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deja-utilise

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Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. Merci pour vos réponses, Topic lancé comme un affront à la sagacité des forumeurs, et je vois que l'on s'est piqué au jeu, tant mieux, car il y a des choses à dire ou à redire: Ça ne répond pas, mais j'aime bien quand même : ) Bonnes remarques, toujours pertinentes! Idem En effet, il y a une difficulté Bien vu! Une sorte de définition de la philosophie et de ses domaines de compétences, pourquoi pas. Oh! que c'est joli et pertinent, une approche très personnelle, et je te remercie de nous la faire partager. ---------------------------------------- Maintenant je vais vous donner à tous la solution à cette épineuse question.............non, je plaisante. Il est vrai qu'il faudrait déjà clarifier/préciser davantage le questionnement, car si d'un premier abord cette petite interrogation ne paye pas de mine, semblant être inoffensive, en réalité elle cache une complexité déroutante, que l'on retrouve dans vos réponses, en effet le qualificatif bon renvoie à plusieurs notions d'une part, de plus le philosophe et donc la philosophie peut également être abordée par différentes approches selon ce que l'on cherche à faire ou l'idée que l'on en a. Le jugement de valeur ne sera crédible que dans le domaine de validité où chacun aura bien voulu mettre la philosophie, et aux vues du service rendu on pourra en effet qualifier de bon le philosophe si il a oeuvré dans le sens que l'on s'est donné. C'est à dire que c'est à la fois objectif et subjectif, puisque la philosophie en question est en dehors de nous et exhibée, mais ce que l'on en pense restera lui fonction de nous et de cette philosophie qui est nôtre maintenant, et dont on a été touché, dérouté, retourné, conforté, ce qui permettra notre jugement positif. Si j'avais demandé qu'est ce qu'une bonne morale, nous aurions été dans le même embarras de façon plus prégnante, car le jugement se trouve à la fois en rapport avec la dite morale, mais aussi à l'intérieur de cette morale, il a une sorte de jugement inclusif dont il est difficile à extirper pour émettre une qualité qui puisse faire référence. Dit plus clairement, c'est la porte ouverte à toutes les réponses possibles, comme je peux trouver des chocolats bons, ce n'est pas négociable a priori, même si on peut discuter des chocolats, on ne peut pas infléchir le ressenti, sauf à en montrer la toxicité, que ce soit une idée ou un aliment, dans ce cas c'est la raison qui reprendra le dessus, il faudra donc argumenter pour convaincre l'autre d'une éventuelle erreur, incohérence ou inconsistance, et on tombe sur un nouveau philosophe, mais sera t-il bon maintenant? Il semble plus aisé de trouver/montrer qu'un philosophe est mauvais que de le faire pour un qui soit bon, toujours en suspend d'être réfuté. :D
  2. Tout à fait, et je dirai justement puisque nous apprenons régulièrement à mieux regarder/étudier le comportement animal, n'est-il pas plus raisonnable d'extrapoler ce que l'on ignore à partir de ce revirement de paradigme, il y a peu l'animal n'était au mieux que soumis à ces instincts, et l'Homme avait toutes sortes de spécificités, qui tombent les unes après les autres, pourquoi en serait-il autrement même pour des pensées abstraites? D'autant plus que personne n'est capable de savoir comment et à quoi pense un animal, on a déjà les plus grande peine du monde avec nos semblables! Mais qui te dis qu'il n'existe pas une forme de culture chez les animaux, certes moins évoluée, ce qui me faire dire que ce n'est qu'une question de quantité entre nous et les animaux, plutôt qu'une question de qualité, et aussi une forme de communication, sans doute pas toujours basée sur un langage articulé, d'ailleurs nous utilisons le langage pour faire passer une idée d'un cerveau dans un autre, il y a d'autres méthodes qui ont fait leurs preuves par le passé et toujours d'actualité, c'est le mimétisme, ce que font très bien nombres d'espèces d'animaux, entre eux mais pas uniquement, et en ce qui concerne la philo, les maths ou les sciences, on ne fait que transmettre des expériences vécues personnellement à d'autres, donc une transmission du savoir accumulé, ce que font par exemple les corneilles d'Angleterre, elles ont non seulement appris à décapsuler les bouteilles de lait devant les pas de porte de maisons, mais elles se le transmettent de générations en générations maintenant, depuis que le phénomène a été constaté, pareillement les chimpanzés en liberté, ont même des spécificités dans l'art et la manière de récolter des fourmis avec une brindille entre clans différents, preuve que ce savoir est transmis localement: tout ceci à son petit niveau, est bien la reconnaissance de connaissances collectives abstraites et transgénérationnelles, comme on peut le formuler également en s'extasiant devant des figures pariétales dans certaines grottes françaises ou ailleurs ( abstraction et transmission ), mais ne passant pas par le langage comme les humains le font volontiers, ce qui nous permet de gagner essentiellement du temps, puisque cela nous évite soit d'apprendre par soi même, soit de regarder un autre le faire pour imiter par la suite. Il n'y a que peu de choses finalement que les animaux ne font pas comme nous, et elles sont principalement comportementales: le sport et les arts. Et encore, si on y regarde attentivement, on verra le jeu chez les petits, et la conservation d'objets ponctuellement, qui sont les prémisses aux deux autres activités.
  3. Oui à 20ans on s'emballe facilement! Sans toujours avoir bien pris le temps de la réflexion préalable, avant de s'emporter, c'est au moins le mérite d'être un peu plus âgé. Ce que tu appelles inné dans des facilités, autrement dit un don, n'est autre en définitive qu'une focalisation du sujet sur un domaine précis, mais je reconnais en même temps que nous ne sommes pas égaux à la naissance, ce qui fait que par un concours de circonstances, un individu se voit attribuer des fluctuations avantageuses pour son activité préférentielle, par exemple une mémoire "photographique" qui sera très utile pour un travail faisant beaucoup appel à la mémoire, comme en mathématiques, ou encore des muscles avec des fibres "longues" pour quelqu'un qui s'oriente vers la course d'endurance, lui facilitera grandement la tâche, mais il arrive aussi que plusieurs "avantages" se cumulent dans une seule et même personne, et si celle-ci en fait usage dans son domaine de prédilection, elle pourra surpasser les autres, d'autant plus si elle est motivée, mais à l'inverse d'autres personnes n'usent pas de leurs facilités, ce qui fait qu'elles ne leurs sont de quasiment aucune utilité, ce n'est donc plus un don, quand ce n'est pas devenu un handicap! Le caractère est en grande partie lié aux premiers instants de notre vie extra-utérine mais aussi pendant la gestation, ce n'est pas une donnée "génétique", pas plus que les goûts et les couleurs, ils s'imposent à nous, certes très tôt, mais pas avant nos premières expériences. L'amour de la maman, est de l'ordre de l'idéologie, surtout si l'on songe à la mère biologique, l'enfant a surtout besoin que l'on s'occupe de lui, l'attachement viendra avec les soins apportés, et peu importe qui les prodigue, le père, une aide soignante ou une mère d'adoption. La violence est partout, l'amour aussi, c'est en nous, on l'exprime ou pas, on en a une profonde aversion ou pas, un besoin/envie irrépressible ou pas. La haine n'est pas une condition nécessaire à l'expression de la violence, le rugby me semble être un bon exemple, il y a souvent de la casse, une grande brutalité, des chocs très violents, mais il n'y a pas de haine en général pendant un match, la violence naturelle de l'homme trouve à s'exprimer dans une activité socialement valorisée. On peut apprendre à maitriser/contrôler sa colère qui pourrait conduire à la violence, d'ailleurs tous les sentiments peuvent conduire/se dégrader à la colère, mais jusqu'à un certain point, un seuil relatif à chaque individu, lié à son tempérament, son milieu social/éducatif, etc... Tout le monde peut potentiellement devenir violent, et c'est plus glorieux/rassurant de penser le contraire, mais c'est faire l'autruche, et prendre le risque d'être pris au dépourvu le jour où on perd le contrôle. À part un psychopathe, personne n'a envie de cogner gratuitement, mais ça ne justifie rien. Comme dit au-dessus, le seuil dépend des individus, et comme nous sommes dans une section philosophique, la probabilité est très certainement inférieure à d'autres groupes de personnes, comme dans les quartiers difficiles des cités HLM, et je sais de quoi je parle, j'y suis passé! Etre réaliste ce n'est pas avoir une vision faussée! La violence s'exprime sous de multiples formes, si elle ne transparait pas d'un point de vue comportemental et public, elle peut l'être ailleurs, comme certains hommes des pays de l'est justement assez portés sur la bouteille et corolairement violent sur leur compagne, mais ça ne se voit pas! Oui les arts martiaux apprennent l'humilité, mais encore une fois, ça dépend des individus. La vie ce n'est pas un conte de fées ou le monde des bisounours, même si on a envie d'y croire, d'y tendre, la dure réalité est tout autre, c'est quand même pas pour rien si les prisons sont bondés et la justice dépassée, et qu'il existe différentes polices ou forces de l'ordre, je crois qu'il faudrait penser à ouvrir les yeux, et les bons!
  4. Du moment qu'il y a un sujet sensible pour la remarquer, cela pourra être le cas, ça dépendra des effets constatés, si elle touche le sol, aucun effet visible ne pourra permettre un tel jugement, sauf à disposer d'appareils de mesures qui pourront conduire à notre jugement ou alors on fait confiance à ceux qui nous dises que c'est un phénomène des plus violents sur notre planète mais si elle frappe un arbre et l'éventre en deux, et que l'on sait la force nécessaire à fendre une simple branche, on peut là aussi se prononcer. Donc oui, la foudre d'une manière générale est violente, car l'intensité de l'effet ( l'intensité tout court aussi ) est considérable, même si on ne peut pas s'en rendre toujours compte, mais elle sera jugée comme telle, par un individu, si il peut voir les dégâts.
  5. En es tu si sûr? Car pour formuler une telle affirmation, cela devrait t'obliger à avoir étudié tous les animaux d'une part, et d'autre part, un écueil bien plus important t'attend, avoir pu te mettre à la place d'un représentant de chaque espèce pour savoir comment il fonctionne de l'intérieur, car autant on peut l'approximer pour un chat ou un chien ( car assez similaires à nous ), que cela devient de plus en plus dur que l'on s'éloigne de notre branche phylogénique. D'ailleurs il me semble bien que les chimpanzés ont les mêmes qualités que nous, mais à un degré moindre, il ne leur manque que la parole, il est même notoire qu'un chimpanzé de "laboratoire" adulte a un niveau intellectuel d'un enfant de 5ans environ, n'est ce pas une preuve que si le petit d'homme est capable d'avoir des connaissances abstraites et en progrès, ce sera aussi le cas du chimpanzé, puisque il sera également parti d'un état "vierge" à l'état "capacités d'un enfant de 5ans"!? ( tu pourras sans doute me rétorquer qu'il plafonne à 5ans, mais je ferai remarquer que beaucoup d'adultes humains plafonnent aussi à un stade légèrement supérieur ) Les dauphins sont tout aussi conscients que nous d'eux mêmes, de leur environnement, de leurs congénères et des autres êtres vivants, on ne compte plus le nombre d'histoire "invraisemblables" où des dauphins sont venus spontanément en aide à des humains, ou à d'autres animaux en détresse! Oui! Et comme nous sommes une espèce à part entière, nous avons aussi des traites distinctifs, mais sont-ils vraiment là où on aurait tendance à les mettre?
  6. Euh, y'a pas comme un truc qui cloche Chris? Si l'Homme est l'être le plus intelligent pourquoi se donne t-il les moyens de couper la branche sur laquelle il est assis? Donc le fait de pouvoir détruire plus que tout autre, ça nous rend supérieur? C'est bien ça que tu dis? Moi qui croyais que le chaos était l'apanage du désordre, de la non cohérence, de l'inconstance et de la non intelligence. N'est il pas plus intelligent et plus sage de vivre en " harmonie " avec son environnement, sans se sentir supérieur, mais juste un maillon d'une chaine, qui se brisera par la maille la plus faible, brisant le cycle tout entier. Voilà c'est ça, avec de tels arguments ( la destruction ) on arrive à ce brillant constat!
  7. Là, je ne vois pas, hormis un petit os triangulaire!?
  8. Si il est bien violent dans ses actes, même si il n'est pas agressif "gratuitement", comme nous lorsque l'on emmène des animaux à l'abattoir, que ce soit pas arme à feu, à coup de gourdin ou au "pistolet" électrique, cela reste un acte violent, non pas tant qu'il entraine la mort, mais par sa réalisation, en opposition avec les chambres de la mort des États américains, où toute souffrance a été supprimée pour donner la mort, on supprime la vie sans violence. Toutefois, on peut souffrir sans subir la moindre violence ( la faim, l'envie, le manque ), et toute violence n'entraine pas la souffrance ( sports de combat en étant bien protégé par exemple ). Si la souffrance peut intervenir dans notre affaire, elle n'explique pas à elle seule cette notion de violence. Un ressenti me semble amplement suffisant pour parler de violence. Après si tu restreins la violence à un trouble à soulager, oui c'est une récompense, mais elle n'est pas que cela, elle est un moyen ( primitif ) plus qu'un but. Dans le cadre du soulagement, ça se comprend, on ne ressent que notre corps, et ne faisons qu'imaginer, si tant est qu'on le fasse, ce que l'autre peut ressentir, on est donc plus sensible à notre propre condition/vécu. Je n'ai pas grand chose à redire à tes interventions, mais j'y suis réceptif.
  9. Les tabous pour les tribus et assimilés sont particulièrement importants pour la vie de celles-ci, comme l'inceste aussi, ils ont beaucoup moins d'influence dans nos sociétés libérales et individualistes, effaçant par la même les interdits sacralisés . Donc à la base le viol, est un besoin bestial qui est assouvi tout aussi bestialement, puisque pris par la force physique, mais réprimé totalement à priori par une certaine culture et moins bien par d'autres, ou plus du tout dans un contexte de guerre anarchique.
  10. Ou ressenti comme tel! Puisque d'un coté il y a l'agissant et de l'autre l'observateur ou le receveur, néanmoins l'agresseur peut ne pas avoir conscience d'être violent, alors que les deux autres le vive ainsi. Par ailleurs, on parle bien de la violence d'un choc, où il n'y a aucune volonté agissante. La violence est avant tout une comparaison:
  11. Parfois j'en arrive à me le demander également, une part de masochisme peut être, un entêtement possiblement, la défense, par amour, de la vérité certainement!
  12. Quel est ce fondement dont nous seuls sommes frappés? Évolution n'est pas synonyme de progrès, oui. Je me suis aussi demandé à plusieurs reprises si nous n'étions pas une erreur, un bug de la nature qui aurait mal tourné, qui ne se serait pas résorbé, comme certaines mutations bactériennes ou virales finissent pas être tellement virulentes que l'hôte meure, se privant par la même de leur lieu "d'habitation"!
  13. Non, non, je crois que j'ai du mal à te transmettre ce que je veux dire. Le scientifique n'a pas d'autres choix que de s'en remettre à la réalité pour la construction de son savoir, sur cela on est en accord, c'est sur la construction intellectuelle qu'il utilise que nous divergeons, par exemple représenter les atomes en chimie avec des petites boules et des bâtons expliquent assez bien les résultats et permet d'en prévoir d'autres non encore produit, MAIS ces représentations ne sont pas la Réalité, juste un moyen commode/pratique/efficace pour décrire, expliquer et prédire la réalité des faits, puisque par ailleurs on sait aussi que l'atome est essentiellement vide. Ça c'est pour un modèle que l'on a dépassé, mais cela reste valable pour tous les modèles scientifiques, ils peuvent être complété, modifiés ou remplacer à n'importe quel instant, ce qui compte c'est ce que l'on arrive à faire avec en rapport à la réalité, pas que ce soit réellement ce qui est. Je ne défends pas la métaphysique dans mon discours, mais comme n'importe quel scientifique on fait des conjectures/supputations/spéculations en attendant vérification/confirmation ou juste un renforcement. Oui le scientifique cherche des lois, des constances, mais pour exprimer/exploiter/expliquer ces lois, il utilise un langage qu'il "crée de toute pièce" en se référant inévitablement à d'autres représentations, qui elles sont connues/intégrées/acceptées, ce qui me fait dire que c'est des sortes de hiéroglyphes, dans le sens de représentations simples pour dire/comprendre quelque chose de plus compliqué, des représentations de représentations, comme des poupées russes, ce qui c'est produit avec les symboles japonais aussi ( une représentation plus abstraite de représentations plus picturales, elles mêmes représentations de scènes de vie ), ce que j'ai vulgairement nommé des hiéroglyphes. Dans la logique qui est la notre, par expérience, on construit le gros à partir du petit par assemblage, d'une part, il semblerait bien que le tout ait surgit en entier et non par agglomération, en fait ça serait même l'inverse, les éléments se sont séparés dans le temps et l'espace ( théorie du Big Bang ), et d'autre part plus prêt de nous le sculpteur part du "gros" pour finir sur le "petit" quand il utilise un bloc de marbre pour en faire une statue/statuette monolithe. Comme tu dis la réalité est avant tout notre réalité, difficile dès lors d'y échapper. La seule exigence qui vaille la peine serait de regarder les choses telles que nous les percevons, sans autres considérations? C'est ça? ( je ne suis pas sûr d'avoir saisi ). La seule je ne sais pas, mais parfois certainement, le monde ne peut pas être toujours abordé froidement, par la seule raison, il faut aussi savoir voir avec notre "coeur", avec notre condition humaine et nos attributs, tout est une question d'équilibre, les extrêmes sont très souvent néfastes. De mémoire, ce sont les mêmes zones cérébrales qui sont activées, que ce soit pour une douleur somatique ou psychique, ce qui montre bien l'interaction entre les deux. Tout n'est que traitement de l'information dans le cerveau, c'est pour ça que parfois, des personnes amputées ressentent encore le membre disparu, un reliquat mnésique récalcitrant. Mais ce n'est pas dissociable, puisque c'est le fonctionnement même de la science, le moyen et le but sont intrinsèquement liés/indissociables, si par exemple le but est de comprendre la réalité, le moyen lui s'appuie sur la réalité pour cette compréhension, c'est à dire que la réalité sert autant à construire les méthodes qu'à son appréhension, une augmentation concomitante l'une permet de développer l'autre, qui en retour perfectionne la première, etc... Ce que je tenais à préciser, antérieurement, était de ne pas confondre les constructions mentales ( pour appréhender la réalité ) avec la réalité, au même titre par exemple qu'un tableau ou un film décrit une réalité, mais n'est pas cette réalité elle même, juste une représentation, même fidèle, mais une représentation, comme par exemple les mots que l'on utilise pour décrire une réalité que l'on vit, ils ne sont pas cette réalité non plus.
  14. Et ceci renvoie à cela: http://www.forumfr.com/sujet603095-est-on-prisonnier-de-son-passe.html?view,findpost,p,9011304
  15. (Par extension) Différence de plus ou de moins dans les qualités sensibles. Proportion ou étendue. Et tout le village bientôt, à des degrés variant selon la constitution et la force de résistance de chacun, fut en proie à des malaises étranges, symptômes inexplicables d’empoisonnement. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921) On était tous au même degré de confusion. Degré de chaleur, de froid, de sécheresse, d’humidité, de force, de mouvement, de vitesse, d’intensité, d’accroissement, etc. Une brûlure au deuxième degré. Ma passion s’accrut à un tel degré, que… degré d’intelligence. Degré de tristesse, d’affliction, d’abattement. Degré d’affection, d’intérêt. Être insolent au dernier degré. Être impertinent au plut haut degré. Être ennuyeux au plus haut degré. Degrés de comparaison ou de signification : Le positif, le comparatif et le superlatif. Degré de juridiction : Chacun des tribunaux devant lesquels une même affaire peut être successivement portée. ( http://fr.wiktionary.org/wiki/degr%C3%A9 )
  16. Quelle(s) différence(s) fondamentale(s) reste t-il à l'être humain, toutes les spécificités sont tombées les une après les autres, les scientifiques ayant toujours trouvé des traces de nos revendications typiquement humaines dans le monde animal, ne serions nous "unique" que par une question de degré? Que demeure t-il de propre à l'Homme, si ce n'est une douce illusion?
  17. Comment s'y prendre pour qualifier un philosophe de l'attribut bon? Qui peut y prétendre, le formuler?
  18. Idem ici, certains se focalisent sur l'inné quand d'autres le font sur l'acquis, et s'affrontent, or les deux agissent!
  19. Oui Mais c'est exactement ce que je défends ici! Il peut simplement en aller d'un co-intérêt, comme je te l'avais signalé ailleurs il me semble, un simple jeu du "dilemme du prisonnier itéré" suffisait à rendre compte de la coopération, elle "surgit spontanément", ce n'est donc pas une aliénation de l'individualité, mais un "mal" nécessaire pour cette dernière. Pas systématiquement, cela va de soi, car bon nombre de création, faite posément, ont pour origine de lutter contre un problème quelconque, y compris cette violence justement. Car la violence n'engendre que la violence, il faut bien une brisure à un moment ou à un autre pour endiguer l'escalade.
  20. Le ku Klux Klan, l'apartheid et la lapidation c'est sans doute innés!? Il existe aussi des violences dépourvues d'agressivité!: la torture, les forces de l'ordre, l'arracheur de dent ou la mise en place d'une prothèse de hanche, la délinquance routière, la chasse etc...
  21. Pour quelle raison avons nous "tous" accepté l'esclavagisme du travail? ( Ça doit être 100% culturel aussi, pour toi ) Et ceux qui ont suivi l'autre andouille Fasciste n'ont été que des marionnettes? un seul homme a réussi à duper une majorité, presque tout un pays, et me dire que c'est purement culturel, alors il n'existe aucune liberté, aucun libre arbitre, aucun choix possible, juste des pantins que l'on manipule au gré des hasards des idées. Je ne dis pas que le crime a une racine biologique, mais que la violence oui, et ce que deviendra cette violence pourra aboutir à un crime, à une oeuvre d'art ou à un champion(ne) de boxe ou de judo, tu es déjà dans le jugement moral avant d'avoir aborder le fond du problème, qu'est cette violence ancestral typiquement humaine. Quand j'écris que la violence est culturelle et innée, je ne dis pas que ce soit le cas pour chacun de nous, mais pour l'humanité entière, car pour certains elle sera naturelle, pour d'autres acquise et pour une tiers catégorie les deux en même temps, quand pour une part importante cette violence sera rejetée naturellement et/ou culturellement. Par contre la colère est en chacun de nous, elle peut être exacerbée au point de rendre n'importe quel individu violent, ce que des leaders ou fanatiques arrivent à exploiter chez leurs sujets/victimes dociles/fragiles/naïves/malades, mais un évènement particulier peut aussi déclencher un accès de violence, il suffit que plusieurs facteurs aggravants se combinent. Nos comportements ne sont pas bien rangées dans une boite bleu ou une boite rose, les choses sont bien plus compliquées, imbriquées qu'on voudrait bien qu'elles soient. J'ai clairement montré que la violence était de cette sorte, maintenant on peut traiter du cas par cas avec leurs fluctuations/particularités. ( tu sais bien que la dominante politique n' a aucune importance à mes yeux! )
  22. Je vais reprendre ce que j'ai déjà dit auparavant. La question est mal posée, non pas que l'auteur ait eu tort de poser une telle question, mais que sa formulation induit en erreur! ( à cause du choix ) Ce qui se passe avec la violence ici, est du même acabit que ce qui se passe avec la myopie par exemple, d'un coté on sait qu'elle n'est que de l'ordre de 20% héréditaire dans des conditions environnementale favorable alors que les deux parents sont myopes, et d'un autre coté, nous savons aussi que la prévalence de la myopie peut atteindre 80-90% des enfants, quand bien même les parents ne seraient pas tous myopes, mais dans un environnement différent du premier plus défavorable, ce qui montre clairement, que la myopie est à la fois un processus dépendant de conditions extérieures et du phénomène de l'hérédité. Il en va pareillement avec la violence, si certains pères sont violents avec leurs enfants, tous ne deviendront pas à leur tour violent, à l'inverse des enfants élevées dans des familles calmes, ne seront pas tous aussi calmes que leur parents, c'est à dire qu'il a des corrélations importantes, sans toutefois pouvoir parler de déterminisme ou de causalité unimodale, la violence est plurifactorielle! En résumé, comme dit antérieurement la violence est innée et culturelle!
  23. Non ce n'est pas tout à fait sur ça que je te reprenais, non que tu confondes réalité et vérité, mais le modèle scientifique avec la réalité: Jedino, le 17 mai 2014 - 06:28, dit : ...le modèle ne fonctionne que parce qu'il correspond, au moins en partie, à la réalité... Le modèle/théorie ne correspond pas à la réalité, il/elle tente de "l'expliquer"/décrypter, d'où mes exemples pour montrer que le modèle et la réalité sont deux choses bien distinctes, même si l'une dépend de l'autre. La vérité en science se limite à leur seule correspondance entre les prévisions/pronostics et les mesures/résultats, puisqu'il y a longtemps que les scientifiques ont laissé tomber l'idée d'appréhender la réalité elle même. Personne ne peut y accéder, juste en avoir une représentation sur une fraction, objet de notre attention, c'est un peu comme de regarder à travers un trou de serrure, mais avec un filtre devant l'oeil, on ne sait jamais si on voit toute la scène et quelle est la nature du filtre. Les chercheurs proposent des représentations plus efficaces, plus naturelles, plus simples, plus proches des faits, etc, mais dans tous les cas ce n'est pas la réalité elle-même, en fait notre compréhension est symbolique, imagée, analogique, on explique une chose par une autre mieux intégrée/instinctive/courante, ( comme dans un dictionnaire ), le scientifique cherche les "hiéroglyphes" les mieux adaptés à son usage et qui décrivent ce qu'il a constaté/compris/interprété/voulu, et étape ultime, tente de prédire avec son modèle ou sa théorie à grand renfort de mathématiques. Comme dit au-dessus, nous n'avons pas accès à La réalité, mais uniquement à des fragments, qui plus est, à travers le verre déformant de notre psychologie et physiologie, il n'y a donc pas lieu à mettre d'un coté la méca. quantique et de l'autre la mécanique "classique", ça me rappelle une expérience sur des sujets, à qui l'on montrait une boite avec deux ouvertures, il y avait deux sujets qui regardaient à tour de rôle chacun par une extrémité, d'un coté l'un voyait un carré, et l'autre voyait un triangle par l'autre ouverture, à chaque fois le couple de personnes objet de l'expérience n'a pas réussi à surmonter leur divergence de point de vue, jusqu'à ce que les expérimentateurs ouvrent la boite pour montrer une pyramide, comme certainement avec ce que j'essaie de te dire ici, que nous regardons les différentes facettes d'une même réalité et que nous n'arrivons pas à englober en un tout cohérent. Recherche intense de la part des scientifiques toujours focalisés sur la théorie du tout, où toutes nos théories disparates pourraient enfin s'emboîter les unes dans les autres, et quand bien même, cela ne sera toujours pas la réalité, mais une représentation cohérente et "complète". Oui il y a des chances, je ne regrette pas nos échanges pour autant, et comme je n'ai pas de cas particulier en tête, cela va m'être difficile. Je rajouterai juste qu'avec l'inconscient, on est encore un peu comme Mendel avec ses petits pois, il nous manque sans doute une structure sur laquelle s'appuyer moins contestable, comme ce fût le cas avec la découverte de l'ADN pour l'hérédité, et je crois que l'imagerie médicale ainsi que l'activation optique des neurones pourraient bien nous projeter vers ça.
  24. Voilà, ça va chauffer...dans les bermu... les ciboulots: Et donc, tu n'expliques rien, hormis les cas les plus simples de 10 à 13, où expliques tu la partie brutalité de la violence? Sans compter les prémisses tirées par les cheveux. Copie à revoir, peut mieux faire! Crois tu vraiment que la multiplication des moyens soit une condition nécessaire, et même suffisante, pour expliquer la virulence particulière de l'Homme? Le fait que les foules se laissent berner ( psy. des foules, G Le Bon ), ne justifie pas l'intensité de notre violence, uniquement de rendre collectif ce qui était individuel. Approche complémentaire de ta part, de dire que le seuil d'acceptation a été revu à la baisse, laisse entendre que la violence serait affaire de point de vue subjectif, si c'est vrai dans certains cas particuliers, ce n'est pas généralisable, pour en revenir au même exemple, le viol a certainement toujours été particulièrement mal vécu par la personne, aussi bien par le passé que maintenant, depuis au moins l'homme de Cro-Magnon nous n'avons pas évolué sur nos ressentis, nous les dissimulons/contrôlons mieux, ce que l'on nomme la sociabilisation finalement. En chacun de nous sommeille un Hulk, qui peut se réveiller et dévoiler toute sa brutalité bestiale/refoulée.
  25. " En sociologie, la culture est définie de façon plus étroite comme "ce qui est commun à un groupe d'individus" et comme "ce qui le soude". Ainsi, pour une institution internationale comme l'UNESCO : « Dans son sens le plus large, la culture peut aujourd'hui être considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts, les lettres et les sciences, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »1 Ce "réservoir commun" évolue dans le temps par et dans les formes des échanges. Il se constitue en manières distinctes d'être, de penser, d'agir et de communiquer. Par abus de langage, on utilise souvent le mot "culture" pour désigner presque exclusivement l'offre de pratiques et de services culturels dans les sociétés modernes, et en particulier dans le domaine des arts et des lettres. " Que les habitudes de vie aient changé pendant la grande guerre, je n'en doute pas, que cela s'apparente à un trait culturel temporaire je peux encore l'entendre, mais en aucun cas, le viol ne peut rentrer dans ce cadre, même de loin, ce n'est que réponse à un instinct on ne peut plus bestial, qui certes parfois tend vers un mouvement collectif, comme certaines guérillas en Afrique centrale, où nombre de femmes ont été violées par des soldats, ce sont des évènements indépendants mais produits dans des circonstances favorisantes, les verrous et sanctions ont sauté laissant libre cours aux instincts les plus primitifs, inversement si tous les hommes urinent debout sur le bord de la route, ça n'a rien de culturel non plus, c'est un mouvement convergent lié à des contraintes et une possibilité, il ne faudrait pas faire des inférences illicites, quand bien même on y voit des corrélations, il y a d'autres explications. J'essaierai d'y répondre, car il me semble avoir détecté quelques petites choses, à suivre...
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