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Tout ce qui a été posté par Loopy
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Mon avis, pour faire très bref, est que l'article met très bien en lumière les difficulté du système actuel à répondre à tous les cas de figure. Il met très bien en lumière peut être même des erreur médicales grave à l'endroit de la fin de vie. Par contre, il ne permet pas pour moi de justifier de l'euthanasie. Il permet de montrer qu'on a du travaille à faire sur la fin de vie, en accompagnement, et peut être même dans les protocoles médicaux qui pour le coup n'ont pas été très bons, mais certainement pas une justification de l'euthanasie : pour moi les choses auraient pu se passer beaucoup mieux, et sans euthanasie active.
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Toi et caloli n'avez pas compris la grande majorité mon propos Nath... c'est dommage. Et je suis fatigué de l'expliquer... Franchement si quelqu'un veut essayer de comprendre mon point de vue, j'ai laissé assez de messages derrières. Si je continue, je n'arriverai pas à rester patient et comme je veux pas me fâcher avec vous, je laisse tomber. Il y a eu quelques personnes réceptives à ce que j'ai dit, même si je ne les ai pas convaincues et j'ai pas envie de gâcher ma crédibilité en jouant à "non" "si" "non" "si"... bref. Je cède la place à d'autres.
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Vouloir mourir est donc pour toi, une évidence ? ... C'est un message que tu veux adresser à tous les paraplégiques, tétraplégiques, dépressifs, cancéreux, séropositif, trisomiques, autistes et autres malades/handicapés condamnés à subir ce monde ? Je suis désolé mais je ne peux pas accepter ça. Tu es en train d'aller dire à peu près tous les gens qui travaillent avec ces personnes qu'ils peuvent aller se faire foutre ça ne sert à rien. Tu sais comment j'entends ça ? Je l'entends comme : "laissez tomber les mecs, franchement, vous pouvez plus rien faire, vous n'aurez aucun bonheur ... tuez vous, c'est votre seul espoir de ... on ne sait pas trop quoi, mais de quelque chose... Ah pardon, vous ne pouvez pas... attendez j'arrive. Hein ? ... Tu ne veux pas ? ... Bah, c'est juste que tu ne le sais pas encore ^^ Mais quand tu voudras crever fais moi signe, je serais au ski, ah ah ... humour noir ! ..." Pour moi c'est juste le signe que vous n'avez pas compris le fond du problème, que vous restez bloqués sur "oh les pauvres, que c'est triste pour eux " ... Parce qu'en vérité, oui c'est triste. Peut être faut il être un peu insensible comme moi pour aller plus loin, je ne sais pas. Ou alors c'est que je n'ai pas réussi à être aussi percutant que ceux qui m'ont aidé à y voir plus clair... Tant pis... J'ai franchement fait ce que j'ai pu. Continuez à pleurer, je suis sûr que ça les aide beaucoup. Quel courage. J'admire. Vraiment, ce n'est pas ironique. Mais excusez moi d'avoir encore plus d'admiration pour ceux qui arrivent à redonner de la joie et e l'espoir à des gens dont vous dites qu'ils n'en auront plus, comme les Vincent Humbert.
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Peut être. Mais par ailleurs plus on a été touché par ça, plus on a été emmené à se questionner, à pousser la réflexion loin, à la partager, à peser les choses en essayant de ne pas oublier ses sentiments, mais aussi en essayant de faire qu'il ne soient pas trop prépondérant, trouver le bon dosage... la bonne réponse en essayant d'apprécier tous les aspects du problème. Je crois que pour cela, il faut avoir vécu, ou avoir parlé avec des gens qui ont vécu beaucoup de choses, et pas des plus gaies.
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Je crois que j'avais saisi quelle était ton opinion, mais ce n'était pas vraiment sens profond de la question que je posais. J'appellais par là à la réflexion autour de la notion de "volonté de mourir". Parce que si euthanasie il y a, nous sommes d'accord qu'il y aura écrit obligatoirement à un moment : "si volonté de mourir il y a". Nous sommes aussi d'accord pour dire que c'est différent que de vouloir manger un beignet à la fraise, dans le cas de l'euthanasie, la certitude quant à la volonté de mourir a une vraie importance, j'engage à réfléchir en ce sens. Le dépressif qui fait des tentative de suicide n'a pas réellement envie de mourir. Il appelle à l'aide. Le pianiste qui a les mains coupées n'a certainement pas non plus réellement envie de mourir, mais l'acte de signer un papier demande moins de volonté que celle de se jeter sous un train... Comprends tu la nuance ? Je pose la même question avec Vincent H... Poses toi la question, et, en lisant l'avis de son kiné (que j'ai mis en lien plus haut), dis moi s'il y a une véritable certitude sur la volonté de mourir, ou si ça pouvait être assimilable à un état dépressif ? (je tiens à préciser que les dépressifs sont véritablement en souffrance psychologiques, et certains peut être même plus en souffrance que Vincent H). Si le doute quant à la volonté est permis, alors, qu'a-t-on fait ? ...
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Lobo... un modérateur pour le moins modéré ... L'expérience est douloureuse. Mon expérience personnelle m'a aussi montré que le traumatisme de la mort pouvait être moins puissant que le traumatisme des circonstances de cette mort. Toutefois, une euthanasie passive peut se passer de certains détails. En effet, le secret médical s'applique toujours et le médecin peut décider de limiter le traumatisme de la mort en cas d'euthanasie passive. Un patient refuse les soins, on lui explique bien et clairement que c'est la mort assurée, que pour lui éviter de mourir dans la douleurs, on l'endormira, il sera alors inconscient, et mourra dans son sommeil au bout de 24 à 48h. On lui dit alors qu'on peut prévenir la famille que "c'est la fin, ceux qui le souhaitent devraient venir au plus vite venir lui dire au revoir". ON pourrait même lui expliquer que s'il le souhaite, on peut procéder à ça chez lui. Dans un environnement plus "sympa" que l'hôpital. A la fin, on explique à la famille qu'il est tout simplement parti dans son sommeil. Par soucis d’honnêteté, on peut expliquer en détail à un membre de la famille, mais ce n'est pas obligatoire. Ainsi, le traumatisme des circonstance est moindre. Reste le deuil à faire, quelque soit la loi et les circonstances. Pour être tout à fait franc, ce cas là est celui pour lequel je me suis longtemps accrocher à la légalisation de l'euthanasie, que je trouvais comme beaucoup ici plus "humaine". Ce qui m'a définitivement fait changer d'opinion c'est bel et bien la différence profonde qu'il y a entre "ne pas faire vivre" et "tuer", et surtout la perception de cette différence par une partie du corps médical, justement attachée à faire que la médecine ne pèche pas par orgueil en pensant être toute puissante, infuse, et qu'elle reste fidèle à son engagement éthique de ne pas dénaturer ni la vie, ni la mort. Sincèrement pour moi, aujourd'hui, cet argument est difficile à combattre...
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J'essaye surtout de comprendre exactement ce que tu considère comme "obliger quelqu'un à vivre" et tu ne m'aides pas beaucoup là... En effet, de mon point de vue (que je trouve, désolé, plus objectif...) on n'oblige personne à vivre. Ce n'est pas la médecine qui nous maintient en vie, et l'acharnement thérapeutique est interdit en France... Mais comme je veux faire l'effort de te comprendre, nous allons essayer de dessiner ce cadre par élimination... Cas n°1 Je suis en bonne santé, j'ai 28 ans, donc assez jeune. Professionnellement , malgré ma période de chômage,ça va... je suis loin d'être parmi les plus à plaindre et je ferais très certainement parti dela classe moyenne-haute d'ici une 10aine d'année. Bref, tout va bien aujourd'hui. Seulement voila. J'ai fait une dépression. Pendant cette dépression j'ai exprimé plusieurs fois l'envie de mourir. Par des paroles et par des actes. Question : Aurait on du m'euthanasier ? Si non... Bah pourquoi m'aurait on alors obligé à vivre ? Cas n°2 Je souffre physiquement et psychologiquement. Il faut dire que j'étais pianiste professionnel, et que j'ai perdu mes deux bras dans ce putain d'accident de bagnole... Vous savez ce qu'il y a de plus terrible ? C'est que mes bras je les sens encore, mes doigts je les sens encore, mon cerveau arrive même à les faire bouger mais sur un piano, je n'entend que le silence... Bon ok, mes mains étaient assurées, à hauteur de quelques dizaines de milliers d'euros. C'est bien gentil mais ma vie est finie. Je préfère léguer mon fric à mes gosses plutôt que de le dépenser à essayer de sourire. D'ailleurs ça fait 3 semaines qu'ils ne sont pas venus me voir et que je ne discute qu'avec l'infirmière. Mais je vois bien qu'un homme à moitié tronc ça la dégoute un peu... Marre... Allez y docteur mettez moi le crayon entre les dents que je le signe vot' foutu papier. Question : Euthanasiable ? Si oui, es-tu certains que ce monsieurs avait envie de mourir ? Ou n'avait il pas plutôt envie qu'on le sorte de là, qu'on le soutienne ? de voir ses momes et d'essayer de profiter de la vie ? Si non... Bah pourquoi alors l'obliger à vivre ? Cas N°3 : Vincent Humbert
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Si on devait euthanasier tous les gens malheureux de la planète, ça aurait au moins l'avantage de libérer pas mal de place. Tu me demandes de me mettre à sa place ? Je ne peux pas. Toi, le peux tu ? J'ai dit que la situation était certainement très difficile. Ce que j'ai aussi dit c'est que ce n'est pas une raison suffisante pour justifier l'euthanasie, c'est à dire, l'acte actif de mettre fin aux jours de quelqu'un. Ce n'est pas une raison suffisante principalement parce que la souffrance est de l'ordre de la médecine palliative (ou de la psy dans ce cas). Je n'ai pas dit qu'il vivait un doux rêve, j'ai dit que le chantier de l'accompagnement de ce genre de patient est à développer, mais pas par l'euthanasie. "mourir" n'est pas ni un droit ni un choix. On dépasse de loin la notion de justice au sens étatique du terme. Encore cette fausse idée de la médecine toute puissante. Non ce n'est pas la médecine qui te fait vivre ou mourir, et il y a une grande différence entre "ne pas laisser vivre" et "tuer". La mort n'est pas une option, la mort et la vie ne sont pas des petites cases que tu coches dans un "questionnaire de satisfaction". La médecine ne le condamne pas à vivre. Tu vis et tu meurs. L'acharnement thérapeutique , c'est à dire le maintient abusif en vie est déjà proscrit. Personne n'a forcer Vincent Humbert à vivre. Mais on n'a pas accepter qu'il se fasse tuer. Je te pose une question : si je souhaite être immortel, la médecine doit elle me l'accorder ? Si je souhaite avoir un clone humain pour être greffé en cas de maladie, la médecine doit elle me l'accorder ? Parce que je refuse de mourir, et je refuse de vivre malade, parce que je veux avoir le droit, le choix de ma mort ! C'est inhumain de ne pas m'accorder ce choix et ces droits ! ... Le discours est équivalent. Si quelqu'un comme Vincent Humbert exprime l'envie de mettre fin à ses jours alors le problème n'est pas qu'on refuse de l'assister dans cette tâche, le problème est qu'il le souhaite. Pourquoi le souhaite-t-il ? Parce qu'il est en souffrance ? ... En souffrance psychologique ? ... dans ce cas, es tu réellement certaine qu'on ne pouvait rien faire, d'abord, pour soulager cette souffrance psychologique, et qu'en le faisant, il n'aurait peut être plus souhaité mourir ? Une chose en tout cas est certaine. Ce n'est pas quand tes proches se battent pour que tu meurs que ta souffrance risque d'être soulager... Est ce que tu comprend la notion d'éthique que je veux introduire ? Est ce que tu comprends que la question de l'euthanasie est une question qui dépasse de très loin la volonté d'un patient, en ce sens qu'elle engage jusq'au rôle profond de ce qu'est la médecine ? Est ce que tu comprends que la discussion ne peut se borner à tourner autour du sentimentalisme et des "mais c'est horrible pour lui, c'est injuste !" et doit être bâtie autour d'une réflexion sur ce que sont les réalité concrète de ce qu'est la vie, la mort, la souffrance (puisque vous y tenez tant que ça...), le rôle de la médecine, l'engagement actif d'une tierce personne dans la mort, voire même dans la décision de tuer, la notion de "volonté de mourir" et ses différents aspects, origines, liens etc... ? , Pour bien le comprendre, lis mes 2 ou 3 précédentes interventions. et pourquoi moi, qui suit relativement jeune, en bonne santé, disons pas trop en souffrance, je n'aurais pas ce choix ? Doit on m'assister au suicide ou m'euthanasier parce que je débarque à l'hôpital sourire en lèvre en disant, pfff j'en ai marre... Me suis fait plaqué, c'est bon ça m'a saoulé, tuez moi... allez ... fissa fissa... ? Le rapport ? C'est tout simplement que dans le cas de Vincent Humbert ce n'est pas un problème de choix, c'est le fait qu'il n'était pas condamné par sa maladie.
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Ne va pas me dire que je n'ai pas de coeur et aucune compassion, s'il te plait... Ce serait vraiment faire tomber bien bas la discussion... Si tu me demandes le rapport avec le sujet, permets moi juste de signifier que l'un des argument proposé pour l'euthanasie est bien de "mettre fin aux souffrances". Dans le cas de Vincent Humbert, on parle bien de souffrance psychologique. Se traite-t-elle ? Pour répondre à cette question, je te propose, pendant que j'irai faire un tour dans les service des grand trauma, que tu ailles voire ce qu'il se passe dans les services psy... Le "traitement" a-t-il 100% de réussite ? Non... Est ce une raison de baisser les bras et de précipiter la mort du patient ? ... Avis à toutes les personnes en souffrances psychologiques : le message que vous leur envoyez est le suivant : "vous avez raison, votre vie est trop dur... Venez, on va vous aider à mourir". En gros, vous faite le travaille inverse de la médecine, de la psychiatrie, et le pire, c'est que vous voudriez que ce soit des médecins qui le fassent ! Non ça ne clos pas le débat. Par contre, continuer de croire que l'euthanasie est un geste charitable pour des personne en souffrance psychologique le tue complètement, le débat... J'en reviens donc à la question que je vous pose : on parle de vie humaine, et donc je suppose que le sujet est assez important pour que vous ayez une idée du cadre légal bien concret que vous peseriez sur l'euthanasie. Qui selon vous est "euthanasiable" ? selon quels critères, et qui prend la décision ? Encore une fois, puisque je n'ai pas de cœur ni d'empathie, je vous demanderais, s'il vous plait, de pallier à mon triste handicap en vous imaginant seringue à la main... Sur ce, et comme je perds un peu patience à répéter les même choses, je vais commencer par me calmer un peu et je reviendrais plus tard ^^
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L'euthanasie n'est pas une alternative au palliatif. Les escarres, la souffrance physique se traitent (le kiné de Vincent Humbert assure qu'il ne souffrait pas physiquement, qu'il riait même et avait donc une certaine joie de vivre), la souffrance psychologique aussi se traite. La vie d'un tétraplégique est difficile, j'en conviens parfaitement, et je n'ai jamais dit le contraire. Mais des gens comme Stephen Hawking a vécu avec une maladie au moins aussi difficile, alors il y a de l'espoir, on peut faire des choses, on peut vivre. Il n'est pas que condamné à respirer... N'a t il pas écrit un livre ? Il n'était pas sourd... bref, au lieu de se morfondre sur son cas en lui disant "mon petit, tu ferais mieux de mourir", ce que je trouve ignoble, on aurait du tout faire pour lui redonner gout à la vie et passer cette épreuve. On aurait du avoir un meilleur accompagnement pour lui ET pour sa mère. Parce que c'est ça le rôle de la médecine, c'est ça la responsabilité de la société, offrir une perspective et une issue qui ne soit pas la mort. Qu'en sais je ? Rien... Et toi ? Tu tuerai ton enfant de tes propres mains ?
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Outre les articles de presse, et Wiki, qui m'ont informé sur la chronologie de l'histoire, voila quelque chose que j'ai trouvé sur Vincent Humbert : http://www.sosfindevie.org/eutha/Humbert-Messager.htm Le cas montre une véritable difficulté psychologique a accepter son état, non seulement de la part du patient mais aussi de la part de la mère. Il n'aurait pas du être euthanasié... Car il s'agit d'un cas tout de même assez proche du suicide assisté : sa mère le plonge dans le comas, puis le médecin fait l'injection létale. Il s'agit bien d'une euthanasie voire suicide assisté pour moi. Je ne comprends pas pourquoi tu dis que ce n'est pas le cas ? Le cas rejoins entièrement mon propos. Ce n'est pas l'aider à mourir qu'il aurait fallu, mais l'aider à vivre... Voila mon opinion sur le cas Vincent Humbert. Si j'étais horrible, j'irai même jusqu'à dire que sa mère l'a tué parce qu'elle ne supportait plus son état, et que ce n'était pas une véritable volonté de Vincent Humbert lui même... Mais je ne suis pas horrible, et je lui laisse le bénéfice du doute. Au delà de ça, ce cas me choque par le comportement des associations et de le mère envers le patient. Imaginons le cas d'un dépressif. Il te dira la même chose que Vincient Humbert : je ne peux plus vivre comme ça, je veux mourir, ma vie est pourrie, etc... Que répondre à un dépressif dans cet état ? Dans le cas Vincent Humbert, on lui aurait répondu : Ouais t'a raison... Ta vie pourrie. Il faut qu'on t'aide à mourir. Ce n'est pas pour moi le comportement responsable dont parle Casdenor, ni le comportement charitable qu'on veut donner à l'euthanasie. Ce cas me scandalise aujourd'hui, parce que je considère que Vincent Humbert, s'il avait peut être le droit de mourir, avait avant tout le droit de vivre...
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En effet , merci ^^
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Si je ne veux pas parler de suicide ce n'est pas que je considère que le suicide assister n'est pas lié. Je le trouve un cran supérieur et il va donc de soi que si je suis contre l'euthanasie je suis contre le suicide assisté pour des raisons proches. Je souhaite rester si vague autour du suicide c'est pour des raisons personnelles. Par contre, dogmatique, je te trouve un peu dur. J'ai pas l'impression d'être sur une position dogmatique. Je ne me dérobe pas sur des cas concret, je pense juste que certains exemples manquent de réalistes ou oublient certains paramètres comme je l'ai signifié. Quant au cas Vincent Humbert, je ne le connais pas, je me renseigne dessus demain et je te réponds.
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Tout juste, l'euthanasie a pour base la volonté de mourir, si celle ci n'est pas franche on oublie tout de suite. Et il faut l'aider oui. L'aider a ne pas s'étouffer (et pas en le tuant avant que ça arrive...)
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Le problème n'est pas qu'ils soient en vie, le problème est que la vie leur est insupportable. Au lieu de les tuer, faisons en sorte que leur vie devienne supportable... tu ne penses que c'est plutôt ça, être responsable ? Moi si... En fin de vie, c'est l'accompagnement "en fin de vie". Durant la vie, c'est accompagnement tout court. Ce sont des chantier à développer, nous sommes d'accord. Les euthanasier, c'est la solution de facilité, et contrairement à ce que tu dis, dans ce cas précis que tu présente, c'est fuir sa responsabilité... Par ailleurs, on ne parle pas d'un petit ajustement dans notre société, on parle de vies humaines. Il me semble cohérent quand on défend la légalisation de l'euthanasie d'avoir une petite idée du cadre médico légal qui y sera apporté. Sans ça, l'interprétation est trop facile comme tu le dis.
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Salut, C'est peut être lié à moi mais j'ai l'impression que le forum n'est pas passé à l'heure d'été ... Les messages s'affichent, par exemple maintenant, comme étant postés à 19h36. C'est narmol ? c'est moi qui vit avec une heure d'avance sur tout le monde ? :D (remarquez, vu que je sors pas de ma grotte, c'est possible... ) Je crois me rappeler d'ailleurs que c'était déjà le cas les années précédentes ^^
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Si l'euthanasie est légalisée, il me semble en effet que c'est du bon sens... mais d'un certain point de vue, la vie est la maladie pour laquelle l'espoir de guérison est le plus faible : 100% de décès. Sérieusement, espoir ou pas de guérison, l'euthanasie est un acte. C'est l'acte de mettre fin à la vie de quelqu'un. c'est à dire qu'une tierce personne commet l'acte de tuer. L'acharnement thérapeutique est interdit, donc, quelqu'un qui doit mourir peut de toute façon. Le principe éthique actuellement légal en France est que la mort dans ce cas doit être naturelle et non précipitée. La fin de vie doit être accompagnée (il y a des progrès à faire sur ce point là) pour que la personne ne souffre pas, et meurt tranquillement, dans son sommeil.
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Ce n'est pas une question de capacité, c'est une question d'éthique... La médecine est capable de bien des choses qu'elle ne fait pas, des exemples ont déjà été donnés. Par ailleurs, tu es en train de me dire que toute personne désirant mourir doit être euthanasiée... En effet, puisque tu désires encore parler de souffrance, elle peut prendre bien des formes. Souffrances psychologique, souffrance physique ? Dans tous les cas, tu a l'air d'estimer que la souffrance doit être réglée par l'injection létale, pour ceux qui en émettent le désir (sachant encore une fois que la souffrance, la douleur est de l'ordre de la médecine palliative). Dans ce cas, l'avantage est qu'on n'a même plus besoin de demander leur avis à tous ceux qui ont fait des TS. Bref, je serai très curieux de savoir quel cadre légal tu poserais sur l'euthanasie ? Pourquoi ? Parce que tout simplement "soulager les souffrances" = médecine palliative... différent d'euthanasie... 'fin bon... J'ai franchement assez donné pour aujourd'hui ...
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Peut on considère que quelqu'un qui n'arrive pas a passer a l'acte (je ne veux pas vraiment parler de courage) veut vraiment mourir ? Ans la mesure ou certains qui sont passés a l'acte n'en n'ont pas vraiment envie ? On revient a la question de qui est "euthanasiable" et qui ne l'est pas. Doit on "finir le boulot" de tous ceux qui ont fait des TS ?... Non, au contraire, je considère que la fin de vie doit être mieux accompagnée. La responsabilité de la société n'est pas de répondre a toutes les volontés de ses membres. Encore une fois, je suis mortel, et je ne l'ai pas choisi, ce n'est pas pour autant que la société me doit de me rendre immortel si je le désir. Le sens de mon propos n'est pas qu'il faut abandonner les personnes en fin de vie a leur sort sans plus d'attention, mais que l'euthanasie n'est pas la solution.
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Si je comprend bien ce que tu veux dire, on en revient a la fausse 'idée de la médecine toute puissante : ce n'est pas le corps médical qui fait vivre ou mourir. Ce n'est pas la médecine qui fait que tu vis et a fortiori que tu meurs... Ce n'est pas un choix, ni une décision, c'est une sorte d'ordre naturel des choses sur lequel la société n'a pas de droit ni de pouvoir. Ni la société ni la médecine.
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Pas tout à fait d'accord ^^ ... La question de la vie ou de la mort n'est pas le choix des autres, c'est une erreur je pense de le croire. En effet, le patient décèderait-t-il sans soin médicaux ? Dans certains cas oui, auquel cas, on soulage , l'endort, et on le laisse mourir paisiblement. Dans d'autre, non, la mort ne surviendrait pas. Dans ce cas, on laisse encore le processus naturel se poursuivre en considérant qu'on a pas à faire de choix. L'euthanasie, c'est à aller à l'encontre de ce processus là, en faisant un choix justement là ou il n'y a aucun choix à faire à mon sens puisque qu'on parle de fin de vie... C'est tout le sens de l'accompagnement de la fin de vie et de l'interdiction de l'acharnement thérapeutique. Je crois que ce n'est pas le lieu de faire une liste exhaustive de tous ce genre moyens... Puisque tu veux entrer dans ce genre de considération j'ouvre une très brève parenthèse. Sais tu que dans un service de psychiatrie, la plupart des TS ne sont pas issue d'une véritable volonté de mourir, mais sont un appel au secours ? Les psychiatre les distinguent d'ailleurs assez bien... En général, quelqu'un qui a vraiment envie de mourir ne se rate pas. S'il se rate, souvent, c'est qu'il n'avait pas l'envie profonde de le faire. Fin de la parenthèse pour moi. Le sujet n'est pas le suicide mais l'euthanasie...
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J'accroche à cette vision des chose et je pense que c'est un peu le sens des recommandations du comité d'éthique, à savoir, l’accompagnement de la fin de vie. J'ajouterais à cela qu'en plus du patient en lui même, une prise en charge des proches aussi peut être importante. Je pense qu'il y a en effet un gros chantier à cet endroit.
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Encore de la caricature. Non, je n'encourage pas au suicide. Je n'encourage pas à l'euthanasie non plus. L'euthanasie est un acte, et un acte qui n'est pas commis par le patient, mais par son médecin. La volonté seule du patient, les notions de libertés et de choix, qui perdent un peu de leur sens quand on parle de maladie incurable, de mort, etc... ne sont pas pour moi des raisons suffisantes pour justifier l'euthanasie, puisqu'elle engage la pratique médicale, et donc, l'éthique de cette pratique. A contrario, quand je réfléchit à une liberté et une de ses limites, j'essaie de comprendre voire justifier l'existence de cette limite. Je refais mon parallèle avec le clonage, car il s'agit aussi d'une question d'éthique. Je ne sais plus quel film de SF traitait le sujet, mais imagine qu'on te fasse un clone pour lui prélever des organes au cas où tu en aurais besoin. La médecine pourrait peut être le permettre un jour. Et pourtant, certains auront beau appeler à leur liberté de vivre en bonne santé et d'être soigné, au choix soit disant légitime de la date et circonstance de sa mort, j'ose espérer qu'une telle pratique ne se fera jamais. Je ne fais pas le parrallèle en disant que l'euthanasie permettra ça, j'essaie juste d'expliquer que le choix et la liberté ne sont pas des valeurs absolues et que la médecine ne peut pas être au service uniquement des volontés de chacun. Il y a d'autre paramètre à prendre en compte... J'ai l'impression que ça fait 10 fois que je le dis de manière différente, et très franchement si je veux bien admettre que je ne m'exprime peut être pas très bien, il faudrait le faire exprès pour encore me sortir une caricature ou un exemple tendant vers le sentimentalisme.
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Tu veux dire que tu l'as pas lavé ?
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Bah je veux bien... mais du coup faut que me rende le string léopard que je t'ai prêté jed' ..