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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Blaquière

    La conscience

    J'adore ! Dire qu'on n'a rien sous le coude et sortir en même temps l'argument sensé tuer qu'on y cachait (si peu) ! l'ALLOMETRIE !... Help ! au secours ! Je suis fait ! Ai-je jamais dit qu'il suffisait d'empiler des neurones et des liaisons pour obtenir une conscience ? Non ! Mais il faudra déjà passer par là pour envisager la suite. Comprendre les structures, les fonctions.. les reproduire... etc.
  2. Blaquière

    La conscience

    Pas mal, la pirouette ! Le magique c'est qu'il n'y ait pas de magique ?!! Le type même de raisonnement bidon pour attraper les gogos ! Je genre de truc qui m'a toujours hérissé ! La moindre des choses dont on est redevable à la philo dès le premier degré c'est de nous apprendre que le tout peut dépasser la somme des parties. Et ça n'a rien de magique. Eh oui : Le rapport entre masse critique neuronale (ainsi qu'un certain type d'organisation (structure) cela va de soi) et la conscience n'a rien d'extraordinaire. Je ne vois pas pourquoi on chercherait à le nier. Ou plutôt oui, c'est une imposture ! Pour donner à croire qu'on en garde (question savoir) énormément sous le coude. Et sous ce coude il n'y a rien. Que de la prétention.
  3. Blaquière

    La conscience

    Parce que quand on aura bien compris et étudié le mécanisme et qu'on aura les moyens de le refaire on le refera. Maintenant si vous pensez que c'est magique... je réponds plus de rien ! C'est soit l'un soit l'autre, moi j'ai choisi. Soit c'est magique doit non ! Allez, je veux vos réponses ! Magique ? Pas magique ?
  4. Blaquière

    La conscience

    Bien sûr que oui ! Autre chose ? (Je rappelle qu'on a 100 milliards de neurones et que chaque neurone a 7000 synapses et que pour le moment, on sait pas faire.)
  5. Blaquière

    L'Idée.

    Mais moi je t'aime bien ! Que me vaut ce mépris ? De quelque poil pubien Te serais-tu mépris ? (Notez la richesse des rimes : m'est avis que ça va pas durer !...) Je parlais il est vrai de quelque philosophe Mais voilà qu'aussitôt tézigue m'apostrophe ! Je suis un impudent ! Je le sais, je m'en vante ! Mais il ne faudrait pas me prendre pour ma tante ! Ce matin à six heure, je te vois sur le pré ! (Tandis que je serai dans les bras de Morphée !) (Vous mes chers spectateurs, ne lui en dites mot !) (Je jouis de le voir courir par monts et vaux !) Oui, toi, cher canadien, montre que tu es homme ! Et que ton honneur vaut bien plus cher qu'une pomme ! Car je te briserai comme tes concepts frêles ! Et je te vois déjà tout sanglant sur la prêle, J'y pense... et je t'essuies ! Ta douleur m'insupporte ! Au risque de ma vie, bientôt je te transporte Et mes vieux os se ploient sous ton poids millénaire "Où est la pharmacie ? Se meurt mon adversaire !" L'apothicaire dit : "votre carte vital ?" "Il se meurt je lui fais : le soin est primordial !" "Auscultez-le moi donc ! Sa vie n'est plus qu'un fil !" M'est avis qu'il s'est pris un bon coup de fusil !" L'Esculape amateur se penche et me chuchote "Mais votre type dort ! J'en ai eu les chocottes !" "Nous le transporterons jusques au Canada", "J'appelle mon robot : c'est "Nictou Barada" !!! "Ma soucoupe volante est prête... et je décolle..." Qu' avec ses caribous vite il re-caracoles ! Adieu ! Beau canadien ! Préviens quand tu reviens ! Ne jugez point l'histoire et sans queue et sans tête Et qu'à vous la chanter je serais malhonnête : Elle est scientifique ! Et je dis même mieux : Quasi astronomique Et je suis sérieux ! Quand ici le jour naît, là-bas il est minuit ! Voilà pourquoi Maroudiji s'est endormi !
  6. Blaquière

    La conscience

    Such a lame translation !
  7. Je veux bien te croire mais si l'hologramme est bien une image, l'univers est l'image de quoi ? Espèce de... platonicien caverneux !
  8. Blaquière

    L'Idée.

    Meuh non ! Je doute... de rien ! (ou plutôt de tout !) Je m'obstine pas : je six mules ! On m'a dit la même chose chez moi quand je leur en ai parlé ! Il n'empêche ! Je suis sûr qu'il y a eu des gens à toutes les époques qui ne pensaient pas comme ça. Y'en a même (des illuminés) qui disaient "araignée ma soeur !) Quand on arrive à dire des choses à ce point à l'opposé de la réalité, si on prend en considération que les noirs sont effectivement l'origine de l'humanité, il ne faut peut-être pas trop accorder de crédit à toutes ses autres élucubrations. Disons qu'il faut les considérer surtout avec la plus grande circonspection. Il va de soi qu'il n'y a rien contre toi, là. Le (son) principe de vouloir rationaliser la réflexion, en soi est un bon principe. Mais c'est peine perdue quand on part d'axiomes fantaisistes... (comme la religion) Et qu'on ne commence pas par les mettre en doute. La seule question qui vaut est : est-ce que cette théorisation ou cette "officialisation" d'un racisme pur et dur laisse encore des traces et a quelque influence aujourd'hui ?... Et aussi question subsidiaire d'où pouvait bien lui venir un tel jugement aussi péremptoire.
  9. Blaquière

    L'Idée.

    Tiens je viens de lire ça : ça aurait effectivement manqué à ma culture et ma compréhension du monde...
  10. Wahou ! C'est du lourd, ça ! Toc, toc Badaboum ! tout est dit !
  11. Blaquière

    La conscience

    Désolé, ça marche pas avec moi !
  12. Blaquière

    La conscience

    Diogène dirait : "Si Dompteur était si magnifique que ça il n'aurait pas besoin d'autant nous le marteler : nous nous en serions rendus compte de nous-mêmes..." J'en conclurai qu'il doute non seulement de tout mais surtout de lui, ce qui est bien pour un philosophe.
  13. Blaquière

    La conscience

    Bien sûr, mais le stade du miroir n'a pas que des inconvénients, "je quitte la réalité de mon moi vécu" oui, mais ce moi vécu n'était guère qu'une ébauche. Ce n'était même pas un moi, d'ailleurs mais des impressions éparses d'un "corps morcelé" ! Le "je" (comme unité de conscience) n'existait pas et il s'y invente... avant que de se perdre, c'est vrai ! Mais l'unification reste d'une certaine façon, je crois. Rien n'empêche le moi vécu de réinvestir l'image du miroir après unification. Je crois d'ailleurs que c'est ce qu'il fait dans la plupart des cas. En plus de cette unification du moi, et en rapport avec elle, ce stade du miroir permet de se connaître comme un être au monde. (au monde qui n'est pas soi). Il faut penser aussi qu'à trop rassurer son auditoire, Lacan aurait risqué de perdre de sa clientèle !... Tout ce qu'il dit est vrai ! (Je pense) Mais sans pour autant que ça ne débouche forcément sur des situations dramatiques. Quand on nous a bien démontré qu'on ne pouvait pas rattraper la tortue, il nous suffit le plus souvent de nous lever et de la rattraper en acte et en trois pas.
  14. Blaquière

    La conscience

    Mais on peut aller un peu plus loin que Schopenhauer grâce à Sartre : Grâce à l'idée d'un ego transcendant. Car pour Schopenhauer, si cette "force" est déclarée "volonté" le moins qu'on puisse en dire c'est qu'elle est volontaire ! Tandis que si elle est transcendante, qu'elle vient d'ailleurs (d'ailleurs du moi et de la conscience), et qu'à tout le moins son origine est transcendante, on ne peut plus en être si sûr (qu'elle est volontaire). On ne peut guère que la constater agir en soi. Et on risque bien d'aller vers une forme d'automaticité de l'ego. (Où l'on retrouve encore Kant car si "le je pense devrait pouvoir accompagner toutes mes représentations", c'est qu'il/on n'en est pas tout-à-fait sûr, c'est juste un souhait !) Ce qui est sûr c'est que Sartre n'apprécierait pas beaucoup qu'on se serve de sa "transcendance de l'ego" pour ouvrir une porte à la psychanalyse et à l'inconscient !
  15. Blaquière

    La conscience

    Sartre parlait ds un écrit de jeunesse de la transcendance de l'ego. (Bien sûr il faut ôter à ce transcendance-là tout relent religieux : l'ego est/serait transcendant au strict sens où il "viendrait d'ailleurs". (Au fait, on retrouve là une équivalence avec le trop cité "je est un autre"!) Mais cet ego, ce je, est transcendant ou il vient d'ailleurs par rapport à quel "non-ailleurs"? Il est transcendant par rapport à quoi ? Je ne vois que la conscience. La conscience ressentirait donc comme par intuition que ce "je" n'est pas elle, n'est pas d'elle, ne fait pas partie d'elle. Qu'il n'est pas de même nature. Mais cette conscience on ne peut guère la définir ou la comprendre que comme "l'actualisation" (ou l'éclairage du "moi" par le sujet. Le moi étant la "matière" (savoirs, expériences) déjà stockée en mémoire. Sans le sujet qui l'éclaire, la met en action, toute cette bibliothèque reste inerte, et ne constitue pas à elle toute seule une conscience. (Et je postule que l'erreur de prendre le moi seul pour la conscience, personne ne la fait !) Donc le "je", le sujet, fait d'une certaine façon partie de la conscience. Mais partie, n'est pas le mot qui ne décrit que des objets : là le sujet accompagne chaque élément, chaque bribe du moi. Le sujet, cette/sa "force" est totalement imbriquée au moi quand il y a conscience. Si transcendance il y a pour l'ego, il faudra la chercher non dans cette force ou activation de la conscience (qui en est inséparable), mais dans ce qui la produit (cette force). (On risque là de "tomber" dans le simple biologique ?) Tiens ? je me retrouve en phase avec Schopenhauer ! Que cette "force ou activation" il l'appelle "volonté", oui, mais c'est la même chose ! En même temps que "mon" "moi" est devenu l'ensemble de mes "représentations" ! En fait quand il dit "le monde comme volonté et représentation" il nous force un peu la main !!! On ne peut que dire "notre conscience du monde comme volonté et représentation". D'accord : tout ce que nous savons du monde c'est les représentations qu'on en a, qu'en a notre conscience !...
  16. Blaquière

    La conscience

    Pardon pour la grossièreté, mais ce @deja-utilise il a une "putain" d'avance sur tout le monde !!!
  17. Génial ! Autrement dit , il suffirait que l'athée qui ne croit en rien instille une petite quantité de croyance dans sa non croyance pour qu'elle devienne acceptable ! Quand je lis ça, je reste perplexe ; est-il possible qu'on vive depuis toujours dans ce monde et qu'on l'observe si mal ?... Comme dirait Macron : il n'est ni complexe ni bien organisé : c'est juste le bordel !...
  18. Blaquière

    La conscience

    L'embrasement du cortex... Une très belle expression. C'est presque un poème en trois mots ! Les sons sont beaux "embrazement" c'est presque embrasser. Et puis on y entend "braise" bien sûr. Et le corps, et le "tex(te)". Mais l'"x" nous dit trop : il devient obligatoirement le... "sexe" !... L'embrasement du cortex... l'embrasement du cortex... On ne peut plus raisonner sainement dans ces conditions... Si tu parles d'embrasement du cortex, tu as forcément raison. Après ça, on accepte tout !
  19. Pour ce qui est de la culture, le testament de Hollande c'est : "J'aurais au moins fait faire aux français l'économie d'un musée." Tiens, la peine de mort on pourrait la remettre, mais juste pour les politiques qui manquent à leurs engagements ou à leur probité ?... On aurait peut-être moins d'amateurs?! Parce que un taré qui massacre les gens, ça reste sous la responsabilité de la société ou des états. (Comme pour la perte de nationalité.) Un état ne peut pas punir autrui des conséquences de sa propre incurie. En revanche un politique est entièrement responsable. (Qu'est-ce que j'ai pas dit, là ?!!!)
  20. Blaquière

    La conscience

    Exactement ! Enfin presque... C'est beaucoup plus très beaucoup plus complexe !!! Le moi n'est rien sans le Je : il n'est qu'une bibliothèque... Et le Je n'est qu'un crétin, mais c'est lui le lecteur... Ici, quand nous discutons, nos "Je" et nos "moi" sont inextricables. Il y a du Je dans mon moi et du moi dans mon je. Sans le Je pas de moi et sans le moi le Je serait à peine capable de se gratter l'oreille (et je reste poli !)... sûrement pas de se vexer ni de se théoriser un ego.
  21. Blaquière

    L'Idée.

    Tu perds ton temps à me draguer comme ça : je suis pas trop aidé....
  22. Blaquière

    La conscience

    Tout ça c'est des pirouettes nulles et non avenues... On l'avait déjà fait remarquer en plus. Je me sens particulièrement vexé !!!! Je passe une heure à essayer de clarifier des idées et toi tu réponds à côté ! GGGGRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !
  23. Blaquière

    La conscience

    Je te dis ce que je comprends : en grammaire "je" c'est le sujet et "moi" le complément, on le sait ! L'idée psychanalytique serait de reporter cette différence sur une structure éventuellement multiple de la psyché. Le sujet comme le "je" est celui qui fait l'action, le commandant en quelque sorte, il est l'instance dynamique. Qui initie l'action, ou/et la pulsion. Le sujet du réflexe, de l'instinct, mais aussi celui de la conscience : la conscience serait ce "je", ce sujet, quand il s'applique à l'ensemble de la personnalité consciente, tout ce qui est stocké en (ma) mémoire mon caractère, mes expériences, mes connaissances : le "moi" et qui fait que je suis un individu particulier, une pièce unique ! Le "je" serait l'élément actif et le "moi" son complément passif, activé quand il y a conscience. "Je" pense, donc "je est" ! C'est l'action de penser du "je" qui vaut pour preuve de son existence ! maintenant ce que ce "je" va penser dépendra du contenu du "moi". L'instance sujet ne se cantonne pas à la pensée : le "je" peut décider de marcher, courir, boire, regarder... etc. On peut penser que ce "je" est aussi le sujet de l'inconscient. Ou que le sujet de l'inconscient serait un autre sujet, ce qui est plus difficile à admettre. Mais ce "je" qui est celui qui initie ou porte mes pensées et qui est différent du "moi", je crois que Kant lui-même le pressentait (différent) comme un élément (seulement) de la conscience quand il disait que "le "je pense"devrait pouvoir accompagner toutes mes représentations". Parce que le sujet ne pense (conscience) pas toujours et il peut avoir des représentations non pensées...
  24. Blaquière

    La conscience

    Il ne faudrait peut-être pas aller trop loin dans cette identification des sujets et compléments grammaticaux avec les "je" et "moi" psychiques. Bien sûr ils nous ont mis sur la voie de cette distinction, mais il y a des nuances propre au langage et à chaque langue.. Si on parle à quelqu'un qui nous donne quelque chose et qu'on lui demande : "c'est pour moi ?" On ne changerait pas du tout le sens en demandant "c'est pour je ?" Dans un rapport à autrui, le sujet et le moi restent relativement "solidaires" !!! D'ailleurs, je réalise qu'en provençal, on dira "iéu siéu" = je suis (si on veut insister sur le sujet puisque "siéu" suffit normalement. ) et on dira "es per iéu" = c'est pour moi". Où "je" et "moi" sont donc le même mot. Ce n'est pas le mot-à-mot mais le principe de la construction grammaticale en général qui peut mettre sur la voie de certaines structures psychiques. Et là on retrouve le fameux "l'inconscient est un langage".
  25. Blaquière

    La conscience

    C'est une bonne observation ça ! Comme quand Coluche je crois, disait ; "quand il a fini de vous répondre on ne comprend plus la question qu'on lui avait posée !" il parlait bien sûr d'un philosophe!... Mais ce que tu relèves c'est l'influence que peut avoir un discours sur notre esprit même. Comment il le fait évoluer, le change. Je doute que ce soient les arguments qui opèrent (mais peut-être oui) j'y verrais plutôt la ... mélopée ou même une forme de prosopopée ! comme s'il faisait parler en nous un autre visage que nous-mêmes : le sien. Je n sais pas si je me fais comprendre. Cela pourrait toucher au mode de la compréhension, si l'on détache (comme disait Satin velours je crois) le principe actif du statique. Le Je du moi. L'action du je reste toujours d'organiser les éléments, de les classer, de les déduire les uns des autres, de les transposer. Le je lui ne change pas dans ses méthodes, mais si les "frontières" des concepts sont bousculées, il ne s'y retrouve plus... disons que les anciennes structures et compréhensions et questions s'effilochent.
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