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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Oui ! Oui ! Oui ! C'est exactement ça ! Tu dis bien ! "Se disséquer" ! Certains penseront que c'est se regarder le nombril... pas du tout ! c'est se prendre comme objet d'étude parce que "on s'a sous la main !" Tu fais aussi bien de distinguer entre lire de la poésie et en écrire. Quoi que la frontière soit floue. Et tu dis bien aussi "n'étant pas un excellent poète". CE QUI EST CERTAINEMENT FAUX ! C'est aussi ce que je pense de moi : quand on me "traite" de poète j'aurais tendance à penser : "Mais je suis pas poète ! j'aime bien les mots et m'amuser avec, les mélanger, voir ce qui va en sortir..." c'est tout. Je bricole ! J'aime bien ton idée de faire comme une peinture avec des mots. C'est ce que tu dis à propos du langage. Qui suggère, fabrique compose une émotion, en fait découvrir une... deux mots, un seul, une sonorité... On a envie de suivre ce chemin et... souvent on se casse la gueule ! ou on rate complètement le "bon" chemin ! On part en diagonale ! Alors quand on me dit "prétentieux" ou un truc du genre, c'est pas moi ! Je suis comme toi, le contraire. Là (sur ce sujet) j'ai un peu voulu jouer l'affreux jojo, mais c'est pas mon rôle habituel ! En principe on me met sous un chapeau et on n'entend plus parler de moi !... Bon, il faut un peu s'amuser, parfois. certain l'on compris... Même si je bloque (ou fais semblant de bloquer (comme sur l'expression "coup de cœur" !)... Oh et pourquoi j'aurais pas aussi le droit d'un peu me la jouer de temps en temps ? Mais que tout le monde prenne ses émotions où il peut, où il les trouve ! C'est bien un minimum. Il faut reconnaître que notre vie actuelle est bridée de tous les côtés. (même si ailleurs c'est bien pire) Alors, si on commence à remettre en question les émotions de chacun qui pour beaucoup représentent un peu leur dernier carré de liberté, ça énerve... Je reconnais que vouloir "libérer la Liberté", ça tient un peu du comique, de l'absurde ou du surréalisme ! (Et je doute que j'en ai les moyens ! )
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On ne peut pas se comprendre. Je crois qu'on ne parle pas de la même chose. Simplement quand je lis : "on a l'âme poète" ça me ferait devenir méchant... pour un peu... C'est dire ! Mais j'exagère toujours comme ça a été dit. je fais semblant, là. Il y a les "écorchés vifs" (les vrais poètes ?) et les "doux velours" (qui se croient poètes). Perso, je suis ni l'un ni l'autre. Je compte les "poings' ! Un poète, je pense devrait être un furieux qui rue dans les brancards. Sinon "c'est pas la peine"... Je crois que la formule est de Godard : "Il y en a beaucoup qui font des films que c'est pas la peine !"
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Gna, gna gna gna !
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"Tu te contredis en permanence… je n’arrive pas à trouver réellement de cohésion à tes propos. " Tu vois bien que tu as compris l'essentiel ! Mon idée c'est que tant qu'on reste soumis à son émotion on reste soi alors que la "fonction" ou le but de la poésie c'est de sortir de soi. De s'agrandir en quelque sorte. De s'inventer une autre émotion. Des autres émotions. Je file, bonne journée...
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C'est un comble ça ! Depuis le début je vous dit que je ne sais pas, que je cherche et "les autres" disent qu'il sont certains (de ce qui les fait frémir, vibrer) et c'est moi qui suis condescendant, orgueilleux, vaniteux ? Mais c'est vous les censeurs : "Ca j'aime, ça j'aime pas !" Moi je ne sais pas... je cherche... Je n'ai pas de vérité. Et je vous dis de vous méfier des fausses vérités.
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Mais enfin, on se marre, là ! Vous rigolez pas vous ? (Mais qu'est-ce que je pourrais encore trouver pour les rendre encore plus furieux ? ) Allez je vais écrire un poème sur... LES COULEURS ! là, personne ne sera d'accord !
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"moi je fonctionne à l’instinct, au coup de cœur" un cri du cœur
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De quoi vous parlez ?! Je dis exactement le contraire ! C'est "votre" art dégoulinade qui est une marchandise... Vous vous laissez glisse dans une émotion toute faire, téléphonée alors que je parle d'une "lutte" contre soi-même, contre ce qui "va de soi"... contre ce qui (de fait et subséquemment ) n'est pas vous...
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Je comprends bien ce que tu veux dire. C'est ce qui se dit le plus souvent. (C'est pas une offense !) On se laisse à penser ce qu'il faut penser sans se rendre compte que ce n'est pas nous qui le pensons, qu'on nous l'a fait penser (ou ressentir) en fait ! Je ne pense pas au travail (qui sent la sueur) possible d'un artiste. L'artiste cherche la vérité ou au moins une, sa vérité... Alors quand il voit que le "spectateur" reste accroché à ses idées, ses sentiments tout faits, c'est dramatique. Les artistes ont le public qu'ils méritent. Et le public, les artistes qu'il mérite ! D'où la floraison d'imposteurs en tout genre... "Question de goût tout simplement. " Le goût ça n'existe pas ! En leur temps les toiles de Cézanne et de Van Gogh on servi paraît-il à boucher des trous de poulaillers ! Elles étaient de fort "mauvais goût"! Aujourd'hui à force de nous les rabâcher, on nous persuade qu'on a "compris" leur vérité. On voudrait nous faire croire aujourd'hui par exemple que les plantes poussent mieux si on leur met du Mozart ! FOUTAISE ! Je suis sûr qu'à un parfait sauvage (s'il en existait encore !) si on lui faisait écouter du Bach, il dirait : "C'est quoi cette cacophonie ?!" Et il aurait raison ! Alors, le "goût" ou le "bon goût"... Et donc... A QUOI CA SERT QUE MOZART Y SE DECARCASSE ? A rendre les auditeurs plus exigeants... avec eux-mêmes pour commencer. C'est les ANTIVAX de l'Art qui ont des coups de cœur !
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Relis : j'ai rajouté deux vers ça devient complètement débile !
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Arrête ! Tu te fais mal, là ! Mon culte est occulte Voire inculte Même quand on m'insulte Je me catapulte sans tumulte C'est bien ça être adulte ! Et devrai-je me taire ? Ce serait adultère !
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Non ! Le "Grand Autre" c'est une notion psychanalytique, Lacanienne ! Pas religieuse du tout ! Quoi que...
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Si on voulait pousser plus loin le côté psy, même si on n'écrit pas pour quelqu'un en particulier, ni pour .. personne, on écrit (je crois) pour un autre idéal. Pour un Moi Idéal qui n'est pas le soi... "vernaculaire" ! (j'aime bien ce mot !) Pour un Grand Autre.
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Tu as peut-être raison.
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Je vais faire une confession ! A part quelques poèmes en provençal, quand j'étais bien plus jeune, je n'ai pu écrire que grâce à l'ordinateur ! Grâce au traitement de texte ! Sans ça, j'écrivais un truc et à force de retouches, de reprises, de changements, ça devenait complètement illisible ! Le merdier total ! Alors qu'avec l'ordi, tu changes une phrase, un mot... et c'est toujours "PROPRE" ! Toujours... lisible ! à par ça, c'est un peu comme toi : il faut que je puisse le "dire", ce que j'écris. Il faut que je puisse l'avoir "en bouche" un texte, pour moi... J'écris de l'oral ! Enfin, j'essaie ! Certes ! Mais tu vas trop loin, trop vite !
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C'est intéressant à réfléchir ça. Tu as raison, et pourtant n'écrit-on pas ... TOUJOURS pour être lu ? S'agit-il seulement d'une auto-catharsis ? Il n'y a pas beaucoup à approfondir pour accepter l'idée que le langage lui-même est un autre... qu'il n'existe que sous le signe de l'autre... Si je dis "je n'écris que pour moi" ne me mens-je point ?
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Complètement d'accord !
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Ode à ma vieille pantoufle Sans la rime Et sans rythme Ô ma vieille pantoufle Je m'essouffle ! De tous ces longs chemins Ensemble parcourus Je te suis redevable Hélas tu es usée, zé, zé Tu as vieilli, yi, yi Tu es toute troué, oué, oué Et je vais te jeter, té té ! Mon pied sans toi Sera bientôt sans toit Mais se trouve enfin libre ! Brr ! Brr ! Or je risque de m'enrhumer, mé, mé ! C'est la justice poétique, tic, tic. N'ai-je donc pas de cœur Pour t'oublier si vite ? Oublier ton odeur ? Et ta conjonctivite ? Adieu vieille pantoufle, Je t'ai aimée...
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"je préfère largement les textes libres, où le stylo suit une idée, sans se soucier de pieds et de rimes" Bien sûr il y a pas mal de temps que la rime n'est plus le signe extérieur de la poésie. Les pieds non plus peut-être. On les remplace par des sonorités et un certain rythme a minima. Mais peut-on parler de poésie en dehors de toute forme ? "Je peux reprendre une phrase 10 fois. Changer la tournure, un mot, rajouter une émotion. Allonger ou raccourcir la phrase. Mais sans contraintes." Tu as tout-à-fait raison, mais c'est absurde ! (Je veux dire "sans contrainte autres que les contraintes dont je n'ai pas conscience".)
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Bon, ben on va pas repartir dans le sujet "nos sentiments nous trompent"! Regardez : en ce moment 75% des russes ont le ressenti évident que Poutine leur redonne une dignité... Alors qu'il est en train de couler la Russie et les Russes pour des années... Manipuler, être manipulé, se manipuler soi-même. C'est là qu'est tout le mal ! Je pressens comme une sorte de mauvaise foi dans nos sensibilités, dans nos émotions... Une figure qui m'horripile : ! Le coup de cœur ! C'est pour se faire croire à soi-même qu'on est libre alors qu'on est absolument conditionné. C'est un attrape nigaud ! Là on y est bien dans la mièvrerie. Mièvrerie-Veulerie... Mince y a personne qui pense comme moi ici ? C'est pourtant simple, évident !
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De qui tu parles (comme artiste aimé) exactement ?
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Je te comprends : tu veux préserver là un petit carré de liberté. On en a besoin. D'un autre côté celui qui fait l'oeuvre, il bosse grave ! C'est pas magique, ça se fait pas tout seul... Alors, lui ça le fait chier qu'on rejette tout ce qu'il a fait pour simplement un a priori sur une couleur ou une forme, ce qui est le cas le plus souvent...
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Oui ! Mais je trouve que chacun à sa manière, les deux ont raison !... Comment cela se peut ? Dans sa forme, la poésie est floue... Elle ratisse large... On ne sait pas trop où elle veut en venir... C'est la vision de l'extérieur. Mais pour ce qu'elle vise, c'est une idée, un point de vue très particulier, très précis... La forme est floue qui suggère... "toujours autre chose" en apparence, Mais le font quand il est atteint est méticuleusement précis ... Et l'on dit : c'est exactement ça que je ressens !... Dans la forme aussi émerge la précision. On dira ce mot-ci plutôt que celui-là. En fait ça aura été le bon mot quand la cible aura été atteinte. Une forme grammaticale qui n'existe plus : un participe futur ! Elle dit ce qui devra être ressenti. Un étant devant être. La poésie c'est une bouteille à la mer. Quand elle est retrouvée, quand elle arrive à quelque destinataire, c'est une découverte, un horizon qui s'ouvre. Quand elle se perd elle ne sert à rien. C'est comme une souffrance guérissante !
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Il y a deux conceptions opposées de la poésie. L'une critique, celle de Victor Vasarely (le peintre) son style de peinture vous le connaissez : Pour dire que la poésie est une sorte de tromperie, une rêverie et n'est pas sérieuse : "La poésie c'est perpétuellement autre chose." L'autre qui dit exactement le contraire et que l'on doit à notre ancien Président François Mitterrand : "Là où est la précision commence la poésie." Ca ferait un bon sujet de philo pour le bac ! :
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Les "méchants" savent-ils qu'ils sont méchants ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de Blaquière dans Philosophie
Je l'avais ratée celle-là : c'est un bonheur ! "Il y a celui là " "Celui-là" il te dit... Bonne journée ! On m'a baptisé "Emmanuel" Je suis le Roi d'Israël, Ton Roi ! LE FILS DE DIEU ! je viens, monté sur un âne !!! Mais qui est cet âne ? Mon Papa-Dieu m'a dit de t'aimer Ô mon ennemi ! A ton cri (Hi-Han) je m'émeus : Meuh ! Nous sommes le bœuf et l'âne ! Moi je critique l'émotion ? Le sentiment? . Mais je l'aime l'émotion ! Et le sentiment ? je l'adore ! J'en suis tout pétri ! Et même pétri... fié ! "Je veux qu'on m'aime ?" Même pas mal ! C'est toi l'enfant. "inciter quiconque de pas trop mièvre à être méchant." C'est ta méchanceté de comédie qui est mièvre ! Penses-y ! PS : Merci de me lire !
