatiques...
  2. Un jour, j'ai osé discuter d'un questionnement intime avec mon gynécologue :
  3. Eh bien, moi qui aime ça, l'indulgence, j'aurais bien envie d'être lunatique, là, maintenant, tout de suite ! :blush:
  4. D'après l'éthologue et théologien Grec C. Lingus, "La langue de Dieu est pénétrante mais demeure impénétrable." Comprendre ici qu'elle est inaccessible à celles et ceux qui n'ont pas été lavés et purifiés par les eaux baptismales représentant celles du Paradis Perdu (contenues dans l'enveloppe utérine). - Ceci est une fiction -
  5. Eve et sa fille se promenaient près de la Mer Rouge. - Maman, maman, pourquoi ça fait mal quand je saigne ? - Ma fille, tu vois cette bouteille de lait ? C'est Dieu. - Oui mais maman, il paraît que quand je vais enfanter, ça fera encore plus mal, c'est vrai ? - Ma fille, tu vois Dieu ? C'est lui qui a décidé que tu aurais mal. - Donc, si je bois ce lait et donc ses paroles, je n'aurais plus mal ? - Non ma fille, mais tu auras une bonne explication à donner à ta fille, un jour. Et c'est ainsi que les Hommes crurent bon de boire du lait... Dans un prochain épisode, je vous raconterais comment les Hommes crurent bon de se faire des chaussures et des portefeuilles en peau de serpent.
  6. Adam et Eve parlaient probablement une langue morte. […] Il s'ensuit comme la nuit succède au jour, que si les humains ont acquis le langage, c'est qu'ils en avaient un besoin pressant. Un besoin spécifique, qu'aucune autre espèce (du moins aucune espèce de complexité comparable) n'a jamais ressenti. Sans doute quelque chose était nécessaire à leur survie et qu'ils ne pouvaient accomplir dans les limites des SCA (Système de Communication Animale) standards. Voilà longtemps que se pose la question de l'origine du langage. Ce n'est que depuis Darwin qu'elle a été reformulée ainsi : « Comment le langage a-t-il évolué ? » Toutefois, même après Darwin circula l'idée – parfois explicite, souvent tout l'inverse – que nous avons acquis le langage simplement pour accomplir les tâches préexistantes. Certains résonnaient ainsi : tous les animaux tentent de communiquer tant bien que mal tandis que nous, les humains, avec nos impressionnants cerveaux, y parvenons mieux – fin de l'histoire. Presque personne ne semblait avoir remarqué la grande uniformité des SCA, sous leurs divers déguisements superficiels, ainsi que leur étroite connexion aux facteurs spécifiques de la situation et de la valeur sélective, et de ce fait, de la radicalité des origines du langage. On nous demande de croire la thèse suivante : Toutes les autres espèces ont mis des millions d'années pour développer des systèmes de communication rudimentaires inexorablement liés aux besoin de leur survie. Notre espèce, dans un laps de temps ridicule, a développé un système incroyablement plus complexe, uniquement pour pouvoir accomplir plus efficacement et mieux que les autres espèces des tâches préexistantes. Soyons clairs, ceux qui croient à l'évolution ne peuvent adhérer à cette thèse. De telles croyances survivent précisément parce qu'elles sont rarement aussi explicite que cela. Cependant, elles sous-tendent probablement un certain nombre d'explications sur le pourquoi et le comment de la naissance du langage. Par exemple, dans la génération précédente, l'idée que le langage était lié aux outils – la fabrication, ou peut-être l'apprentissage de leur usage – état largement répandue. Puis nous avons découvert que les chimpanzés fabriquaient et utilisaient des outils : des éponges de feuilles pour absorber l'eau dans des trous, des bâtons effilés pour pêcher des termites dans les termitières. [...] La langue d'Adam - Derek Bickerton
  7. Un blog ! :blush: J'en viens et je réalise tout à coup pourquoi tu n'as jamais relevé le défi que je te lançais sur mon topic d'exo en direct, en rubrique littérature. Mais je te souhaite tous mes encouragements... Si tu aimes écrire, tu persévéras, tu progresseras et tu finiras bien par trouver un style qui t'est propre. Tu es touchante, petite Kutta. NB : Ecrire les jours de règles est déconseillé mais produit pourtant des textes de toute beauté.
  8. Bon, oui, je vais te la montrer, ma très très grosse méprise. Je pensais que tu étais feu Vilaine, celle qui avait du panache et une finesse d'esprit flamboyante, celle qui n'aurait pas insisté lourdement sur une sous-entendue ménopause ou une virilité camouflée car elle aurait constaté que cette provocation ne prenait pas dès le début. Elle aurait été plus pernicieuse et aurait ciblé un point faible dans mon argumentation. Et ça m'aurait follement plu. Parce que je m'amusais souvent, avec Vilaine. Autrefois... Je me suis déçue toute seule, sur ce coup là. Mille excuses, Kutta, de t'avoir confondu avec celle que tu n'es pas (ou plus) et d'avoir fait dévier ton sujet de discussion. Bonne continuation.
  9. Qu'est-ce que tu es intelligente ! Je me sens toute enorgueillie que tu t'adresses à moi et de pouvoir te répondre... :blush: Tu la cultives comment ?
  10. Anna Kronisme n'est pas surprise de te lire balayer ses questions en usant d'un adjectif qualificatif qui te résumerait bien si tant d'autres adjectifs qualificatifs n'avaient pas toute leur raison d'être, te concernant. L'intelligence ne se démontre pas, elle est reconnue ou pas... c'est comme l'endométriose, il faut bien se décider à en parler... :blush: Ca te fait très mal ?
  11. C'est à dire que Anna Kronisme est, avant-tout, venue flatter l'ego de Savonarol car il a besoin d'être admiré. Anna Kronisme est aussi venue s'exhiber sous ton regard de portraitiste en espérant qu'enfin, tu te décides à créer un fabuleux topic dans lequel il serait question d'elle, de façon détournée et généraliste (cela va de soi). Par exemple : "Qu'est-ce qui pousse une femme brillante à fréquenter un forum de discussions ?" ou "Une femme intelligente a-t-elle vraiment sa place parmi les ignares ?" et puis, tout le monde penserait que tu parles insidieusement de toi alors qu'il s'agirait d'Anna Kronisme... :blush: Anna Kronisme n'a rien de spécial à raconter sur les inconvénients des menstrues parce qu'elle n'est qu'un personnage virtuel de quelques années et qu'elle est loin d'avoir atteint la puberté mais, elle pourrait tout de même avoir un avis... Elle pourrait, par exemple, t'inviter à réfléchir sur la nature des règles et la perception qu'en a chaque femme. Mais préfère se focaliser sur celle qui gère mal la situation au point de vouloir en faire un sujet à part entière : Est-ce que des règles abondantes, douloureuses, invalidantes physiquement et causant des troubles importants de l'humeur et du caractère ne seraient pas le fruit d'une intolérance envers la féminité voire de l'inacceptable nature de cette féminité ? Est-ce que cette intolérance ainsi que cette inacceptable nature ne concerneraient pas, in fine, toutes les lois et les codes (les règles) qui régissent cette féminité dans la Société ? Et plutôt que de trouver comment tolérer et accepter sa féminité, est-ce que cette femme ne chercherait pas davantage à donner tort à la Société de ne pas tolérer et accepter sa nature ? Anna Kronisme n'est pas une nAna qui se couche facilement sitôt qu'on lui étale une serviette, ceci-dit, elle sait faire tampon entre les idées préconçues et les absences de raisonnements cohérents.
  12. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Je vais réfléchir, je ne sais faire que ça de "bien". Oui, j'ai délaissé mon topic sur la relation juste mais je ne l'ai pas abandonné, j'y reviendrai lorsque j'aurai quelque chose de nouveau à y dire, après avoir réfléchi, donc... Tu es très culinaire, en ce moment... Tu fais un régime philosophique ? Nourriture spirituelle ? ^^
  13. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    J'ai insisté pour tenter de te faire dire que penser à partir de l'expérience n'est valable que pour soi. Parce qu'à partir du moment où tu voudras communiquer, tu auras recours à la représentation. La psychanalyse n'échappe pas à cette règle. Deleuze cherchait peut-être à proposer une autre méthode et une autre méthodologie pour aborder l'inconscient, en insistant sur la pratique de la pensée à partir de l'expérience. Permettant à qui veut de se passer d'une psychanalyse. Sauf que pour transmettre son "idée" de ce qu'est la pensée à partir de l'expérience, il a eu lui-même recours à la représentation. Représentation que tu t'es approprié et que tu nous reformules tout comme je reformule ce que j'ai ingurgité de la théorie psychanalytique et de mon expérience de la psychanalyse. Je relirais le reste de ton argumentation plus tard et peut-être que je contredirais ce que je viens d'écrire... va savoir...
  14. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Ce que tu nommes "critique objective et construite" n'est qu'une liste informative, Demonax ; voilà ce que j'en pense. Lorsque je te demandais de m'en faire un résumé, il ne s'agissait pas de me renvoyer à ceux que l'on peut trouver en cliquant sur tes liens... Ce que je te demandais, c'est d'exprimer ce que toi, tu en as retenu, retiré, ressenti, appris de ces livres, vidéos et articles, puisque tu sembles les avoir lu et visionné. Parce que je ne peux absolument pas prendre une ou deux semaines de congés et dépenser trois centaines d'euros pour répondre à ce que pense Mr Machin, Mme Bidule et Mrs Trucs et Chose de la psychanalyse. C'est à toi que je veux répondre. Et donc toi, tu me demandes si nous sommes d'accord sur l'absurdité émise par ces gens qui s'expriment dans ces livres, vidéos et articles. Comme je ne les ai pas lu/vu, je me réfère à ce que tu m'en rapportes et ce que tu m'en rapportes, c'est qu'ils "disent" que le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne veut qu'une femme soit névrosée parce qu'elle n'est pas un homme. C'est absurde, je le confirme ! Ils ont dû mal lire Freud, pensé-je. S'ils avaient bien lu, ils auraient saisi que la femme névrosée (notamment dans l'exploration de la névrose hystérique), se vit comme détentrice d'un phallus (non, pas d'un pénis) manquant et que plusieurs de ses manifestations névrotiques démontrent qu'elle en souffre. Ses comportements viseront à le rechercher (ce phallus manquant) et se l'approprier de diverses manières. Freud explique que cette névrose trouve son origine durant la tendre enfance de cette chère petite et développe ainsi sa théorie du complexe d'Oedipe. Théorie qui sera maintes fois remise en cause par lui-même et ses confrères et, plus tard, d'autres psychanalystes afin d'être toujours "actuelle". Mais, qu'on se le dise, la femme non névrosée peut dormir sur ses deux seins oreilles, elle n'est accusée de rien. Manquerait plus que ça, tiens... Tu me demandes ensuite si nous sommes d'accord sur l'absurdité émise par ces gens qui s'expriment dans ces livres, vidéos et articles. Comme je ne les ai pas lu/vu, je me réfère à ce que tu m'en rapportes et ce que tu m'en rapportes, c'est qu'ils "disent" que le principe de la psychanalyse d'obédience freudienne veut qu'un enfant désire sexuellement son parent de sexe opposé. C'est absurde, je le confirme ! Vraiment, ces gens ne sont pas aptes à lire et rendre-compte de ce qu'ils lisent... Je suis choquée... ! Mais oui, je suis choquée parce que s'ils avaient bien lu, ils auraient compris que Freud parle de pulsion psychosexuelles et non-pas sexuelles. Un gosse de 3 ans qui se jette sur les gros seins de sa mère pour y faire sa sieste et qui pisse dans les chaussures du mari de celle-ci (son père), lui tire la langue dès qu'il le voit et l'insulte de tête d'oeuf en laissant traîner ses petites voitures à côté de ses pantoufles taille 44 (pour qu'il se casse sa sale tête d'oeuf en glissant dessus, bien entendu), on ne peut vraiment pas dire de lui qu'il a envie de mettre son sexe dans celui de sa mère. D'abord parce qu'il est trop petit (son zizi) et puis parce qu'il n'en est pas là, dans la conscience de son sexe et de sa sexualité. Lui, tout ce qu'il veut, c'est être le seul objet d'amour de sa maman adorée et que l'autre, là - celui qui pique, qui pue et qui a une grosse voix qui fait trembler les murs - ils les laissent tranquilles... sauf que dans ce combat inégal, c'est papa qui gagnera (si tout se passe bien). Bref, avoir compris que Freud envisageait l'enfant comme un sale pervers incestueux à la sexualité hyper-précoce, c'est très immature, c'est très "premier degré", très puéril... enfantin. Freud n'a pas écrit de livres pour enfants. Je crois que nous sommes d'accord sur l'absurde, Demonax. Qu'en pense-tu ?
  15. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Oui, c'est un peu ce que je réponds à Demonax plus haut : Le réel, c'est la mort. Il n'y a rien de plus réel que la mort. Toute une vie durant, tu peux croire ou ne pas croire que tu vas mourir, tu peux fabriquer mille pensées à partir de représentations ou d'expériences mais, jamais tu n'atteindras cette réalité qu'est la mort de ton vivant, non, jamais ! Ou alors, je n'ai pas compris ce que tu exprimes... :blush: Quelle imagination ! ^^ Cet impossible me renvoie encore à Lacan (parce que je le surkiffe :wub:) : "Je dis toujours la vérité : pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent... C'est même par cet impossible que la vérité tient au réel."
  16. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Voilà, penser et exprimer sont deux opérations différentes et partager une expérience relève presque de l'impossible tant le mot est manquant, le mot est faible, le mot est inadéquat, le mot est restrictif, le mot rend la chose morte. "Le mot est le meurtre de la chose." - Jacques Lacan. Parle-moi de ce monstre qui se cache sous ton lit depuis que tu as trois ans (peut-être moins) et décris-moi le avec insistance et dans le détail comme un écrivain, reviens-y encore et encore, observe-le avec l'oeil et la minutie d'un scientifique, parle-moi de ses intentions horribles ! Raconte-moi ce qu'il pourrait te dire et te faire si seulement il pouvait sortir de sous ton lit et d'ailleurs, le peut-il ? Quelles sont ses intentions envers toi ? Pourquoi vit-il ici, sous ton lit ? Explique-moi ce qui te fout une trouille immense rien qu'à évoquer son existence et d'ailleurs, elle ressemble à quoi, ta trouille ? Elle te donne la chair de poule ? Elle te fait mal au ventre ? Elle t'empêche de respirer ? Elle te fait tourner la tête ? Elle te fait monter les larmes aux yeux ? Elle transforme tes jambes en coton ? Elle te fait bégayer et trembler ? Elle te paralyse ? Elle te fait pisser dans ton pyjama ? Elle te fait fermer les yeux ? Comment pourrais-tu faire pour te sentir mieux ? Transforme en mots ce que bon te semble, si tu y parviens. Après, ce ne sera plus que des mots. Seulement voilà, lorsque quelque chose meurt, quelque chose naît... Le mot tue la chose et donne naissance à quelque chose ! Alors ? C'est quoi ? Une histoire ? Une théorie ? Un exemple ? Une transmission ? Une transcription ? Ou... Une représentation, p't'être bien... ? Moi, je veux voir ce monstre qui se cache sous ton lit alors je prends ta représentation et je me l'approprie grâce à mon expérience des monstres (peut-être insuffisante mais peut-être super évoluée) et je fabrique donc, grâce à ma pensée, une autre représentation. Mais pourquoi faire ça ? Parce que le mot est toujours manquant, je te le rappelle. Si tu me dis qu'il est très grand et vert, je vais me le représenter mesurant 2,40m de haut, couleur crocodile. Et lorsque je vais te le dire, tu seras contrarié parce qu'en réalité (dans ta réalité) il mesure 1,75m et sa couleur est plutôt proche de la laitue... Penser à partir d'une expérience nous oblige à fabriquer de la représentation lorsque nous estimons qu'il y a quelque chose à dire et transmettre de cette expérience. La représentation sera d'abord immature mais, elle évoluera indéfiniment en passant de soi à un autre et encore un autre, etc. La psychanalyse peut être une expérience ou un amas de représentations ou les deux à la fois.
  17. Ne m'obliges pas à aller en chercher un que je connais et le copier-coller ici... Cabotin !
  18. Mais non, tu écris plus que bien... ! Allez, écris-nous une ode aux périodes lunaires et lunatiques, quand la femme devient rugissante et sauvageonne, hurlante et lionne.
  19. Allez, discute pas ! Ouvre la porte, monte, dis-moi où on va ! Mais je savais bien que tu avais un problème d'élocution, Savonarol. Tu ne peux pas t'empêcher de t'auto-saborder, même pour séduire une Sirielle de l'océan cybernétique. Autrefois, tu savais écrire des poèmes... Je dis ça en sifflotant, bien entendu... Ce n'est absolument pas une suggestion ou un conseil, ni même une sorte de message subliminal t'indiquant une ligne directrice et toute tracée vers une réussite d'approche totale et épanouissante dans le domaine de la relation humaine entre deux pixels binaires. Naaaaannnnn ! Pense-tu ! La mère de tes futurs enfants... :'(
  20. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Demonax, lorsque Lacan dit "Le réel, c'est quand on s'cogne", il s'agit d'un raccourci, une forme de métaphore pour exprimer que la réalité tient à la chair, l'organique, le "vivant", le pourrissant, le "en voie d'extinction", le mortel. Le réel, c'est la mort. Il n'y a rien de plus réel que la mort. Toute une vie durant, tu peux croire ou ne pas croire que tu vas mourir, tu peux fabriquer mille pensées à partir de représentations ou d'expériences mais, jamais tu ne n'atteindras cette réalité qu'est la mort de ton vivant, non, jamais ! Nous y sommes confrontés, tout de même, de temps à autre... en se tapant le petit orteil dans le pied de la table, en recevant un éclat d'obus (certes, c'est moins courant), en ayant des pensées effrayantes telles que : "Que deviendra mon encyclopédie lorsque je ne serais plus de ce monde ?!" et même parfois en ayant une migraine à vouloir s'arracher le cerveau. Mais, nous avons très vite fait de revenir à notre bon symbole (sagesse populaire, expérience d'autrui, le plus grand nombre et tout et tout) et notre fertile imaginaire ("J'ai survécu à bien pire", "Ma tante m'a raconté la migraine se soigne avec une tranche d'oignon sous la voûte plantaire", "Je vendrai mon encyclopédie avant de mourir soit dans une centaine d'années", "J'irais sûrement au Paradis", etc.), afin de se maintenir la tête hors de l'eau(-de-là). Tu n'es pas obligé d'y croire, tu y crois pourtant.
  21. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    A peine... plus explicite. Mais, je devrais peut-être relire une fois ou deux car je n'ai pas trouvé de réponse à la question que je te pose : "Explique-moi comment partager ou mettre en pensées, ton expérience sans la théoriser et la formuler en terme de représentations ?" Après, je suis d'accord avec le "forcé à penser" qui me semble être parfois une malédiction voire même une névrose. A croire que le développement neuronal n'aurait pas dû être si important, qu'il y a eu comme une anomalie à un moment donné, dans l'histoire de l'Homme.
  22. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Lacan disait "Le réel, c'est quand on s'cogne !" Autrement dit, lorsque tu reçois cet éclat d'obus, tu penses effectivement échapper à ton théâtre "Papa-Maman" où il est question finalement d'une alliance ou plutôt d'un alliage, un entrelacement entre Réel, Symbolique et Imaginaire. La pensée par l'expérience, c'est se cogner tour à tour contre l'un, l'autre et l'un-l'autre ! Parce que passé le coup, passée la percussion, passée la pénétration de cet éclat d'obus et donc, passé le réel (la chair, l'organique, le concret, le mortel), les deux autres (Symbo et Imagi (appelons-les ainsi, c'est moins tonitruant)) vont rapidement se mettre à l'oeuvre afin de te donner une chance d'y survivre. Ou pas. Y en a qui meurent de peur, aussi. Bref, tout ça pour dire que le réel, c'est quand on s'cogne. Pas de révolution... Dommage... Et j'suis pas intense, j'suis intensive...
  23. De rien, Sirielle mais ne le prends pas si mal. Sache qu'il arrive que certaines personnes ayant des troubles de l'élocution s'expriment en chantant et en chansons... ce n'était peut-être pas une blague Savonarolesque ; le doute est toujours permis, le concernant. Tu ne serais pas un peu lunatique, en ce moment, toi ? :blush:
  24. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Le sens de la phrase que j'ai mis en caractères gras doit m'échapper, c'est pas possible autrement... Parce que lorsque je la lis et que je me demande ce que peut vouloir dire "penser à partir des expériences", je fais immédiatement un lien avec "l'origine" de toute théorie qui ne manquera pas d’amener, pour l'étayer, son lot de représentations. Lorsque tu écris "penser en terme de représentation ≠ penser à partir des expériences", moi je lis "l'oeuf ≠ la poule" ou "la poule ≠ l'oeuf". Sauf qu'ici, j'estime que la pensée à partir de l'expérience conduit à la pensée en terme de représentations... bien que finalement... est-ce que la pensée en terme de représentations ne conduirait pas à la pensée à partir de l'expérience ? L'expérience, c'est ce que tu vis, ce que tu sens, ce que tu fais, ce que tu penses concret, ce serait presque le réel (si tu es bien présent à ce que tu vis, sens et fais et/ou concrétise). Elle t'est propre et personnelle et pour autant, elle t'apporte tant que tu en as presque trop... Non mais c'est vrai, quoi... Tu es généreux (ou juste pas assez musclé de l'âme pour ce fardeau) donc, tu veux la partager ! Même de toi à toi, dans ta pensée ou dans ton journal intime. Explique-moi comment partager ou mettre en pensées, ton expérience sans la théoriser et la formuler en terme de représentations ? Siteplé... :blush: PS : J'ai beaucoup aimé l'histoire de ton père parce que j'aime les gens qui aiment écrire et je comprends que tu aies été soufflé par l'humilité de son propos. Reconnaître qu'une pensée exprimée par un inconnu aurait pu changer une part de notre existence, c'est comme un cadeau pour celui qui en est témoin. Je suis damnée avant d'être condamnée alors va pour la petit mort... pour la vie ! Je viens de jeter un oeil, c'est effectivement un peu long mais, je prendrai le temps de te lire, Blaquière. Merci d'avance parce que je sais déjà que je prendrai plaisir à te lire, j'aime ton style.
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