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Tout ce qui a été posté par olimoi
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Crabe, je ne sais pas si tu bosses dans le domaine médical, mais ton discours correspond aux infirmières avec qui j’ai dialogué, dont une en vrai (je veux dire dans la réalité).La plupart tiennent le même discours que toi, d’autres sont plus nuancées et quelques rares comprennent ma position. Je m’explique : 1) la plupart des infirmières reconnaissent qu’il y a aucune différence entre une personne en HDT et en HL et que c’est même parfois l’inverse, des personnes sont en HDT (dépression, surmenées,…) et elles sont moins malades qu’en HL !!!! 2) Quand une personne est en HDT, elle doit acquiescer de gré ou de force (injection, isolement, privation,…, sanction thérapeutique) alors qu’une personne en HL, elle peut refuser, et dans le pire de cas, cette personne devra quitter l’hôpital !!! la différence entre les 2, c’est que pour une HDT, un tiers a signé, ça veut ne pas spécialement dire que la personne est gravement atteinte !!! Et une personne qui est gravement malade et qui se rend dans un hôpital, personne ne peut l’obliger à se soigner, même si la personne pisse le sang, pourtant, cette personne est dans le déni !!! De plus, n’importe quel patient (qu’il soit malade ou qu’il n’ait rien), qui se rebelle, si il est en HDT, on dira, qu’il est dans le déni. Et surtout, je vois pas pk, le tiers a le droit de demander la levée de l’HDT contre avis médical et pas le patient ?????
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Ce que je comprends pas,c'est pk on dit:c'est plus dur pour le tiers qui signe!!!c'est pas le tiers qui est infantilisé,qui subit des brimades,qui est interdit d'émettre des coups de fils,qui doit vider ses poches,...,qui va en isolement et qui perd le droit de fumer, quand tu prends ta douche,il y a une infirmière qui attend devant la porte,qui ne ferme pas à clé,...et pourquoi dans un autre service,même une personne qui est vraiment mal à le droit de quitter!!!!En quoi la signature d'un tiers confèrent plus de droits aux soignant(e)s par rapport à une personne en HL,avec qui on est beaucoup plus conciliant!!!
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Mais crabe, je me suis présenté de moi-même à l'hôpital,je traversais une mauvaise période,je consommais beaucoup de médocs,...,c'est moi qui ai demandé à ma soeur de m'accompagner,mais,je n'avais aucun démon,d'ailleurs au début,cela se passait bien,j'étais en HL,c'est quand j'ai voulu quitter,qu'ils m'ont dit qu'ils serait mieux de parler avec mon psy avant,...,ce n'est qu'après environ 5 jours que l'HDT a été signé,c'est ce que me disait une infirmière, si j'y étais allé seul, il n'aurait pas le nom de ma soeur et il y aurait pas eu d'HDT!!!et en allant,c'est moi,qui conduisait la voiture,en plus,elle a juste ramené la voiture,je savais pas qu'ils avaient discuté avec elle entre-temps,...,ni ce que signifiait HDT.
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Je suis d'accord avec toi crabe, on doit empêcher une personne de se faire du mal ou de faire du mal à autrui.Mais dans certains HP, si la personne conteste, se met à gueuler,...,sans être violente physiquement, on la met en isolement,soi-disant pour se calmer,mais ça n'arrive qu'aux personnes en HDT,ceux en HL,même s'ils sont dans un état grave,on doit les laisser quitter l'hôpital et on est plus cool avec eux.Donc, parce qu'un tiers a signé un document,ça donne plus de droits aux soignantes et aux psys!!!Si personne n'avait signé une HDT me concernant,ils auraient été obligés de me laisser partir,c'est la loi,étant donné,que je n'étais pas un danger pour les autres et jamais ils auraient obtenu une HO du maire ou du préfèt!
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C’est un mal pour un bien, c’est plus dur pour la famille, qui doit prendre cette décision, la personne est dans le déni,…,( mais même une personne qui n’a aucun problème sera dans le déni dans ce cas, elle doit admettre quelque chose qui n’existe pas), les éternels refrains, mais c’est pas la famille qui subit l’hospitalisation, mais bien le patient ! La meilleure copine de la petite amie d’un copain a été violée, elle avait souvent des changement d’humeur, des colères inexpliquées, personne le savait à part la petite amie de mon copain, si cette fille devait se retrouver en HDT, et que des soignants se jetaient sur elle pour la calmer, je me demande comment elle réagirait la pauvre. Et de quoi serait-elle coupable, d’avoir gardé cela pour elle. Et dans le cas d’une HDT, on dira quoi : qu’elle avait qu’à en parler au psy avant et aussi aux soignant(e)s, ça m’étonnerait, déjà qu’elle en a parlé à personne, je pense pas qu’elle en parlera à des psys , à la famille, qui la font fait enfermer. Si par exemple 90% des HDT sont +- justifiées, ça signifie que les 10 autres %, on s’en fout, ça ne peut que les aider à aller mieux, j’en doute fort.
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Fafaluna, j’avais exactement le même raisonnement que toi, je ne savais pas ce que signifiait le mot « HDT » et tout comme toi, je vois pas et ne voyais pas pourquoi la signature de ma sœur changeait quelque chose, c’est pour cela que j’étais en colère, que j’insultais les soignant(e)s, le psy,…, donc, pour eux/elles, mon hospitalisation était encore plus justifiée. Comme tu dis, ils devraient prendre leur responsabilité, si tu va en gynécologie, en cardiologie, si on t’opère, on te garde contre ton gré, les médecins devront rendre des comptes. Hors en psychiatrie, une HDT est considérée comme abusive, s’il y a absence de tiers, ou si celui-ci n’avait aucun lien avec moi par exemple,… Dans l’hp où j’étais, il y avait une jeune fille qui était venue en HL avec son petit ami, elle s’était mise d’accord avec lui pour qu’il ne signe pas une HDT, par inadvertance, celui-ci avait donné le nom de sa mère, cela faisait des années qu’elle ne la voyait pas et ne lui adressait plus la parole pour des raisons que j’ignore, comme le tiers a le droit de garder l’anonymat, la mère est venue signer l’HDT !!!! Elle était devenue parano, pensant que son petit ami l’avait trahi. Tu sais pour les infirmières, j’admets que la majorité d’entre elles font leur boulot avec passion, sont très dévouées, si la personne est en HDT, elles peuvent rien faire, et là, c’est le système de l’HDT qui s’applique, donc, isolement, injections si tu refuses les médocs,….Donc, moi dans mon malheur (par rapport à d’autres), j’avais encore de la chance que ma sœur s’occupe de moi, malgré les énormes tensions générées par cette HDT. Et c’est ce que j’essaie de t’expliquer, en quoi le fait qu’une tierce personne ait signé un document, dépénalise les médecins !!! Il n’y a qu’en France que ce système existe !!! Moi, j’ai tout appris par les patient(e)s et les infirmières et les internautes avec qui j’ai dialogué, j’ignorais tout de cette aberration française. Et pour terminer, tu penses bien que s’ ils risquaient quelque chose, ils feraient plus attention, quant aux tiers, comme tu l’imagines, tu as l’air d’être également très pragmatique, il dira mais je suis pas médecin, donc lui non plus ne risque rien !!!Et oui comme tu dis, c'est absurde.
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Et ce que FAFALUNA ne comprend pas, c’est que dans le cas d’une HDT, il n’y a pas d’intervention d’un magistrat, juge, procureur,… Tu sais, même une personne en HL, parfois on essaie de la retenir. Imagine les cas suivants : a) En essayant de quitter une personne pourrait blesser des soignant(e)s qui l’empêchent de partir, si la personne est en HL, on dira, mais c’était son droit, elle était de libre de partir !!! b) Si la personne est en HDT, on dira quoi, qu’un membre de sa famille a signé, dans ce cas qui est responsable des blessures, le patient et le tiers ou seulement le patient, pourtant dans les 2 cas, il n’y a pas de magistrat qui ordonné cette prise de corps !! Un médecin ne fait pas sa propre loi et peut se tromper, un juge se base sur des faits, même si il sait que la personne est coupable, il doit la relâcher, donc un médecin aurait plus de pouvoir qu’un juge !!!
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Ce n’est pas un internement d’office, ce sont les médecins qui ont dit à ma sœur, qu’il serait préférable que je reste hospitalisé, ce que j’ai appris plus tard, c’est qu’elle leur a dit qu’elle était prête à signer cette HDT !!!Elle a attendu 4-5 jours, comme je voulais quitter, elle est venue signer l’HDT, comme j’insistais trop pour sortir. Alors que si j’avais su, j’aurais fait le forcing, avant que l’HDT ne soit signée, ils n’auraient pas pu me retenir !!! P.S: tu lis ce qui est écrit!!!j'ai pas dit que c'était ma soeur qui avait demandé l'hospitalisation mais les médecins!!!même si cela faisait un temps,qu'elle me demandait de passer 3 semaines en clinique, ce que j'ai toujours refusé.
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Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi la France est quasiment le seul pays d’Europe où l’HDT existe et comme par hasard, le nombre d’hospitalisations sous contrainte est 3-4 fois plus élevé que dans les autres pays d’Europe, où il y a intervention d’un juge, procureur,… Le pire, c’est que dans l’HP où j’étais, de nombreux patients trouvaient que c’était un bon hôpital par rapport à d’autre !!! Pour avoir parlé avec de nombreuses infirmières, c’est vrai que leur métier est difficile, et qu’elles le font par amour, je sais bien que la plupart des patients qui sont là, le sont, pour des raisons justifiées. Mais certaines infirmières ont quand même admis à demi-mot que certaines mesures étaient pas toujours justifiées, par contre, la plupart m’ont dit que mon HDT était légale, si j’ai volontairement provoqué les soignantes, jeter les plateaux, menacer de suicide, alors que c’était juste de la provocation pour qu’ils me laissent sortir, elles m’ont répondu : mais nous, on ne sait pas voir la différence, si la personne est difficile, on doit la calmer, peu importe les raisons de son comportement. Elles trouvaient également normal que le soignant(e) interviennent en cas de tensions avec mon tiers, là, je comprends moins !! Et c’est vrai qu’en France, tout est administratif, une internaute m’a dit qu’elle avait quitter l’hp, elle était en HDT, elle est revenue après plusieurs jours, pour prendre ses affaires, ils l’ont gardé car elle était toujours sous HDT.
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Je suis entièrement d’accord avec toi, moi, certaines personnes m’ont d’ailleurs déjà fait ce genre de parallèle par rapport à un hôpital général. Mais, en HP, quelle que soit la pathologie, il y a des règles différentes, si une personne est en HDT et quelle soit sa pathologie, elle doit se soumettre à ses règles, par exemple, si un(e) patient(e) demande à une infirmière de voir le médecin, si celui-ci est occupé par exemple, et qu’elle demande au patient(e), c’est pourquoi, et la personne veut sortir ou autre chose,…,elle lui dira en toute bonne foi, certaines sont même très humaine, « de toute façon, vous êtes en HDT et même si vous voyez le médecin, il ne vous laissera pas partir », pareil si une personne veut sortir pour acheter des cigarettes ou autres provisions, …Alors que c’est pas le cas dans un hôpital classique ou pour une personne en HL, c’est grâce à une infirmière et aux autres patients que j’ai appris beaucoup de choses : si la personne est en HDT, l’infirmière m’a dit, moi, je peux rien faire, même si la personne est lucide,…, En HL, dans le pire des cas, si la personne ne respecte pas les règles et même si son état est alarmant, on lui dira soit vous accepter le contrat de soins, soit vous quittez l’hôpital. En HDT et en HO, c’est différent si la personne refuse le traitement, enfreint les règles, …, on lui injectera les médocs par IM, il finira en isolement,…, il n’a pas à décider, une fois, après le repas, je voulais fumer une cigarette, avant de retourner dans la CI, j’ai dit à l’infirmière, si j’ai pas ma cigarette maintenant, je retourne pas dans la chambre d’isolement, elle m’a répondu, ce n’est pas en exigeant, que vous aurez cette cigarette et je suis retourné en CI, sans fumer ! Alors qu’une personne en HL, même si elle n’a pas de cigarette et qu’elle est en chambre normale, les infirmières essaient de lui trouver des cigarettes dans la mesure où c’est possible. Un exemple tout simple, je voulais aller chercher un canette, dans un autre étage(le distributeur était vide), une infirmière avait accepté, ensuite une autre a dit, non,monsieur est en HDT,il ne peut pas quitter l'étage, mais le distributeur sera bientôt réapprovisionné,en fait c'était dû au fait que la première infirmière pensait que j'étais toujours en HL!!!
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Je n’avais aucune crise d’angoisse, c’est vrai que j’abusais de certains médocs (mais à l’Hp , on m’en donnait plus et à forte dose et moi je voulais pas les prendre évidemment). Je traversais une mauvaise période, il m’arrivait de boire et de conduire, ce que j’avais confié à ma sœur, d’ailleurs souvent, je lui demandais de venir me chercher, comme on était très proche, je buvais souvent, mais je conduisais exceptionnellement en ayant bu, c’était arrivé 3 fois en tout et pour tout, mais ma sœur, ça la faisait flipper. Comme au travail, j’avais la pression, comme je l’ai dit, je traversais une mauvaise période,…, mais je n’ai aucune pathologie, genre entendre des voix,…, ça les psys l’ont reconnu !! Et d’ailleurs, c’est vrai qu’en hp, malgré toutes les précautions qu’ils ne prenaient, certain(e) se mutilaient,…, moi, ça m’effrayait, je me disais, mais pourquoi, ils font ça !!!!!!!!!!!!!!! Et en ce qui me concerne, l’hospitalisation s’est mal passée, parce que j’étais rebelle, je comprenais pas toutes ces règles à respecter, alors que si on est en HL( ce qui était le cas au début de l’hospitalisation), là, ils essayaient de trouver une solution, pas d’iso, pas vraiment de fouille, on change le traitement, j’étais pas vraiment obligé de le prendre, même s’ils insistaient beaucoup,…
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Oui crabe, tu as raison sur le fait qu’il serait préférable qu’il reste hospitalisé= il devrait rester mais vous devez signer, vu que je ne présentais aucun danger. Quant aux insultes, oui, tu as raison, cela n’a eu aucun impact sur sa démarche, (on était très proche, je sais pas si ça a influé positivement ou négativement, si ça l’a blessée,… ) ,et comme elle savais que j’ étais quelqu’un de très pragmatique, oui, pendant les 15 premiers jours, l’isolement, j’y suis allé très souvent, d’ailleurs, « elle m’avait dit si ça te plaît de regagner ta chambre avant 18h ou d’y rester toute la journée, d’attendre 5 heures pour fumer une cigarette, d’être en pyjama, fouillé, surveillé,… ». Et elle voyait bien que j’acquiesçais aux soins par la suite (prendre les médocs, je n’insultais plus les soignant(e)s,…, mais je n’avais pas le choix), donc, je me dis qu’elle devait trouver cette méthode très thérapeutique !!! Quand, je dis psy référent, c’est pour dire psy attitré( au sein cet hôpital). Non, je n’avais jamais vu de psy ni en cmp (je savais même ce que cela voulait dire tout comme le mot HDT), ni ailleurs avant d’aller en HP. Et à la base, j’y suis allé avec elle de ma propre initiative, je savais pas qu’ils pouvaient retenir une personne contre son gré, sinon, j’y serais jamais allé !!!
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Pour crabe : j’ai traité ma sœur de S, en pensant que cela la blesserait, c’est une très jolie fille et elle était sortie avec un garçon, qui s’était vanté de…,je pensais que cela la vexerait terriblement et que de cette façon, elle allait dire au médecin qu’elle s’en foutait et que j’allais sortir, c’était pas très sympa de ma part, je le sais bien, mais j’étais hors de moi. Toujours pour crabe, pourquoi dire aux médecins calmement quoique ce soit, eux ils ont dit à ma sœur, qu’il serait préférable que je reste hospitalisé, j’ai appris par après qu’elle leur avait dit, qu’elle était prête à signer une HDT, donc les premiers jours, si j’avais fait le forcing, je serais sorti, une fois l’HDT signée, là, on perd tous ses droits !!!Et moi, je ne savais même pas ce que cela voulait dire « HDT », elle oui. Dire, que le patient est examiné par des psy indépendants,.., grande différence entre la théorie et la pratique, d’autant que mon psy référent, je lui parlais même pas, je vois pas sur quoi, il a basé son diagnostic d’ailleurs. Pour heavendoor, je n’ai pas dit que ma sœur s’était levée un matin en disant, je vais faire interner mon frère, mais elle a reconnu qu’elle m’avait mis devant le fait accompli. Quand elle est venue signée, elle m’a pas demandé mon avis, je n’étais même pas au courant, qu'elle était passée et qu'elle avait signé un document et c’est vrai qu’elle m’a pas abandonné à mon triste sort, ça je l’admets. Mais, je n’avais aucune pathologie, schizophrénie, …, quant à l’amie qui est venue me voir, elle m’a dit, « tu vas mieux », c’était par rapport au 10ème jour de l’hospitalisation où là, j’étais dans tous mes états !!! En revanche, j étais beaucoup mieux avant d’y entrer !!!!!!!!!!!!!!! Merci à des internautes comme MEL BZH, qui ont l’air de connaître la problématique de l’HDT, moi, j’ignorais qu’un hôpital pouvait retenir une personne contre son gré, alors qu’il n’a aucun antécédent psychiatrique, délit,… En plus, comme, ils ne voulaient pas me laisser partir, je me suis habillé et je leur ai dit "je quitte", là, une infirmière me barre le chemin, on me conduit dans une chambre, où on me demande de vider mes poches, de me déshabiller entièrement, c’était hallucinant, et de mettre un pyjama et ce en présence d’infirmier(e)s !!! , comme je leur avais dit, je préférerais me suicider que de rester ici, pour eux, j’étais catalogué de suicidaire en plus, alors que je ne l’ai jamais été !!!!!!!!!!!!!
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Tu as tout à fait raison sur ce point crabe.Mais là,où le bât blesse, c'est que justement,comment demander un avocat,surtout si le psy interdit les appels entrants et sortants, si le patient se retrouve en chambre d'isolement,là, l'infirmière dit carrément,vous êtes interdit de visite ce jour!Si la personne est en isolement aménagé,elle a le droit à la visite des tiers,et comme je l'ai dit,"je vais pas demander à ma soeur,je veux un avocat", si elle voulait que je sorte,il suffisait qu'elle demande la levée de l'HDT!!! C'est étrange en France,elle(alors qu'elle n'est ni infirmière,ni médecin) a le droit de demander la levée de l'HDT,même contre avis médical,moi non,alors que c'est moi qui subit.Et comme elle avait des amies infirmières,elle savait que moi,je pouvais pas la demander,le pire,elle me connaissait très bien(on était très proches),elle savait que j'étais très pragmatique et que je finirais par accepter les règles de l'HP.Une fois,elle m'a dit,si ça te plaît de devoir regagner ta chambre avant 18h,c'est ton problème,mais au moins,ici,on s'occupe bien de toi et je sais où tu es,ce que tu fais,comme si j'avais des comptes à rendre.C'est l'idée qui est véhiculée par certain(e)s soignant(e)s, tout est thérapeutique,l'isolement,le pyjama,si la personne esssaie de partir,il doit se déshabiller et enfiler un pyjama,il se retrouve dans une chambre horrible,fermée,sans sanitaire,ça n'a rien de thérapeutique!!!Evidemment,tu peux porter plainte après,mais tu as pas envie de parler des humiliations que tu as subies(fouilles,...) et comme disait MEL,dans le meilleur des cas,on dira que l'hdt était abusive et ça s'arrête là.
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En lisant les messages, je voudrais adresser toutes mes félicitations à Mel.Bzh, qui a si bien résumé la situation. En effet, à quoi bon porter plainte, il faut de l’énergie, du temps, de l’argent,…et elle conclut si bien, dans le meilleur des cas de figures, on dira que l’hdt était injustifiée !!! En ce qui me concerne, porter plainte n’avait aucun sens, de toute façon mon tiers (ma sœur) m’a consacré beaucoup de temps, elle n’a jamais voulu me nuire, pour elle, cette hdt était bénéfique et justifiée. Concernant la loi, on peut saisir un juge, un avocat, je ne vois pas vraiment comment, vu qu’à un certain moment, je n’avais même pas le droit de passer un coup de fil, ni même d’en recevoir, je n’allais pas demander à ma sœur(ou autre personne de la famille), de me trouver un avocat, vu que c’est elle qui a signé l’hdt, si elle voulait que je sorte, il lui suffisait de demander la levée de l’HDT ! En plus, la famille pense souvent que le patient va mieux, c’est faux, moi, là-bas, j’ai envoyé le psy balader et menacer, insulter les soignant(e)s, dans le but qu’ils me laissent quitter, ça a eu l’effet contraire. Je me suis même retrouvé en chambre d’iso aménagé, je devais retourner en chambre vers 18h, ça dépendait des jours. Ce qui était humiliant, c’est les tensions que j’avais avec ma sœur, comme elle ne voulait pas demander la levée de l’hdt, je l’ai traitée de S, je lui ai dit que les garçons voulaient juste…avec elle, et après je me sentais terriblement gêné, vu que c’est elle qui m’amenait ce dont j’avais besoin. Autre fait assez humiliant, c’était en cas de tension avec elle, une infirmière qui vient et qui dit « monsieur, vous retournez en chambre immédiatement, vous avez acceptez un contrat de soins, alors que je n’avais pas le choix », là, je me sentais puni comme un petit garçon !!! Donc, en fin de compte, la famille pense que le patient a changé, ce qui est faux, le patient fait ce qu’il faut pour sortir, une amie, qui est venue me voir après, m’a dit, c’est bien, on voit que tu vas beaucoup mieux !!! Je précise que je n’ai jamais été un danger pour autrui, mais pour les infirmières, dont la plupart faisaient très bien leur travail, si la personne est en HDT, elle ne décide plus de rien.
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J’ignore la sémantique que tu accordes à ces textes, indépendamment du fait que j’ai été interné (pardon on dit hospitalisé(e)), mais ces textes de lois, je les ai lus et relus (je suis bac+5), je peux te dire que cela que la théorie n’a absolument rien avoir avec la pratique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! J’ai jamais été un danger pour les autres,…,je traversais une mauvaise période, à la base, j’étais en hospitalisation libre, quand j’ai voulu quitter, on m’a dit, c’est mieux d’attendre, vous parlerez avec votre médecin référent ,…,après 4 jours, l’HDT a été prononcée, je l’ignorais et je savais même pas ce que cela voulait dire, ma sœur qui s’inquiétait beaucoup pour moi est venu signer, après tout a changé, il fallait accepter le traitement et le reste, en HL, on peut négocier, ce qui est pas du tout le cas en HDT, sous peine d’être mis en isolement (j’y suis allé plusieurs fois !!!).Quant au psychiatre, je refusais de lui parler (vu que j’étais en HDT à cause de lui, c’était pire avec ma sœur, qui était très têtue, mais par après, j’avais plus le choix).Et quant à tous ces articles de lois, tu penses vraiment, que dans la pratique :le directeur de l’établissement va se pencher sur tous ces dossiers, ….,que les patients sont examinés par trois psy indépendants,…,et j’en passe,…
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Contrairement à ce que l'on croit une personne peut facilement être internée( on parle d'hospitalisation, c'est moins péjoratif), il suffit parfois de la signature d'un tiers(un membre de la famille),pour se retrouver en HDT,à partir de ce moment,la personne ne dispose plus de ses droits!!!Et il n'y a pas que des "fous" en HP,mais une fois là-bas,le ou la patient(e) est soumis(e) aux mêmes règles,pas de portable par exemple,pas de visite,si le psy le décide,obligation de prendre le traitement quelle que soit la pathologie,on doit accepter,ça concerne les personnes en HO,mais également en HDT!!!!!!!!!!! Et une fois la personne en HDT,seul le psy peut la lever,ou le tiers qui l'a signé,imaginez,en général,c'est une personne de la famille à qui on en veut beaucoup,et on dépend de cette personne en plus.
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A la base, Je me suis rendu aux urgences générales, pour un autre problème, pas vraiment lié à la psychiatrie. Quant au respect d’un règlement, PM, famille et soignants, trouvent cela très thérapeutique. Les soignants analysent tout !!!, même après m’être engueulé avec ma mère, ce fut le cas avec ma sœur, il était hors de question de levée l’HDT pour elle, la dispute a continué dans le couloir, là la psy et la chef IDE m’ont dit d’arrêter, je me suis encore mis plus en colère, même si ma sœur et la psy restaient très calme, et on m’a dit de retourner directement à la CI, je voulais pas et me sentais honteux, j’estimais que la psy n’avait pas à s’en mêler, quand je suis rentré dans le bureau, la chef m’a encore dit de me calmer, j’étais plus énervé, elle m’a dit d’un ton calme, que j’étais en MCI aménagée( 3x2h), que si je continuais, ça allait devenir une iso normale, ( ce qui est arrivé 2h plus tard), moi, j’exigeais de partir, là, ils ont pris le paquet que je tenais apporté par ma sœur , lui ont demandé si elle m’avait apporté un briquet, elle est sortie et est partie, j’ai balancé des feuilles, aucune violence physique, mais direction CI . Ce qui fait mal, c’est que même la famille croit que c’est thérapeutique, par après, une proche, tjrs calme m’a dit, t’es en MCI aménagée, reste calme, t’es pas chez maman ici, sinon tu finiras encore en CI, que les soignants m’encadraient bien, (comme si j’étais un gosse déjà en retenue, et que cette retenue pourrait encore être maintenue) !!! Ni les proches, ni les soignants n’ont ce droit, ils parlent de principe de précaution, ça sort d’où et s’est basé sur quoi ???? C’est vrai qu’un patient en HDT est revenu menotté, mais je me dis que l’HP a dû dire qu’il était hyper dangereux pour les autres et qu'il était en HO ?
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Mais moi, c’était une HL, qui est devenue une HDT après 5 jours!!!. Le premier jour, j’ai moimême demandé un pyjama, ( je savais même pas qu’on fouillait les chambres, qu’on confisquait certains objet, sinon, je serais resté et j’aurais même pas été), au début, je mettais mes vêtements, ensuite le pyjama, le psy de garde me disant, vous verrez cela demain avec votre référent. Mon psy m’avait dit « qu’éventuellement » il pouvait demander une HDT (j’avais un peu compris, mais je ne savais pas ce que c’était). D’ailleurs par exemple, il y en avait une qui était en HL, avait des perm, son psy s’était absenté 5-6 jours, elle a voulu quitter, mais une IDE lui a dit, votre psy a laissé des consignes, si vous demandez à quitter, il y aura une HDT, je trouvais pas ça normal !!! L’infirmière en chef était assez autoritaire, mais loyale et correcte, (après avoir été pris avec un joint) elle m’avait demandé si je dissimulais quelque chose, d’aller au toilette l’enlever et le rendre, quand j’étais en sous-vêt, elle m’a également dit si je voulais qu’un IDE homme vienne, ce jour là, il y avait très peu d’IDE homme ( je trouvais ça humiliant, même choisir homme ou femme, j’ai préféré rien dire).,elle est sortie direct après et a dit à l’IDE de confisquer le caleçon, 3 h après, l’affaire était classée, elle est venue m’expliqué gentiment que c’était pas bien, qu’il fallait pas recommencé, comme si j’étais un enfant. Quant à l’HDT contrainte, ça n’a aucun sens, j’avais besoin de soins, mais je n’ai jamais mis en danger la vie des autres, loin de là. Et pour la famille, c’est une excellente solution, ça les conforte encore plus dans leur décision, HDT= sûr et certain que je ne quitterais pas. Après une dispute avec mère, il y a eu une autre dispute avec ma sœur, pour elle, tu y es, tu y restes, ce n’était même pas la peine d’imaginer une levée de l’HDT pour l’instant et encore moins contre avis médical. Comme si la famille avait des droits sur moi, je suis majeur. Même les coups de téléphone à la famille étaient interdits à un moment, ensuite, seuls étaient autorisés les appels à certains membres de la famille, décidés par le psy et la famille, ça n’a rien de légal ???
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Le grand couac, c’est l’habitude utilisée par les soignants, même si ceux-ci font leur travail avec le plus grand dévouement. Même moi, je trouvais normal, qu’une personne en HO (hospi contrainte), soit fouillée, contrainte, très surveillée (alors que parfois, elle a seulement eu un problème mais sur la voie publique). Enfin, ce que je voulais dire, c’est qu’en HL, en cas de petit problème, la contrainte est rare, un patient peut refuser la fouille de sa chambre, de ses vêtements,…, la contention est encore plus rare, et si elle est appliquée, c’est une 1h, ensuite, le patient doit quitter l’hosto ou changer radicalement de comportement. En revanche en HDT, une personne même plus calme, plus lucide qu’une personne en HL, les soignants vont la contraindre (sans spécialement abuser de leur pouvoir), ils vont suivre le règlement, si la personne refuse, ils pourront la contraindre à mettre le pyjama, à se déshabiller (entièrement),…, à être fouillée. Il y avait une personne(les infirmières disaient entre elles, « oui, mais il est en HL,… ») qui délirait, emmerdait les autres, insultaient les IDE, ils lui ont juste pris sa veste, sont restés avec lui 1H dans la chambre, le temps que l’interne viennent, ce taré est finalement parti, après avoir signé une décharge, en dialoguant gentiment avec lui, malgré son comportement et ils l’ont quasi supplié de se calmer et surtout à signer pour quitter. Alors qu’en HDT, on se comporte autrement, ils ne sont pas plus méchants ou plus gentils, mais là c’est le dialogue, ensuite contrainte (grâce au fait qu’une personne ait signé, c’est plus facile pour les IDE, mais le comble, c’est que même la famille en est contente, elle se dit que le proche ne pourra pas quitter sans l’accord de celle-ci, que le proche se conformera, prendra de toutes façons ses médocs, c’est ce que ma famille m’a dit, de toute façon, maintenant, tu n’as pas le choix, et qu’elle demandera jamais la levée de l’HDT avant terme, qu’au moins en HP, je faisais pas ce je voulais, comme à la maison, que je devais me conformer aux règles, soins , que si je me retrouvais en contention, iso, je n’avais qu’à m’en prendre à moi-même et à changer de comportement. Alors que moi, j’appartiens aux personnes qui acceptent beaucoup mais qui refusent toujours quelque chose quand on oblige, insinue,…Dans le cas des HSC, la loi est très étrange, une chose (contrainte, pyjama, fouille) peut être quasi ment impossible, mais elle devient très légitime, si une personne à signer (n’importe qui, du moment que c’est un membre de la famille : mère, sœur, frère) !!!
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Tout à fait Jackie, la CI avait un objectif thérapeutique comme tu dis, on m’a toujours bien expliqué, « ne pas prendre les médocs pouvaient provoquer une rupture thérapeutique (même si je ne les avalais pas toujours, ils ne le voyaient pas), pareil pour le pyjama, risque de fugue. Mais moi, je n’acceptais pas certaines choses même si 1) Il y avait toujours des PM bien expliqués, avant une MCI, l’équipe se réunissait, discutait, ensuite on expliquait à la personne le pk du comment, tout était décidé en équipe, droit de parler avec la psychologue, je n’acceptais pas également l’idée de limitation : 2) Pourtant les IDE donnaient des cigarettes en nombre limité (même à ceux qui n’en avaient pas d’habitude), mais le nombre était décidé en équipe, mais je me dis cela change quoi que je fume 10 clopes de plus que ce qui est autorisé, vu que d’habitude, hors ISO, on peut fumer autant qu’on veut!!! De plus, pour certains, c’était beaucoup mieux que certains HP. Il y avait 2 personnes qui le trouvaient même très bien, même si elles trouvaient des techniques pour détourner des règles. Il y avait une, plutôt anorexique, ailleurs, elle était obligé de tout manger, sinon, elle était en iso. Un autre, avait de la drogue, en venant, ce n’est que lors d’une MCI qu’ils l’ont trouvée (pacsons dans le sous-vêt), il était même beau joueur. Les psys accordait du temps au patient en général, mais moi, je ne voulais pas leur parler, en plus, je pensais que cela m’aurait permis de sortir plus vite, déjà qu’avec un généraliste, je me contentais du strict minimum dans le passé. Moi, je ne voulais pas être là, donc, c’est pour cela que cela se passait mal !!!!!!, que je piquais des colères. Je ne peux même pas dire qu’il y a eu abus, ce qui me fait encore plus mal. Il y avait des MCI aménagées, là aussi, ils expliquaient bien, on pouvait sortir 3 fois 2h par exemple, et l’IDE expliquait bien : au moindre dérapage, l’aménagement est supprimé, donc si par exemple, j’essayais de quitter, de mettre mes vêtements perso, pareil pour les visites, moi, c’était 30min, moi elle durait max 5, je n’en voulais pas vraiment, et je voulais pas entendre, « il est temps de retourner dans votre chambre », je me dis c’est le comble, je donne mon accord, consentement alors que pourtant, je suis censé être incapable de le donner . Tout ça été possible, parce que la famille ( sœur et mère) a signé, d’ailleurs pour elle, hors de question de lever l’HDT, ma sœur m’a dit qu’elle s’inquiétait trop pour moi, qu’elle s’était trop inquiétée dans le passé, que j’étais entre de bonnes mains et changeait de sujet, la famille fait évidemment plus confiance aux toubibs, même si ceux-ci font bien leur travail, du moins ils pensent bien faire. Jackie, j’apprécie beaucoup ta compréhension, ton objectivité de soignante.
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J'évoquais juste une opinion personnelle évidemment , j’apprécie ton point de vue, je voulais juste comprendre, ça m’aide. Est-ce que le fait que certaines choses soient bien expliquées par les IDE et psychologues,… ( voir #61 #61, seul moyen de trouver des petits portables,…) et accepter par les gens signifient qu’on ne doit pas les supprimer, les interdire. Une personne devrait avoir le doit de refuser cela (même en garde à vue, je pense qu’une personne à le droit de refuser certaines choses, vu qu’elle n’est pas spécialement inculpée), de même par rapport à un vigile, une personne à le droit de refuser.On devait éviter toute restriction de liberté, toute méthode coercitive, un vigile en chef n'a pas ce pouvoir, un magistrat n'a pas toujours ce pouvoir,..., mais un psy en a le pouvoir, pas seulement celui d'interdire la liberté, mais également de faire déshabiller, contre son gré, si la personne refuse, il a le droit de juger et d'exécuter du bien fondé,sans compter qu'en général, il délègue ses pouvoirs( infirmière en chef, cadre infirmier, responsable,...).Merci pour ton encouragement et tes souhaits.
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qui doit se remettre en question, personnellement, je pense pas que dans cas, je doive me remttre en question,j'ai pourtant beau cherché, j'étais pas en tort, je me suis dans toujours remis en question dans ma vie, mais de là permettre aux autres de décider pour moi et de me contraindre, jamais.
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Il y a un point très important à souligner, les IDE expliquaient bien tout ce qu’ils faisaient, justifiaient bien le PK du comment, évitaient la mise en contention, sauf cas de force majeure et beaucoup de patients trouvaient cela normal !!!, par rapport à beaucoup d’autres HP, où les conditions étaient déplorables, d’après eux. De même la psychologue expliquait bien, on trouvait beaucoup de choses lors des MCI : drogue, médocs, coupe ongles,…, surtout petits tél portable, un patient n’a pas le temps de le cacher lors d’une MCI et rien de plus facile que de le cacher dans un caleçon américain( que donc le seul moyen de le trouver, enlever le sous-vêt, c’était toujours de tout petit portable), donc la psychologue expliquait bien que c’était pour éviter que le patient se fasse du mal et en CI, c’était pas la meilleure chose que d’avoir des contacts tél avec les autres . Quand je suis arrivé, j’ai moi-même demandé un pyjama, j’avais même pas mon portable, je ne savais pas qu’on confisquait certains objets, je ne sais pas si c’était le cas dans ton hosto, si les patients pouvaient avoir leur propre portable, mais moi, si on m’avait demandé en arrivant, même fouiller mes affaires, même vider mes poches, je serais tout simplement reparti, j’aurai jamais accepté cela, par principe.
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Tu sais, c’est comme la CI, c’est vrai que cela peut être thérapeutique pour certains et très contre productif pour d’autre. Ils n’ont pas été plus dur avec moi qu’avec les autres, c’était pareil pour tous ceux qui passaient en iso, nombre de cigarettes limitées, au début, c’est vrai qu’au début, j’essayai d’y déroger, mais sans succès. Mais tout le monde était très traité de la même façon, (sauf certains énergumènes), certains patients ont dit également que certains HP, c’était pire, ils ne m'ont pas rabaissé spécialement plus que les autres et ils n'ont pas été plus durs envers moi que les autres, je pense. Je ne sais pas si dans l’hosto où tu travaillais, une personne en CI, pouvait fumer plus, pouvait fumer à chaque fois qu’elle le demandait, un paquet par jour, s’il pouvait prendre sa douche quand il voulait ? Chez vous, ton ancien hosto, est-ce qu’on disait : « vous êtes en iso pour la journée, vous êtes interdit de visite aujourd’hui » ???, je m’en foutais des visites, mais ce côté, « je suis puni et les proches (sœur ou mère) vont le savoir en venant » , moi c’est ça qui me faisait très mal, les visites, je m’en foutais complètement( je n’en voulais même pas) et c’était pareil pour tous les autres patients en CI, sauf que certains tenaient à ces visites, moi pas du tout, en revanche qu’on sache que je suis dans une chambre, que j’ai pas le droit d’en sortir, et que j’ai des petites sorties « escortées », même plusieurs fois par jour, c’est humiliant, alors que d’autres pensionnaires s’en foutent complètement de ce petit détail.