Aller au contenu

deja-utilise

Membre
  • Compteur de contenus

    5 994
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par deja-utilise

  1. D'une part, on peut douter que toutes nos activités aient une quelconque utilité, finalité, hormis celles qui concernent notre survie. Et si on y regarde bien, ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas ce que font les autres que ce soit superflu pour eux! D'autre part, c'est plutôt faire un amalgame non justifié que de confondre des questions sur pourquoi le réalité est ce qu'elle est, avec celles qui permettent de rendre intelligible notre monde. On pourrait se contenter de survivre aussi, ne répondant dans ce cas qu'à l'impératif biologique, transcendant toute pensée. Comme je l'ai déjà dit sur le topic la philosophie est terminée, le fait de discuter de l'inutilité de la philosophie, c'est déjà faire de la philosophie, comme de regarder les fondements des mathématiques c'est faire des mathématiques, on ne sort pas du giron en critiquant l'objet lui-même. De plus, rien ne dit que les philosophes amateurs n'aient pas une vie pratique, professionnelle ou personnelle actives, et ni que l'activité intellectuelle s'oppose à celle manuelle, enfin croire que la philosophe s'évertue à se rendre incompréhensible ou à rabaisser autrui, c'est la preuve manifeste que tu n'as pas saisi le sens profond d'une philosophie sincère, et même si je ne suis pas partisan de ce genre de philosophies, bon nombre de gens se tournent vers le bouddhisme ou le taoïsme, qui ont une résolution principalement pratique et sans aucun langage abscons. Pour ce qui concerne l'utilité de la philo, je t'invite à lire cette autre contestation
  2. Oui dans l'absolu tu as raison, mais là on part d'une idée tellement répandue que je ne vois pas comment cela pourrait constituer un élément décisif, ça me fait penser un peu à il faut maitriser un langage ou avoir un cerveau, avoir reçu un minimum d'éducation, comme cela s'applique pratiquement à toutes nos activités, je doute que cela réponde à la question particulière. Si la question était qu'est ce qu'un bon artiste, tu vois/sens que c'est justement l'inverse qui peut se produire, c'est quelqu'un qui transcende les limites, les conventions ou au contraire qui y répond parfaitement. Pareil pour un mathématicien, certains excelleront dans la continuité de leurs prédécesseurs, utilisant les mêmes outils en les exploitant au maximum de leurs capacités, au-delà de ce que les découvreurs initiaux étaient arrivés, pendant que d'autres inventeront de nouveaux outils, de nouvelles associations/combinaisons qui permettront de reformuler plus simplement un résultat obtenu difficilement ou de découvrir de nouveaux domaines, débouchés.
  3. Que de reconnaitre, connaitre et vivre avec ses limites, ne constituent pas un moyen discriminatoire pour savoir ce qu'est un bon philosophe. Le sportif qui sait qu'il est asthmatique ou qu'il a une hanche usé, agira en conséquence sous peine d'être rappelé à l'autre violemment, le travailleur qui sait pertinemment qu'il ne sait pas faire une tâche agira également en conséquence, peut-on en conclure/déduire que ce sont de bons philosophes!?
  4. grossièrement oui Je ne peux pas penser à la place de DdM, mais si je comprends bien ce qu'il nous explique, il n'est rien de tout cela, sauf ce que tu dis en dernier, le questionnement, et donc les réponses/approches ou mieux le cheminement vers ces réponses/approches. Je ne suis ni le maitre ni l'esclave/disciple de personne, tout ce que je sais c'est que plus j'apprends et plus je sonde la profondeur de mon ignorance! La seule chose qui semble rester, constante, c'est la démarche du questionnement sans relâche. Maintenant et je l'ai déjà dit, un philosophe ne peut pas faire l'impasse sur les connaissances scientifiques, c'est à dire que son questionnement puis sa vision ne pourra pas se faire au détriment des faits, des observations, des expériences, le philosophe est en prise avec la réalité et ne peut que s'y tenir, simplement une approche nouvelle pourra faire jour grâce à sa persévérance pour lui, et puis pour d'autres prêts à comprendre. Il appartient à chacun de faire l'effort de comprendre, ce n'est pas un phénomène passif comme regarder un divertissement à la Tv, mais bien au contraire très actif, qui ne peut que venir de soi, le philosophe se comportant comme un catalyseur. La métaphore n'était pas tant sur le maniement de la chose, que le simple fait de respecter les mêmes règles, si on dit on pratique le foot, on ne vient pas avec ses palmes et son tuba! Tu vois, je dirai à peu près l'inverse, que la destination importe peu, que seul le trajet compte, car comme je l'ai suggéré avant, personne ne peut embrasser toute la connaissance, ne restera donc que l'usage que l'on fait du peu en notre possession!
  5. Et il n'est pas nécessaire d'avoir le pédigrée des intervenants pour savoir à qui l'on a affaire, en terme de niveau de compréhension, puisque de toute façon cela finit par se voir, c'est juste un gain de temps, qui d'ailleurs ne présage de rien! J'ai eu la chance de rencontrer des gens fort pertinent irl alors même qu'il n'avait pas d'attrait pour la philo, il pratiquait sans savoir comme Jourdain qui faisait ... sans le savoir, à l'inverse j'ai eu affaire à un philosophe professionnel qui ne comprenait même pas ce que je lui disais. Comme dit avant, savoir et comprendre ne sont pas la même chose, bien que l'un implique l'autre, ce n'est pas réversible/réciproque! Mais j'en vois au moins 3 ici. Le problème soulevé ne se trouve pas ici Leopardi, il est sur la démarche même du philosophe avant même tout autre chose, que ce soit sur sa performance, son domaine de prédilection, sa façon particulière d'aborder une problématique. Dit autrement si tu ne cherches rien, et quelque soit ton niveau d'exigence, tu ne pratiques ni de près ni de loin la philosophie ( ce qui ne veut pas dire qu'il suffit de chercher pour philosopher ). ( Cf ma réponse à Ocytocine ). Si on dit que l'on joue au foot ensemble, mais que certains font du basket ou du rugby, on ne peut dès lors pas s'entendre, si on est sur une rubrique philo, ce n'est pas pour faire de la poésie, de l'humour, de la politique, de la science-fiction, du roman ou du sociétal....voilà l'exigence! Si je vais voir mon mécano, je n'attends pas de lui qu'il me parle de ce qu'il a fait ce week-end, ces souvenirs de vacances ou qu'il me donne son avis sur ma maison. Tu comprends?
  6. Je pense que cela va un peu plus loin, car on peut réfléchir sans ( se ) questionner, alors que je trouve que c'est précisément ce point qui est la source de toute démarche philosophique, et dans le cadre d'un débat/forum de discussion à caractère philosophique le questionnement peut porter sur un objet, peut venir de soi ou d'autrui, vers soi ou vers autrui, entendus comme idées et non comme sujets, voilà les ingrédients minimaux, ensuite les règles de bienséance s'appliquent comme n'importe quel autre échange. Maintenant cette précision apportée, penses tu en ne reprenant que les tiennes si tu veux, que les intervenants dans la section philosophie utilisent ces " règles du jeu ". J'apporte aussi un élément de réponse pour la compréhension du comportement de DdM, car lorsque l'on aime, on ne permet pas en général que l'objet de notre amour souffre, soit torturé, malmené, pris à la légère, non respecté, je pense ne pas m'aventurer à dire qu'il en va de même avec " l'amour de la sagesse/savoir ", et que ceux qui aime vraiment ce qu'il font, comprendront l'exigence minimale, l'effort à fournir. Je suis le premier à le faire remarquer et je le pratique à petites doses avec mes enfants. Les bagages se forment en chemin, ce qui compte c'est la démarche, nous avons tous rencontré des personnes très diplômées, mais incompétentes, ce n'est pas un gage de qualité, il ne suffit pas de prétendre, car nous sommes "jugés" sur nos écrits, pas sur nos prétentions, et je fais un net distinguo entre savoir et comprendre, où l'étalage de connaissances ne m'impressionnent que modérément, et c'est justement par le questionnement que l'on saura si la personne sait ou a compris, et c'est aussi par le questionnement que l'on pourra nous pousser dans nos retranchements, apprendre, il n'y a donc pas de condescendance, simplement une démarche qui pousse les individus aussi loin que possible, quitte suivant les tempéraments à bousculer un peu, pour en extraire/extirper le meilleur, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Donc, j'oserai dire qu'il y a des différences entre une initiation aux concepts philosophiques/mathématiques/scientifiques et la pratique même sommaire, puis la recherche et la découverte: l'enfant à qui on a fraichement mis en évidence les règles d'arithmétique, celui plus vieux qui maitrise l'emploi de ces règles pour gérer d'autres problèmes, et enfin ceux qui trouvent de nouvelles lois, propriétés, ne font pas parti du même niveau alors qu'ils ont à faire à la même matière. Enfin, j'ajouterai qu'il est notoire que la mathématique est le langage "universel" des sciences expérimentales, et pour ma part, la philosophie est le langage "universel" du savoir. http://www.forumfr.com/sujet608419-les-conventions-sociales.html
  7. Ce qu'il y a, c'est que cela ne s'applique pas uniquement à la philosophie, un sportif ou un travailleur peut être dans pareille situation sans faire montre d'état philosophique!?
  8. C'est effectivement le risque, mais DdM n'a pas explicitement dit qu'il voulait des spécialistes, il a seulement suggéré de montrer ses "bagages" philosophiques, qu'elles soient scolaires ou hors parcours initiatiques, et puis il attend une certaine rigueur sur les propos tenus, que l'on puisse en débattre, analyser, critiquer ( dans les deux sens ), c'est comme un jeu dont on a fixé les règles minimales, ensuite on peut laisser libre cours à son "esprit". ******************************************************************************************************************************* Il ne faut pas s'outrer de ce qui est dit ici, car reprenant l'idée du sport, cela reviendrait à vouloir faire du basketball dans une partie de foot libre ( sans but/filet ), nous le répétons régulièrement et sans vouloir exclure les "novices", il y a un minimum méthodologique à fournir, c'est à dire accepter d'approfondir ce que l'on dit, et se voir contester si ce n'est pas cohérent ou en contradiction avec d'autres propos ou faits/évènements. Comme je l'ai déjà exprimé ailleurs, si c'était une section mathématique, tout le monde s'attend à ce que les résultats soient étayés, et non point des assertions gratuites, encore une fois, ça ne veut pas dire que c'est réservé à des initiés, mais qu'il faut une certaine discipline inhérente à la matière abordée, que l'on ne retrouve pas dans chaque section du forum. Je rejoins donc DdM, quand il dit qu'il serait intéressant, pour le respect même de la matière philosophique, d'annoncer, comme c'est le cas en section politique il me semble, la couleur, l'exigence de fond sur nos écrits, et surtout la vie du débat philosophique qui demande une certaine confrontation des idées et pas seulement les exposer ou donner des points de vues fermes/moraux. Légère digression sur le sujet, pouvons nous discuter ici justement de cette exigence minimale de la pratique de la philosophie, et j'aimerai que ceux qui ne se considèrent pas philosophes s'expriment sur ce qu'ils attendent/comprennent de la façon de philosopher ( donc pas le but, la vocation ou le contenu de la philosophie ), mais l'art et la manière d'en faire usage dans un débat!? Merci pour vos réponses.
  9. On peut faire un parallèle avec ces autres questions: Qu'est-ce qu'un bon mathématicien? Qu'est-ce qu'un bon artiste? Et si le philosophe était un subtil mélange d'un poète et d'un logicien, en répondant à ces deux autres questions, ne trouvions nous pas la réponse à la question du Topic? ( nous laisserons de coté l'obsédé sexuel en puissance, puisque commun à tous les êtres humains, ce n'est donc pas une caractéristique spécifique au philosophe )
  10. C'est à remettre dans son contexte, et surtout à qui cela s'adressait, car une phrase n'est jamais indépendante de son environnement! La preuve il manque un petit élément qui en change déjà le sens!
  11. Si c'est clair ne sommes nous pas en contradiction avec 1. Et plus généralement, 1 et 3 sont en opposition, c'est à dire que les positions 1 et 3 sont paradoxales, et 2 n'incite pas à dialoguer puisque vain! Oui, dans l'échange, il faut que l'émetteur et le récepteur de l'information aient un socle commun pour se comprendre, et le langage et donc le vocabulaire/tournure employé peut être un frein à cette compréhension, sans compter les non-dits ou les présupposés. Crois tu que dans la varie vie, il y ait une si grande différence, pas besoin d'anonymat ni de pseudo, pour ne pas dire ce que l'on pense, ou l'inverse, de mal interpréter ou imaginer ce que l'autre dit/est, qui dépend aussi de l'apparat et bien plus encore de tous les signaux non verbaux. C'est un peu comme en sport, c'est une part de nous qui s'exprime, même si on cherche à se donner un style.
  12. Je vois qu'en une page, il y a déjà plusieurs réponses différentes, tu dois être gâté Léopardi! Oui l'écriture doit être soignée mais suivant le lieu où l'on se trouve, d'une part par politesse puis éventuellement pour être crédible, toutefois, même si je n'y suis pas aller dans le section asile, il est peut-être possible/permis de se "lâcher" tant sur le fond que sur la forme! Ce qui ne devrait pas être le cas dans la rubrique philo, tout du moins avec parcimonie, modération. Dans la mesure où j'attache une grande importance à ce qui est dit, plus que comment cela est dit, ma position est tranchée, mais je sais toutefois apprécier des personnes qui maitrisent aussi bien leurs pensées que la façon de les exprimer, c'est particulièrement agréable à lire, pour ce faire il y a des styles différents, qui reflètent la "personnalité" de l'intervenant d'une manière ou d'une autre, néanmoins je reste très attaché au contenu, ne me laissant pas illusionner/abuser par des mirages, de la poudre aux yeux, les chants des sirènes... je suis de nature intransigeante sur le fond! Plus souple sur la forme.
  13. Non la double implication n'est pas automatique, et je vais te donner l'exemple que j'ai fourni à mon ainé il y a peu: si la somme de deux nombres impairs donnent toujours un nombre pair, on ne peut pas prendre le chemin inverse, c'est à dire que un nombre pair est la somme de deux nombres impairs, puisque la somme de deux nombres pairs fonctionne aussi. Dans quel cas pour une simple multiplication nous n'aurions pas de commutativité? ( attention: par exemple la "multiplication" de matrices est en fait une loi de composition, comme pour les groupes, et les distributions, d'ailleurs ). Je ne te dis pas qu'il faut envisager autre chose, mais que ce que l'on constate est similaire, analogue à d'autres phénomènes physiques. L'inflation, peut être vu comme une explosion physique, comme un accroissement économique "fulgurant" ou comme une multiplication microbienne, en cela ça représente la même idée, le même concept. Ce sur quoi elle porte oui, mais ce qu'elle représente par elle-même non, les humains fonctionnent ainsi, par comparaison, entre autre.
  14. De quel système parles tu? ( Oui la commutation n'est pas universelle, 2-3 ≠ 3-2 ) Oui, mais si on est capable d'identifier et de nommer ce processus, c'est qu'on le compare à quelque chose d'existant, similaire, analogue, et même ce phénomène est a priori unique, car ce qu'il représente ne l'est pas.
  15. Et donc (?) le bon philosophe est celui qui joue le rôle d'un révélateur ( comme en photographie ), ou comme dirait Socrate un accoucheur? Encore faut-il qu'il soit compréhensible, et d'autre part, cela laisserait entendre que les choses sont vraies, qu'ils existent des vérités immuables, qui ne demandent qu'à être exhibées, puisqu'en chacun de nous, comme tout un chacun peut constater que l'herbe est verte, du moins ainsi la nomme t-il. Ne serait-ce donc qu'une question de ressentis?
  16. L'un n'exclut pas l'autre, le fait de penser par soi-même n'induit bien souvent qu'une redécouverte de ce que d'autres ont fait avant nous, ou bien on peut en prendre connaissance par la lecture d'un auteur, tout dépend de ce que l'on recherche, on peut bien sûr faire les deux, lire puis réfléchir sur ce que l'on a compris, ou aller plus loin, critiquer les pensées, etc... Nous avons tous été initiés d'une manière ou d'une autre, en ce qui concerne la philosophie, directement, indirectement, consciemment ou pas, car elle est omniprésente en chacun de nous, encore une fois ce n'est qu'une question de degré, tout comme nous calculons tous, même très sommairement. Nous sommes donc tous redevables de nos aïeuls, néanmoins, c'est comme les mathématiques par exemple, on peut lire/apprendre des théorèmes que d'autres ont trouvé, ou bien chercher de son coté une démonstration, qui pourra être sensiblement la même ou pas, mais dans les deux cas l'excitation de la réussite n'a strictement rien à voir, avec une lecture même minutieuse et exigeante, le plaisir de trouver par soi-même est incommensurable, bien entendu tout le monde n'est pas un génie, je ne suis pas un génie, c'est pourquoi, je re-découvre/trouve que peu de choses, le reste étant majoritairement lu, entendu, appris à partir d'autres, mais cela reste une gymnastique, une hygiène de vie comme une autre. Apprendre par soi-même, c'est donc un état d'esprit, celui qui est le mien, il n'est ni bien, ni mal, pas plus que ceux qui font autrement, l'essentiel étant que cela me corresponde, que j'y prenne plaisir, et cela ne fait de mal/tort à personne, en plus parfois c'est utile, comme un entrainement physique qui permet de mieux réagir en cas de besoin, d'avoir un "entrainement" cognitif peut aussi aider à mieux agir, se comporter parfois, dans mon cas c'est même une nécessité, puisque je ne ressens pas de façon innée/naturelle les réactions que je dois avoir avec mes semblables pour ne pas les choquer, les décevoir, les agresser, les surprendre négativement...
  17. C'est beau les réseaux sociaux, Internet et la télévision, seul face à ces informations non commentées, expliquées, décryptées, relativisées, critiquées, filtrées!
  18. Oui il y a une part de subjectivité, et aussi de favoritisme quand c'est nominatif. Mais si la note est subjective, mais qu'elle est produite par le même enseignant, on peut supposer qu'il sera égal à lui même avec tous les élèves, et donc que la référence au sein de la classe ne soit pas la moyenne arithmétique du 10/20, mais celle se rapportant à la classe en question, elle est donc relative à la classe, comme ce qui se passe en prépa. où une note de 4/20 en mathématique est "normale", le jugement ne se fait principalement qu'à l'intérieur de la classe pour la matière, que le prof soit généreux ou sévère, non? Un hygromètre peut très bien être "faux" mais sensible aux variations, et peu importe qu'il n'indique pas la bonne mesure, ce qui compte ce sont les évolutions par rapport aux autres relevés antérieurs, l'important étant de garder le même appareil, c'est pour cela que c'est frustrant de se peser sur des balances différentes!
  19. Oui je suis d'accord, d'ailleurs une machine comme l'ordinateur peut être à la fois très spécialisée et multitâche, alors qu'elle ne fait que des calculs primaires en dernière instance, avec 3 ou 4 fonctions logiques sur 2 variables! Il parait plus pertinent d'apprendre à l'heure actuelle à s'adapter que de se spécialiser excessivement dans un domaine surtout avant de Bac, mais s'attarder d'avantage sur les fondamentaux, comme la maitrise de la langue maternelle, les mathématiques et les techno-sciences, sans oublier une éducation civique servant de médiateur entre l'enseignement et la vie future, et pour ceux s'orientant vers un métier manuel, trouver des applications concrètes de ces capacités minimales, des mises en situation qui encourageront l'apprentissage dans un contexte proche de la réalité, et non pas une scission entre compétences purement techniques et intellectuelles/conceptuelles/sociétales. Mais encore une fois, si l'on laisse entendre que ces matières sont rébarbatives, obligatoires, incontournables, difficiles etc, on démotive les enfants, déjà qu'ils n'ont pas le goût de l'effort, si on leur présente une montagne à traverser, ils baissent les bras, et vont en classe comme ils iraient à une visite de musée sur les arts premiers, et puisque on ne fait que guider ces gamins, on s'étonne qu'après que peu ont réussi à retenir quelque chose. Les efforts à fournir pour les faire apprendre/comprendre suivent une loi logarithmique, c'est à dire qu'au début il faut beaucoup pour obtenir peu, puis avec le temps et les résultats positifs, il faut de moins en moins d'énergie/d'effort pour qu'ils enregistrent, mais comme les premières strates sont ratées, il faudrait fournir des quantités de travail bien supérieures pour compenser, ce qui n'est pas possible dans un contexte d'économie drastique et de surcharge de tâches. La réussite dépend de toutes les étapes intermédiaires, tant sur l'incitation à travailler que sur le contenu effectivement compris par l'élève, qui ne peut souffrir de trous, puisque comme un château de cartes, on s'appuie sur les couches inférieures pour progresser, et si l'on a négligé celles-ci, ce qui suit devient une entreprise périlleuse: c'est comme une bâtisse, si on veut pouvoir l'emmener haut et/ou solidement, il faut de bonnes fondations, ce qui à l'évidence n'est pas le cas depuis plusieurs années. Il faut s'assurer que les enfants comprennent effectivement les savoirs enseignés et trouver les moyens ( parents, profs et société ) de les motiver à apprendre continument.
  20. Je crois que Théia s'insurgait simplement des règlements de comptes à tout bout de champ, ce qui finit par polluer le débat. Oui c'est sûr, contrairement à des on-dits professés ici. Par contre, un philosophe pourra passer sa vie à ne démêler que quelques difficultés et rester aussi ignorant si ce n'est parfois plus sur bien d'autres sujets, y compris philosophiques, voire se comporter comme un imbécile avec son entourage, car avoir une qualité ne présage de rien d'autre que sur quoi elle s'applique. Nous ne sommes juger que sur nos actions, pas sur notre potentiel ni sur ce que nous sommes vraiment. C'est ce que j'ai laissé également entendre, que le chemin est plus important que la destination. Pour ce qui est des mauvais philosophes, c'est facile, c'est ceux que tu n'auras pas classés dans les "bons". :smile2: Perso, je n'ai pas trouvé top dans ceux que j'ai lu: Descartes, Foucault, Sartre, Rousseau, Hegel, Spinoza.
  21. C'est bien, je vois que tu progresses tout seul! Néanmoins j'attire ton attention sur le fait qu'entre le moment où l'on s'interroge de façon sceptique et notre acte de naissance, il s'est passé un certain nombre de choses, en l'occurrence des expériences intériorisées, qu'elles est été conscientes ou pas. Il faudrait se demander comment on passe d'un état "vierge" à cet état de doute postérieur? Pour ma part, je ne suis pas perturbé par les problématiques soulevées, dans la mesure où je ne fais pas abstraction du mode d'acquisition de nos connaissances, uniquement expérimentales, même les règles logiques sont issues de l'expérience: si l'on remettait en cause le principe d'ordonnancement du type si A>B et B>C alors A>C, on pourrait se questionnait sur l'usage de telles règles, ce que le jeu de "pierre-feuille-ciseau" nous montre. Nos savoirs sont plus de l'ordre de la croyance très probable que de la certitude assurée. Si l'on accepte comme en science que ce que l'on sait est "vrai" tant qu'il n'est pas contesté, remis en cause, cela ne nous empêche pas pratiquement d'exploiter nos connaissances. ( http://www.forumfr.c...-croyances.html ). Que nous soyons "manipulé" ou pas ne change rien, car nous constatons une régularité dans les évènements, et tant que cette régularité est présente, on peut faire sans l'hypothèse d'un malin génie, d'un mauvais génie, ou d'un Dieu omnipotent, ce qui compte c'est qu'une règle/loi soit valide ici, ailleurs, hier et aujourd'hui. Et que nos sens soient faillibles ne changent pas ce constat de stabilité, ensuite que nous interprétions mal un processus est un autre problème. Et le fait que les choses soient déterministes plutôt qu'aléatoires rentre aussi dans le même giron, nous le constatons, ceci nous est donné, nous ne pouvons qu'imaginer un monde dépourvu de constance, mais dans ce cas il ne nous aurait jamais été intelligible, et nous n'aurions pas pu dégager de règles, ni construire de pensées structurées pour devenir sceptique, si le scepticisme peut exister c'est justement parce que le monde obéit à des lois, comme c'est en étant à l'intérieur d'un système que l'on peut le critiquer, mais avant il faut avoir été initié au/par le système que l'on remet en cause, par exemple la physique théorique actuelle ( il faut d'abord digérer ce qu'elle est, pour pouvoir la remettre en cause par la suite, ce n'est pas des évènements indépendants ).
  22. Bon on est d'accord en fait, c'est le souci de faire des phrases courtes, on ne peut pas y mettre tout ce que l'on a en tête, cela conduit à une part d'interprétation, et même avec des phrases détaillées il y a toujours un filtre personnel qui déforme nos pensées tant sur l'émission que sur la réception. Quelle idée? Merci, :blush: Pour une fois, lol, il n'y a pas de contradiction dans ce que tu as écrit! Comme j'en faisais l'analogie avant, on peut aimer faire du foot, ou le regarder et commenter, mais aussi on peut faire les deux! C'est donc pareil en philo. ( c'est donc un Ou inclusif )
  23. ? Pourquoi je ne peux pas m'appuyer sur des évènements pour initier un topic, puisque ce n'est pas le contenu qui est mis en avant, mais la trame, l'environnement particulier qui suscite interrogation. Car à ce compte là, je ne suis pas plus autorisé à discuter de la correspondance de Mersenne par exemple. Que l'on me reproche de l'avoir casé en session philo plutôt que société je peux l'entendre, pour une autre doléance, j'aimerai que tu m'expliques.
  24. L'école elle-même a évolué, les moeurs aussi, l'individualité, mais également de " l'enfant roi ", de plus je crois que s'y surajoute l'ambiance générale du paraitre, de l'esprit de compétition, de l'hédonisme sans contre partie, et d'une désillusion sociétale. Il n'est pas impossible que ce nouveau mélange détonant soit venu à bout des meilleurs volontés des professeurs pour enseigner quelque chose, et non passer leur temps à reprendre les comportements "déviants"/perturbateurs/improductifs. Oui la morosité ambiante et l'abandon des parents à s'investir pleinement dans l'éducation, se reposant quasi entièrement sur l'Enseignement empêtré dans la régulation/gestion des enfants en classe, puisqu'il n'y a plus que des sanctions disciplinaires extrêmes, et les soutiens scolaires semblent ne pas profiter à ceux concernés, l'enfant se retrouve à suivre sa voie, qui pour les plus jeunes s'oriente vers ce qui leur plait, les attire, en priorité. Apprendre et surtout comprendre demandent des efforts importants, alors que jouer, se distraire et communiquer avec les différents moyens, sont agréables et faciles, qui plus est ce n'est pas si valorisé que ça de bien apprendre, c'est un peu comme se laver les dents, il faut y passer/le faire, mais cela semble passionner/attirer personne, en tout cas, on ne le montre pas comme une source de plaisir, mais comme un passage obligé, une corvée. Une étude a montré que le simple fait de regarder la télévision quelques minutes avant d'aller en classe, faisait perdre plus de la moitié des capacités à l'enfant. ( dans une des vidéos sur TV lobotomie )
  25. Up ( sans message particulier, je n'ai pas envie de me faire taper sur les doigts Darwin :smile2: , menfin une p'tite réponse j'apprécierai Théia )
×