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Tout ce qui a été posté par deja-utilise
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Ce n'est pas du ressort de la science ( comment= sociologie ), mais de la philosophie ( pourquoi ) et de tout un chacun ( bien/mal ). -
Il est mort car il n'a pas voulu trahir sa philosophie de la vie, contrairement à Galilée.
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Cela rejoint certainement ton propre Topic sur la transmission, quand tu parles d'aquarium. Nous avons le même biais cognitif que nos aïeuls, nous croyons à chaque fois, que nous savons presque tout, alors que dans l'immensité des savoirs, nous n'avons fait qu'effleurer les connaissances. Et nous sommes encore bien trop arrogants et insouciants pour nous en rendre compte, comme je l'ai déjà signalé par ailleurs, nous nous situons à l'adolescence de l'humanité! Quand je vois, tout ce que l'on ignore sur nous même, et lorsque je lève les yeux au ciel un soir dégagé, et que j'y vois toutes ces étoiles, cela me donne le vertige alors que la profondeur est au-dessus de ma tête! nous en avons un peu parlé en MP
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Sa reproductibilité, quelque soit l'observateur, et le fait de pouvoir faire des prédictions. -
Synthèse de ce que je retiens des différents échanges pour définir le Beau, sous formes d'exemples: -Un diamant taillé ou une sphère en inox polie au nanomètre près illustrent la "perfection", l'essence ou la nature "pure". -Une statue antique dont il ne reste que le tronc, c'est l'histoire authentique de celle-ci qui importe, plus que les restes de l'oeuvre elle-même. -L'icône féminine idéalisée d'une culture, une belle femme, là c'est l'esthétique, l'apparence qui prime. -Une belle "âme", ici ce sont les qualités humaines d'une personne, des pensées positives vis à vis de son prochain. -Une belle performance, un résultat au-dessus de ce que l'on attendait, qui n'était pas évidente/facile, ou un record battu. -eiπ/2 incarne de façon condensé une multitudes de domaines abstraits des mathématiques, cette opposition entre la simplicité symbolique et la complexité sous-jacente. -Un paysage naturel ou artificiel, une nuit étoilée ou le pont de Millau, exalte un bien être intérieur. -L'art, peinture, sculpture, musique etc, provoque en nous une émotion. -etc.... Ces quelques exemples montrent la variété de ce que l'on nomme beau/belle, il me semble que les points communs à cette diversité hétéroclite, c'est qu'à chaque fois cela fait appel à une interprétation, une suggestion, une inspiration, une signification, des associations intérieures, des émotions/sensations volontaires ou pas ( et pas seulement le désir, l'envie ou le besoin ), ce n'est donc pas tant l'objet mais ce qu'il représente quelque part en nous qui semble fondamental, à l'instar des émotions/sensations/sentiments dont on ne sait pas vraiment le pourquoi ou les raisons, mais dont on reconnait les effets, par exemple l'amour, pour lequel les éléments initiateurs véritables nous échappent, mais que l'on reconnait très nettement les effets, communs à chaque être humain, ou encore la joie, dont on peut connaitre les éléments déclencheurs, mais que si l'on applique à un autre individu, l'effet ne se produira pas forcément, cela dépendra de l'individu, alors même que quiconque peut connaître la joie, cela ne se produira qu'à travers un filtre spécifique à tout un chacun, même si il existe quelques recettes communes de base, dont le cinéma ou le théâtre savent tirer parti. Tout ceci n'exclut en rien l'influence éducative, des expériences personnelles, des attentes de chacun, de la culture ou de la mode, sur les ressentis du beau. Qu'en pensez vous?
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Avant propos: îL nez'ist ke2 cHoz 1phinni, LhUnivertEtla B-tiz umène....méy poor l'uni verre, G nais PA 2 serre titud ABCsolu. Aïe ch't aïe ne ou Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue. Einstein Laquelle est la plus belle? Alors qu'elles disent strictement la même chose, il n'y a que la forme qui diffère. Mais qu'est ce que tu entends par l'essence de la beauté? De plus, partir avec la conviction, qu'il faille recherché l'essence du beau derrière les apparences, n'est ce pas déjà se placer dans une position déterminée, une approche fermée? Dans l'attente de te lire,
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
bonjour, Citations: " Métaphysique, nom donné par les éditeurs d'Aristote à la discipline qui cherche à expliquer les phénomènes en remontant jusqu'aux causes premières et aux premiers principes. En ce sens, on dit aussi philosophie première. Dans les temps modernes, la métaphysique se confond souvent avec l'ontologie, science de l'être en soi. Plus couramment, on entend par métaphysique la philosophie générale, spéculation sur l'essence et sur les fondements de l'existence. Dans tous les cas, la métaphysique s'oppose aux sciences positives qui ont pour but la connaissance des phénomènes et de leurs lois. Les trois objets les plus constants de la métaphysique sont la liberté humaine, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Kant est célèbre pour avoir soutenu qu'il s'agit là de problèmes dont la solution ne relève pas du savoir mais de la foi." " A l'origine, le mot de métaphysique désigna les livres d'Aristote qui traitaient de la philosophie première, et qui, dans l'édition d'Andronicos de Rhodes, venaient après les livres de physique. Par la suite on détourna la préposition μετα de son vrai sens ( après au-delà de ), et on l'interpréta comme désignant des spéculations qui dépassent les sciences de la nature; d'où la signification qu'a prise, en particulier depuis les scolastiques, la métaphysique...... La métaphysique se présente ainsi comme une ontologie, dont les grands problèmes sont ceux de la Matière et de la Vie, de l'Esprit, de Dieu..... " " Science de l'être en tant qu'être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières; conception propre à un philosophe dans ces domaines. Ensemble des connaissances tirées de la raison seule, indépendamment de l'expérience, chez Kant, qui leur dénie le statut de connaissance à proprement parler. Interrogation sur la conduite humaine en général, dans l'existentialisme. " Ben y a plus qu'à....réfléchir là dessus, chers amis penseurs et philosophes..........:D Mais ce n'était pas un souhait de ma part! -
De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Merci Quasi-modo. Permets moi d'attirer ton attention sur les propos de Meryle, qui me semblent plus dignes d'intérêt philosophique que ceux de la lingette, tout comme ceux du "nouveau venu" qu'est Dompteur-de-mots. Crdlt, -
Meryle, le 27 mai 2013 - 18:36, dit : En ce qui me concerne, je ne suis pas d'accord avec vous ! vous pensez que la beauté est principalement une conséquence subjective or je soutiens que ceci est une illusion et affirme le contraire en ce que l'essence même des objets contiennent la beauté vraie. Tenez, voici un exemple qui vous convaincra peut être ? : Songez à un endroit clos, dans lequel vous et une très belle femme êtes, sans pouvoir y sortir. Cependant cette femme est atteinte d'une maladie: une aérophagie importante. Il y aura ici deux émotions contraires. La première consistant à vous attendrir devant le physique de madame, quant à la seconde, celui de révulser face à l'inconfort que provoque sa maladie. Ce qui permet de dire que vous n’apprécierez pas la femme en tant que femme mais simplement vous serez ballotés, soumis, au aléas des fluctuations agitées de vos émotions. Il y aura donc un prisme d'analyse qui canalisera vos jugements, ce que Descartes a essayé d'enlever dans son travail de reconstruction de soi. Ce prisme va filtrer selon vos émotions. Prenez encore le cas de l'enfant. Lors d'un repas, vous lui proposez des légumes frais et lui d'exiger, en bon roi, des friandises. Ici l'enfant ne raisonne pas, il désire ce qu'il a déjà connu (en terme de sensation) être comme étant ce qui lui fait plaisir, et construit ses choix en fonction de cela. Donc on peut dire qu'il existe des éléments trompeurs sur l'appréciation des objets, mais si on fait un effort d'objectivité alors on pourrait s'émanciper de la dépendance vis à vis des émotions ainsi de la norme qui en découle et atteindre le fameux soleil de Platon... Permettez moi de répondre brièvement à votre propos: Comme nous avons essayé chacun de le montrer, il y a plusieurs façons d'appréhender le beau, il n'y a pas Un beau, mais autant de façon de l'aborder qu'il a de façon d'être sensible au monde, aucune n'est meilleure qu'une autre, ce n'est qu'à travers notre propre filtre de sensibilité, qui dépend de plusieurs paramètres, que nous concevons ce qu'est le beau. Mais je crois, que chez un même individu, suivant les circonstances et l'objet, sa perception peut changer de forme, passant d'une nature idéalisée, intelligente, historique, esthétique, désirée etc à une autre. Si je prends un autre exemple, celui d'une voiture Ferrari à 2millions d'euros, d'un coté j'ai l'envie/désir de ce véhicule et de l'autre un effet antagoniste lié au prix prohibitif de celle-ci, comme avec l'exemple de la femme où d'un coté son esthétique attire et de l'autre son odeur ( ou son caractère ) repousse, mais cela n'empêche pas que l'on pourra reconnaitre que la voiture est belle malgré l'inconvénient majeur désagréable qui l'accompagne, au même titre que la femme: vous l'avez signalé vous même, ne pas confondre désir et beauté, si l'odeur "détruit" le désir, elle ne peut pas enlever la beauté de la créature, pas plus que le prix colossal de la sportive retire le caractère beau à celle-ci. Après, si une statue antique originale est fidèlement copiée, pourquoi réserver le terme belle à la première pour des connaisseurs alors que la copie n'y aura pas droit? Alors que parfaitement identique, c'est bien la preuve qu'il y a autre chose, parfois, que l'essence même de l'objet. Il n'y a pas une vision du beau universelle, mais plusieurs approches complémentaires selon l'individu, voire antagonistes selon les individus, et je crois que le débat en est plus arrivé à ce stade, qu'à la confrontation de celui qui détient la vérité: quelles sont les différentes approches du beau? Non? Crdlt,
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Y a pas de mal, N-J m'a fait le coup plusieurs fois, je ne suis pas vexé pour autant, enfin je crois qu'elle avait des excuses, elle devait être sous psychotropes! :D
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
Désolé, chère Meryle, il doit il y avoir une incompréhension de ma part! " y a t'il une vie après la mort ? " c'est un sujet à part entière, cf: http://www.forumfr.c...73-la-mort.html ou http://www.forumfr.com/sujet518673-la-mort.html " quelles sont les influences réelles sur nous ? " Je ne comprends pas la question, je n'y mets pourtant pas de mauvaise volonté, mais je ne situe pas votre débat? " Peut on déceler l'âme de la même manière qu'on observe la trace du mouvement des forces ? " Il faudrait certainement définir ce que l'on entend par âme, mais les neurosciences nous montrent l'activité cognitive de notre cerveau, voire distingue des zones de la conscience en action. Mais est ce de cela que vous voulez parler? Le principal souci, à mon sens de la métaphysique, c'est qu'elle intègre aussi la théologie, et que donc les frontières sciences/religion s'effacent: http://fr.wikipedia....C3%A9taphysique -
Petite erreur d'aiguillage:
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De la transmission ou comment voir un monde invisible
deja-utilise a répondu à un sujet dans Philosophie
J'aurai très certainement fait une réponse du même style que Dompteur de mots. Où se situe votre révélation? Car les exemples cités n'ont rien de particuliers, ne vous en déplaise, pour un physicien comme moi. Et il est vrai que le terme onde n'est certainement pas approprié pour tous les exemples, mais ce n'est pas grave, ce qui compte c'est de savoir où se place votre vision de votre problématique. D'un point de vue physiologique, nous ne percevons pas la polarisation de la lumière par exemple, dont certains insectes se servent pour s'orienter. Existe t-il quelque chose qui nous entoure en permanence et dont nous n'avons pas conscience par ses effets, ni par nos sens, très certainement, il suffit de regarder l'histoire des sciences, pour découvrir qu'elle en a été jalonnée. Le magnétisme, les rayons X, les neutrinos, les ondes hertziennes, les phéromones, les fluctuations du vide, l'inconscient, etc... Au plaisir, -
Mon commentaire précédent n'était manifestement pas clair, et j'ai peur qu'avec ma guirlande colorée cela ne le soit guère plus, mais tentons: En fait on est d'accord sur toute la ligne! Mon propos pointait un autre niveau: sur la genèse de certaines normes, parfois elles sont être issues d'une minorité, d'un esprit brillant ( génie ), qui à lui seul aura fait changer la norme collective jusqu'ici acceptée, et ce phénomène se retrouve plus généralement en psychologie des groupes, où un groupe minoritaire ( donc "non conforme" ) arrive à infléchir le groupe majoritaire. J'ai aussi abordé notre vision dichotomique du monde avec le processus naturel de catégorisation et donc in fine du concept de "normalité" ( il y a une implication forte ), en aucun cas je soutiens l'idée qu'une morale conformiste est viable, c'est tout le contraire. Citations antérieures: " Etant donné son usage plus que courant [ " deja-utilise, le 17 mai 2013 - 18:14, dit : A force de tout vouloir catégoriser, à faire tout rentrer dans des petites boites, ne faisons nous pas une erreur en qualifiant une personne d'anormale ou ayant un comportement anormal? ( maladie/malformation/accident handicapantes exclues ) " ] , il faut croire que sa viabilité ne soit pas à démontrer. Et je te ferai remarquer que ces génies hors normes, ont participé incidemment à l'élaboration des nouvelles normes qui en ont suivi, donc toujours au service du plus grand nombre, eux compris in fine. Prenons un exemple, celle de la taille, toutes les tailles des individus sont naturelles, mais on décide arbitrairement de prendre une moyenne d'un groupe plus ou moins important, et de définir un intervalle autour de cette moyenne tout aussi arbitraire, donc ceux qui seront dans la plage centrale auront droit au titre de normaux et ceux à l'extérieur à celui de hors normes. Mais il n'y a aucune légitimité à faire cela en soi, mais bien souvent ce n'est pas la création d'un outil qui pose problème, que l'usage que l'on en fait, c'est à dire permettre ici de faire des jugements ensuite. Mais est ce que le processus sous-jacent lui, n'est-il pas naturel, choisir des personnes qui me ressemble suffisamment ou à qui j'ai envie de ressembler/appartenir, pour ce faire nous avons besoin de définir les constances/traits distinctifs. En retour ces distinctions serviront à faire des liens avec d'autres notions bien-mal, attirant-repoussant, intéressant-inintéressant, agréable-désagréable, bon-mauvais, utile-inutile, etc... C'est précisément ces corrélations psychologiques par exemples rare=mal, différent=repoussant ( ou l'inverse suivant l'objet ), qui engendrent des dérives! " Convaincu?!
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Euh si c'est moi, alors c'est deja-utilise! :p Tout comme il est plus contraignant de lutter contre le courant que de se laisser porter par lui!
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Bonsoir, Non, je ne sais absolument pas à quoi cela fait référence, désolé chère Meryle. Je vous ai répondu sur le topic et en MP
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Pas mieux! Je ne vois pas nécessairement une opposition entre passion et raison, non, je pense plutôt que nos passions sont les moteurs de nos existences et que notre raison ( pas le raisonnement ou la conscience ) tente justement de satisfaire au mieux celles-ci compte tenu des différentes contraintes complexes, et qui ne seraient être résolues efficacement par le seul instinct, je vois la raison comme un outil intellectuel, permettant aux désirs/passions/pulsions de trouver une voie d'expression! C'est pas beau ça? :) Ensuite, ce n'est certainement pas ce qui caractérise notre espèce humaine, car nombres d'animaux font preuve d'esprit, bien que motivé bien souvent par leurs besoins (tout comme nous, comme je viens de l'écrire, mais sous des formes plus subtiles en lien avec la complexification de nos sociétés ). Parfois, et même souvent, les passions ne pouvant s'exprimer brutalement, la raison leurs donnera une nouvelle dimension et/ou une nouvelle forme plus adaptées. Ces valeurs sont inspirées par, et pour, les sociétés dans lesquelles nous vivons, sinon ce serait une guerre perpétuelle entre ses membres. C'est la condition sine qua non pour qu'il y est justement société, comme il doit en être chez tous les animaux sociaux, nous développons des valeurs en rapport et à l'intérieur d'une société. On est parfaitement d'accord. Tout à fait. Mais la science ne traite pas des émotions, et je suis de plus en plus enclin à penser que le beau est d'ordre sentimental/émotionnel, et absolument pas une caractéristique intrinsèque d'un objet, comme sa forme, sa taille ou sa couleur. Le mieux serait d'aller voir ce qui s'est déjà écrit sur ce sujet, car c'est un autre débat en lui-même ( et comme dit le dicton " il ne faut pas courir deux lièvres en même temps " ) Cf: le Topic sur les concepts: http://www.forumfr.com/sujet524315-un-concept-n-existe-pas-s-il-n-a-pas-de-nom.html Notre monde n'est vécu par nous que comme représentations, nous ne pouvons accéder qu'à des informations sur les choses, l'essence ou la nature d'un objet n'est pas directement accessible, seules ses propriétés peuvent l'être, elles-mêmes dépendantes de notre propre façon d'aborder leurs acquisitions, nos affects etc... Le beau ne peut donc être que subjectif et relatif, comme le concept d'amour où chacun en a une intuition, définition commune dans ses effets, mais sans vraiment savoir pourquoi/comment, les deux étant soumis et dépendant de l'environnement culturel et éducatif durant la phase d'imprégnation. Mais sans émotion, aucun ne peut se produire. Et comme j'ai essayé de la montrer dans un post précédent, nous modifions nos représentations du monde, ce qui en retour modifiera notre ressenti de la beauté. Tout comme le bonheur ne se réduit pas au plaisir, le beau ne se réduit pas non plus à l'apparence.
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Ok! C'est à dire qu'il te faut le fond et la forme! C'est à dire l'objet et son apparence, à l'instar du sujet de ce Topic: avoir une Maserati parfaitement fonctionnelle mais toute abimée, ne te permettra pas de la qualifier de belle! ( moi non plus ). Tu recherches donc une forme de beauté ici, sur ce forum? Dans quel but, pour quelle raison ( "pour être séduit" ), si tu veux bien?
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T'as pas bien lu, elle a écrit état, pas Etat! :D
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Hi, Aie, ça commence mal, :smile2:, on peut très bien dire et écrire quelqu'une ou quelques-unes! Trêve de plaisanterie, je vois où vous voulez en venir, pourquoi le masculin " l'emporte " sur le féminin dans la grammaire, c'est une ancienne règle, aussi arbitraire ( pas tout à fait, n'oublions pas que le gente féminine n'a obtenu sa "libération" et l'égalité que récemment historiquement, elles se sont battues pour cela ), que celle du nom du mari lors du mariage. Je ne sais pas si nous pouvons parlé de normalité dans les lois de la nature: normal s'entend en relation avec des règles dépendantes d'individus, alors que le monde physique semble répondre à des lois indépendantes des personnes. Ce sont des faits ou des évènements que l'on peut expliquer à partir de ces fameuses lois, invariables et indépendantes du lieu, de l'époque, de la culture ou de la l'observateur. D'un autre coté, nous pourrions très bien dire dans le langage courant, d'une orange bleue qu'elle n'est pas normale, mais une fois passer sous différents appareils plus sophistiqués les uns que les autres, nous trouverons la raison de cette couleur surprenante pour une orange, ce caractère anormal s'effacera, puisqu'il y a une explication logique, la couleur " normale" des feuilles du noisetier n'est pas le vert, car il existe une variété avec des feuilles pourpres, il n'y a donc pas de normalité dans la nature. Par contre je vous rejoins, sur le lien avec les habitudes, de ce qui est courant, le plus répandu, et c'est bien comme cela qu'on l'entend en général, c'est ce qui représente un échantillon majoritairement représentatif d'une qualité, d'un comportement, d'un aspect etc... Mais la question est, est-on vraiment/réellement anormal lorsque nous ne sommes pas dans cet intervalle de normalité? Nombre d'exemples historiques nous montrent que parfois certaines personnes pensaient différemment, avant que cela ne devienne le cas pour tout le monde, songeons à la place que tenait la Terre dans le cosmos, ou à la dérive des continents, ou encore l'inconscient. La normalité est donc parfois contre productive, et c'est bien parce qu'il y a certaines personnes qui pensent ou qui agissent différemment, que le monde change! C'est à dire que dans notre évolution "normale" il faut des "anormaux" ou des situations "anormales" pour que ce progrès ait lieu!? Finalement il est normal qu'il y est des anormaux/anomalies, quand nous avons un ensemble, on va dire un paquet de bonbons variés, le fait de prendre certains éléments et leur coller l'étiquette "normal", n'exclut par réellement les autres de l'ensemble, ils sont simplement mis à part, et juger, et c'est bien cela qui est regrettable, dans notre façon d'aborder les choses en faisant des catégorisations, c'est que nous nous en servons pour faire des jugements/hiérarchies, à l'instar du noisetier tortueux que si il n'a pas l'apparence des autres arbres, n'en demeure pas moins un noisetier avec des noisettes! Et que donc, il n'y a pas lieu de faire d'échelle de valeurs dans les noisetiers: feuilles rouges, vertes, et tordus. Oui! moyennant le déplacement de ce qui est en gras.
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On est là pour cela, il n'y a pas besoin ni de demander la permission, ni de s'excuser! :) Entre autre, mais la chose peut aussi s'entendre lorsque la normalité est limitée à un groupe, à une culture, des croyances etc... et pas simplement à l'échelle d'une période.
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D'accord, c'est ta vision. Pour rester dans le sujet, il me semble que le style est soumis à la notion de beau, et donc rentre aussi dans la discussion. Et si tu en as une idée précise et arrêtée, je peux comprendre que lorsque tes attentes ne sont pas satisfaites, tu sois déçu. Néanmoins, pour ma part je distingue le fond et la forme, bien que les deux soient importants, je crois sincèrement que le fond prime sur la forme, que l'apparence apportera ce petit plus qui amplifiera grandement cette première caractéristique importante, comme j'ai essayé de le montré avec mon histoire de billes précédemment. Je ne pense pas me tromper quand je dis que Socrate par sa présentation quotidienne, ressemblé à un vagabond, que sa physionomie était jugée laide, et que peut être son style philosophique, avec ces comparaisons/analogies, peut heurter certaines sensibilités/esprits, alors que le fond de sa pensée est noble. L'idéal étant d'avoir les deux, ce qui crée un tourbillon intellectuel émotionnel qui peut être recherché, à l'image de notre alter ego, qui a un esprit et un corps, c'est à dire le fond et la forme. Tout ça pour dire, que de partir avec des attentes trop précises, on peut finir par passer à coté de belles choses, à l'instar de ce qui se passe en science, où c'est ce qui ne rentre pas dans le moule qui permet le progrès, ou encore l'inattendu. crdlt,
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Merci pour cette approche pleine de poésie, comme bien souvent. Effectivement le beau exalte notre existence.
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Soyons puérils! ( je m'excuse d'avance pour le manque de cohésion des propos qui vont suivre, qui n'auront pas le bel aspect/clarté de ton très long commentaire ) Sans remettre en cause tous tes développements, qui ne sonnent pas faux, mais qu'il me semble encore trop réducteur, comme si le problème était résolu et qu'il ne restait plus qu'à peaufiner, à l'instar de Lord Kelvin qui en 1900 pensait ( à tort ) qu'il ne restait plus que deux petits nuages au-dessus de la physique: l'éther luminique et le corps noir, on sait à présent, quels ont été les découvertes majeures à partir de ces deux points de détails. Ne pouvant pas pour l'heure faire une synthèse, puisque j'en suis toujours à chercher, je me contenterai de revenir sur plusieurs points, sujet qui reste à approfondir puis à synthétiser. Le beau comme une recherche de perfection, d'une essence: je partirai d'un exemple tout bête, celui d'un jeu que l'on avait dans notre enfance, et qui s'est presque perdu, celui de jouer aux billes, si l'on se contente d'une vision "idéalisante", toutes les billes, tant soit peu sans défaut de construction, sont bien sphériques, il devrait s'en suivre une appréciation de l'essence de l'objet, sa sphéricité parfaite ( à l'oeil nu ), mais nous savons tous qu'en réalité, ce n'est pas uniquement la bille sphérique qui nous permettra de la qualifiée de belle, mais son apparence, dans notre sac, il y en avait certaines qui étaient belles, alors que les autres étaient ordinaires, mais si une avait une jolie parure mais que parallèlement elle avait un défaut de forme, elle n'avait pas le droit au qualificatif beau, et donc comme je l'avais fait remarqué à Dedalus précédemment, c'est le couple formé par l'objet et son apparence/décoration qui permettra le jugement esthétique. On me dira, mais quand le corps est nu, il n'y a point de décoration, certes, mais les formes de chaque membre devront être en harmonie avec les autres parties, supposons de "belles" jambes féminines, et aussi un tronc galbé avec une poitrine généreuse ( pour les messieurs ), mais que les proportions de ces deux parties ne vont pas ensemble, "une" monstre de Frankenstein assemblée avec des parties pourtant idéalisées chacune, mais que l'association rompt! En clair, c'est une question d'harmonie, plus que de perfection ( de processus idéalisant ). On pourra aussi me dire que la perfection se trouve dans l'immuabilité, dans l'éternité, mais rien dans l'univers physique n'est fixe, sans mouvement, sans altération ou évolution, ce n'est qu'une vue idéalisée humaine à partir de plusieurs concepts imbriqués. Je dirai aussi, que le concept de perfection, sous-tend que l'on sache d'avance où l'on doit arrivé, et donc inévitablement un conformisme, et comme tout conformisme il est arbitraire et dépendant. Le beau comme une alchimie entre l'objet et le sujet: personne ici, ne remet en cause l'existence du concept de beau, chacun peut donc le ressentir. Nous savons tous par expérience qu'un même objet ne sera pas nécessairement beau pour tout le monde, contrairement à une qualité objective comme la forme, la couleur, la dureté ( dans ses extrêmes ), le beau n'est pas une qualité intrinsèque d'un objet, il le devient par l'intermédiaire d'un observateur émotif, en ce sens il peut être normalisé, ou conditionné par l'apprentissage/les expériences passées, donc une dimension culturelle/acquise. Mais également dépendre, comme je l'ai signalé à Meryle, de l'état émotionnel antérieur de l'observateur ( cf: ma dernière réponse à Meryle ). Le beau comme la reconnaissance d'une complexification cachée, j'avais donné l'exemple d'un amateur de mathématiques qui reconnaitra une certaine beauté à une formule, eiπ/2 par exemple, qui contient nombre de domaines mathématiques importants, alors que pour le profane elle rappellera de douloureux souvenir ou lui inspirera la crainte/dégoût/indifférence! Ce n'est pas tant la formule/icônes/symboles elle-même qui est belle, que ce qu'elle représente de façon si condensée, une beauté non physique, non palpable, intellectuelle, comme lorsque l'on apprécie un esprit, les pensées de quelqu'un. Ce sera également la beauté d'une action, lors d'un match de foot, et pas seulement un objet, mais une succession d'évènements, etc... Le beau dans l'Art, qui est un moyen de communication sans l'utilisation du langage, un message, une interprétation, une inspiration, un sentiment, un bien être partagé/transmis/mis en lumière. Ces quelques points de vue agrémentés d'exemples, me laisse penser qu'il n'existe pas une vision dichotomique du beau, mais plutôt une approche multifactorielle. Si celui-ci est bien un sentiment, car comme lui il est éphémère, propre à chacun, dépendant de circonstances particulières extérieures comme intérieures, il y aura autant de façon de le ressentir qu'il y a de sensibilités individuelles, par exemple la joie ne se réduit pas à certaines composantes bien déterminées, je ne parle pas de ses effets qui eux sont reconnaissable d'où le concept de joie, mais ses causes ne sont pas toujours identifiables, et si elles le sont, ne sont pas reproductibles ou transposables, pareillement avec le beau. Une précision, sans me contre-dire, bien que je partage ( avec Dedalus ) le fait que quelque chose soit beau ou ne le soit pas, je n'exclus pas en même temps des degrés ou intensités de ce ressenti, toujours comme une émotion, à partir d'un certain seuil nous pouvons reconnaître être joyeux, alors qu'en dessous non, mais dans le cadre de la joie éprouvée il y a une modulation de son intensité, comme l'effet antagoniste de la douleur par exemple: un action est douloureuse ou pas, mais elle est plus ou moins douloureuse. ( agréable-neutre/frontière-désagréable/douloureux ) ça fait longtemps que tu ne m'as pas répondu, y aurait-il un hiatus?
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A sa décharge, je crois, que d'une part N-J se sent proche de ce philosophe, d'où son pseudo, et d'autre part, il me semble que c'est tout simplement un style qu'elle se donne, une sorte de mise à niveau, pour pouvoir dialoguer avec nous sans paraître pompeuse, car à n'en pas douter Nietzsche-junior détient de grandes connaissances, et que si elle se mettait à écrire de façon plus académique, elle pourrait nous en mettre tellement plein la vue que le débat serait vite clos, c'est donc un moyen de communiquer qui ne suscite pas le rejet par la différence de niveau, je suis allé sur d'autres forums où le vocabulaire est bien plus soutenu, personnellement je ne me sens pas à ma place, alors que les idées sous-jacentes sont les mêmes. De plus, avoir un autre point de vue, n'est ce pas ce que nous recherchons en philosophie, pour alimenter le questionnement, le débat, faire reculer l'ignorance, la quête de réponses, etc... Après peut-on réellement juger ( valeur ) sur les apparences, ne dit on pas "l'habit ne fait pas le moine"?! Ses écrits ne sont, certes pas très agréables à l'oeil, mais ce qu'ils cachent en vaut la peine, enfin ce n'est que mon avis. Amicalement,