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deja-utilise

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  1. Je n'ai pas dit autre chose depuis le début ( sur les frimousses )! Je suis heureux que quelqu'un s'en rende compte, je n'aurai pas perdu ma salive mes squames pour rien!
  2. Aucun souci! C'est également vrai, je viens d'en faire l'expérience, une autre facette des discussions, qu'elles soient réelles ou virtuelles. As tu lu " Je sais que vous mentez " de Paul Ekmann qui a inspiré le film " Lie to me"?
  3. Oui désolé, je l'ai déjà fait, et cela ne t'avais déjà pas plu. Je vois ce qui te chiffonne: http://www.universalis.fr/encyclopedie/experience/ Du point de vue de la théorie de la connaissance, on appelle expérience non seulement toute connaissance immédiate et non inférentielle, mais aussi une connaissance médiate, inférée ou induite à partir des données sensorielles, apprise et non innée Maintenant, pourras tu relire sous un nouvel angle ce que je t'ai donné avant!? C'est loin d'être bête, :smile2:
  4. Oui, des pensées angoissantes, notre propre mort, mais aussi et surtout parfois celles des êtres que nous chérissons plus que nous même, comme nos enfants. La peur n'évite pas le danger, comme dirait une vieille connaissance, mais les peurs n'ont rien de raisonnables, pas plus que l'amour ou la faim, ce sont des sensations qui s'imposent à nous, non par choix, mais par réaction organique. Mais le noir n'est qu'un déclencheur de notre peur, pas cette peur elle-même, et les monstres ( ou autre situations terrifiantes ) des représentants de nos angoisses. Si nous étions sûr de ne pas souffrir, ou si nous n'avions rien n'a perdre, la mort ne serait pas tant redoutée que cela, c'est ainsi que certains n'ont pas peur, car ils n'ont rien à perdre, soit dans un acte de violence envers d'autres, soit envers eux-même pour le suicide ( ils ont même à y "gagner" pour faire cesser la torture psychique ou physique ).
  5. C'est vrai, j'en suis resté sur une discussion avec feu NJ, sur le langage chez Lacan, que je n'ai toujours pas digérée, pas la discussion bien sûr, mais les pensées décousues de notre éminence sur le langage! En aucun cas sur l'aimable participation d'Anna.
  6. Car bien souvent la quantité dépasse un seuil, qu'une quantité moindre n'aurait pas franchi. Si je pense au bonheur, une étude superficielle, conduira à un résultat inutile ou tautologique, par contre une analyse fine et poussée, permettra de se rendre compte, que ce fameux bonheur est dépendant du regard des autres, et c'est loin d'être trivial ou évident, mais une enquête poussée à son paroxysme l'aura permis. Le sportif qui s'entraine 1 heure par mois par plaisir ou chaque jour plusieurs heures avec conviction, fournira également des résultats bien disjoints. Il y a une sorte de déclic qui se produit, un emballement, une spirale attirante, dont on ne ressort pas, à l'instar de la mise en place de petites masses sur le bord d'une balance ou d'une bascule, arrive un moment où le bras change de coté, si c'était une infection, un seul microbe ne nous contaminerait pas, c'est le nombre qui permet de dépasser nos défenses naturelles, etc... La quantité est partout, pas uniquement dans la réflexion, qu'est ce qui nous impressionne tant, si ce n'est la quantité de pierre les unes sur les autres des grandes pyramides, alors qu'une ou deux n'auraient pas cet effet. Je ne dis pas que tout est question de quantité non plus, mais que celle-ci peut faire une grosse différence suivant le contexte, y compris cognitif.
  7. Insertion à double tranchant! Soit cela s'applique à ce que tu disais indirectement ( sur le sens de ma phrase en appui sur ton propos ), soit à ce que je te répondais ( sur la réponse elle même ). Un petit émoticône m'aurait éventuellement donné une piste, un aiguillage entre ces deux possibilités. Je ne dis pas autre chose depuis le début, tout n'est pas à jeter d'emblée. Dans l'absolue logique tu as raison, mais les êtres humains ne sont jamais de pure raison, on peut aussi traiter cette partie non raisonnée/dialectique/argumentée. On peut mettre de coté ses émotions, son ressenti, du moins ne pas l'afficher, je reste convaincu que nous ne restons jamais de marbre devant un texte, puisque soit nous n'y répondons pas, ce qui a une signification, soit nous y répondons ce qui a une autre signification, ou la même. Tout dépend de la personnalité du forumeur, qui n'est jamais donnée/transmise d'avance, nous en sommes réduit à faire avec ce qui transpire des écrits, comme la sincérité, et j'avoue que les émoticônes obligent à se dévoiler, celui qui veut tricher risque d'être plus facilement repéré, alors qu'avec un texte ou peut toujours jouer un certain temps avec les mots, reprendre l'interlocuteur sur nos intentions premières, en bref de noyer le poisson dans l'eau, néanmoins, il n'y aucune obligation à leur emploi, mais je ne les vois pas que négativement, j'y trouve des qualités, d'ailleurs on ne trouve bien souvent que ce que l'on cherche, ou on ne voit que ce que l'on veut voir, ( ça ne s'adresse pas à toi, c'est pour illustrer ), ou encore celui qui ne veut pas réussir/comprendre, ce sera difficile de l'obliger, il n'y a pratiquement aucun remède contre la mauvaise volonté ( pas de la mauvaise foi, mais de ne pas fournir les efforts nécessaires ou de ne pas y mettre d'intention positive ). Oui a priori, c'est sa fonction première, mais comme je te l'ai donné au-dessus, cela peut aussi être utilisé pour connaitre indirectement les intentions d'un intervenant, puisque son discours devra être cohérent avec ses émotions figurées ( en plus du rôle dissipateur de doute ou de non agressivité ), comme Irl finalement. Les smileys apportent une dimension supplémentaire aux discussions, mais encore une fois, je ne plaide pas en faveur d'un usage obligatoire sur les différents forums, j'essaie de montrer qu'ils ne sont pas dénués d'intérêts pratiques. Nous ne nous comportons pas idéalement, j'en conclue que l'on peut coller des figurines dans un débat, mais pouvoir ne résonne pas avec devoir, c'est comme l'humour encore une fois, tout dépend des protagonistes, ou par exemple comme les parfums d'intérieur, c'est surjouer la réalité, ça peut emballer les invités comme les indisposer, et ça peut en dire long sur l'usage de ce camouflage ou de l'embellissement du lieu. Oui, c'est aussi plus long, et parfois contre productif, je me suis déjà vu expliquer en détail ce que je ressentais, où se situait le quiproquo, mais cela ne faisait qu'empirer la situation! Les intentions sont en nombre très limitées, c'est soit de la bienveillance, soit c'est la recherche de confrontation/rabaissement, voire aussi un certain laxisme/indifférence, pour les émotions, même si elles sont un peu plus nombreuses, leur nombre n'est pas indéfini ( http://www.carrefour...atid=55〈=fr ): -émotions d'amour -émotions de joie -émotions de colère -émotions de tristesse -émotions de crainte -émotions de honte -et sentiments divers Ne regardais tu pas " lie to me"? Voilà m'sieur. P.S.: je me suis retenu d'user des petites têtes rondes, je verrai donc à ta réponse si cela ne t'aura pas handicapé pour saisir ce qui ce trame derrière mes commentaires ( D'ailleurs une fois, mon intervention avait été mal comprise/interprétée à ton égard, car j'avais fait l'économie d'en mettre ).
  8. Pas de différence qualitative, je peux l'entendre, mais ici la quantité fera toute la différence, à l'instar d'une recherche scientifique et une recherche pragmatique, le mouvement est assez semblable, mais l'intensité et la force de conviction/les intentions ne sont pas elles du même ordre de grandeur, au final cela conduira en général à des résultats bien distincts, sauf exception comme les inventeurs.
  9. Je te redonne ma réponse à Ptitepao: Pas plus que généralement la raison arrive à faire face à la douleur physique! Et la peur de souffrir de trépasser, de partir avec une oeuvre inachevée, des êtres qui t'aiment que tu aimes ou qui ont besoin de toi, des regrets sur ce que tu as raté mais non rectifié, des excuses non émises ou reçues, etc....
  10. Il y a nécessairement du vrai dans ce que tu as écrit Quasi-modo. Néanmoins, nous avons des exemples bien concrets ici même sur Forumfr, où ce que tu dis ne se vérifie pas systématiquement, par exemple et j'espère que tu ne m'en teindras pas rigueur, lorsque tu as eu une conversation difficile avec Crabe_fantôme, je n'ai pas le souvenir qu'il y avait ces fameux émoticônes, j'ai une conversation sérieuse avec Anna Kronisme en ce moment, je n'utilise pas plus les émoticônes. Rappelle toi, quand je t'avais parlé d'acte de non agression pour les formules de politesse, et bien, je dis sensiblement la même chose avec les smileys, bien qu'il y ait d'autres possibilités avec ces derniers. Nous cherchons volontairement à montrer nos intentions avec leur emploi, que celles-ci soient toujours sincères est un autre débat, au même titre que ce qui se passe dans la vraie vie, celui qui possède une certaine mentalité ne fait que la révéler en écrivant ici, ce qui ne peut pas être le véritable fond de notre affaire. Que leur utilisation soit bien souvent inadaptée, excessive, ou manipulatoire, ça ne fait aucun doute, de même que la façon d'écrire peut suivre les mêmes tares, ce n'est donc pas "l'outil" lui-même qui est déplacé, mais bien comment/pourquoi on en fait usage, au même titre que l'humour d'ailleurs: Ce n'est pas le couteau qui fait du tort ou des bienfaits, mais l'usager!
  11. Je soupçonne d'avoir heurté ta sensibilité concernant notre illustre psychanalyste français, et que donc tu ne lises pas précisément ce que je te donne sans édulcorant. Je te retourne la question: Es tu sérieuse de soutenir une telle thèse*? Je n'ai pas écrit une telle chose, ni sous-entendue. Ce que je dis c'est que chacun peut l'expérimenter! *Est ce que les scientifiques se mettent eux-mêmes dans leurs éprouvettes ou sur leur paillasse? Tout ce que tu sais, te vient t-il de tes propres expériences ou profites tu de celles des autres, que tu fais tiennes, le cas le plus probant étant nos apprentissages scolaires? Quand je dis que nous pouvons en faire l'expérience quotidienne, je ne parle pas de sa propre mort, mais celles d'une foultitude d'organismes vivants, y compris nos semblables, que cela se produise sous nos yeux en "live" ou que ce soit des faits rapportés, par des amis, des connaissances ou des médias. Quand des gens affirment ne pas connaitre le coup de foudre, pour eux mêmes, tous n'en déduisent pas que ce phénomène n'existe pas, puisqu'ils peuvent le constater sur d'autres personnes, ou encore celui qui a été privé de l'amour de sa/son mère/père, pourra également se rendre compte qu'il y a énormément de mères/père qui aiment leur progéniture, le fait de ne pas vivre une chose par soi-même, n'est pas un argument recevable, pour stipuler la non existence du dit phénomène. Nous ne croyons pas que la mort se manifeste, mais nous savons consciemment, manifestement ou intuitivement que c'est le cas, comme je ne crois pas en la faim, mais je sais que la faim existe, puisque je la ressens ou la voit chez autrui. Croire est avant tout affaire de préférence personnelle, de suppositions non vérifiables, d' a priori, alors que sentir, ressentir ou vivre un évènement n'est pas de l'ordre de la croyance, mais du sensible, du tangible, rien n'est plus concret que les sensations de mes organes sensoriels couplés aux réactions qu'ils produisent intérieurement, même si ceux-ci peuvent nous abuser, nous sommes suffisamment nombreux pour l'avoir constaté pour ne pas le remettre en cause systématiquement, comme en science la reproductibilité des résultats est une preuve suffisante de leur véracité. Si il a bien une vérité certaine en ce bas monde, c'est que tout ce qui a un début, a nécessairement une fin, ce n'est qu'une question de temps, tout ce que nous connaissons suit cette évidence, nous n'avons donc aucune raison de douter, et donc de croire, que ce ne sera pas le cas pour l'un d'entre nous. Je pense qu'il y a confusion entre croire et avoir envie de! En effet nous savons tous que nos jours sont comptés, disons sous cette forme qui nous habite, mais nous voulons/désirons/avons envie que les choses soient autrement, comme ceux qui ne connaissent pas le coup de foudre mais qui le désirent, ou l'enfant malaimé qui aurait voulu que son parent se comporte autrement, nous pouvons être certains d'une chose et en même temps désirer que cette chose ne fût pas ou soit! C'est plus philosophique, n'est ce pas? Mais je ne lui donne certainement pas raison, d'une part j'affirme qu'il n'y a aucun doute sur le fait de mourir, et si nous pouvions ne pas mourir "naturellement" et donc ne plus avoir peur sur ce plan, nous aurions encore la crainte ( ni doute, ni croyance ) de souffrir ou de perdre ce que nous avons, et d'autre part, comme je l'ai développé juste au-dessus, il confond croire et désirer, donc ne reste que la possibilité qu'il projette ses propres peurs/doutes/envies sur autrui, un comble pour un psychanalyste, oui! L'homme a toujours désiré ce qu'il ne possède pas! En conséquence, cela a toujours été une source de motivation, nous sommes d'accord, mais pas uniquement sur sa finitude, c'est un mouvement bien plus général.
  12. Pourquoi pas! Comme c'est un acte de foi de penser à la faim, à l'amour, à la souffrance, à la joie!? Bien sûr que non, il n'y a aucun besoin d'y croire, de le voir, d'y prêter attention ou de le vivre est amplement suffisant, pour le sentir, le ressentir ou d'en avoir l'intuition. Croire c'est imaginer quelque chose que l'on ne peut pas vérifier, dont on ne peut pas faire l'expérience, or mourir est aussi prégnant que de naitre, chacun en fait l'expérience, pratiquement quotidienne, tout a un début et une fin, pas même les diamants sont éternels, rien n'est immuable, rien n'est fixe. Mourir de quoi, de vieillesse ou d'un accident? Car nous pourrions être biologiquement immortel d'un point de vue de la sénescence, mais mortel dans les autres cas de figures, ce qui ne serait donc pas/plus une fatalité, mais néanmoins possible, un aléa malencontreux de la vie y mettrait fin, qui s'en plaindrait? La vie n'appelle pas la mort par fatalité, c'est ce qui se produit pour la très grande majorité des êtres vivants, mais il y a des exceptions, ou plus simplement une échelle de temps bien plus grande que la nôtre, durée sur laquelle nous aurions de quoi construire bien plus de liens, de souvenirs dont on ne voudrait pas se défaire, à l'image d'une amitié toujours croissante, tout ne devient pas lassitude, au contraire, nombre de choses deviennent attachement, est ce que la Terre le supporterait, c'est une autre histoire, est ce que nous le supporterions, très certainement si les conditions de vie ne sont pas délétères chimiquement ou psychologiquement. Il est gentil de projeter ses propres doutes sur les autres, il ne peut décemment pas mettre tout le monde dans le même panier, chaque être a son histoire, sa sensibilité, son caractère. Un jour viendra où la science saura nous rendre pratiquement immortel, régénération cellulaires, réparation de cellules endommagées, optimisation de nos processus, rectification des erreurs, etc... Le problème ne sera pas d'avoir peur d'y accéder, mais de ne pas pouvoir le faire pour soi, pour les gens que l'on aime, puisque parallèlement il faudra bien se prononcer sur le droit à continuer à vivre, sans saturer notre planète, d'épuiser les ressources, d'engorger les infrastructures, etc... Je qualifierai Lacan d'arrière-gardiste, c'est moins rabaissant que fou furieux hystérique!
  13. J'espère que tu avais compris que c'était de l'humour noir! C'est aussi la thèse dans une moindre mesure que je défends,
  14. C'est sensiblement l'objection que j'ai formulée, en m'appuyant sur son topic de l'humour en philo, mais... Ahhhh commentaire quand tu nous tiens!
  15. Tu sais sans doute aussi bien que moi, que la raison n'a pas force de loi, vis à vis de nos sentiments ou de nos émotions, surtout quand elles sont intenses, par exemple quand tu aimes mais que tu ne veux pas y succomber tu te trouves torturée, n'es tu pas tout simplement dans une phase d'insouciance, de chance de n'avoir aucun mal, aucun évènement qui te force à regarder en face ce jour prochain, cette fin qui pourra être brutale comme agonisante, car tant que nous n'y sommes pas véritablement confrontés, on peut toujours occuper son esprit ailleurs, mais un beau jour, surtout pour ceux approchant un âge avancé, cette question reviendra de plus en plus souvent sur le devant de la scène, contrairement à celui qui sera fauché jeune et sans coup de sommation, celui-ci n'aura pas eu le temps et la douleur de connaitre la spirale infernale de l'angoisse funèbre. Effectivement, l'euthanasie est à méditer, car il ne suffit pas de la pratiquer sur les animaux pour leur épargner des souffrances, et ne pas se demander si ce n'est pas extensible à l'homme! Ce qui corrélativement pourrait supprimer une des fortes angoisses du comment, mais ne transformeriont nous pas l'inquiétude du comment à quand?
  16. J'ai du mal avec Lacan, c'est un hystérique fou furieux, pas dans son comportement, mais dans ses théories, du moins celles dont j'ai connaissance. Tout à fait, c'est le drame du sujet. Mais y voyons nous bien clair? Oui, on peut aussi s'illusionner de la sorte, vivre dans un rêve qui se terminera par un doux réveil pour les plus méritants. Certains ont des raisons de croire, quand d'autres croient avec raison! Pourquoi penses tu que nous n'aimons pas rester à ne rien faire en général, du moins pas trop longtemps?
  17. Qui pourrait réfléchir indépendamment de son réseau interne de connaissances, nécessairement influencé par le parcours/les aléas de sa vie? Personne ne le peut, est-ce une entrave sérieuse au savoir? Non, dans la mesure où nous sommes animés d'une volonté de savoir, et que les choses ne sont jamais données a priori, mais toujours a posteriori, nous sommes condamnés, quelles que soient les positions, à ne faire qu'approcher successivement de notre sujet. Pour ce faire il faut bien partir de quelque part, et j'oserai presque dire peu importe d'où l'on part, ce qui compte c'est le cheminement, et une fois ce premier tracé en place, par soi ou nos prédécesseurs, nous pouvons après ce premier balisage prendre du recul, améliorer cette voie, ainsi de suite en un seul et même être ou par continuité, et donc tendre vers quelque chose, on pourra toujours en cours de route remettre en cause les étapes antérieures, bifurquer ou repartir du début, la différence fondamentale se situe dans tout ce processus d'orientation, dans cet art de ciselage qui fera naître d'un bloc informe, une silhouette palpable/tangible qui fera sens, tout comme un sculpteur, qui peut partir de n'importe quel bloc, pour arriver à en dégager une signification qui parle à ses congénères comme à lui même. Qu'il y ait des erreurs, des fausses routes, des égarements, des retours, des perfectionnements, c'est inévitable, mais l'humanité sans être un tout cohérent, se cherche, et n'est ce pas là, le meilleur moyen de trouver? Grossièrement, cela ne semble pas incompatible que les moteurs de ces 3 concepts existent, et sans doute en chacun de nous, sous des formes plus ou moins voilées, tortueuses. Par exemple, l'athée se "réfugiera" dans la science, la technologie, l'hédonisme ou l'humanisme, qui demandent en un certain sens un acte de foi, puisque l'on croit en ces vertus associées, il niera l'existence d'un Dieu, mais croira tout de même en une chose dans laquelle il se sentira à son aise, le croyant quant à lui, se focalisera sur son Dieu, et bien souvent au détriment d'un autre, des autres, ce qui correspond à un rejet d'autres croyances, à l'image de notre athée finalement, enfin l'agnostique est en chacun de nous, le croyant qui se sent inférieur au Dieu vénéré, donc limité, et l'athée qui fait face aux questions sans réponse, ou que partielle, toujours croissantes, qui le conduit également, hormis insouciance, vers cet état dubitatif de nos facultés à connaitre. Dit autrement, nous jouons tous sur ces trois notes à des degrés divers, sur des sujets différents, à la fois croire, rejeter et douter ( d'acquérir le savoir ), toute la maitrise du philosophe sera d'une part d'en prendre conscience, et d'autre part, de s'évertuer à utiliser les une contre les autres, pour tenter d'en ressortir une substance qui nourrira à son tour une distillation plus poussée ou se combinera avec d'autres essences, jusqu'à ce que son appétit soit repu!
  18. C'est bien aimable à toi de nous épargner! Un peu long, mais peut-être cela t'aidera t-il à répondre à tes questionnements emmêlés, d'un point de vue encore plus généraliste que Dieu seul: http://www.forumfr.c...ce+connaissance J'aurais dit exactement l'inverse, pour justifier que plus de 80% de la planète est croyante. Nous naissons tous croyants ( au sens très large, toute forme de croyance ), mais que pour certains nous la perdons! Il suffit pour s'en convaincre de regarder les enfants qui voient des monstres partout, des personnes avec des pouvoirs magiques, etc... Et voici ma réponse à l'époque à DdM sur le "Dieu" en question:
  19. Merci pour tes réponses. Là il va il y avoir une incohérence si tu stipules que l'intelligence est constante, car cela sous entendrait qu'elle est indépendante de facteurs extérieurs, et donc également de l'éducation, de l'environnement, des diverses stimulations ou expériences de la vie, et dans les deux sens chronologiques! Qu'est ce que l'intelligence selon toi, peux tu en donner une définition précise? Pourquoi pas, et sans même attendre ta réponse à ta définition de l'intelligence, crois que tu que ce soit un facteur déterminant/discriminant la vitesse/la rapidité, voire le sans faute? Supposons que des mathématiciens buttent depuis des siècles sur un problème, qu'un bon nombre s'y soit attelé, mais sans succès, quand arrive une personne qui trouve une solution, mais qui y aura consacré beaucoup de temps, ne la qualifierons nous pas d'intelligente? Qu'est ce qui différencie une machine ou un logiciel d'un être vivant intelligent, par exemple "Google" a utilisé massivement des données brutes sur Internet et a trouvé des liens, voir des lois, ce que font aussi des logiciels de formules mathématiques, sont ils intelligents? Le but n'est pas du chauvinisme déplacé, mais une question que j'ai formulée sous une autre forme à un autre forumeur, que je réédite: Néanmoins, qui connait l'écart réel entre un QI de 100 USA et un QI de 100 Français/Allemand/Russe/Anglais? Mais telle n'était pas ma question Kyrilluk! Le fond de la problématique que tu soulèves n'est pas d'améliorer ses revenus avec un QI élevé ou pas, mais de faire un lien entre les plus riches et les QI les plus élevés. Ce qui n'est pas toujours vérifié, d'une part des milliardaires n'ont pas tous un fort QI, et d'autre part ceux qui ont les QI les plus importants ne sont pas les plus riches, alors que selon ton hypothèse il y a une relation ( une application/ une fonction ) entre la variable d'entrée qu'est le QI et la variable de sortie qu'est la richesse, hors cette loi n'est pas vérifiée à chaque fois, en physique lorsque une loi est aussi peu utile/prédictive, on en déduit qu'elle est fausse, non valide. Oui apparemment, il y a une part innée, et une part acquise. C'est bien pour cela que j'invite à creuser plus, et que le critère utilisé jusqu'ici, n'est peut-être pas le vrai facteur pertinent, qu'il y a une ( ou plusieurs ) variable cachée qui elle serait le paramètre adéquat. Tous les enfants à la naissance sont curieux et se comportent comme de petits scientifiques, c'est l'environnement qui conditionnera l'évolution de leur état d'esprit et de leur facultés à venir, quelque soit l'héritage de départ, c'est également ce qui se passe avec la force physique, on peut avoir des prédispositions, mais une orientation et un entrainement poussé pourra très largement compenser un manque initial, surtout face à quelqu'un qui ne l'aura pas cultivé plus avant bien qu'étant bien pourvu initialement. Je veux bien reconnaitre que celui ou celle qui a un "don"/privilège à la naissance, et puis que celui-ci est exploité dans de bonnes conditions favorables, et que la chance soit au rendez vous, il pourra avec un peu de ténacité faire son affaire, car combien d'ingénieux inventeurs ne trouvent pas les moyens de vendre correctement leurs trouvailles? Il faut que tous les facteurs de la réussite soient réunis pour que cela fonctionne, et l'esprit américain favorise grandement le passage à l'acte, alors qu'ils n'ont proportionnellement pas plus de personnes capables que les autres pays "développés"! Pourquoi? Tu sais aussi bien que moi qu'une émotion est à double tranchant, comme l'amour va de pair avec la haine! De plus je te redonne une "théorie" parallèle à celle de la suprématie du QI: Elle ne seront pas toutes chiffrables non plus, et pourtant elles existent, peut-on chiffrer objectivement la douleur? Et qui la conteste? Encore une fois, un dauphin, un rat ou un poulpe doivent t-ils passer un test de QI pour qu'on leur reconnaissent une intelligence supérieure?
  20. Je ne cache pas les travers de leur emploi, j'essaie juste de montrer leur coté positif! ( et que dire des nombreux amis virtuels sur facebook, n'est ce pas un contre sens, c'est bien pire à mes yeux que de coller un émoticône dans un texte, qui est quand même un fac-similé d'une réalité pour l'expéditeur ) Dans ton cas il vaudrait sans doute mieux les vrais smileys avec les symboles "alphanumériques", moins expressifs, statiques et en plus ils ne seront pas tout jaune, tu auras carrément le choix de la couleur, c'est t'y pas bien!? :-) :-( ;-) :-* :-[
  21. C'est une blague?! Et sans sommation! Qu'est ce qui t'incite à formuler une telle affirmation, qu'ai je écrit qui mérite que tu t'insurges? Ou comment? J'ai pourtant l'impression de t'avoir poliment et respectueusement/amicalement répondu, nous sommes justement en train de discuter de nos visions respectives, et nous ne sommes pas complètement d'accord, que dois je faire? Comme je fais d'habitude: je réagis gentiment, en argumentant du mieux possible. Donc où est ce que cela pêche ici? Si j'ai tort, ou que j'abuse, montre le moi! Je n'ai pas peur de me tromper, je suis imparfait...de l'indicatif ( c'est pour Blaquière, c'est son style ) À bientôt j'espère Leo, amicalement, D-U
  22. Merci pour ce développement dont je ne garde qu'une phrase illustratrice du propos. Je réagis donc à cet exemple, mais la conclusion sera générale, si je suis en phase avec ma réalité que je reconnaisse de plein gré qu'avant de naitre je n'exister pas, ni ici, ni ailleurs, que je suis né ex nilhilo et que me dise qu'après la mort il en sera de même, je n'aurai plus aucune existence d'aucune sorte, je suis donc en phase avec moi même, et que ce soit la réalité réelle, ou seulement celle de mes croyances, ne change rien, puisque je suis en harmonie avec ce que je crois, donc ma peur ne viendra pas d'une contrariété interne entre ce qui est vécu et perçu, mais d'une crainte tangible, de souffrir, c'est ainsi que les enfants ne font des cauchemars qu'à partir de l'âge de trois ans environ, moment où ils prennent conscience de plusieurs choses, d'être entre autre un individu à part entière, donc seul dans son individualité, ne pouvant plus se retrancher derrière maman ou papa.
  23. Bien le bonsoir Leo, Oui, elles ont un sens, sans rapport avec un sujet, mais il est possible hors contexte particulier que le sens que j'y ai mis n'apparaisse pas, pour ce faire je vais t'en donner un que je viens d'utilisé, et je ne pense pas que le forumeur m'en veuille pour cette illustration: Où l'on trouve l'étonnement/l'interrogation suivi d'un éclat de rire. Voilà, comme au-dessus, je pense que mes intentions paraissent suffisamment non agressives avec ces petites têtes gentillettes. Sauf que Démocrite, dans ce que j'ai lui du lien que tu donnes, ne pratique pas une philosophie spirituelle/humoristique, bien au contraire, il est très lucide et pragmatique, par contre il a choisi de rire de la vanité des Hommes, de prendre la vie en riant, dit autrement il se veut gai, c'est sa façon de vivre, et non de comprendre drôlement le monde. Je croyais que ton sujet portait sur les forums, pas particulièrement dans cette rubrique de philosophie!? D'où ma réponse générale et non spécifique à la philosophie. Là, je vais faire plaisir ( ironie ) à Cassandre, la philosophie élitiste est trop sérieuse pour souffrir d'un quelconque divertissement avilissant que sont les émoticônes! :smile2:
  24. De notre culture et des croyances également, pour le comment, mais cela ne résout le fait qu'elle soit omniprésente. Les jeunes enfants pour la très grande majorité font des cauchemars de monstres, ce qui révèle leur peur de souffrir et de mourir, si il y a une chose universelle dans le vivant, c'est bien celle là, qui se matérialise par les instincts de conservation, ou d'évitement pour les plus simples organismes. Effectivement, nous cherchons tous à apaiser cette angoisse morbide, il a plusieurs "astuces", qui nous travestissent notre ressenti à son sujet, mais ne l'évince pas! Je me demande si le "retour de manivelle" n'en sera pas plus violent, lorsque il ne sera plus possible de masquer notre peur par de la joie? Car cela revient à remettre à plus tard l'affrontement, mais sans arme, un peu comme la Cigale dans la fable de La Fontaine. Ce qui est inconnu fait parfois peur, nous angoisse, nous stresse, mais pas au même niveau que celle de la mort. Car avant de trépasser il y a bien sûr un point d'ignorance, celui de savoir si nous allons souffrir pour se faire! Donc je dirai que ce n'est pas tant de ne pas savoir qui est traumatisant, mais celui de la grande inconnue que ce que nous allons endurer pour passer "l'arme à gauche". Dit autrement la peur de la mort coïncide avec celle de souffrir au moment fatidique. Tu as doublement raison de la voir ainsi, non seulement en interne, mais extérieurement notre naissance est due à la mort d'objets ou d'autres organismes vivants, puis notre maintient n'est possible qu'en enlevant encore de la vie ailleurs, puis à notre tour nous participeront au renouveau d'autres entités. Mais si notre nature avait été autre, un commencement sans jamais finir, sans vieillissement, comme cet organisme qu'est l'Hydre, pratiquement immortelle, la mort ne serait donc pas une fatalité, une causalité de notre existence! " Sinon, ce serait semblable à aimer quelqu'un parce que nous ne voulons pas aimer la deuxième personne " :smile2: Y'a n'a pas compris! Je comprends, je le vois un peu pareil, l'angoisse de partir serait de me demander si j'ai des regrets, et que la réponse à ce moment soit oui, comme une révélation trop tard/irréversible, en plus de la terrifiante peur de souffrir sans pouvoir agir, s'y soustraire. Résultat, je m'efforce de faire ce qui me semble bien, juste, approprié, au mieux, en mon " âme et conscience ", pour ne surtout pas avoir de regrets, au moins.
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