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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. Bien au contraire, tu es une inspiration
  2. Bis repetita ! Aucun intérêt ( pour info, la deuxième année s'appelait math spé. )
  3. Bonjour, ce topic est ouvert à toutes et tous sans exception, aucun prérequis n'est nécessaire, juste un peu d'expérience de la vie devrait suffire. Je me rends compte pour ma part, qu'il est aujourd'hui pratiquement vain d'espérer que deux " protagonistes " puissent se comprendre, que l'un puisse accéder à ce que l'autre sait, a expérimenté ou a compris d'une manière ou d'une autre. En effet, soit la personne à qui l'on s'adresse, sait déjà d'une quelconque façon, quelque part, ce dont on parle, et donc elle est implicitement d'accord au moins dans les grandes lignes, jusqu'à ce que cela lui vienne à l'esprit ou dans son " espace de travail ", et dans ce cas, on ne fait que faire remonter à la surface ce qui couvait. Soit, au contraire, notre interlocuteur n'est pas près, n'est pas encore apte, ne peux pas recevoir ces nouveaux savoirs, ces nouvelles connaissances, il se trouve dans l'impossibilité de s'approprier ces informations d'aucune façon, parce que trop éloignées d'où il se trouve, en contradiction avec son système de croyances, de convictions ou de valeurs, voire même, n'a pas les moyens de les faire siennes quelle qu'en soit la raison ! Il me semble donc qu'il n'y a que deux cas - j'exclus la mauvaise volonté ou foi ou autre vice, de ce sujet - qui se présentent à nous, soit on a affaire à une personne déjà " conquise " à la cause défendue, même si elle n'en est pas encore pleinement consciente, soit à l'inverse, nous avons affaire à un individu qui ne peut pas ou ne veut pas changer pour toutes sortes de motifs/raisons qui lui sont propres/spécifiques. On voit bien alors que toute discussion est inutile ou vaine, puisque les cartes sont jetées avant même le début de la partie... Toutefois, ici même, j'ai eu la chance de faire la connaissance d'une notable exception, cette personne était capable, par je ne sais quelle " prodige " ou force de volonté, de changer sa vision ou perspective, je ne parle pas d'une personne versatile mais bien d'une qui aura su peser les fameux arguments dont parlent Quasi-modo. Aujourd'hui je n'ai pas peur de dire, que c'est sans doute la personne la plus sage que j'ai été amené à côtoyer en ce lieu, bien plus que je ne lui suis moi-même, mais qui malheureusement ne participe plus ici depuis presque un an, je pense en particulier au regretté @tison2feu ******** @Jedino n'intervenant presque plus, et @Dompteur de mots ne donnant plus signe de vie depuis un moment, et bien qu'il reste quelques âmes charitables ou prometteuses, j'ai bien peur que ce soit ici-même mon ultime topic, jeté comme une bouteille à la mer... Bien à vous tous, D-U En tous les cas, par anticipation prophétique, un grand merci à toutes celles et ceux avec qui j'aurais eu l'occasion d'échanger, de dialoguer, de discuter ou d'interagir pendant plus de cinq années ici, si j'ai grandi c'est par l'entremise des échos que vous avez bien voulu me renvoyer...
  4. deja-utilise

    La conscience

    Et ces passages antérieurs n'étaient-ils pas déjà sur cette route perceptive ?:
  5. Tu confonds condition nécessaire et celle qui n'en est pas une ( en général, on appelle ça suffisante ) avec la réciprocité ! ( 1ère année math sup. ): Par exemple on considère le produit a . b . c, dont on sait que a est divisible par 2, alors le produit est aussi divisible par 2, dans ce cas a pair est une condition suffisante, mais pas nécessaire. Si être un homme/humain quelconque implique avoir deux jambes, la réciproque n'est pas vraie, un animal à deux jambes n'est pas, n'implique pas d'être un humain nécessairement, pensons à la poule de Diogène.
  6. deja-utilise

    La conscience

    Question pratique ! On commence par étudier les fonctions, ensuite on regarde ce que l'on peut faire avec: minimum, maximum, variation, croissance, annulation, puis dérivation et intégration. Et historiquement le logarithme népérien n'est pas né de considérations infinitésimales, mais pour simplifier des calculs à faire à la main. Avant d'apprendre à courir, on apprend en général à marcher ! " La " fonction inverse oui, mais dans le sens où je l'entendais, il ne semble pas qu'il y avait une confusion possible: Fonctions inverses. Le terme "fonction inverse" est utilisé dans deux sens différents : pour nommer la fonction qui à x associe 1/x pour nommer la fonction (quand elle existe) notée f-1 qui combinée à f redonne la valeur x initiale : f-1 ○ f (x) = x Dans ce cours, le terme "fonction inverse" est réservé au deuxième sens. https://www.lapasserelle.com/cours-en-ligne/2e_maths/fonctions_usuelles/
  7. deja-utilise

    La conscience

    Bonsoir, Personnellement, je ne fais pas la confusion, tout simplement parce que mon professeur de mathématiques de l'époque avait abordé ces questions dans le " bon " sens, à savoir, de définir le logarithme népérien puis la fonction inverse qui est l'exponentielle, ensuite il a été défini le logarithme en base 10 comme étant ln(x)/ln(10) noté " log ( x ) ", ensuite la fonction inverse était de mémoire notée " 10x ", ou " Exp ( x ) " en Physique. D'un autre côté, la puissance 10 et le nombre 10 ne sont pas sans rapport non plus, la puissance 10 n'étant que des paquets de 10 pris un certain nombre de fois, ce qui finalement fait que 101 est égal au nombre 10 et tout ceci se marie de manière harmonieuse, à la condition de ne pas oublier la notation en exposant ! x pouvant être produit aussi bien par Exp ( log ( x ) ) ou par log ( Exp ( x ) ), c'est à dire 10log ( x ) ou log ( 10x ), il se côtoie deux manières d'écrire - en ligne ou en exposant - qui disent la même chose à la condition expresse de ne pas les mélanger ou les croiser, sinon on perd le sens originel, se rappelant aussi les propriétés de la fonction logarithmique comme celle de l'exponentielle, log ( a . b ) = log ( a ) + log ( b ) et Exp ( a + b ) = Exp ( a ) . Exp ( b ). Si l'on cherche par exemple la valeur x telle que 2x est égale à " m ", on peut écrire ( 2 )x soit ( Exp ( log ( 2 ) ) )x , ce qui donne Exp ( x . log ( 2 ) ), en prenant log ( Exp ( x . log ( 2 ) ) ) on trouve que x . log ( 2 ) vaut log ( m ) suivant la donnée du problème, d'où x = log ( m )/log ( 2 ), si m = 8 par exemple, la réponse doit être 3 puisque 23 donne 8, et comme log ( 8 ) c'est aussi log ( 2 . 2 . 2 ) qui est égal à log ( 2 ) + log ( 2 ) + log ( 2 ), il vient que 3 . log ( 2 )/log ( 2 ) donne bien 3. [ Ou que 10x peut s'écrire aussi ( Exp ( log ( 10 ) ) )x et comme log ( 10 ) donne 1 par construction/définition, il vient bien ( Exp ( 1 ) )x donne par propriété Exp ( x . 1 ) et donc Exp ( x ): simple " jeu " d'écriture alors à partir des propriétés singulières des logarithmes et exponentielles. ] Alors, après l'avoir compris ou suffisamment senti, notre cerveau ensuite oublie sa genèse et ne retient que la voie, comme lorsque l'on apprend à faire du vélo ou à conduire une voiture, il y a à la fois un mélange de réflexes et d'attention qui se mélangent jusqu'à la réussite de l'action voulue/désirée, ensuite nous intégrons sous forme d'automatismes ces gestes laborieusement trouvés, nous n'aurons plus à y réfléchir, juste à y faire appel, comme d'inscrire un numéro de téléphone dans un calpin nous dispense de l'avoir à l'esprit en permanence, si besoin on va le chercher là où il est sans avoir besoin de nouveau à faire toute la même gymnastique de la première fois, l'écouter, l'apprendre et le retenir jusqu'à son stockage fiable/pérenne. Dans le cas des mathématiques, il se peut aussi que l'on est compris pourquoi et comment, mais que l'on ait gardé ensuite que le savoir-faire, la technique, ce serait un peu comme de demander aux personnes qui se rappellent encore comment on pose une multiplication, une addition ou une division à la main, pourquoi ils font ce qu'ils font, d'où sortent les retenues par exemple, comment on justifie notre savoir-faire !? Ou la preuve par neuf aussi. On a su, mais on a oublié, on ne garde que ce qui est " utile " pour nous-même, un esprit comme le mien n'oublie pas ce genre de choses, car ça fait partie intégrante de moi - de comprendre -, ce qui n'est que rarement le cas chez les autres personnes que je suis amené à rencontrer. Il y a une distinction fondamentale entre savoir et comprendre, lorsque l'on sait on peut finir par oublier des pans entiers de notre connaissance, lorsque l'on a compris c'est bien plus indélébile, tout du moins dans une perspective intellective. Oui, c'est ce que j'appelle volontiers un savoir-faire. " Chaque bout de ce réseau [ de nombreux neurones très connectés ] peut fonctionner inconsciemment. La conscience apparait quand ces différentes régions fonctionnent ensemble, de manière intégrée. " p38. Pour la Science de janvier 2018 Comprendre et avoir conscience de sont 2 choses différentes mais corrélées. Comprendre profondément une chose oblige à en avoir pris conscience, en revanche je peux savoir ou avoir un savoir-faire qui n'a que peu traversé la strate consciente ou l'avoir traversé il y a fort longtemps, puis ne reste que le chemin automatique, le cheminement, le moyen effectif. La conscience serait d'après le chercheur que j'ai cité, et qui travaille avec Dehaene, et là ce sont mes mots, comme un effet Larsen à l'intérieur de notre activité cérébrale, tant que chacun ( partie autonome cérébrale/cognitive ) vaque de son côté, nous n'avons pas conscience véritablement, mais lorsque cette interaction plurielle se produit alors tout notre être cognitif se trouve focalisé/tourné sur un seul et même évènement, presqu'à l'unisson, c'est ce passage, interne, confus et parallèle à ordonné et concerté qui caractérise ce que l'on appelle la Conscience.
  8. Bonsoir Cilanse, cette tournure était connectée à un contexte, c'était celui de la condition sine qua non d'existence pour être en chemin vers la démarche philosophique. Cela ne signifie pas, que même pour un philosophe l'erreur ne pourrait pas advenir, mais qu'il s'efforce au contraire de tendre vers la vérité ou du moins d'en faire usage autant que ses propres forces le lui permettent. Sinon, dans un autre cadre, comme celui de monsieur ou madame tout le monde, je n'irais pas jusqu'à soutenir le contraire, mais en l'occurrence que ce n'est pas une priorité ou une méthode ou un but essentiel recherché ou à atteindre, mais plus pragmatiquement, d'obtenir satisfaction ou du plaisir comme d'éviter l'anxiété ou la souffrance, ces différents buts peuvent donc emprunter la voie de la vertu comme de la dépravation ou les actes les plus immondes comme les plus nobles, autrement dit, passer par la case vérité ou non, suivant ce qui sera jugé le plus efficace ou possible de faire: " la fin justifiant les moyens ", certes il y a tout une gamme qui s'étale entre les deux extrêmes dans la population tout comme dans le cours d'une existence d'un individu, du plus " hard " au plus " soft ", de la petite entorse sans conséquence jusqu'aux abominations mensongères sans nom.
  9. deja-utilise

    La conscience

    Rem. ce terme marque souvent au masc. la sympathie mêlée d'indulgence. http://www.cnrtl.fr/lexicographie/bougre Je ne peux t'empêcher de penser ce que tu penses, ça n'engage que toi. Au moins c'est clair. Pour moi, tu n'es ni un ami, ni un ennemi, uniquement un esprit - mais je n'oublie pas qu'il y a une personne en chair et en os derrière - qui se matérialise sur mon écran à travers d'idées ou propos que j'analyse ou cherche à comprendre, tel que je le fais avec tous les écrits que je lis, me fichant pas mal de qui les professe, seul compte la pertinence de ce qui est dit, voire sa véracité. Je te vois donc plus comme un poète si tu veux le fond de ma pensée, un personnage sympathique... mais qui s'égare de temps en temps. Oui peut-être, mais en quoi ça justifie ton interprétation ? Quelle en est sa valeur ? Quel en est l'intérêt ? Peux-tu être sûr que ce que tu avances à partir de bribes d'échanges, soit la bonne explication ? Crois-tu sincèrement que chaque action humaine doive se lire par le biais d'un symbolisme ou à travers des forces inconscientes ou des traumatismes infantiles plus ou moins sévères, ou bien plutôt qu'il y a des explications souvent plus terre à terre, plus pragmatiques, plus transparentes/évidentes !? Ou peux-tu admettre que tu as recours plus que nécessaire à ce genre de lecture, que c'est un filtre que tu endosses très souvent ? Comme Ping finalement, où la plupart de ses interventions tournent autour d'une vision psychanalytique, ou Maroudiji avec l'Inde, Demonax et les biais cognitifs, Chapati avec Deleuze ou Foucault, Zenalpha et le positivisme, Petitpepin avec la technologie, etc...
  10. deja-utilise

    La conscience

    Et bien justement, tu es habituellement constant, je ne me souviens pas que tu te sois emporté contre quelqu'un, en général tu prends tout au second degré, sauf cette fois où tu lui rentres dedans, on peut alors se demander lequel doit être psychanalysé, et si tu ne fais pas une projection de tes propres états intérieurs sur le pauvre bougre ! Mais oui, il n'est pas que gentil et/ou il est maladroit dans sa relation aux autres, et ce depuis qu'il est sur le forum, on peut dire que c'est dans sa " nature ", ce n'est pas une excuse mais un constat, ce qu'il faut retenir c'est qu'il le fait avec tout le monde. Si tu lis bien ce qu'il écrit donc, tu te rendras compte qu'il n'en a pas après un père symbolique, dont tu serais un représentant, non il s'insurge contre les personnes coincées dans des doctrines ou autres idéologies arrière-gardistes, de pratiques d'un autre temps ou dépassées, ceux qui n'arrivent pas à conjuguer avec les données et savoirs présents, et en général cela concerne des personnes qui ont déjà un peu de bouteille, qui ont ou auront plus de réticence à remettre en cause leur manière de penser, ce qu'ils croient être juste/légitime/acquis. Point besoin de s'aventurer dans des explications abracadabrantes, il suffit de lire littéralement ce qu'il exprime clairement, il n'y a pas lieu d'instaurer une autre lecture, qui m'a semblait déplacé en ce lieu, comme si on pouvait psychanalyser quelqu'un à partir d'un bouquin ou de ces commentaires, ou l'actualité, etc..., tout ceci se sont des dérives qu'il faut réfrénées. Oui il existe des personnes qui doivent être satisfaites d'une psychanalyse, mais elle ne s'arrête ou ne commence pas avec Freud d'une part ( Jung me semble bien plus pertinent, car non focalisé sur l'unique sexualité ) , et d'autre part, si elle est employée comme moyen de se connaitre, de se découvrir, et non dans une perspective de cure, thérapie ou guérison ( même Lacan l'a reconnu lui-même ). Moyennant ces deux principales conditions, et un cadre adapté pour ce travail, i.e. non en ligne sur un forum, on peut encore avoir recours à la psychanalyse, sans heurter la raison et ce que l'on sait aujourd'hui à son sujet et du père fondateur.
  11. Je ne sais pas si je performe dans cette pratique, mais en tout cas, c'est ce que je fais depuis un moment déjà, et ce n'est pas spécifique à la philosophie: avoir à la fois les pieds dans la merd*, les mains dans le cambouis, le nez dans les bouquins et l'esprit dans les nuages... { Comme en amour aussi, tel l'a dit un illustre philosophe dont j'ai oublié le nom, " tout sinon rien ! " } Et toi ?
  12. deja-utilise

    La conscience

    Je crois qu'il n'est sans doute pas très opportun de refaire le procès de la psychanalyse, dont tout un topic dédié nous aura déjà fait faire le tour, mais pour les plus téméraires: https://www.forumfr.com/sujet720051-la-psychanalyse.html?tab=comments#comment-10337962 Demonax à l'époque avait je pense suffisamment insisté sur ses insuffisances, et même ses fraudes. Je me demande dès lors si notre @Blaquière ne souffre pas de dissonance cognitive - comme aurait aimé l'écrire ce même forumeur - quand il fait " l'analyse " des écrits d'un autre forumeur, ce qui ne fait qu'exemplifier et précipiter le discrédit dont souffre aujourd'hui cette discipline, employée à tort et à travers.
  13. deja-utilise

    La conscience

    https://www.scienceshumaines.com/karl-popper-1902-1994-qu-est-ce-que-la-science_fr_34472.html La cohérence ne suffit pas !
  14. deja-utilise

    La conscience

    Tu es conscient qu'aujourd'hui, on peut " justifier " tout et n'importe quoi en s'appuyant sur les productions écrites d'huluberlus, on a toute une gradation par exemple sur Internet entre une idée et son opposé/contraire, et comme on ne trouve - ou retient - que ce que l'on cherche, alors la prophétie s'auto-réalise, par un biais de confirmation.
  15. ( ... et alors tu te contredis... mais tu le sais déjà n'est-ce pas ! ) Mais qu'on se le dise, j'ai inventé le trait d'union entre la philosophie pure et le pragmatisme, ce que j'appelle la philosophie appliquée, qui oscille entre ces deux extrémités, entre idée et matière ou plutôt à la fois idées et matières, ou dit autrement, à la fois une main et une intelligence si on devait faire une analogie. Quitte à choisir, je prends tout !
  16. Je me plais à dire que l'humanité est immature, qu'elle en est encore dans son adolescence, et cela je le tire justement des comportements de ses éléments. Nous avons certes ci et là, quelques attitudes ou comportements plus ou moins sages, mais rien de bien consistant ou cohérent sur l'étendue ou la durée ! Je ne suis pas sage, mais je me soigne ! C'est pour cela que je me considère être un apprenti en la matière, que je suis... un philosophe !
  17. J'imagine fort bien que cela dépend pour qui ? Pour ma part, ce n'est absolument pas le cas, alors que reste t-il ? Cela signifie que tu as interprété ce que j'ai écrit de cette manière, alors même que j'ai pris soin de ne pas faire de réponses axiologiques, mais en ceci ce n'est pas grave du tout, cela montre surtout et avant tout, qu'il n'est pas aisé de se faire comprendre, et je réitère, ce n'est pas avec deux mots que les choses auraient été mieux, ni une simple phrase en guise de réponse. ( toujours pas de joute ou je ne sais quoi de cet acabit ) Je suis sérieux, trop sans doute... Si la plupart des philosophes n'étaient pas mus par la vérité, au moins comme condition préalable, on pourrait arguer qu'ils ne feraient que divertir ou se divertir, au même titre que la littérature finalement !
  18. Le terme quête est sans doute un peu fort, mais avec toutes les personnes avec qui j'ai pu approcher ce type de question, je te répond oui, les gens se posent des questions à ce sujet, ils s'interrogent, mais... ... on ne peut pas rester indéfiniment à attendre une réponse, la vie nous commande d'avancer d'une manière ou d'une autre, et donc de s'accrocher à à peu près n'importe quoi, pour certains, le " calme " adviendra plus volontiers de la religion ou de la religiosité, d'autres du mysticisme et consort, d'autres d'une passion, de se perdre dans le travail, dans des stupéfiants, quand certains s'engageront dans la dépression ou dans l'aide d'autrui, dans l'hédonisme, dans la réflexion, l'écriture, l'art, dans la Recherche, ou encore dans le devenir enviable par le pouvoir, la richesse, la notoriété ou la célébrité, etc, etc...
  19. D'accord, nevermind. Je vois, sans doute me suis-je embrouillé les pinceaux par l'emploi du même vocabulaire pour désigner des phénomènes distincts. Mais, ma question est toujours la même, pourquoi faut-il en passer par le changement pour ne plus souffrir de cette lassitude des composants de sa vie ? Pourquoi ne pas changer le regard que l'on porte sur les choses, plutôt que les choses elles-mêmes ? Parce que c'est plus facile et que c'est ce que tout le monde fait !? ( zapper, jeter, consommer, etc... ) Et surtout ne puis-je pas éternellement aimer et profiter de la même chose, est-ce une fatalité que tout s'use et émousse notre plaisir, contentement ou satisfaction ? Ou est-il possible de changer de paradigme, d'état d'esprit ou de perspective ? Ne puis-je pas au contraire agrandir ma satisfaction, mon bienêtre général dans la persévérance, dans le maintien d'une ligne de conduite, dans une vie plus monastique ? Voire même en se déliant du surplus et en se concentrant sur l'essentiel, que sur ce qui est important, comme une sorte de fétichisme ? J'emploie " lassitude de vie " pour parler d'usure ou de fatigue envers la même chose ou la même action, alors que là, à nouveau je décèle une approche plus spécifique dans tes propos, comme étant une lassitude de la vie elle-même, non sur un objet spécifique ou une collection de tels objets. Dans ce qui émane de ton commentaire, je le traduirais plus volontiers par pulsion de vie, lorsque l'on perd cette pulsion de vie, cet anima, alors on fait ce que tu décris, et je comprends mieux alors que tu parlais tantôt de " maladie mentale " ou de pathologie. Je parle bien quant à moi, du phénomène qui consiste à en avoir marre de faire la même chose, et qui se solde par l'envie de neuf, de changement, d'avoir d'autres stimulations, car justement, la personne sait qu'elle peut encore compter sur sa pulsion de vie, ce qui l'anime, ce qui la pousse à vivre par dessus-tout. Pour le dire autrement, ce n'est pas parce que je n'aime plus le camembert, les transports en commun ou mon alter-ego, qu'en même temps je me condamne à ne plus aimer tout court, rien ni personne ! D'accord, ça c'est dans le spectre de la mort, mais qu'en est-il pour une lassitude moins radicale et moins généralisée ? Car il y a deux mouvements, celui d'éviter de sombrer vers l'anéantissement, en dessous de la ligne d'horizon, ce dont tu " causes ", et celui d'être toujours dans l'excès, d'être au-dessus d'un plan médian, d'être dans l'excitation, ce dont je cause, d'un côté il y a décadence et de l'autre stimulation, comme il y aurait une différence entre détruire et créer, autrement dit, de conserver, ce vers quoi je cherche à t'amener, un juste milieu ! Pareillement, pas pour les invités, mais pour le décalage temporel du retour ( Ça va, c'est pas trop hard ? Je ne suis pas trop tatillon ? ) Aurais-tu des sources à me faire lire ? En attendant, ça ne serait pas forcément incompatible, car le changement nous rebute le plus souvent parce que l'on en est ni l'inspirateur, ni le demandeur, alors que si c'est nous que le décidons/voulons, il en va sans doute tout autrement.
  20. La vérité existe, mais est-ce qu'elle est toujours atteignable ou désirée, c'est une autre question ! Par exemple, il y a le mot " vérité " écrit dans la phrase du dessus. Et bien cette proposition est vraie, chacun peut s'en rendre compte, tant soit peu qu'il soit sincère et qu'il ait toutes ses facultés, elle énonce donc une vérité, j'ai écrit la vérité. D'un autre côté la vérité n'est pas toujours aussi facile d'accès, elle demande parfois de grandes contorsions, des détours, des chemins sinueux et escarpés, allongeant quelque fois la distance entre nous et celle-ci, en cela, on se rapproche de ce qui se passe en mathématique, parfois une démonstration élégante tiendra en quelques lignes avec des concepts simples/intuitifs, quand parfois il faudra des centaines de pages d'un langage totalement abscons, jusqu'à un éventuel jour où cette dernière démonstration puisse se simplifier, en général rarement au point de devenir simple et triviale, elle se simplifie en longueur/lourdeur mais gagne en complexité bien souvent. Chaque cas est donc différent, la vérité peut surgir du simple comme du complexe, de facile comme du difficile, du rapide comme du long, etc... N'est-ce pas un parti-pris ? Qu'à l'inverse on puisse souvent aller à l'essentiel en peu de mots ou que le silence serait d'or ? Ne serait-ce que pour pouvoir accorder nos violons sur ce que l'on entend/met derrière tel vocable ou tel concept, bref de définir l'interprétation de chaque chose qui peut être floue ou prêter à confusion, puis ensuite d'élaborer sa penser pour qu'elle puisse pénétrer une autre âme qui fonctionne sur son propre schéma mais qu'il nous faut au préalable identifier, ce que l'on ne peut faire qu'en dialoguant justement. Ce qui semblait une entreprise facile, devient très rapidement un vrai casse-tête, et je dirais qu'à l'inverse, plus on est habitué à rencontrer ce genre de situations, plus on s'aperçoit que rien en va de soi, que c'est un optimisme exagéré, voire une utopie naïve que de croire que tout puisse être réductible, et qu'un mot puisse vaincre de tout ou de tous, si un jour les physiciens parviennent à aller jusqu'à la fameuse théorie du tout, d'une formule unique qui explique l'Univers entier, il est fort à parier qu'elle ne sera saisissable que par une poignée de spécialistes, les autres ne feront que hocher la tête mécaniquement, en voyant derrière des apparences " simplissistes " le gouffre effroyable qui les séparent de la compréhension de ce condensé. Quand on condense ou focalise en peu de choses, cela laisse entendre qu'il faut maitriser en amont une quantité importantes de savoirs, ce qui est montré sous forme compacte n'est autre que l'aboutissement de tout ce cheminement sous-terrain, invisible mais pourtant présent et nécessaire, alors ne nous voilons pas la face, rien n'est simple, rien ne coule de source, surtout lorsqu'il s'agit de communication entre deux esprits, car il nous faut toujours savoir quels sont les bagages communs a minima pour se comprendre, raison pour laquelle il est parfois impossible d'expliquer certaines choses à un enfant, parce qu'il n'a pas encore les outils nécessaires, alors que cela peut être plus facile avec un adulte, et comme aller de soi avec un spécialiste ******** Je ne pense pas qu'un seul mot aurait suffit pour expliciter tout ce qui précède, à n'importe qui, dont on ignore presque tout sur lui ou qu'une réponse silencieuse écrase par son absence la pertinence des propos tenus !
  21. Je t'en prie ! Dans ce cas, ça rejoint un mouvement plus général, que l'on peut toujours se justifier a posteriori de ce que l'on a fait, dit ou pensé, afin que cela cadre avec une acceptation sociale ou du moins son non rejet pur et simple, sa condamnation ou encore un jugement dévalorisant d'emblée. Les autres nous font peur, ce qu'ils pensent de nous ou sur nous revêt un caractère primordial, il nous faut donc trouver un stratagème pour vivre nos pulsions et en même temps éviter autant que possible l'exclusion ou le rejet. Cela concerne aussi bien l'immoralité, que le dégoût ou l'incompréhension, voire le peur suscitée, etc... Tout est justifiable Quasi-modo, les actes terroristes sont justifiés au regard des protagonistes eux-mêmes, la torture se justifie très bien aussi pour avoir des informations capitales si on veut, personne n'agit sans raison, même pas un fou car la seule distinction avec nous est celle du discernement/anticipation, mais il agit lui aussi pour une raison qui lui est propre et que l'on ne peut pas accepter parce qu'elle dérange l'ordre établi, le consensuel, les bonnes pratiques ou le bien d'autrui par exemples et qui était prévisible, il peut donc justifier son action en référence à ce qui lui est passé par la tête au moment du passage à l'acte, ce n'était pas un pur hasard ou un accident, mais il était bien mu par un désir, une volonté, un besoin, une envie, en ce sens c'était parfaitement justifié à ses yeux. On ne le fait pas vraiment pour lui, mais pour les autres que l'on cherche à protéger de lui, par contre se pose la question de l'après punition ou d'avoir " payé sa dette ", que fait-on de lui ? en tant qu'êtres responsables que nous sommes, on ne peut pas le remettre en liberté sans prendre un minimum de garanties pour éviter un nouvel incident, d'où une aide, un accompagnement, une réinsertion de ces personnes, pour qu'ils rentrent dans le moule et se plient aux règles de la société dans laquelle ils évoluent. On ne peut ni tuer les fauteurs pour un oui ou un non, ni les garder indéfiniment en prison ou dans un lieu de rétention. Oui, et elle ne le pourra pas, car malheureusement on ne juge pas sur une présomption ou on ne fait pas de procès d'intention, alors même que l'on a des indices forts que les choses vont mal se passer, il faut que l'acte soit commis pour être condamné, la justice est donc curative, et en revanche la morale endosserait bien le rôle du préventif et le droit celui du dissuasif ! Si tu veux la politesse aussi est de l'hypocrisie, mais justement parce qu'elle en est une, qu'elle a une valeur, car cela signifie que l'on se plie à des règles, que l'on se soumet d'une certaine manière, que l'on reconnait la valeur de l'autre, ce sont donc des signes de non-agressions, des mini pactes de paix, et sans doute que tu as raisons lorsque tu dis que le " comme si " n'est déjà pas rien, qu'il a aussi une signification supérieure, que le bien procuré l'emporte sur la petite entorse d'immoralité qui lui donne naissance. Nous faisons à nouveau le parallèle avec une petite privation de liberté de chacun pour garantir la liberté de tous, de petites immoralités de faux-semblants pour garantir la paix globale ou le non déclenchement ou entretien de colère qui couve, sans doute qu'un sourire forcé vaut mieux qu'une grimace sincère pour la quiétude des esprits, car nous ne sommes pas que de raison, mais surtout et avant tout des êtres émotifs ! Je crois que le monde des finances et en l'occurrence des traders tombe sous ce couperet, leur action est immorale alors même qu'eux ne jonglent qu'avec des chiffres sur un écran, et n'ont donc aucunement conscience des torts qu'ils font subir indirectement à ceux qui sont au bout de la chaine de traitement numérique, ils n'ont donc pas à l'esprit de faire du bien ou de mal à qui que ce soit, uniquement de faire leur job, le mieux possible, voilà leur seule excuse. Ils ne peuvent donc pas justifier la douleur et le malheur qu'ils infligent parce qu'ils l'ignorent tout bonnement la plupart du temps, mais pour un œil extérieur et c'est toujours ainsi lorsque l'on juge, ce qu'ils font demeure immoral.
  22. Il me semble bien que tu n'es pas seul dans ce cas, au contraire, cela concerne à peu près tout le monde. Autant pour moi, je croyais que tu exposais tes propres idées. Oui, mais le vent tourne tu sais, ce qui a été vrai hier, ne l'est pas forcément aujourd'hui. C'était surtout pour dire, qu'il n'y a pas besoin de battre toujours et pour tout pour obtenir quelque chose de bien dans notre vie, même si ça ne dure pas. Ça ne suffit pas toujours, le facteur chance comme tu dis joue un rôle par exemple, mais ce n'est pas non plus toujours nécessaire, et c'est sur cela que je rebondissais surtout. Oui, et c'en est presque paradoxal, à l'heure des moyens omniprésents de communication, nous communiquons, les machines communiquent, mais nous n'avons en revanche presque plus de relations ou d'échanges véritables, uniquement des protocoles convenus, des plaisirs juxtaposés mais qui ne s'interpénètrent pas ou qui coïncident uniquement, bref que de la poudre aux yeux pour sauver les apparences...
  23. Pour ma part, j'ai déjà franchi cette étape depuis un temps déjà, en revanche ce qui me turlupine, n'est pas l'identification de tout ceci, mais la dépendance envers d'autres personnes/évènements pour y accéder, prenons un exemple que chacun est susceptible d'éprouver: l'amitié, une véritable et profonde amitié, intense et sincère, et non des moindres importances une disponibilité bilatérale pour accomplir/vivre cette amitié, en effet la distance géographique est un tue-l'amour, un poison toxique à une amitié d'enfance, c'est donc une réalité extérieure qui vient gangréner ce qui était, et qui s'essouffle avec les contingences de la vie: le travail, les concubins, les enfants et les obligations associées, de nouvelles rencontres et amitiés en ces lieux disjoints, etc... On devient las car d'innombrables obstacles s'immiscent entre notre désir et sa consommation, on finit aussi parfois par baisser les bras, ou alors, ce désir s'estompe car l'objet du désir se corrompt avec le temps, ou il se métamorphose, quand ce n'est pas nous-même qui changeons et le voyons/percevons différemment... Pourtant je reste convaincu que lorsque l'on aime une chose, c'est pour la vie, pourvu qu'elle n'évolue pas, je ne me lasse pas de réécouter de vieux tubes qui ont bercés mon adolescence, de manger des yaourts au citron, de regarder les photos de portrait de mes enfants petits ou d'être subjugué par les mêmes affiches de pinup, ou encore de m'interroger inlassablement sur le monde, comment il fonctionne et pourquoi...
  24. deja-utilise

    La conscience

    Sinon pour information, il y a le dernier numéro de Pour la Science de janvier, n°483, qui a tout un dossier spécial sur la " conscience " - que je n'ai pas encore lu - mais je pense que nous aurons là, les meilleures explications du moment par des spécialistes, et ce qui reste encore mystérieux et inexplicable/inexpliqué... Alors, à vos magazines !
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