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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. "Joun dis rien ma jou lou vis !" Pigé ? je vous traduis en langue patenôtre : "Je ne dis rien mais je le vois" ! Il est de phrases comme ça qui nous restent marquées. On ne sait trop pourquoi. C'était les italiens qui jadis sont venus. Ici. Je veux dire en Provence. Et qui parlaient ce genre de langage. Comme un méli-mélo. A moitié italien à moitié provençal et à moitié français ! Cela fait trois moitiés ! Une sorte de koïnè... Mais on se comprenait ! Je ne dis rien mais je le vois, égale : j'ai tout compris ! C'est un aveu, c'est une confession. L'aveu du pauvre qui n'ose pas. Le connais votre vice mais je ne suis pas du côté du pouvoir, alors je ne dis rien. Et je courbe le dos. Ils sont venus ces italiens, il y a plus d'un siècle, avec comme bagage leur seul "magaou" (une pioche) sur l'épaule et ils ont travaillé... Travaillé, travaillé... Et ils sont devenus riches. Certains. Sans le savoir. La terre ne valait rien puisqu'il faut la remuer. "Joun dis rien ma jou lou vis !" Je l'aime bien ce mot. C'est un mot de modeste qui pense avoir le temps devant lui pour se rattraper. Ai-je le temps ? Si je ne l'ai, n'est-il pas temps de dire ? De dire : "Mi fès toutèï cagar !" A chacun de comprendre, mais : "Franc d'un !" (A part "un" ! ) C'est une porte de sortie ! (Il est malin ce Blaquière ! ) Car aussi bien pourquoi je dirais rien ? Oui j'ai tout bien compris tous vos sous entendus ! Votre façon vicieuse de me dire sans dire pour aller au plus loin sans que je réagisse. Que n'ai-je réagi ? (Faou pas mi prèndré per un aoutré !) Alors si j'ai compris pourquoi je ne dis rien ? Parce que j'ai peur ? J'ai peur d'être moi-même et de vous dire non ? J'ai peur de vous ? Non ! Ou oui ! Ce non m'entraînerait dans une lute de tous les instants. Ne rien laisser passer est une autre devise. Je n'ai pas l'énergie ! Le vie est une lute constante, permanente une lute sans fin et je ne suis qu'à demi vivant ! Je suis vivant pour autre chose. Me battre je veux bien mais contre une pierre, un bois, un lion. Pas contre vos névroses !... Une perte de temps ! Et le temps m'est compté... C'est une question de goût. Une question d'esthétique. Un peu de dignité aussi...
  2. Je suis certes sapiens, mais pas du tout homo ! @Jim69 Et pas le moins du monde ! Quand je vois une femme, avec ses deux grands yeux, ses fesses fermes ou tremblotantes ses fesses caressables et puis son air de ne pas y toucher... A la fois d'être là et de n'y être point... Qui fais semblant de ne pas tout comprendre Alors qu'en vérité elle a trois coups d'avance... CA ME RETOURNE ! Ca me chamboule ! Et ça me liquéfie ! Ô femmes (ou jouvencelles !) Avez-vous donc conscience de votre pouvoir ? Mais j'ai perdu d'avance car si je suis sapiens (Accordez-moi cela !) Je suis fort erectus ! J'en ai les crocs... moz' hommes Et jusqu'au bout des veines... Ayez pitié de moi ! Ne me jugez pas trop ! Car je suis innocent. C'est juste mon gène-homme. Qui me joue de ces tours : Mes trois coups de retard !
  3. Pour détendre l'atmosphère... L'homo erectus est venu après l'homo habilis... Ca veut dire que l'homo habilis ,e travaillait qu'assis ? Y a pas eu que du progrès alors...
  4. Si vous voulez mon avis d'esthète distingué , les vénus de Willendorf et de Brassempouy : Je sais pas d'où elles venaient mais elles avaient ce genre de coiffure : .........
  5. J'adore cette image : Moi aussi je sais en faire des images comme ça : En plus la mienne elle est historique !
  6. Blaquière

    le puit

    "Sinon, je constate que nous avons chacun une lecture très différente de ces petites histoires racontées par diffn." Je ne crois pas ! Je trouve le même charme malicieux que toi au récits de @diffn. Ce n'est que pour la sourate que j'aurais tendance à émettre des réserves et aussi pour Voltaire. Quand il s'agit de la mort la malice d'un argument ne me suffit plus. Pour ce qui est des récits picaresques, je repensais ces jours-ci en lisant les récits de Diffn au "racimo de uvas" dans Lazarillo de Tormes quand l'aveugle devinait que le gamin (qu'il ne voyait pas) mangeait les grains trois à trois puisque lui les mangeait deux à deux et que le gamin ne disait rien... Ces malices sont réjouissantes...
  7. Blaquière

    le puit

    J'ai envie de rire : Evidemment que les espagnols sont des arabes comme les autres ! Mais bon, j'aime aussi les espagnols ! Et si je considère que dans mon village d'origine il était de tradition de saigner les poules pour ne pas avoir à en boire le sang, et vu que les forêts des Maures (géographiques) ne s'interrompent pas jusque dans nos collines... Alors je suis aussi un peu un arabe comme les autres ! J'avais tendance à trouver ce genre de raisonnement du roublard roublé, (Quand on va chercher une justification un peu "téléphonée" à une décision qui nous surprend ) comme un peu balourd (comme chez Voltaire ou la sourate pré citée). Après en avoir parlé avec @diffn, j'aurais plutôt tendance à comprendre tout ça comme un amusement... Précisément propre à attraper des esprits simplistes ?... Je trouve cependant une différence. Chez Voltaire, l'enfant est éliminé parce que l'ange envoyé de l'être suprême, puisqu'il sait l'avenir, sait que dans tous les cas de figures; même si l'enfant s'amendera et deviendra vertueux, de toute façon, l'histoire tournera mal. Alors que je crois me rappeler que dans la sourate, l'enfant est condamné parce qu'il est définitivement considéré comme mauvais. C'est ça qui passe pas chez nous. Parce que nous pensons (il me semble) qu'un enfant n'est pas mauvais absolument et par la décision d'un être suprême, mais parce que nous (ses parents en particulier) l'avons rendu mauvais par notre mauvaise éducation, et qu'il s'agit donc de notre faute à nous, les adultes et la société et non de celle de l'enfant ni d'un dieu...@diffn ? Ainsi suivant l'environnement culturel, certaines choses ne passent pas. Ainsi dans la sourate en question, la condamnation d'un enfant nous est insupportable. (Voltaire soulève un peu le problème). Pour "nous" un enfant est TOUJOURS innocent. Bien sûr après Freud et sa perversion polymorphe on pourrait le dire toujours coupable ! Mais il ne s'agit pas de la même culpabilité, j'oxymoriserai en parlant de culpabilité innocente ! Qui n'a certainement pas à être punie de mort ! Par ailleurs, Si nous tenons la rime des arabes : merci à eux ! Ca nous facilite un peu le travail ! Pour ce qui est de la poésie latine (ou grecque), il nous faudrait être des latinistes super confirmés pour l'apprécier comme il se doit, il me semble....
  8. Blaquière

    le puit

    Oui ! Le Français (comme l'Oc) a longtemps continué à garder deux cas de déclinaisons, avec un sujet masculin singulier qui prenait l' "s" et un complément pluriel qui prenait aussi l' "s" ! Si bien qu'au moment du passage à notre manière actuelle ou tous les pluriels et seulement eux prennent un "s", je m'imagine qu'on n'a plus trop su de quoi on parlait... ni ce qu'on voulait dire... Il s'en sortaient peut-être grâce à l'article ? (lo omes = l'homme et los omes = les hommes ?)
  9. Blaquière

    le puit

    J'ai remarqué aussi que les histoires de @diffn sous entende (présupposent entre les lignes) une tournure d'esprit légèrement différente de la nôtre, en dépit d'un français extrêmement bien maîtrisé pour quelqu'un qui n'est pas originaire de ce pays. Il nous revient de considérer que "différent" c'est objectivement "autre" et non à comprendre de façon caricaturale ni supérieur ni inférieur. Nous avions naguère ici aussi un ami marocain de ce même niveau intellectuel... supérieur... Je reconnais que c'était un appel du coude que je te faisais !
  10. Blaquière

    le puit

    Oserai-je ajouter pour calmer les consciences qu'en LANGUE D'OC (dont la langue d'OIL est issue par dégradation ! ) un "puy" sans "s" n'est pas un trou mais une bosse, autrement dit une colline, une montagne ? Comme un "Puy en Auvergne" ! "Puy" Un mot issu de "puèï " et de "puech" dans sa forme plus ancienne. Quant au "puits" avec "s", on dit que c'est un "pous", le "s" se prononçant, facultativement, marquant quand il est dit un certain niveau social plus élevé ou moins populaire...
  11. Le combat des dieux Le dieu des animaux se querella un jour Avec le dieu des hommes... "Je suis constant, toujours Quand toi tu tergiverses, et joue au palindrome !... Un dieu doit être sûr, Aussi clair que l'azur ! L'endroit n'est pas l'envers et l'envers pas l'endroit ! Perso, je n'ai jamais douté De ma cré-a-ti-on ! Ai-je jamais bouté Mes animaux dans quelconque immersion ? Pour m'en débarrasser ? (Il parlait du déluge Et s'en faisait le juge) Je te trouve harassé Et bien peu sûr de toi Alors que moi..." A ces mots l'autre dieu (Précisons : NOTRE dieu ) l'interrompt : Je te trouve bien prompt A insulter Mézigue ! Es tu donc si tant fier des huîtres de Bouzigues ? Créer quelque ectoplasme ? Ah ! quelle belle affaire ! Je ne fais pas du chiasme Ma pierre angulaire : Une coquille en haut, en bas sa sœur coquille Et le tour est joué ! Ton mollusque ? Tu l'as floué ! D'un truc tu en fais deux, c'est tout toi : tu resquilles ! J'eusse fait quant à moi un mollusque à cerveau ! Nous ne jouons c'est sûr pas au même niveau ! Pour m'arriver à la cheville, T'as besoin de béquilles ! " L'affaire ici s'envenima . Le désaccord étant total Entre le dieu de l'humain genre et le dieu animal : Ils en vinrent aux mains ! (Et une main d'un dieu en vaut trente des nôtres ! Je le tiens s'un apôtre !) (Ce n'est point si fréquent pour des cousins germains !) Revenons cependant à notre pugilat a côté de ces dieux qui est nain ? Godzilla ! Un premier uppercut fut lancé ! ... C'est le miroir qui en fut défoncé ! Un seul Dieu se mirait et s'insultait lui-même ! Pour lors il en perdit tous ses phonèmes ! (Autrement dit il resta coi, Quoi ?!...) Laissons donc là ce dieu qui pédale dans la choucroute Et venons en, direct, à ce qui plus nous coûte : J'en conclurai ? (Mon Général !) Que l'homme est bien un animal !
  12. Je voudrais pas m'avancer mais je crois bien que les chaînons manquants ils ne manquent plus depuis belle lurette...
  13. 'je n'ai pas lu tes poèmes.... Ce n'est pas mon truc' Attends un peu si je t'attrape ! je vais te les faire aimer, moi, les poèmes ! Un jour d'ivresse, Guernica Chut sur ses fesses... "Viens ! Je te frotte à l'arnica Ca te fera du bien tu sentiras plus rien !" Dit le bel infirmier à l'ombre du palmier. (L'infirmier tout musclé Aveuglé Par si tant trop de charmes...) L'histoire dit que Guernica (Est-ce la faute à l'arnica ?) Rendit les armes...
  14. Que vous êtes belles les filles quand vous vous charpignez ! Tiens ? d'où il me vient ce mot si coloré ? Charpigner ? semble venir de "charpignar" ... (Prononcer "tcharpigna") En rapport sans doute avec "écharper" ! Variante : "chaupinar" qui ferait plutôt penser à "piétiner" Chanson : "Piétinez-vous donc ! On est au spectacle Quels beaux "tacles" !... Sachez vous charpigné-é-er Vous chaoupiner ! ...Etc.
  15. Bien sûr, toi tu sais pas, mais moi, j'y étais ! LES PREMIERS, PREMIERS HOMMES "C'était au temps de la préhistoire Voici deux ou trois cent mille ans....." Jusqu'à ce jour, les hommes n'étaient pas vraiment des hommes. Ils parlaient peu. A peine quelques monosyllabes par-ci par-là. : Je suis pas content : "Grrrr!" J'ai faim : "Miam !" J'aime la langue de veau : "Miam-Meuh !" Viens avec moi ma jolie : "golo, golo !" Mais tout ça n'est pas très sûr. Le vocabulaire s'arrêtait peut-être à "miam", peut-être même avant et ils se contentaient de moduler des "grrr!" Oui ! C'est plutôt ça ! Exactement ! Le langage se résumait à des "grrr!" de différentes couleurs. Comme les spins des quarks élémentaires. Chaque femme avait son propre nuancier mais tous les hommes étaient hélas déjà tous plus ou moins daltoniens. » « Grrrr…. » voulait dire « je t’aime » et « GRRRR ! », « je te casse la tête ! En gros (=grrrro) tout pour eux restait gris (=grrri). (Quoi qu’avec des nuances!) Vous m'avez bien compris ? La verbalisation n'en était qu'à ses débuts et l'homme, notre ancêtre vénéré restait très rustique. Pré-humain pour tout dire... Si vous me passez l'expression. Mais revenons à nos grigris car le temps était gris... Toute la journée, sous une pluie battante, la horde échevelée avait fui, poursuivie par un tigre aux dents de sabre ! Ils avaient traversé les marécages des « Iscles » tous ensemble en s'entraidant, des plus jeunes aux plus vieux, ils avaient couru à perdre haleine d'un bout à l'autre de la grande plaine aux hautes herbes, puis remonté le long d'un cours d'eau « l’Issole » qu’on n’appelait même pas encore « Nissola » et qui serpentait sous les arbres en s'enfonçant dans la forêt. Vers le soir, ils avaient enfin découvert un semblant de refuge : une grotte inconnue. Une « Baume ». C'était à la naissance du fleuve. Cette grotte à l'entrée bien trop large, ouverte aux quatre vents, possédait par chance dans le fond, là où prenait naissance le petit filet d'eau qui se transformait plus bas en rivière, une ouverture bien plus resserrée. Deux hommes y coururent pour voir si ce trou avait quelque profondeur... Oui ! Après le goulet resserré, la caverne s'élargissait dans l'obscurité. Elle pouvait servir d'abri à toute la tribu ! Rapidement tous se faufilèrent dans le noir et immédiatement quelques hommes s'appliquèrent à boucher la petite entrée à l'aide de branchages... Un tigre aux dents de sabre ne lâche pas facilement sa proie. Tout un chacun sait ça. Il ne restait donc plus qu'à l'attendre. Graoum, le plus grand guerrier se posta derrière les branchages, – une barrière dérisoire –, pour guetter l'arrivée du fauve. Il était armé d'un gourdin de chêne solide et noueux ; mais devant un tigre géant... que pouvait cette dérisoire baguette ? Les autres membres de la tribu s'étaient entassés les uns contre les autres à quelques pas derrière lui dans la caverne humide. Ils ne formaient plus qu'une seule masse de chair mouillée tremblotante et de froid et de peur... A l'extérieur, la pénombre s'épaississait et Graoum surveillait le premier coude de la rivière sur la gauche à moins de trente pas, là où il pensait voir arriver le monstre mais qui se fondait peu à peu dans le néant de la nuit. Bientôt il ne vit plus qu'à trois pas tout au plus. Il tendait sa tête vers l'avant, entre les branches, écarquillant les yeux, s'efforçant de discerner quelques ombres... Quand soudain droit devant lui à moins de deux coudées, les deux yeux du fauve géant lui apparurent en tout premier plan !... Deux grandes flammes vertes phosphorescentes qui étincelaient dans le noir. La surprise le fit bondir en arrière. Il n'avait pas entendu le moindre bruit ! De ses pattes de devant, toutes griffes sorties, des griffes plus longues que les doigts des hommes, le tigre furieux essayait de dégager l'entrée... A l'intérieur, les membres de la tribu, collés les uns aux autres attendaient la fin. Une fin horrible, inévitable. Car le tigre aux dents de sabre est comme le loup ou le renard. Il ne se contente pas de prélever sa part de nourriture : il tue pour le plaisir ! Avide de déchirer les tendres chairs de ses faibles victimes, sa cruauté s'exalte et s'euphorise du seul goût, de la seule couleur du sang !... Le monstre s'arrêta un instant pour reprendre son souffle. Rien ne pressait pour lui, en effet. Il était sûr de l'issue de sa chasse. Un silence de mort envahit la grotte. La tribu agglutinée était parcourue de spasmes... Et le Vieux plus fortement encore que les autres... Si bien que dans le silence absolu de la caverne, il émit un sonore : PROUT ! L'effet fut immédiat, résultant de la surprise et démultiplié par l'extrême tension : Un éclat de rire colossal fusa de trente poitrines à l'unisson. HAAAAAA ! HAAAAAA ! HAAAA ! Un vacarme effroyable amplifié par le volume de la caverne en caisse de résonance ! Un fou rire énorme qui dura plusieurs minutes... Et vous savez quoi ? Le tigre, le Tigre Géant aux Dents de Sabre qui n'avait jamais ouï ce genre de cri... Eh bien oui : il eut peur ! Oui ! Peur ! Il redescendit le cours de la rivière a toute allure comme un chien effrayé. Il ne comprenait plus. Lui, le seigneur des steppes, le roi de la forêt qui n'hésitait pas à s'attaquer au grand mammouth laineux, il avait poursuivi toute une journée une bande de petits singes gringalets et dépoilus comme un amusement et s'était retrouvé le soir même devant le Maître de la Création qui se riait de lui ! ( 1 ) Graoum qui depuis l'intérieur s'était rapproché de l'entrée de la caverne, avait entendu le clapotis des pas du tigre qui dans le lointain descendait la rivière. Tout danger était écarté. Il dégagea les quelques branches qui obstruaient encore l'entrée et sortit plié en deux, (non plus de rire mais parce que l'entré était basse) dans l'obscurité. Il se redressa sous un ciel piqueté d'étoiles son "gourdin" à la main... et hurla : "Graoum et sa tribu n'ont plus peur du tigre géant aux dents de sab... " Il s'arrêta au milieu du dernier mot stupéfait : "Mais je parle ?!" La semaine suivante il domestiquait le feu et deux mois plus tard, il débarquait sur la lune et inventait la psychanalyse. Mais c'est une autre histoire... 1 La psychologie tigresque, c'est mon dada !
  16. Remarque bien que quand t'es en Afrique au soleil, le manteau en fourrure risque d'être de trop... Tu m'étonne ! S'il n'avait pas acquis l'intelligence de survie même avant d'être humain, on ne serait pas là pour en parler... Mais peut-être qu'on a perdu nos poils par frottement à force de s'habiller ? Je vois ça comme ça : au début l'homme avait honte de ses poils... Il trouvait que ça faisait trop animal. Alors il s'est habillé en costume cravate pour les cacher et faire plus chic. Du coup il les a perdus... Mais il a pas mis de chapeau tout de suite. Ni de slip. Ce qui explique...
  17. La grotte est un écho Et j'y chante à tue-tête Je suis l'Umberto Eco Des hommes à moitié bêtes... Je suis né en ces temps Où l'on vivait de peu On attrapait sa femme par les cheveux Dès le printemps... Et l'on se cajolait Guili guili au lit Dans notre grotte alvéolée !... .... Le reste vous regarde pas !
  18. C'est que je suis Naturellement généreux Et que je voudrais sortir les ignorants (en fait ceux qui ne pensent pas comme moi !) de leurs ornières... de leurs... turpitudes * NON ! Là en fait ce qui m'a poussé c'est que les temples hindous; je trouve qu'ils ressemblent (comparés à des temples grecs ou égyptiens) plutôt à des montagnes de bouses... Alors, j'ai dis fourmilières par gentillesse... Hélas je n'ai pas trouvé de photos de ces temples qui correspondent à ce que j'ai pu remarquer. Des accumulations pour tout dire bien peu géométriques et construites à mon sens... Du coup pour contrer mon "racisme culturel" je me suis dit : et si les accumulations de fourmilières était aussi des temples... Moches, mais des temples ! c'est une sorte de transfert que j'ai fait pour protéger ma bonne conscience... * Turpitude ! hier j'ai pensé à ce mot... Je le trouve (esthétiquement) très beau ! Sonore ! Agréable à prononcer ! Pourtant il désigne qq chose de moche : c'est une injustice flagrante de notre langue ! Moi sérieux ? C'est une insulte ! Excellente idée pour un conte ou au moins une fable que ce dieu des animaux... Je la garde dans un coin... "Le dieux des animaux s'est disputé un jour Avec le dieu des hommes : "Je suis moi innocent, et toujours Quand toi tu tergiverses, et joue au palindrome !... Un dieu doit être sûr, Aussi clair que l'azur ! L'endroit n'est pas l'envers et l'envers pas l'endroit ! Perso, je n'ai jamais douté De ma création ! (prononcer cré-a-ti-on pour avoir les 6 pieds !) Ai-je jamais bouté Mes animaux dans quelconque immersion Pour m'en débarrasser ? (Il parlait du déluge Et s'en faisait le juge) Je te trouve bien harassé Et bien peu sûr de toi Alors que moi..." A ces mots Jéhovah l'interrompt : Je te trouve un peu prompt à juger de mézigue ! Es tu donc si tant fier des huîtres de Bouzigues ? Créer quelque ectoplasme ? Ha Quelle belle affaire ! Je ne fais pas du chiasme Ma pierre angulaire !..." Tézigue est zigoto et tu peux bien te lever tôt ! ...etc: (Là je m'arrête : je ris trop !)
  19. Mais oui ! Je savais et c'est ton remaniement que j'ai admiré ! CQFD !
  20. Blaquière

    la ruse

    Finalement il n'y a que la mer qui nous sépare !
  21. Je reformule ma question : Si un dieu existait, les animaux qui n'ont que leur instinct sauraient d'instinct ce que ce dieu veut... et s'y conformeraient. Il s'agirait alors pour nous de mieux copier nos façons d'agir au plus près sur celles des animaux ? ...
  22. J'ai pas précisé : 'tu es nue... à part tes lunettes ? (Ne fais pas attention : je délire !)
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