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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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Oui si tu veux, mais ils sont grands pour quelle raison ? Parce que leurs écrits font écho à quelque chose qui préexiste en nous, et qui se révèle à nous brutalement, de manière plus intense et perceptible par notre conscience, plus pleinement qu'avant, c'est ça que nous leur reconnaissons, leur faculté à mettre en pleine lumière ce qui était dans la pénombre, mais pas totalement inconnu de nous, et leur rhétorique n'y est pas toujours étrangère, leur style pour parler avec le vocabulaire de DdM. Oui, et ils sont certainement et de loin les plus nombreux, bien qu'invisibles. Encore une fois, ce n'est qu'un moyen parmi d'autres, ce n'est pas indispensable, c'est un raccourci, un gain de temps, un mode accéléré, mais on peut aussi le faire autrement, certainement plus lentement, mais sans doute pas de la manière la moins profitable. Expérimenter par soi-même est sans aucun doute plus pédagogique et efficient que de s'en référer à d'autres, par l'intellect seul ou pire par mimétisme ou confiance. Tu conviendras que de voir faire untel du vélo avant que tu ne pratiques toi-même, ne t'aide pas véritablement à te l'approprier, il te faut t'y coller en personne, par toi-même, pour l'intégrer véritablement, et bien il en va de même aussi bien en philosophie, qu'en mathématique ou en science, quelque part il faut être acteur de son savoir ou savoir-faire. Je dirais même qu'il vaut bien mieux en savoir moins, mais le " savoir bien ", qu'en savoir beaucoup mais trop superficiellement, à distance. Une idée lue ne sera jamais aussi prégnante et effective que si tu l'as développée de ton côté, par tes propres moyens. Parole de philosophe... Pas tout à fait, c'est le débat d'une véritable utilité et efficacité, voire finalité, de ce que l'on fait. Faire pour faire n'a aucun sens, provisionner le savoir n'a aucun sens, il faut que cela fasse justement sens en nous, que cela augmente l'intelligibilité de notre existence, de notre place, de notre comportement, etc... Si l'on ne retire aucune leçon de l'Histoire, si elle ne nous prémunit de rien, alors elle est une perte de temps ou une simple distraction, voire du voyeurisme sanglant ou un penchant animal dramaturgique. Tout ceci nous conduit donc à décider, à choisir, et ça change tout, et non pas suivre sans savoir... Une aporie serait plus juste. Et comme toute contradiction, toute difficulté, cela enjoint parfois à vouloir la résoudre ou la résorber, comme un défi, comme un challenge de la vie auquel nous sommes en général sensibles, nous autres humains ! Il est certes impossible de dupliquer le carré, en géométrie, mais il n'empêche que nous sommes capables de le faire, si l'on s'affranchit de cette dernière, finalement, je me demande ouvertement, si il existe des personnes qui sont capables - ou se sentent capables - de passer outre toutes difficultés que j'ai soulevées, pourtant je n'étais pas complètement défaitiste, ni dans une voie sans issue, puisque d'emblée j'ai donné l'exemple d'un forumeur qui en avait été capable quand il participait ici.
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Bien le bonjour à toi également, ça me fait particulièrement plaisir de te (re)lire, qui plus est, dans une réponse qui me soit directement adressée ! Tu me fais retrouver le sourire Rien que ta présence, m'emplit de quelque chose ! Car, même si je ne t'avais pas citée encore, crois-bien, que je t'avais à l'esprit également - peut-être pour d'autres raisons que le sujet lui-même - comme par exemples, Théia, Orbes-Claire ou Petit_pois, pour ne citer que ces quelques forumeuses dont le pseudo est encore accessible à ma mémoire. Excellent ! Souffle qui je l'espère pour toi, se fera en bonne santé jusqu'au dernier, car il ne suffit pas de pouvoir encore respirer pour que la vie vaille la peine d'être vécue, il faut aussi pouvoir interagir ou plus prosaïquement agir... ( oui, ça y est, je suis déjà monté dans les tours, il m'en faut peu pour m'emballer... heu pas sur la bouche hein ! ) Et il est fort probable que je fasse partie de ces personnes qui ont complètement répondu à côté de la plaque, empressé que j'étais à apporter de l'eau au moulin, à déblatérer je ne sais quoi avant sans doute d'avoir bien muri la problématique, peut-être qu'aujourd'hui, avec " l'expérience " et l'assagissement, je serai plus à même de recevoir ce présent, ton témoignage, comment s'intitulait ton topic, ou le lien directement si tu peux ? Pour excuse, il m'arrive de reconnaitre le premier, qu'il y a parfois un décalage temporel, une sorte d'inertie avant que l'information arrive complète au cerveau, mais je vois - cette fois - que tu donnes d'ores et déjà une piste de réponse, de réflexion, tu me dis que le moteur à notre action, d'écrire en l'occurrence, serait d'ordre irrationnel, mû par une pulsion, et qui lèverait cette apparente contradiction, entre l'inutilité presque logique de s'exprimer, comme j'ai tenté de le montrer, et le fait incontestable, que nous nous y employons, moi le premier, quand-même !? Je crois que je ne peux être que d'accord, bien qu'il nous faudrait sans doute préciser de quel type d'amour il s'agit, ne crois-tu pas ? Merci, mais je t'en prie, exprime le tien ! Et je m'en vais de ce pas récurer le mien, pour qu'il soit bien propre à/pour ton retour !
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Je comprends, mais il existe des " parades " à l'erreur observationnelle d'un sujet lambda: La reproductibilité par d'autres individus, ce que fait la science ( le consensus expérimental ) La mesure, ce que fait aussi la science ( les fréquences réfléchies, et mesurées par un appareil, ne mentent pas ) La comparaison avec quelque chose de connu qui ne fait pas polémique ( rechercher un étalon, une référence ) Se connaitre et donc savoir que l'on a un trouble, et par conséquent une réserve à avoir quand au pronostic ( biais systématique ou faiblesse de l'appareil de mesure: métrologie ) Des livres ou autres documents qui rapportent les faits, et auxquels on peut se référer pour vérification Être un observateur minutieux: c'est Dalton lui-même qui a découvert son anomalie ! Aucun problème, tu cherches à préciser ce que tu observes, tout comme on peut se contenter de donner Pi à 3,14 ou avec un peu plus de précision, dans notre cas, rouge Ok, mais rouge comment, clair, foncé, avec des nuances de quoi, avec quel éclat, etc...
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C'est donc de l'ordre du divertissement selon toi ! Or à mes yeux, la philosophie n'est pas un passe-temps, mais une modalité de mon existence, je ne peux donc accepter une telle perspective récréative, ou du moins dans cette seule dimension. Je considère que tout n'est ni relatif, ni subjectif, il y a des vérités, peut-être incomplètes, mais elles n'en demeurent pas moins vraies pour autant, si je dis que tel objet est rouge, mais que je ne mentionne ni sa consistance, ni sa forme, cela n'en fait pas une fausseté par ricochet. Si tu veux, puisque tu abordes la question, ce serait un peu, par notre langage, comme les ombres chinoises qui se projettent sur le rideau, elles ne sont pas moins vraies, dans le sens qui s'oppose à imaginaires ou arbitraires, mais bien réelles et concrètes, et elles ne font que refléter une réalité, elles sont une projection de cette réalité, elles n'ont donc rien de fantasmatique ou d'irréel, c'est juste un mode d'accès à la réalité qui se présente à nous, et bien notre langue permet un tel type d'approche, comme la bâton qui tapote le sol permet à l'aveugle de sentir les objets bien réels eux aussi qui se présentent sur sa route, ils n'ont rien de farfelus, d'inventés ou d'imaginés, ils " sont " et on accède à leur réalité/existence d'une certaine manière, tout ceci fait parti de la chaine de traitement de l'information entre l'objet et le sujet que nous sommes, mais ces objets ne sont pas le fruit de notre imagination pure, ils ont donc bien un caractère réaliste et donc vrai, puisque le vrai est ce qui se rapporte à la réalité dans nos propos.
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Sans remettre en cause cette façon d'aborder la connaissance, je dirais que ce n'est pas la seule et exclusive manière de procéder. Certes, c'en est sans doute la plus évidente, la plus facile, la plus saillante et celle qui vient par la force des choses car c'est elle qui déclenche le plus de réactions immédiates. Toutefois, une autre possibilité s'offre à nous, plus subtile, plus posée, moins tapageuse, c'est de se retourner sur ce qui ne présente justement aucune aspérité, ce qui semble n'avoir aucune emprise, ne pas présenter de partie préhensible, ce qui nous semble normal, naturel ou couler de source, d'où viennent ces impressions, sont-elles justifiées, comment puis-je déjouer cette myriade de petites vérités acceptées telles quelles sans remise en cause, sans broncher, sans sursauter, comme une lettre à la poste, insidieusement ? On pourrait faire un parallèle avec la médecine, qui certes aujourd'hui progresse grâce à la compréhension des pathologies, ou des cas " anormaux ", mais elle peut aussi avancer positivement, quand le corps fonctionne normalement, sans s'appuyer sur une défaillance pour comprendre le mécanisme ou les forces en jeu, bref même quand il n'y a pas de bug/erreur !
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Meuh non, un éclaircissement seulement. Pour ma part, je suis content d'avoir croisé ta route, et avoir pu lire tes interventions, la plupart du temps pertinentes ma chère. Hasta la vista !
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Pour recoller au sujet et en délaissant mon " cas ", voici peut-être de quoi se saisir de quoi il retourne, en illustrant à partir de deux exemples concrets: Le premier concerne une discussion que j'ai eu avec Ernest sur l'épilepsie sur le forum, où après maintes tentatives de ma part, infructueuses, de comprendre une crise épileptique comme elle les vivait, il a bien fallu se rendre à l'évidence, puisque je n'ai jamais vécu une telle crise, je ne sais pas ce que c'est, je peux un peu le circonscrire, mais je ne peux pas bien le comprendre, ni me l'approprier, faire mienne une telle expérience, je serais toujours à côté. Dans ce cas la discussion aura montrer l'échec de comprendre par l'entremise d'un dialogue, d'un échange de mots, cela reste une expérience intéressante de se rendre compte de cette impossibilité, mais confirme l'inutilité d'en discuter, éternellement, puisqu'il faut l'expérimenter, le vivre soi-même pour savoir de quoi il retourne. Le second, est celui des couleurs pour un aveugle de naissance, on aura beau lui expliquer ce que ça fait, il ne pourra pas se faire une idée convergente avec ce que nous, nous expérimentons quotidiennement, il n'en restera qu'à une vague et confuse interprétation, à quelque chose d'abstrait, indépendant de son propre vécu, quelque chose qui ne s'incruste pas dans son corpus de savoirs, il ne peut pas s'en servir dans son existence, c'est une idée ou un concept qui flotte quelque part dans sa mémoire et qui ne se rattache concrètement à rien. Là aussi la discussion est stérile, inutile. Je dis donc sensiblement la même chose pour une conversation lambda, si l'autre n'a pas d'une manière ou d'une autre une première idée de quoi il s'agit, n'en a pas une intime réalité préalable, alors nous sommes condamnés à l'incompréhension mutuelle, à ce que les deux soient frustrés, puisque ne pouvant pas se rejoindre, il y a donc une barrière épistémologique infranchissable ! La seule piste qui puisse nous en éloigner sans résorber la difficulté étant encore de cultiver le doute, et de multiplier les points d'approches, les investigations, l'analyse, les comparaisons, etc..., quitte à accepter notre incapacité, notre inaptitude, au final.
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Je pense avoir répondu à cette façon d'aborder la situation, et vu la diversité des gens que je suis amené à côtoyer au quotidien, je ne pense pas que ce soit un manque de prise de recul ou de perspective, bien au contraire. Ce serait un peu comme un tennisman gaucher qui ne joue qu'avec des droitiers, il les connait bien puisqu'il n'a affaire qu'à eux, en revanche les droitiers peuvent être surpris et désappointés face à un gaucher lors d'une rencontre car eux aussi ont le plus souvent à découdre avec d'autres droitiers, de plus notre gaucher désespère de jouer contre un autre gaucher... On me propose assez souvent des remèdes qui correspondent aux problématiques que le commun des mortels peuvent rencontrer, autrement dit les leurs, ce qui marche pour eux, en général ils ne se réfèrent qu'à leur manière d'envisager les choses, leur vision du monde, sans tenir compte de mes spécificités, ce serait comme si j'étais homosexuel et qu'à chaque fois on me proposait de rencontrer une femme, de faire connaissance, d'aller plus loin avec elle, de me marier, etc... ! Tiens ceci correspond un peu à la façon dont je perçois les choses: " Antoine Pelissolo assume en clamant haut et fort qu’« un patient qui sait comment il fonctionne psychologiquement et émotionnellement, et qui sait comment il peut prévenir et faire face à ses vulnérabilités (…), c’est donc bien lui, son meilleur psy » " https://www.scienceshumaines.com/vous-etes-votre-meilleur-psy_fr_39296.html
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Tu peux même l'étendre à l'extérieur du forum sans souci, il me semble. Nous naissons tous estropiés/handicapés du ciboulot, après on passe le reste de notre vie à essayer de raccrocher les wagons... Ça fait quand même très slogan... politique, t'es candidat à quelque chose ? " Volonté " sans doute pas, mais besoin oui. " Au-dessus ", laisserait entendre une notion de supériorité qui ne me plait guère, c'est pour ça que j'emploie le mot différence, ce que j'ai déjà fait remarquer à Dompteur_de_mots, on peut donc envisager que je ressente le besoin d'aller à gauche ou à droite, au sud ou au nord, sur telle île plutôt que de rester sur le continent, etc...
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Je présume que cela fait référence à une actualité, que j'ignore !? Un clin d'œil ? Sinon, effectivement et bien évidemment, je me contrefiche du monde footballistique !
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Bonjour, Merci des conseils avisés, mais mon interlocution ne réside pas ici, je n'ai pas de problème avec ma vie, dit autrement, ce n'est pas ce que j'ai qui me pose souci, puisque j'ai fait en sorte que cela me convienne, c'est ce que je n'arrive pas à avoir, ce sur quoi je n'arrive pas à mettre la main dessus, et non je ne parle pas d'une dimension matérielle , car sans être Crésus je ne manque de rien, j'ai sensiblement ce que je désire, il me manque une chose qui est immatérielle, une chose qui ne s'achète pas, qui ne se troque pas, qui ne se conquière pas, qui ne s'attrape/saisi/cueille pas, qui ne dépend pas de ma bonne volonté ou de mes efforts, bref qui n'est pas en mon pouvoir d'obtenir par moi-même, je suis même complètement dépendant et démuni face à ce besoin inassouvi... C'est une sorte de melting-pot d'état d'esprit, de personnalité, de principes de vie, de centres d'intérêts et même de caractère, comme une chimère idéale, un monstre d'exigences insouciantes ou de perfection naturellement ! Mais qui ne s'incarne dans aucune créature vivante à ce jour, ou avec laquelle je n'ai pas eu l'opportunité de faire rencontre...
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Si tu veux le fond de ma pensée et qui répondra à ton hypothèse Petit pois, c'est exactement l'inverse, je ne fais que ça de rencontrer des gens pas comme moi, qui parlent de choses qui n'intéressent que les autres, qu'elles soient " sérieuses " ( politique ou actualités, par exemples ) ou au contraire, avec légèreté, humour ou fiesta, voire dépaysement par le voyage ou je ne sais quoi de ce genre, de choses très terre-à-terre, de soucis quotidiens, des petites tracasseries de tous les jours, des embrouilles avec Pierre-Paul-Jacques, de se plaindre de ceci ou cela, de gémir, d'ironiser ou d'employer un ton sarcastique sur différents sujets, d'opiner ou de s'en remettre à des spécialistes qui n'en ont que le nom, etc, etc... Bref, tout ça m'ennuie profondément, c'est inintéressant pour ma part, mais je suis obligé de vivre avec quotidiennement, continuellement, bon je me suis fait une raison, ça ne me révulse pas, c'est surtout pour dire, que c'est à l'antipode de ce qu'il me faut, c'en est l'antithèse la plus tangible. Ce n'est pas très flatteur pour mes semblables j'en conviens d'avance, mais j'ai sans cesse la sensation d'être au beau milieu d'une cour de maternelle, ça ne me stimule pas, je trouve ça d'une platitude déconcertante. Non pas, que je jugerais sévèrement ce que font monsieur et madame tout le monde, car j'y passe bien aussi à un moment où un autre, mais je ne peux pas me sustenter d'y rester coincer en permanence, il me faut autre chose, tout bonnement parce que je suis différent, ce qui amuse ou plait à tout un chacun a de grande chance de me laisser indifférent, voire de passablement me fatiguer ! Le remède que tu proposes, bien que amicalement , est à l'opposé de ce que je recherche, tout mon entourage m'incite à l'overdose de ces pratiques, que j'exhorte par tous les pores de la peau, un exemple ? Passer un réveillon de la St-Sylvestre est pour moi plus à rapprocher de l'épreuve que du moment agréable ! Foutu j'te dis...
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Tu as raison, c'est trop psy, genre " Femme actuelle " et simpliste pour que ce soit ça. Je n'ai pas de crise identitaire pseudonymique ! [ En revanche, et c'est parallèle au sujet évoqué, je ne me sens pas résonner avec quelqu'un, ce n'est donc pas un problème d'utilité, car j'ai un rôle dans notre société, qui me convient plutôt, ( ni même ici ), par contre, personne n'est indispensable, on est donc tous plus ou moins " interchangeable ", ce n'est pas spécifique à ma personne, on est tous dans le même bateau. Un ami m'a une fois traité de cérébral, ce qui n'était pas une injure, et à la réflexion, j'aime bien ce qualificatif, et comme nous sommes des êtres sociaux, moi compris donc, on est donc tous en quête de semblables, des gens avec qui on est plus ou moins à l'unisson, avec qui on se sent à sa place, adapté, ou en harmonie, et bien ce n'est jamais le cas, je vois bien que je suis un marginal, je trouve l'humanité pathétique, difficile dans ces conditions d'être en phase avec qui que ce soit, mes congénères je les vois comme certains voient les singes, sans affinités ! C'est bien pour cela que j'emploie sciemment le terme d'autres extra-terrestres, dans mon expectative. Je ne suis pas malheureux, dépressif, ou même pessimiste comme le pense Quasi-modo, juste réaliste, il me manque une chose sur laquelle je ne mets jamais la main dessus, la clef qui ouvre une porte close, mais en dehors de ça, de cette ombre au tableau, je n'ai absolument pas à me plaindre de ma situation, je m'en satisfait car je n'ai aucune ambition me semble-t-il, j'ai en tout ce que je voulais, excepté ce qui ne dépend absolument pas de moi, mais uniquement d'un quelqu'un d'autre symbiotique... ]
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Je ne vois pas d'opposition entre vos deux approches, elles sont complémentaires, puisque oui personne n'est rigoureusement égal à lui même au fil du temps, et la mémoire - et donc son accès - est un point d'achoppement justement, mais en même temps, il y a des quasi-constances biologiques, physiologiques, cérébrales, comportementales, etc... Petit Pois a répondu " correctement " à cette supposition. Ce n'est pas une complainte déguisée.
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Oui Je ne voudrais pas paraitre discourtois, mais non, c'est bien dans ce sens qu'il faut l'entendre, comme de l'inutilité, avérée en revanche, de rechercher le mouvement perpétuel par exemple ou la trisection de l'angle en géométrie, bien qu'en apparence paradoxale, on peut commenter et échanger sur " l'inutilité de discuter ", qui sait, quelqu'un arrivera peut-être à me faire changer d'avis, d'autant qu'un seul contre-exemple serait suffisant ! De discuter, il me semble aussi, que ce soit en philo ou ailleurs, pour interagir Mais la philosophie en elle-même n'a pas vocation ou finalité à discuter ou échanger, disons que c'est un moyen pédagogique, ou un moyen d'accès, mais il n'est ni suffisant, ni nécessaire. Les " grands " philosophes, sont avant tout ceux connus ou que l'Histoire a retenu le nom, cruellement aussi pour certains oubliés du partage ou qui n'ont pas écrit, ni pour être vu et reconnu. Je donne souvent l'exemple d'un type grand et sportif, pour dire qu'il n'a pas vocation à être basketteur si il ne le désire point, il n'est pas suffisant d'être doué en philosophie pour écrire un essai ou un sujet/traité de philosophie, faut-il encore le désirer. Mais tel n'est pas ton propos, ce n'était qu'une parenthèse. Apprendre la philosophie, quelle drôle d'idée ! Apprend-on à aimer, à respirer, à exprimer ses émotions, à avoir envie ? Non, la philosophie, bien " qu'enseignée " à l'école, ne s'apprend pas, elle se vit, je ne fais pas du sport en restant le cu* vissé sur une chaise, et bien il en va de même avec la philosophie, il faut mettre les mains dans le cambouis, il faut la pratiquer de soi-même et par soi-même, et même pour soi-même, les auteurs sont au mieux une source d'inspiration, une excuse, un prétexte à exercer cet art, mais jamais, ô grand jamais, une raison à le faire, pas plus que pratiquer le basket ou le foot est une raison pour devenir sportif, c'est précisément l'inverse, c'est la pulsion qui nous guide/pousse à l'action, qui peut se matérialisée par contingence effectivement dans le foot, le tennis ou dans la natation ou le ski, ou bien cette flamme est en nous et elle brûle dès que l'occasion se présente, ou alors elle n'y est pas et dans ce cas, se frotter au sport ou à la philosophie de manière conventionnelle ou consensuelle ne changera rien du tout à l'affaire. Oui. De plus, d'être bousculé dans ses certitudes peut aussi être un élément déclencheur ou plus précisément, révélateur de ce que nous sommes, philosophe, sportif, hédoniste, artiste, leader, profiteur, etc... Le point commun à ces différentes activités, c'est l'état d'esprit, quelle tournure d'esprit avons-nous, c'est la première interrogation à laquelle il faut s'échiner à répondre, ensuite on trouve un moyen de l'exercer, et qui est rarement unique. On peut certes poser des questions à l'autre, lui faire accoucher de ce qui couve en lui, ou l'inciter, ou même l'inviter à s'interroger lui-même, ou encore pointer du doigt quelques failles ou incomplétudes, et si la personne est sincèrement motivée à vouloir comprendre, cela devrait suffire à la faire réagir, non pour celui qui a initié le mouvement, mais pour elle-même. Autrement dit cette personne, n'a pas besoin d'une autre en particulier, pour vivre son aventure intérieure, elle se suffit à elle-même, elle doit juste tomber de temps à autres sur des évènements, des situations, des individus qui nourrissent en elle sa nature profonde; je n'ai pas plus besoin de l'air français pour respirer, celui de Madagascar, de Pékin ou du Mexique ou de Pologne est amplement suffisant, que je sois en ville, dans une case, à l'hôtel, dans la jungle, les conditions particulières sont moins importantes que mon besoin premier...
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C'est possible, je ne fréquente que celui-ci. Je comprends toutefois tes griefs, que je pense partager, je fais le distinguo entre savoir, comprendre et appliquer, il ne suffit bien évidemment pas de discuter ad vitam eternam sur ce qu'il faut entendre par telle propos de tel auteur, qui ne me semble pas très profitable, ou encore de l'exposer à la vue de tous en guise d'étalage de confiture culturelle sur la tartine de la plèbe forumique ignare, et finalement pas beaucoup plus de simplement en avoir compris le sens, mais de ne pas l'exploiter concrètement soi-même. Un philosophe accompli, me semble être justement, celui ou celle, qui non seulement possède un certain savoir, sa provenance n'a que peu d'importance selon moi, qui en comprend assez bien le sens, la genèse, conséquences et implications, et également, qui en fait quelque chose dans son existence, et j'oserais dire en chaque instant de sa vie, pas uniquement quand il daigne le faire, que ça lui colle à la peau du matin au soir, jusque dans ses songes. Ce qui signifie, quand ce stade est atteint, qu'il n'y a pas lieu de faire de l'intellectualisme, hormis donner l'impression au badaud médusé d'en avoir plus qu'on en a réellement, ou de jouer à qui a la " plus grosse " ( culture ), ceci est bien de l'exhibitionnisme pur et dur, et est donc critiquable comme tu le fais. Encore une fois, tout dépend de l'intentionnalité des intervenants/participants, je crois que la réponse est à chercher en chacun de nous qui venons, lire et/ou poster sur un forum... Toi par exemple, que recherches-tu et que tu ne sembles pas trouver manifestement ?
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On pourrait dire, " conforter " par exemple, pour refléter, ce que tu cherches à dire ! On peut certes le déplorer, pourtant ce n'est pas un souhait de ma part, je ne fais pas en sorte de vouloir franchir un mur et m'y cogner à chaque fois, pas du tout, c'est la dure réalité qui me saute à la figure, qui vient violemment à ma rencontre, je m'éloigne donc d'elle autant que faire se peut, du moins dans ses parties délétères pour moi. Et comme je déteste faire semblant, jouer à faire comme si, je me résigne à accepter les choses comme elles sont, les deux faces de la pièce, et non pas que le côté pile ou son revers. La vie est belle parfois et d'autre fois non, des fois on a envie et d'autre fois non... La lucidité n'est pas une utopie, ni un idéalisme, c'est prendre en compte/considération chaque chose qu'elle soit plaisante ou déplaisante. La vie elle-même est une sorte d'absurdité, vivre un bref instant pour mourir, pour le dire autrement, la vie est une maladie mortelle, n'est-ce pas là une belle antinomie ? Donner la vie, c'est condamner à mort cet individu en devenir ! Oui. ( bravo ) D'un autre côté, avoir son père ou sa mère qui prend sa fille ou son fils pour un inconnu, est loin d'être une simple question philosophique abstraite, c'est une douleur atroce à vivre pour l'enfant qui ne peut plus être reconnu comme tel par son parent, le premier lui a gardé sa mémoire entière quand l'autre n'en a plus que des bribes, la relation bilatérale est rompue, ce qui faisait toute la force de cette filiation était bien la mémoire, commune, des évènements accomplis ensemble; sans elle, il ne reste plus que des animaux humains, avec leur programme intériorisé, mais sans données à traiter, dit autrement avec autant d'affinité qu'avec Siri ou Google en somme, si plus personne n'avait de souvenirs de son passé avec quiconque. Mêmes les animaux s'appuient grandement sur leur mémoire pour agir ou réagir avec leurs semblables, on sait aussi aujourd'hui manipulé la mémoire pour orienter un comportement ou l'inhiber ( chez l'animal ), en effaçant certains souvenirs en agissant via une molécule médiatrice des neurones.
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Voui, voui voui. Globalement d'accord, bien qu'il faudrait sans doute faire des sujets dédiés pour répondre en détail à tout ça. La contradiction - apparente - vient du fait d'employer sciemment, je pense, des antonymes à partir d'une idée qui aurait pu être présentée avec des termes qui ne s'opposaient pas forcément. En fait, d'une manière détournée, c'est une tautologie. Héraclite est connu, pour nous enseigner que rien n'est fixe, rien n'est exactement égal à lui-même dans le temps, bref que tout évolue sans cesse, que tout est mouvement, déplacement, changement, et c'est bien là le seul constat crédible que l'on puisse tenir, il n'y a que du changement, c'est la seule chose que nous pouvons formuler sans nous tromper, de manière indubitable, aussi loin que notre mémoire individuelle ou collective puisse nous soutenir, ou nos outils d'investigation nous porter, le changement perdure/se perpétue dans le temps inlassablement, du moins jusqu'à maintenant ( = à chaque fois que nous avons l'occasion de nous le demander ). Tiens, il y en a une autre, qui m'a longtemps turlupiner l'esprit, c'est quand le grand Socrate, a dit que nul ne désire faire le mal pour le mal, personne ne recherche le mal pour lui-même !? Je n'ai pas lu ce sujet, mais je pense te suivre, nous sommes notre mémoire, et les liens que nous entretenons avec les gens sont aussi constitutifs de cette mémoire, de nos moments - réels - passés ensemble. Comment réagir face à un clone se sa femme, de son enfant qui n'aurait pas la mémoire lui, de l'original ? Et même si il avait accès à ses souvenirs, nous savons pertinemment que ce n'est pas la même personne, et ça changerait radicalement notre regard, notre appréhension. Bon en dehors de cette fiction, on peut déjà le toucher du doigt lorsque l'on se sépare de ses amis ou de son conjoint ou sa conjointe, le temps et la séparation introduisent une rupture, une discontinuité entre les personnes, alors mêmes que les gens sont toujours eux-mêmes, notre mémoire, nos données mnésiques se scindent, se dissocient, nous perdons donc la filiation, la continuité avec ces personnes avec l'éloignement, ils se transforment petit à petit en des inconnus, ce qui était n'est plus, il ne reste plus que des souvenirs, non des réalités actuelles, bref quand nous sommes à nouveau réunis, nous vivons à travers cette mémoire partagée/commune, mais vient aussi en considération d'autres souvenirs étrangers les uns aux autres, qui provoque une brisure.
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Oui, les considérations sur sa vie privée ou intime n'ont pas à être exposées comme si de rien était, comme si nous nous adressions à notre journal intime, certes, mais d'un autre côté, philosopher sans être sincère, sans être honnête, ne pas venir à " visage " découvert serait mal venu également, car philosopher n'est pas différent que de vivre en fin de compte, la philosophie s'inspire et s'enracine dans nos propres existences d'êtres singuliers ! Il nous faut donc trouver, comme à chaque fois, le juste équilibre, entre déversement incontrôlé et le non respect de la vie privée de tierces personnes, avec les faits ou évènements qui nous éveillent philosophiquement, qui parfois ne font qu'un ! La philosophie n'est pas une science mathématique, abstraite ou formelle, elle est essentiellement de sources empiriques, passées à la moulinette de la raison... Remarque, l'un n'empêche pas l'autre d'après ce que j'en sais. Toutefois, dans la mesure où il n'y a pas de volonté, des administrateurs, à scinder philosophie et science de la psyché, on fait un peu les deux simultanément dans la rubrique " philosophie ", naturellement. Après dans une perspectives copinages et affinités pour se rencontrer physiquement, de jeter son dévolu sur la section philo, n'est peut-être pas le plus pertinent ou adapté, j'imagine fort bien qu'il y a des sessions bien plus propices pour ça.
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Mon propos n'est pas d'interagir comme on peut le faire Irl, avec une personne en particulier, de nouer quelque chose, comme des affects. À nouveau, ce sont les idées véhiculées par ceux qui écrivent qui retiennent mon attention, ce sont elles que je vise en premier lieu, mais pour ce faire, j'ai aussi besoin d'un état d'esprit particulier, une façon de faire, qui est autre de ce que tout le monde fait machinalement, instinctivement, raison pour laquelle j'ai jeté mon dévolu sur cette section, plus à même de répondre à ce double impératif: ne pas déblatérer tout ce qui nous passe par la tête sans s'appuyer sur sa raison, et le faire avec une honnêteté intellectuelle non superficielle/paraditique ( qui tient lieu de parade, quelle qu'en soit la raison/motivation sous-jacente ), ça exclut donc tous les avis non fondés, les convictions non argumentées, les jeux d'esprit vides d'intérêt hormis d'amuser la galerie ou se donner un rôle, l'opposition gratuite, un défouloir, un avatar palliatif, les règlements de comptes, etc... Certes, il est possible qu'il y ait de la démonstration, une exposition, voire un exhibitionnisme qui ne va pas au-delà de ce simple jeu stimulé par l'ego. Mais pas toujours, il y a aussi des individus qui postent, car motivés par l'envie de comprendre, ou comme moi aussi de " rencontrer " d'autres extra-terrestres, d'autres personnes plus " cérébrales ", i.e. plus dans la réflexion que dans la réaction ! Pourtant, je t'assure que lorsque j'écris ici, c'est toujours très intime ce que j'expose, ce sont mes tripes philosophiques que je présente à la vue de tous, sans distorsion, sans masque, sans filtre mais avec retenue, enfin tout du moins je m'y efforce. Et ceux qui ont discuté avec moi en MP, pourraient sans doute témoigner que je ne suis pas différent, entre l'espace public et l'espace privé, je m'exprime sensiblement de la même façon, avec la même ferveur et transparence, au grand dam de mes correspondants probablement, que je finis bien souvent par exaspérer...
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Dans les grandes lignes, on pourrait grossièrement dire comme ça, mais cela semble péjoratif présenté ainsi, disons alors que je ne m'y retrouve plus, que ma vision a changé car j'ai changé en chemin - et ce, grâce en partie à toutes ces discussions que j'ai pu avoir ici, qui ont été au moins un formidable accélérateur - pour simplifier. J'ai effectivement, plus de mal à évoluer à présent, c'est une chose, mais pour recoller au sujet, il y a aussi ce que je dénonce, à savoir l'impossible quadrature du cercle dialogique, et c'est bien ce dernier point qui me perturbe au plus haut point, mais encore une fois, ceci ne se limite absolument pas à cet espace forumique, je le vois partout où je vais, où je suis. Bon certes, il y a bien ci et là quelques exceptions, le tableau n'est pas absolument noir, mais ça ne concerne en général qu'un point particulier dans un corpus bien plus conséquent, ce que je veux dire, c'est qu'une personne peut être sensible/ouverte sur un domaine précis, mais complètement fermée/réfractaire dans un autre, autrement dit ce n'est pas une tournure d'esprit, mais un concours de circonstances qui lui a fait ouvrir les yeux sur ce point singulier, mais elle reste " aveugle " sur le reste. C'est pourquoi de multiplier les interlocuteurs, me permettait dans une certaine mesure de contourner ici cette limitation intrinsèque/instinctive. J'ai bien peur d'être obligé, par la force des choses, à en retourner à mes méditations d'antan, bref de faire comme avant, du vieux donc... Je n'ai pas d'objectif, c'est plus une façon de concevoir mon existence, tout du moins, mon interaction avec le monde qui en est l'enjeu. Ce serait comme de jouer à n'importe quel jeu, je m'attache à la manière de jouer, là où je ne vois que des joueurs obnubilés par une finalité, en quelque sorte. Non effectivement, toute interaction entre individus n'est pas synonyme d'échanges, ce peut être un simple moyen de ne pas déclencher d'hostilité présente ou future, de ne pas être rejeté/exclu, ou encore d'être lié par un contrat explicite ou tacite, voire législatif, subalterne ou éducatif. Je fais toutefois la part des choses, si je peux entendre certaines choses, qui ne sont pas miennes, cela ne veut pas dire que je les fais miennes si je dis comprendre à la fin, comme il y a une différence entre tolérer et accepter, par exemple, je peux comprendre le terrorisme, mais je l'abomine totalement ( ça peut rejoindre ce que Quasi-modo signalait également dans une autre mesure ). Je crois que j'ai un client malgré tout. Une prise de conscience, un déclic intérieur, un assentiment, tu appelles cela comme tu veux, mais j'attends de l'autre que cela vienne de sa propre volonté, de lui-même, non par un mécanisme que j'aurais réussi à mettre en place pour arriver à mes fins, mais bien plutôt qu'il se rende compte par lui-même, qu'il prenne la pleine mesure de ce qui est avancé, à la fois par lui-même donc, mais aussi pour lui-même. Je veux bien être l'étincelle, l'ignition d'un tel processus, mais je ne peux pas en être l'auteur unilatéral, cela doit être avant tout, le fait du principal concerné, il faut donc au préalable, le vouloir, qu'il soit pleinement acteur de l'acte de penser ! L'exemple le plus récent, étant celui de mon fils cadet, tant que je lui expliquais des choses pour son avenir et qu'il ne voulait pas les entendre, les prendre en considérations, il prenait une pente contraire à ses propres vœux/expectatives, mais à un moment qui est le fruit de multiples paramètres et évènements antérieurs, il a fini par comprendre, véritablement, que son comportement d'avant n'était pas le bon, que la meilleure piste était celle que je lui avais indiquée, et même si il est trop fier pour le reconnaitre mais c'est tout à fait secondaire, je vois et constate que la partie est " gagnée " dans le sens où je n'ai plus besoin de lui rabâcher les mêmes choses, ou de le " stimuler ", il est sur ce point devenu autonome parce qu'il le veut lui-même à présent, et pourquoi pas, il finira par aller au-delà des conseils ou méthodes donnés, à dépasser non pas mes souhaits mais ce que je pouvais attendre compte-tenu de ses actions antérieures, autrement dit, de ce point de vue là, il n'a plus vraiment besoin de moi, et c'est tant mieux. Ce n'est pas philosophiquement que je suis inquiet, j'estime être suffisamment aguerri dorénavant, c'est bien de pouvoir rencontrer d'autres âmes comme la mienne qui est autrement plus problématique, dans la vraie vie, ça n'arrive pratiquement jamais, je pensais que sur un tel lieu, avec la concentration potentielle j'avais plus de chances. Sur des sites dédiés à la philosophie, nous sommes trop dans " l'intellectualisme " que Swam - je crois - décrie ( décrier ), loin de ce que j'attends de ma manière, affirmée à présent, de concevoir la philosophie, elle se doit d'être aussi appliquée, et pas un simple passe-temps verbieux, une démonstration d'une supériorité culturelle, d'une vacuité quasi-totale dans la vie quotidienne, non je veux et désire une philosophie pragmatique, et ça commence par moi bien évidemment, je me dois d'être à la hauteur de mes exigences en premier, dans mon existence même. Oui, c'est très juste. D'ailleurs il n'y a aucune obligation à participer en postant quelque chose, car on philosophie avant tout pour nous-même, c'est une activité intime - et non pas égoïste - si j'ose dire. Je peux te proposer ce topic ( qui n'est pas de moi, et non ! ), si tu te sens l'esprit à méditer avant de sortir du monde silencieux dans lequel, j'imagine, tu te sens pour l'heure en " sécurité " ( c'est aussi le prix à payer pour savoir si ce que l'on pense tient un tant soit peu la route: la confrontation ), et qui te rassureras peut-être: J'insiste, tu as tout ce qu'il te faut: de la bonne volonté ( pas celle de trouver la force d'écrire, mais celle de t'exprimer avec sincérité ), le reste viendra, si cela fait défaut, en cours de route !
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Oui je le constate constamment, je dirais que nous ne faisons qu'essentiellement parader, pour accaparer une reconnaissance, méritée ou pas, ou d'être considéré, par le reflet du regard d'autrui ( raison pour laquelle la " puissance " des riches/parvenus n'existe que si il y a des pauvres pour les admirer, ou même vers qui l'exhiber, si ils sont privés de cet exhibitionnisme ils sont amputés ou diminués ). La vie des humains, des sociétés dites modernes, n'est qu'une comédie, littéralement... Oui, c'est terrible. Cela rentre dans ce que je nomme la " polarisation " des individus, incapables de faire la part des choses, ou d'en rester à une position plus neutre/axiologique, disons que cela doit correspondre à un réflexe de survie automatique, comme je le disais tantôt, typiquement, de ranger en: ami ou ennemi ! Ou bon-mauvais, utile-inutile, bien-mal, etc... C'est aussi pour ça que je te disais que j'étais opposé à la binarité, car on peut aussi être à la fois pour et contre une même chose ou entité, par exemple - et sans rentrer dans les détails qui m'horripileraient - il est difficilement admissible que le parti des cubes n'aient que de mauvaises idées, alors que l'on adhère soi-même au parti des sphères, qui eux n'auraient que de bonnes solutions, il n'y a aucune raison que les bonnes idées, comme les mauvaises, soient l'apanage d'un groupe, il est bien plus vraisemblable qu'elles soient réparties des deux côtés et il faudrait être en mesure de le reconnaitre ou de le voir pour que cela soit profitable de manière efficiente à tous, et non pour soigner et entretenir des considérations irrationnelles ( je suis récemment aller sur un site de photographie, où il y avait le clan des " nikonistes " qui s'opposait au clan des " canonistes " et réciproquement, c'est tout à fait symptomatique de ce que je dénonce, alors même qu'il existe des sites qui font un résumé des caractéristiques ou des mesures précises pour comparer les produits de façon assez objective, où l'on voit que chaque matériel a des qualités comme des défauts, qui ne se recoupent pas d'un appareil à l'autre ).
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Non je ne l'ai pas lu, je t'avoue que lire est toujours pour moi une sorte d'épreuve, dans le sens où je n'y prends pas réellement plaisir, c'est un intermédiaire nécessaire mais non désiré en lui-même. Dans ce cas je ne te promets pas de le faire, d'autant moins si la conclusion converge avec ce que j'exprime de mon côté, car la principale motivation à lire, c'est d'apprendre ou découvrir quelque chose que je ne sais pas déjà d'une manière ou d'une autre. Mais je te remercie pour ta proposition. Oui, c'est un prérequis qui me semblait implicite, mais effectivement, il faut dès le départ y mettre une certaine bonne volonté ou avoir un désir sincère de se dépasser en écoutant autrui, qui par sa présence ou sa participation, nous " sert " de tremplin pour aller plus loin, indéniablement. Non pas nécessairement, comme d'habitude tout dépend du cas de figure et des protagonistes en jeu, de leurs intentions, de leur personnalité ou leurs états d'esprit, etc... Bref, mille et un critères qui peuvent soit, confirmer ce que tu dis, soit au contraire l'infirmer. A+
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L'espoir, tout bonnement ! Et puis, je ne m'attendais pas à ce que cela se fasse de manière ordinaire, étant un être complexe, je m'attendais à ce que je trouve par-ci, par-là chez plusieurs intervenants un amalgame suffisamment riche pour me donner l'impression de correspondre avec une seule entité, mon écran et moi-même en quelque sorte, un interlocuteur polycéphale qui aurait pu faire réponse à mes innombrables interrogations aussi hétéroclites que soutenues, et je challenge est je pense dans une certaine mesure à la hauteur sur le long terme justement, de mes expectatives, mais aujourd'hui, les choses sont différentes, pour la raison invoquée dans ce sujet, plus fondamentale et déroutante dans l'intérêt même de dialoguer avec qui que ce soit, j'y vois comme une imposture, comme un échec dans la perspective de toucher ou se rapprocher de la sagesse par ce biais, et encore moins du vrai. Je ne pense pas que c'était un consensus, mais au travers de tergiversations multiples, nous finissions par mettre la main sur des points de vue communs, que nous avons nous aussi eu l'opportunité d'expérimenter, après s'être affranchi d'un langage trompeur parfois, ou d'avoir accordé nos violons sur ce que l'on voulait dire, le décalage entre l'émission et la réception en quelque sorte. La fonction première ne me semble pas résider simplement dans le fait de s'exprimer, sinon il y a " l'asile " pour ça, dire ce que l'on a envie de dire, ce que l'on a sur le cœur ou autre. Ici nous avons un devoir de dire le vrai, d'être pertinent, d'avoir quelque chose à dire d'essentiel ou à révéler, voire un doute à exprimer, des interrogations fondamentales à résorber ou à faire reculer, etc... Bref à défaut de savoir véritablement, de faire au moins l'effort de chercher à comprendre... vraiment. Il ne faut pas avoir peur de ce que l'on pense, je dis tout bonnement mon ressenti, sans autre considération, n'en soit pas gêné, c'est une alchimie, une résonance qui n'appartient je pense à aucun de nous deux en particulier, mais à nous deux inséparablement je crois, tu vois tu n'as pas à être mal à l'aise, ce n'est que le hasard de la vie qui se révèle présentement. Bien à toi,
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Méthode Coué ! Inutile pour un type tel que moi qui refuse tout subterfuge de manipulation, même si j'en suis l'unique victime. À dire vrai, ce n'est pas rigoureusement exacte, ma fille a encore ce pouvoir en elle, mais j'ai bien peur que comme ses frères en leur temps, elle ne perde cette faculté en grandissant... Non, mais j'espère que c'est un truc sérieux !? Je ne vois pas le rapport: Entre complexité et gravité ? Ou c'est autre chose, du genre, c'est l'effet que ça te fait !? Et dans ce cas, je n'ai rien à y redire.