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Cette agressivité et cette envie de dominer n'ont absolument pas disparu de nos sociétés, nous vivons en France dans une apparente accalmie depuis 60ans , mais partout dans le monde et notre histoire l'homme a cherché à prendre, dominer et assujettir d'autres hommes ( on appelle ceci la Guerre, de nos jours ) Dans les sociétés les plus "développées", mais aussi sous des formes un peu différentes dans des tribus, nous avons inventé le SPORT et autres confrontations pour justement évacuer ces pulsions instinctives et indomptables! Elle est même valorisée dans les sports de combats, sans mise à mort comme sous l'empire romain, heureusement. Mais on la ressent aussi au travail, cette fois sous couverts des interdits socioculturels, je vous l'accorde.
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Je suis d'accord, il faut arrêter de se regarder le nombril. D'ailleurs, par exemple, est-ce quelqu'un s'est demandé qui était le plus intelligent entre le chien et son maitre? Le chien qui doit comprendre son maitre dans sa langue maternelle ou l'individu qui aboie sur son animal parce que celui-ci n'a pas compris ce qu'il a dit! Si l'humain est si intelligent, n'est-ce pas à lui de s'adapter à son sujet et non l'inverse, le sujet qui doit comprendre et s'adapter à cet être qui se croit au-dessus de tout: il y a là un certain paradoxe, qui à ma connaissance, n'a pas été relevé par les éthologues et psychologues. La peur de la mort est un moteur puissant, et a du apparaitre très tôt dans notre histoire, pour moi cela à donner naissance aux croyances afin de soulager cette tension interne trop grande à supporter. Mais j'avoue avoir du mal à voir le lien avec les notions de bien et de mal, la mort n'est pas une mauvaise chose en soit, si je tue un animal pour pouvoir manger et vivre, est-ce mal? Si un proche meurt cela me fera souffrir, mais en quoi je jugerai de son caractère mauvais ou bénéfique, sauf si vous les reliez par le biais des religions ( croyances ), qui effectivement peuvent faire de tels jugements de valeur!
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Je n'ai pas, me semble t-il laisser entendre que les hommes préhistoriques avaient choisi d'être plus dominateurs/agressifs. J'avais en tête des ancêtres encore plus lointain, mais déjà séparés des autres grands primates, sinon ce comportement serait visible chez eux également. Une anomalie, une erreur ou une aberration sont effectivement un jugement de valeur, donc une variation génétique hasardeuse aurait favoriser un comportement singulier dans la famille homo, la théorie de l'évolution nous apprend qu'il n' y pas de but dans celle-ci, elle n'agit que dans le sens qui favorise la survie des individus "modifiés" et augmente leur chance d'engendrer d'autres individus ayant ce caractère: tout est possible, un caractère nouveau peut apparaitre puis disparaitre pour des raisons qui nous échappent bien souvent. Je crois qu'il ne faut pas confondre hiérarchie et moralité, tous les animaux sociaux ont un système de hiérarchie y compris les termites et les fourmis, ont il pour autant une éthique? De plus nos propres sociétés de quelque niveau que se soit sont aussi très hiérarchisées ( travail, politique, sport, association etc... ), le fait de na pas être adapté à telle ou telle activité au sein d'un groupe ne constitue pas un critère pour les notions de bien et de mal débattues ici. Chez les pigeons il existe un classement suivant la position des uns et des autres sur un toit, plus la position est haute est plus le rang est important, et un imprudent serait vite remis à sa place si il s'aventurait au-delà de ce à quoi il peut prétendre. Les cultures animales sont justement très étudiées depuis une dizaine d'années, enfin une vision nouvelle qui nous sort de l'emprise cartésienne sur les capacités réelles des autres créatures terrestres: ce ne sont pas des machines, bien au contraire nous faisons ou elles font les mêmes choses, à savoir survivre et se reproduire en utilisant tous les stratagèmes possibles. Encore une fois, mais il faudrait s'accorder effectivement sur ce que l'on entend par le mal ou le bien, ces idées ne sont intelligible qu'en rapport à des règles de vie établies au préalable. Cela me fait penser aux notions de QI , sujette à polémique,et d'intelligence, une des façons de régler le problème a été de dire que l'intelligence est ce qui est mesurée par le test de QI, nous savons donc par définition ce qu'est l'intelligence, d'où ma remarque initiale du bien et/ou du mal se définissent à partir du respect ou non des codes sociaux en vigueur! Par exemple, l'utilisation des animaux de laboratoire est certainement "mal" pour l'espèce utilisée, mais "bien" pour l'humanité! Il n'y a pas de Mal universel, pas plus que de Bien.
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Bonsoir Phil, vaste sujet, sous forme de trois questions imbriquées, que vous lancez sur ce post, thème lancé il y a plusieurs mois et toujours actif, félicitations! Je me suis déjà posé à plusieurs reprises une question similaire, pourquoi l'homme ne se comporte pas, totalement, comme les autres animaux? Pour faire simple dans un premier temps, je répondrais à la première question concernant le mal! J'ai eu la chance de lire Nietzsche "par delà le bien et le mal", les notions de bien et de mal concomitantes n'existent qu'en rapport avec une moralité ou une éthique, elles mêmes pur produit de l'esprit humain, il n'y a pas, en déplaise aux personnes croyantes, de lois universelles inscrites dans le marbre, en tout temps, tout lieux et cultures diverses, les règles de vie sociale sont différentes. Donc le mal, en l'occurrence, ne se comprend qu'à la lumière de tels codes, cette idée n'étant pas indépendante, sera mauvais ce qui ne respecte pas ces conventions pour un groupe social donné. Considérant parallèlement que les animaux sont communément admis dépourvus de culture morale, ils ne peuvent faire le bien ou le mal, sauf à les juger selon notre éthique! La deuxième question n'est pas évidente, elle a culturellement un caractère acquis ( par exemple: un enfant élevé dans un milieu violent le sera très certainement aussi à l'age adulte, mais pas systématiquement ), transmissible donc, mais cela n'empêche en rien une origine innée apparue chez nos lointains ancêtres: cette interrogation rejoint celle plus connue: qui de l'oeuf ou de la poule est apparue en premier? Personnellement je pencherais plus pour une anomalie génétique initiale favorisant un excès de violence/domination/curiosité chez l'homme comparativement aux autres animaux ( inhibition de la peur, curiosité excessive, soif de domination ou dérèglement hormonal, etc...), puis la transmission transgénérationnelle des savoirs et comportements a pris le flambeau conjointement ou pas avec la première cause: pure spéculation actuellement improuvable ( loi connue sous "l'effet papillon", petit effet initial mais grande conséquence ). Enfin dernière question, qui vous l'aviez remarqué rejoint dans sa réponse le développement de celle de la deuxième, seule la Science, quand elle sera suffisamment précise sur les conséquences des mutations génétiques, pourra affirmer ou infirmer mes conjectures.