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Anna Kronisme

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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. Tu reviens à l'utilité et l'inutilité de discuter. Le but qui mène au sens. Tu ramènes le dire à l'échange d'informations. C'est une direction intéressante... "Sans l'autre, Je n'existe pas". J'ai tout de même bien du mal à raccrocher tous les wagons.
  2. Pour résumer : - Soit on le peut en assumant d'être irresponsable. - Soit on ne le peut pas et dans ce cas, autant ne plus parler. #Bernardlermite C'est un peu binaire, non ? Il doit bien y avoir un juste milieu, un point d'équilibre, un "ça dépend, ça dépasse"... Tu sembles vouloir te débarrasser de la question en y répondant de manière définitive, comme si elle était trop embarrassante. Au point où j'en suis, la seule pensée qui vient épouser cette énigme est le "Ne sait pas" dont parle le moine Federico Procopio dans son introduction au Zen.
  3. Je n'ose imaginer tout ce qui a pu être fait avec les doigts, dans ce placard... les peintures rupestres, notamment !
  4. J'arrive ! Un homme m'a emmenée à Paris, une fois... il m'a fait courir Montmartre, la Tour Eiffel, les Champs-Elysée... "Et demain, on va visiter les Catacombes, dis ?" ... Il m'a conduite à Notre Dame. -__-"
  5. Un amour qui me rendrait courageuse... Ou l'obligation d'être courageuse pour vivre cet amour ? Mayo ou ketchup ? L'oeuf ou la poule ? L'insoutenable légèreté de l'être ou la candeur ? Thé ou café ? Un peu des deux, il a dit ! ^^
  6. ^^ C'est toi qui conduis ? Faire une virée à deux, tous les deux sur les chemins... dans ton automobile, tous les deux on sera bien. Et dans le ciel il y aura des étoiles, et du soleil quand on mettra les voiles !
  7. Un coin bien caché, alors. Parce que faire coucou aux gens qui passent en canoë, ça casse un peu l'idéal. :x
  8. Je n'ai qu'une heure pour m'y rendre... avec plus de temps, je choisirais un volcan de Sicile, une aurore boréale en Islande, les temples d'Angkor ou carrément une exo-planète...
  9. Un homme ? Non, moi j'attends un Dieu, désormais ! Je plaisante (je le précise puisque tu me penses si sérieuse... ), je ne crois pas en dieu. Je vais me la jouer un peu à la Einstein : Tout est difficile. Rien n'est difficile. A part répondre à cette foutue question : Peut-on dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui ? (C'est pour revenir au sujet, mille excuses Déjà-Utilisé.)
  10. C'est de la séduction. J'ai beaucoup pratiqué et c'est très efficace. Il y a, cependant, un double inconvénient à ce stratagème. Premièrement, il implique de n'être plus réellement soi - à se focaliser ainsi sur l'autre afin de le conduire où nous voulons, nous nous écartons dangereusement de notre propre désir... désir qui finit par disparaître et amener le deuxième inconvénient : la déception. "S'il est là, c'est parce que j'ai tout fait pour qu'il y soit, il ne désire pas réellement y être. Il ne me désire pas." C'est le prix de la manipulation.
  11. A un Adam, je vais bien sûr tout faire pour lui faire comprendre que je croquerais bien sa pomme ! Mais s'il n'en a pas le désir, un désir qui ressemblerait au mien, je lâche l'affaire. Et tant pis si au fond de moi, une petite voix hurle que c'est LUI... que j'en crève d'envie et que toute la passion qui m'anime, je dois me la garder pour moi. C'est de la sagesse ou du respect ?
  12. Quand on aime une personne, tout ce que l'on voudrait, c'est qu'elle soit heureuse. Pas plus, pas moins. Vouloir être aimé, regardé et voir l'autre nu (sans masque), ce n'est pas de l'amour, c'est une demande d'amour. Et peut-on exiger qu'un autre nous aime ? Tu penses qu'il n'existe pas ?
  13. Arf... ! Je déteste expliquer mes blagues. J'ai fait un bide. :/ Et être plus exigeante avec les personnes que j'estime m'a valu de les voir s'enfuir, alors, j'ai arrêté. Nous ne devrions pas exiger quoi que ce soit de qui que ce soit, du moins quand nous aimons le concept de liberté.
  14. C'est choquant, je m'en doutais mais j'ai un peu paniqué parce que je ne parvenais pas à exprimer ce que je souhaite réellement dire alors c'est écrit comme c'est venu. ^^ L'espace muet, c'est tout ce qui n'est pas de l'ordre du langage verbal entre deux personnes et en soi. Est-ce compréhensible ?
  15. Je commence à comprendre pourquoi, plus d'une fois, tu t'es comporté de façon détestable avec moi... Mais vas, je ne te hais point. ^^
  16. Se préoccuper de tout cela n'a pas grand sens pour toi, pour l'instant... et peut-être n'en aura-t-il jamais. Les motivations de chacun sont parfois bien incompréhensibles même lorsqu'elles sont bien exprimées. La forme et le fond paraissent capitaux en communication alors qu'en réalité, tout a déjà été dit et entendu dans l'espace "muet". Ce que tu écris à propos de la non reconnaissance et l'irrespect de notre besoin/sentiment me fait penser à Thomas D'Ansembourg dans son ouvrage "Cessez d'être gentil, soyez vrai" où il explique qu'il est primordial de savoir à quoi nous disons "non" lorsque nous disons "oui" et inversement. Il développe tout ceci dans une conférence qui est dispo ici : "Cessez d'être gentil, soyez vrai". C'est 1h40 de jouissance auditive (j'adore sa voix )
  17. Donc, nous pouvons dire n'importe quoi n'importe comment à n'importe qui avec des circonstances atténuantes ? C'est l'ouverture d'un échange intentionnel, certes, mais à perpétuité... et moi, je suis mortelle.
  18. Et si blesser devient un mal nécessaire ? Et si ton intention (ne blesser personne) te blesse, toi ? Et si tout est relatif ? "c'est moi qui aime", "ça dépend", "à condition"... Veuillez accepter cette invitation à vous alanguir sur le sujet, ami du coin. ^^
  19. Oui, il y a plusieurs réponses possibles qui vont du "Oui, je le peux" au "Non, je ne le peux pas" en passant par des "Oui et non" assez farfelus. Tu le vois, il n'est pas aisé d'y répondre tant chaque mot renvoie à une quantité monstrueuse de possibilités. Il y a, par exemple, la responsabilité de l'émetteur vis-à-vis du récepteur. Si communiquer exige de s'adapter à celui qui reçoit l'objet d'un message, s'il convient même d'attendre qu'il soit prêt à le recevoir, l'entendre, le comprendre et patati et patata... alors tout prend beaucoup plus de temps que de tourner sa langue 7 fois dans sa bouche. Bien sûr, il y a les trois filtres de Socrate, mais, permettent-ils réellement de répondre à la question ? Et puis, le silence dit tellement de choses encore... le verbe représente moins de 10% de ce que nous exprimons, paraît-il... Jusqu'à mon dernier souffle, j'ai dit !
  20. Dis-donc, t'as mis la langue, non ?! Elle a bon dos, la spontanéité... Tsss... ! ^^ Je t'avoue que je n'ai pas réellement compris ce tilt jaillissant aux allures d'un eurêka à court-moyen terme mais s'il te procure de la joie, je ne peux que m'en réjouir aussi et m'assurer que je peux te dire n'importe quoi n'importe comment car je sais que tu n'es pas n'importe qui. Chaque échange avec un humain, quel qu'il soit, m'apporte automatiquement un fragment de réponse à cette question gigantesque mais je ne te cache pas que je vis très régulièrement le désir de m'éloigner de l'échange. Je lui préfère le partage. Et le partage n'est qu'une chimère dans mon paysage immédiat.
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