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Anna Kronisme

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Tout ce qui a été posté par Anna Kronisme

  1. Oh... Tu ne serais pas ce genre de personnes qui se qualifient d'être "trop bon, trop con" ? Le genre à marquer sur son profil descriptif : Qualité : Gentil Défaut : Gentil Oui ?
  2. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Ecris un livre avec ce titre ! Je payerai très cher pour l'avoir (avec ou sans argent). C'est pas toi qui chantes ça ? [...] Je ferai un dolmen Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine [...] :wub:
  3. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Mais oui, allons raconter nos vies à la coiffeuse et puis aussi au barman, au curé, à la prostituée et même à la voisine (tu sais, celle qui sait déjà tout de toi parce qu'elle possède un fabuleux judas au centre de sa porte et que les cloisons sont bien moins insonorisées qu'il n'y paraît). Mais pourquoi irais-je dans un salon de coiffure alors que je sais parfaitement me couper les cheveux ? Je sais même les colorer, les mécher, les friser, les lisser, les coiffer en chignon, les soigner quand ils ont l'air décédés, et j'en passe sur mes talents en la matière. Et puis pourquoi irais-je au restaurant pour manger une belle salade, qui malgré le prix qu'elle m'aura coûté, manquera toujours un peu de ceci ou de cela alors que je suis particulièrement douée pour en préparer une bien plus succulente et à mon goût ? Boire une bière à la cerise bien fraîche au café du coin ? Mais j'ai un frigo ! Acheter une petite robe noire ? J'ai une machine à coudre, pardi ! Bref, je peux me débrouiller sans tous ces gens dont c'est le métier... et m'éviter de belles arnaques ! Parce que oui, j'ai déjà été bâclée par une coiffeuse, j'ai déjà eu faim en rentrant du restaurant et même qu'une fois, j'ai été intoxiquée (tu rends compte ?!!!) ; j'ai déjà bu des bières pas assez fraîches ou manquant de sirop à la cerise et j'ai dû transformer en chiffon une petite robe complètement difforme après un passage en machine (pourtant, j'avais respecté les consignes de lavage). Mais pourquoi je te raconte tout ça, à toi, Promethee_Hades ? T'es pas mon psy ! Ah mais, non... Je te raconte tout ça pour te faire prendre conscience d'un point essentiel, un point commun à toutes ces situations : rien ne m'obligeait à y aller ! J'y suis allée parce que j'en avais envie ou parce que je pensais en avoir besoin. Personne ne m'a prescrit de m'y rendre, non, personne. J'ai payé un produit ou service rendu et même si certaines fois, j'ai eu cette désagréable sensation d'avoir perdu mon temps et mon argent, je ne pouvais que m'en prendre à moi-même... et encore qu'après-coup, note bien que j'en ai retiré un bénéfice, mes mauvaises expériences n'étaient pas si cher payées, finalement, j'ai appris ce qui était bon pour moi et ce qui ne l'était pas. Devrais-je en vouloir à ce métier d'art qu'est la coiffure et même aux coiffeurs de la planète quand une incompétente a complètement dézingué ma somptueuse chevelure ? Alors tu sais, moi j'veux bien qu'on se mette à parler de Freud et de sa petite-fille ou même d'autres psychanalystes mais, j'ai lu ton expérience du divan un peu plus haut et je pourrais dire que tu t'es comporté comme un parfait connard et pourtant, cela ne veut pas dire que tu en es un. Il y a des gens qui se comportent comme des psychanalystes et cela ne veut pas dire qu'ils en sont, non-plus. Vois-tu, le propos ici, ce n'est pas de discourir au sujet des psychanalystes et les quelques uns qui se font passer pour, ni même les ceux, auto-proclamés après une dizaine, une quinzaine voire une vingtaine d'années sur un divan et qui massacrent à tour de bras les êtres en souffrance, ou les fou-fous narcissiques qui défilent sur les plateaux télévisés en parlant comme des pseudos moine-scientifiques parce que moi non-plus, je ne les aime pas. J'en parlais à Chapati, un peu plus haut. Non, le propos ici, c'est la psychanalyse et comme tu l'auras compris après ma lancinante argumentation, elle ne s'adresse pas à tous. Il y a des personnes pour qui elle est même contre-indiquée. Oui, comme le sucre rendrait malade un diabétique. Qu'ils aillent donc y voir, si ça leur chante... au mieux, ils se feront dire "Vous êtes parfaitement capable de vous en sortir sans avoir recours à une psychanalyse", certains s'entendront peut-être parler d'une visite fortement conseillée chez un psychiatre et au pire, là, tiens-toi bien, ils tomberont sur un enfoiré qui leur pompera leur fric durant des années. Pour ces gens-là, il existe fort heureusement d'autres thérapies qui leur ira à merveille, à eux de chercher, d'essayer et de trouver celle qui fera sens dans leur souffrance et leur apportera peut-être une guérison, si c'est la guérison qu'ils veulent. En psychanalyse, rien ne se résout jamais à 100%, la guérison n'existe pas... il n'y a qu'un principe de guérison et c'est déjà pas si mal.
  4. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Eh bien ! Moi aussi ces "quelques badauds" me mettent souvent dans un état proche d'une éruption volcanique, que crois-tu ?! Qu'ont-ils à faire là, de ce magnifique joyaux qu'ils ne savent pas manipuler ? Sont-ils à leur place ? Bien sûr que non et ce sont eux qu'il faut montrer du doigt, mettre au banc des accusés, juger sur pièce et remettre à leur place d'hypocrites. "Le miroir n'est pas responsable de la laideur de celui qui s'y regarde." La psychanalyse n'est pas responsable d'avoir provoqué des vulgarisations qui se veulent pédagogiques mais dont "quelques badauds" (j'insiste, ce ne sont que des promeneurs qui marchent en regardant leurs pieds) se sont emparé pour jouir d'un supposé savoir mal acquis. Deux verres et je te fais danser sur la tête ?
  5. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Tu ne vas tout de même pas accuser la psychanalyse alors que c'est le psychiatre qui veut idéologiser son secteur réputé scientifique ni l'accuser d'être l'outil de persuasion de quelques badauds n'y entendant rien. Elle est ce qu'elle est. Certains en abusent, d'autres en profitent, et c'est ainsi. Puisque tu parles de comptoir, que penserais-tu d'un vin rouge de Châteauneuf-du-Pape ? Le boirais-tu en songeant à tous les bienfaits thérapeutiques que le vin apporte à l'organisme ou le boirais-tu d'un trait comme on a soif, vidant la bouteille et te rendant malade ou t'abstiendrais-tu d'en prendre la moindre goutte car "on" t'a dit que c'était très mauvais pour la santé (système digestif, libido, réflexion, etc.) ?
  6. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    La vie !? Oui, même toi tu as compris ! :happy: C'est un peu anti-analytique de faire "passer" les séances de psychanalyse pour des actes de médecine... Faire "payer" la sécu, c'est à dire l'Etat, c'est à dire le contribuable, c'est à dire les "autres", c'est à dire "pas soi", n'est-ce pas une manière de rester dans un état régressif, de ne pas exister ? Quel(s) dommage(s)...
  7. Anna Kronisme

    La psychanalyse

    Quasi-modo, j'espère que tu ne me tiendras pas rigueur de la digression que je m'apprête à commettre mais, j'ai l'intention de répondre à ce que soulève, grands rires à l'appui, L'abbe resina en évoquant la question de l'argent ou disons, la place de l'argent dans l'espace de la cure analytique. Il serait facile de penser que l'argent en espèces n'est destiné qu'à rentrer dans une poche secrète pour échapper aux taxes mais, je suis certaine que mon boulanger, mon buraliste et même mon cafetier s'opposeraient à ce que je les accuse d'être malhonnêtes... Je vais donc tenter une approche qui se veut simple, sans grandes théories. Partons du principe qu'un inconscient, c'est grosso-modo, 5 ans d'âge mental. Partons du principe, également, que pour un enfant de 5 ans, tout est jeu (et Je). Nous avons donc ici deux principes qui nous permettent de nous situer dans une sphère de compréhension concernant ce fameux inconscient avec lequel le psychanalyste entre en conversation. Avec le premier principe, le psychanalyste sait que la personne qui vient le consulter est en souffrance et ne comprend plus rien à sa vie. Il sait également que si elle en est là, c'est que quelque chose tend à se manifester, à coups de somatisations, de répétions compulsives, de lapsus, de mises en échec, d'effondrements psychiques, etc. Il sait qu'il va devoir mener une investigation, qu'il devra analyser, qu'il devra interpréter... Mais ce qu'il sait encore davantage, c'est que la personne qui s'adresse à lui est précipitée hors du temps présent par ce quelque chose. Et pourtant, c'est bien ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence qui l'a conduite à consulter, parce que ça déraille complet ! Mais son quelque chose s'agite car ce qu'il se passe là, maintenant, tout de suite dans son existence le renvoie à des situations du passé qu'il a très mal vécu ou à des préoccupations d'un futur qui le terrorisent. Le psychanalyste aura donc la lourde tâche de toujours repositionner l'inconscient dans le présent, séance après séance, afin d’annihiler les angoisses et les complexes, ramollir les névroses et libérer le symptôme. Mais, le second principe nous dit bien que l'inconscient veut s'amuser et il se jouera du psychanalyste continuellement mais, s'il y a une chose avec laquelle il ne pourra pas rire, ce sera ce que lui coûte ce jeu. (L'argent a plusieurs fonctions symboliques et je ne veux pas m'éloigner en les énumérant une à une, je parlerai donc uniquement de son instrumentalisation inconsciente.). Le principe de réalité doit être posé d'emblée et l'argent virtuel ne serait qu'une possibilité supplémentaire d'amusement... Chèques ou cartes bancaires sont autant de jouets bien dangereux qui positionnent l'inconscient dans l'irréel, autrement dit, dans un temps qui n'existe pas (Ex : Combien de personnes souffrent de leur incapacité à gérer l'argent ? Beaucoup trop !). D'autant que le paiement est toujours différé, l'argent est toujours disponible durant le temps de la transaction bancaire, ce qui est trompeur pour l'inconscient. L'argent en "espèces", le vrai, le réel, celui-ci que nous pouvons sentir, toucher, regarder lorsque nous l'avons dans la main et le voir disparaître à mesure que nous le dépensons ; lorsqu'il n'y en a plus et que nous devons nous en procurer à nouveau, ce n'est pas si simple. Ce n'est pas marrant, ce n'est pas un jeu. Avec lui, pas moyen de nous extraire de notre actualité. Il est une règle. Une Loi. L'argent est un des bords du cadre de la cure analytique. Mais attention, l'argent n'est rien d'autre qu'un paiement qui a pour principe de consolider l'engagement de l'analysant envers l'analyste. Ceux qui n'en ont pas devront "payer" autrement... Les enfants s'appliqueront dans le dessin... Sus aux adorateurs de monnaie, si j'étais riche, je serais des pâtes aux oeufs. Heureusement que je dessine pas trop mal...
  8. Si c'est là toute ton ambition concernant la sexualité dans une relation d'amour ou si pour toi, la sexualité ne se résume qu'à cela, il y a au moins une question que tu dois te poser concernant ta vie courante et les masques que tu portes... C'est une remise en question à faire, en urgence, Swam. Je te souhaite du courage. Tu es allé beaucoup trop loin et tu me fais penser au narrateur dans Fight Club, lorsqu'il démolit le visage si harmonieux, si pur, si gracieux, si angélique de ce type en répondant à Tyler : "J'avais juste envie de détruire quelque chose de beau." Tu ne mérites même pas une gifle, ni amour, ni haine. Rien.
  9. Arrête de croire ! B*rdel ! Dans la sexualité, nous ne laissons pas s'exprimer certains côtés de notre personnalité car "laisser ou ne pas laisser" signifierait que nous avons le contrôle, que nous décidons. Et alors, ce ne serait plus Faire l'amour mais, pratiquer la sexualité comme décider de manger une soupe ou une salade, boire du vin ou un jus de fruits et se mettre à table ou s'asseoir dans l'herbe. Notre personnalité n'existe plus lorsque nous aimons, nous ne sommes qu'un élément d'un ensemble dans une communion extraordinaire. Nous pouvons toujours tenter de décrire ce phénomène... mais seulement après-coup, une fois sortis de cet ensemble. Et je ne pense pas être optimiste, j'établis un constat... Moi aussi, parfois, je ferme mes yeux, je bouche mes oreilles et je remplis ma bouche de mots insensés pour n'avoir rien à dire mais, qu'ai-je à y gagner d'agir ainsi ? Je suis trop frileuse pour que cela dure longtemps et même si le noir ne m’effraie pas, je lui préfère la lumière. Regarde comme il fait jour, Swam.
  10. Mais, ils sont imprégnés d'amour, "les choses, les lieux, les gens" et ils l'exhalent, comme tu dis... Mais, est-ce qu'un sourd peut l'entendre, est-ce qu'un aveugle peut le voir, est-ce qu'un muet peut en parler ? Peut-être que tu ne sais l'entendre, le voir et le dire que lorsque tu es amoureux, lorsque tu aimes une femme et qu'elle t'aime mais, durant ce temps glacial où ton coeur se protège de sa solitude, tout continue à vivre. Sors de ta torpeur, c'est grand soleil dehors ! Je pourrais aussi m'amuser à dire que ton "quelque chose" doit être bien différent du mien, d'après ce que je lis de toi ; pas sauvage, pas animâle, plutôt du genre à avoir peur d'y toucher tant c'est sacré et idéalisé. Mais, nous n'en savons rien... ce ne sont que des écrits et non des cris...Tu es loin de ma réalité et je suis loin de la tienne.
  11. Les gens qui pensent que le monde est passionnant sont forcément inondés d'amour. Ils sont à la fois émetteur et récepteur puisqu'ils sont passionnés, passionnants ; ils sont vivants ! Maintenant, bien sûr que lorsque tu écris "même sans amour", je comprends que tu sous-entends "sans relation amoureuse" et effectivement, cela peut paraître étrange que l'épanouissement, la joie, la force vitale et même l'élan vers la vie puisse se trouver en dehors d'une relation privilégiée entre deux êtres. Mais pourquoi pas ? Tu pourrais trouver un intérêt à fréquenter de telles personnes, mais pas amoureusement. Elles t'apprendraient peut-être à supporter l'absence de ton "âme amante et aimante" en attendant qu'elle arrive. Une catégorie B... Non mais dis-moi que je rêve ! Ne fais donc pas de caprices. Ours mal léché.
  12. Exactement ! Nous pourrions parler de "chimie", de communication d'inconscient à inconscient, d'âmes qui se parlent, etc. Nous ne savons pas expliquer ce qui se produit entre deux êtres qui sont en phase, en réalité. Nous tentons vainement un "décodage" mais, même les plus grands scientifiques de notre monde s'y cassent les neurones... et c'est tant mieux. Tout ceci doit rester mystérieux... Et moi je dis que dans la vie, il y a beaucoup de gens qui croient. Et quand ils se mettent à croire, c'est parce qu'ils refusent d'expérimenter. Ils croient l'avoir fait mais sont rester absents à eux-même durant ce qu'ils vivaient. Tu n'es pas un "grand type de personnes", Swam, tu es une personne avec son unicité et tu n'appartiens à aucune catégorie, tu n'es dans aucune case, alors cesse de vouloir ranger soigneusement le monde qui t'entoure car tu y es en plein dedans. Merci de rappeler que l'amour est simplement un ensemble complexe de sentiments qui nous traversent et nous animent sans que nous puissions nous en garder. Nous ne pouvons que décider de le partager ou pas avec l'autre, cet amour. Des signaux de fumée ? Tu es de culture Apache ? ^^
  13. Je crois que je ne comprends plus ce "Premier pas" qu'il s'agit de faire ou de ne pas faire. Le premier pas n'est-il pas d'aller vers qui plaît, d'un point de vue amoureux ou amical, et lancer un "Salut, je m'appelle Anna... Tu viens souvent ici ?" ? Ouais, y a aussi le truc du "On ne se serait pas déjà croisés sur un autre forum ?" (façon drague relou/ringarde) Engager une conversation, proposer un sujet de discussion, établir une connexion particulière... Le premier pas ne garantit pas un second pas ni une danse. Il ne peut être perte d'énergie et perte de temps que si tu as déjà fabriqué, à l'avance, une issue qui t'est favorable... Et là, effectivement, qu'importe l'autre, il n'a pas son mot à dire dans ton petit scénario, il ne peut être que décevant s'il ne joue pas ton jeu. Il est impossible de percevoir la réalité d'une personne à travers ses écrits... Il faut la rencontrer, en chair et en os, en mouvement et en sons, en fréquences et en connexions.
  14. Oui, nous en avions déjà évoqué la beauté, de cette animalité, en philo... Tu m'avais subjuguée à ce propos. :wub: Les mots, d'amour ou de tous les jours, ne sont que prétexte à émettre un son, un chant vibrant qui cherche à s'établir sur la même fréquence que l'Autre... "Etre sur la même longueur d'onde" ça veut tout dire.
  15. La musicalité, Tison2feu, et les multiples mouvements du corps et notamment le visage dans son expression pleine. Il m'arrive la même chose, lorsque je suis séduite... et il m'arrive également la même chose, parfois, lorsque je ne suis pas du tout séduite. :happy:
  16. Tiens, je viens enfin de retrouver ce magnifique très-court-métrage pour le très-court-débat au sujet de "Comme dans les livres" ! Tu sais ronronner, toi aussi, Swam ?
  17. Je suis également incapable d'écrire quoi que ce soit de valable ou de suffisamment "beau" lorsque je n'ai pas l'âme torturée... Et dans ces moment là, écrire, c'est la permission de hurler, pleurer, vomir et parfois même mourir sans passer par le corps, en silence... Waow ! Pep-psy !... Ce que c'est... Non... Que tu es beau ! Plussoiement et même question.
  18. Anna Kronisme

    Cruauté de la vie

    Etre heureux donnerait plutôt une version complètement absurde de cette parole de chanson : "Je suis tellement heureux(se) que je pourrais mourir à l'instant, je ne regretterais absolument rien !". Ceux qui redoutent la mort sont ceux qui craignent de ne pas avoir pu ou su y goûter, à ce bonheur d'être en vie. PS : Pour l'expression "Hurler à la mort", j'avais saisi mais, je trouve tellement plus joli d'hurler à la vie. :-)
  19. Anna Kronisme

    Cruauté de la vie

    Museler la bête, la rendre inoffensive, l'enfermer dans l'arrière-boutique et lui donner une bonne dose de tranquillisants. Heureusement qu'il existe de ces soirs, lorsque l'astre nocturne mène la danse, qui donnent grâce à la sauvagerie. L'image choisie du théâtre, Dompteur de mots, me permet de saluer la marionnette qui te répond et qui te salue également.
  20. Eh ! Oh ! Le fantôme, c'était une métaphore à la base... Nous ne sommes pas Ésotérique et Paranormal, ici ! :gurp: Et pour le film, Ghost, peut-être ? Oui, je l'admets, c'est sexuel et sexué comme propos. Je vais être obligée de m'épiler la moustache... :/
  21. Anna Kronisme

    Cruauté de la vie

    Justement ! Sans protection UV... Regarder vers la lumière jusqu'à l'aveuglement ne obligerait-il pas à retourner vers le noir profond, celui que nous connaissons parfaitement sous nos paupières ? Fermer les yeux pour ne plus regarder mais voir ou plutôt percevoir que la coloration de notre existence est illusoire. Je peux souffrir d'être "trop" consciente même si je ne le serai jamais assez. Je peux vouloir m'extraire de cette dualité en surfant sur les nuances mais, soit je suis vivante, soit je suis morte. Peu importe de quelle manière je le suis. Blanc. Noir. Mélanger les deux est une erreur.
  22. Deux indésirables ou indésirés ou fantômes ou en manque d'amour qui songeraient au suicide (puisque vides ou vidés de leur désir) ne formeraient rien, pas même un mini Big Bang. Il leur faudrait un opposé. Un élément pénétrant qui immiscerait un embryon de désir dans cette coque creuse. Je suis venue te dire que ton site de rencontre ne fonctionnera pas. ^^
  23. Anna Kronisme

    Cruauté de la vie

    Si nous disons la même chose mais que je ne comprends pas ce que tu dis, soit tu devrais simplifier ton expression, soit je devrais commander un traducteur pour participer à ce topic ! :happy: Soyons d'accord, ça me va bien aussi. Biz bizzz de mouche du coche. Donc, nos jolies lunettes roses resteront toujours teintées d'un reflet noir, c'est inexorable. Que vivent longuement les paradis artificiels !
  24. Je te sens sur le point d'être à l'origine d'une idée complètement révolutionnaire !!! La création d'un site de rencontre pour suicidaires ! OMG** ! :happy: Bon, un peu lourdement suggéré voire inspiré par ma divine personne que toute la gente masculine prénomme Madame. "Madame veut la lune à sa fenêtre ? Mais, aussitôt dit, aussitôt fait ! J'espère que Madame est ravie... Tenez, ces bien modestes fleurs, comparativement à votre glorieuse beauté, égaieront votre si charmant cabinet de toilette et parfumeront allègrement vos furtifs passages lorsque vous vous laissez aller à disperser ça et là, quelques cadeaux à la nature... " Madame aime bien les toutous car il faut leur reconnaître ce talent inné pour dire tout ce que Madame aime entendre et faire tout ce que Madame aime qu'il soit fait mais, ne sont-ils pas promptes à satisfaire les désirs d'autres qu'eux car ils n'en n'ont pas de personnels ? Ne se disent-ils pas que Madame a l'air tellement au fait de ses désirs qu'elle saura bien identifier les leurs ? Ils sont bien fatigants et hypocrites, en vérité... même s'ils remuent bien la queue ! Moi, je préfère les félins. **En français dans le texte ; traduction littérale : Oh Mon Génie !
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