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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Je ne partage pas du tout cette idée apparemment séduisante qu'une religion à dieu unique (et donc tout puissant et universel) ait pu contribuer à l'avènement de l'esprit scientifique moderne fondé sur le principe de lois universelles. Je pourrais trouver des arguments contraires, comme le fait que de l'instauration de la religion monothéiste (vers le 4ème siècle) a mis en veilleuse une véritable évolution de la pensée jusqu'au 15ème siècle soit un millénaire et demi ! Je trouve donc un peu fort de café d'associer les deux. D'autant plus que cette "marche de l'esprit" n'a recommencé qu'à la RENAISSANCE qui comme son nom l'indique fut une reprise de l'esprit (de la mentalité) de l'antiquité : un esprit plus libre et avec moins d'a priori. Un esprit de questionnement. La notion d'universalité n'était certainement pas absentes de l'antiquité. Aristarque de Samos disait que la terre tournait autour du soleil au 5è ou 6ème siècle avant J.C. Près de 2200 ans après, au 17ème siècle les religieux monothéistes imposaient le silence à Galilée qui disait la même chose ! Alors, non ! L'idée d'un dieu unique n'a pas aidé à l'avènement de l'esprit scientifique. Simplement parce que c'est juste l'inverse. L'universalité scientifique est immanente à la réalité, tandis que la loi divine se veut transcendante à cette réalité.
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D'accord sur toute cette vision, mis à part que dans nos raisonnements (ceux de Dompteur de mots aussi!) on se retrouve toujours à la limite de raisonnements finalistes ! (C'est de l'anthropomorphisme de la nature à coup sûr !) Je crois avoir confondu ou en tout cas ne pas avoir distingué assez clairement les notions au niveau du simple vocabulaire. Il y a : -- La reproduction (qui est à mon avis équivalente à la notion même de vie) -- La reproduction sexuée (qui est un mode de reproduction -le nôtre- parmi d'autres) -- la sexualité (qui est le comportement sexuel général surtout chez l'homme qui nous intéresse) C'est ainsi que "l'insémination artificielle" fait partie de la "reproduction sexuée" sans concerner la "sexualité" Mais c'est un cas limite initié à notre époque. -- La plaisir s'est "invité", ajouté à la reproduction sexuée parce qu'il rendait celle-ci plus attractive (ou plus inévitable). Ici faut-il sans doute décider de l'éventuelle finalité de ce plaisir. Une vision finaliste dit : "le plaisir "a été invité" pour aider à la reproduction sexuée." La vision non finaliste dit : "quand la reproduction sexuée (hypothétiquement) est accompagnée de douleur elle est handicapée, donc "empêchée" elle tend à disparaître tandis que dans la cas contraire (accompagnée de plaisir) elle est facilité et donc transmise génétiquement à la génération suivante. (Je sais que le raisonnement est plus complexe dans le cas d'une vision non finaliste.) Pour ce qui est de la sexualité, le comportement sexuel en général, elle hérite de ce plaisir comme une de ses composantes essentielle, mais aussi de tout ce qui fait l'Homme : la psychologie, comportement social etc.. (On laisse de côté les idéologies religieuses qui veulent s'immiscer dans les comportements sexuels.) En fait la suite reproduction, reproduction sexuée, sexualité, est une évolution...
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"Blaquière parle de dévier la fonction reproductrice des organes sexuels." J'ai dit ça moi ?
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Cette idée des astronautes, aliens qui viendraient nous sauver, était importante pour moi quand j'avais 14 ans. C'est pas du mépris, c'est juste qu'un jour ça m'a beaucoup moins intéressé quand j'ai compris que c'était à moi de m'en sortir tout seul sans attendre l'aide d'extraterrestres....
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Tu as raison ! Crêpes diem ! Non ! ça c'est que je viens de faire les crêpes : Carpe diem ! (Traduction : "je dis plus rien comme les carpes") Tiens et si on faisait des crêpes aux câpres ?... Répétez donc "crêpes aux câpres" à toute vitesse, si vous êtes capables. (Non ! J'ai bien dit "aux câpres" et pas "aux crabes" !)
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Je comprends qu'on n'avance pas dans ces débats on est pire que ceux de la télé ! Personne ne répond à personne ! Alors, je m'incruste : "la sexualité est une fonction naturelle à la reproduction" ça veut dire quoi ? Que la sexualité est naturelle ? Je pense que oui sans doute... mais peu importe. Que la sexualité est une fonction de la reproduction ? Je comprends pas... Que la reproduction fonde la sexualité ? ça veut dire quoi ? Pour moi la sexualité est une forme de reproduction (puisqu'il y a aussi la parthénogenèse). C'est ça ? Et maintenant le clonage...
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Oh, elle ! Elle s'intéresse même pas aux girafes ! Pffff !
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On comprend que l'économie ne veuille pas considérer le sentiment ! Elle cherche à se poser en science parfaitement rationnelle . Mais il suffit d'écouter deux économistes : ils ne font jamais la même analyse d'une situation donnée et leurs conclusions sont toujours divergentes. Je n'en veux que pour preuve les différentes crises que jamais aucun économiste ne prévoit. Et ça en prétendant être parfaitement rationnel : imaginez qu'en plus ils fassent entrer en jeu le sentiment et les personnalités différentes ! Je ne suis pas sûr que la pensée rationnelle (la notion d'une vérité absolu) ait été amorcée par le monothéisme. Je viens de lire des passages de St Augustin où il se mélange pas mal les pinceaux entre "foi" et "vérité" . Et il semble assez mal à l'aise avec cette dualité dont il tente de résoudre l'incompatibilité. En fait, ce sera Kant qui délimitera les domaines de chacune. En séparant la métaphysique (foi) d'un vrai savoir (vérité). ("Je dus donc abolir le savoir pour laisser/faire une place à la croyance") (de mémoire)
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Je suis vraiment fâché que la longueur du cou de mes girafes n'ait intéressé personne ! Pourtant sur un plan symbolique, on n'était pas si loin que ça de la sexualité... Je suis pas souvent en phase avec Savonarol, mais j'aime bien sa façon : Quelle est la finalité de l'amour ? Je me permet de me rebondir dessus moi-même."! Hé oui on dirait qu'à propos de la sexualité on parle plus facilement de la sodomie que de l'Amour ! Bizarre !
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Il ne faut pas se disputer pour rien ni faire de procès d'intention ! Je trouvais cette discussion vachement intéressante sur la finalité dans la sexualité, essayer de comprendre les schémas de raisonnements propres à cette finalité et ceux qui en diffèrent, mais là c'est en train de tourner en rivalités personnelles, en combats de coqs. Argumentons, mes frères ! Houps! Parité : mes frères et mes soeurs ! (Vous voyez, je suis tellement féministe que je renonce à la galanterie et mets 'soeur' en second !)
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C'est pas moi qui dis que je ne suis pas d'accord : c'est vous ! Je ne suis pas d'accord quand vous interprétez ce que je dis comme son contraire ! Dont act !
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Je dois dire que quand j'ai lu ça j'ai eu peur : "j'avais fait une comparaison avec nos organes digestifs la finalité de ceux-ci est de transformer les aliments en"... Mais non !.... Déviance : C'est pas moi qui l'ai dit en premier ! Je suis innocent ! Je l'ai juste repris d'un post de quelqu'un d'autre par politesse sans le modifier ! Et aussi pour qu'on sache que je répondais à ça. C'est vrai que c'est très connoté morale !
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J'abandonne ! Vous ne comprenez que ce que vous voulez comprendre et vous bloquez sur tel ou tel mot. Parce qu'il ne faut pas le dire ? Déviance, ce n'est pas un gros mot j'aurais pu dire déviation (pire?!) ou changement (plus neutre?) Continuum c'est pareil continuité eut été mieux ? Et encore j'avais pris soin au début de signaler qu'il fallait rester à l'écart de la finalité... La sexualité et le plaisir se sont mises en place parce qu'elle permettent/facilite.. la reproduction. C'est la biologie, la physiologie qui est comme ça. C'est un fait. Si on les met en oeuvre à d'autres fins, (la non reproduction, le plaisir pour le plaisir) c'est un changement de cap, déviation, déviance (appelez comme vous voulez je m'en fous : je reste en dehors des considérations morales) par rapport à leur avènement dans le fonctionnement (continuum) biologique. ça m'étonne de votre part vu que je me reconnais à peu près dans tout ce que j'ai lu de vous. En gros, je dis : --Il n'y a pas de finalité", et vous vous répliquez : --Pas du tout ! Il n'y a pas de finalité ! '
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Eh ! je n'ai rien dit de mal ! Je ne vois aucune intention politique ! C'est juste que je croyais qu'il s"agissait d'une discussion d'ordre général alors qu'on va vers un débat "à la mode". Evidemment, j'imagine que je dois vous faire rire avec mes girafes !!! En fait il s'agissait de la procréation assistée et de celle pour autrui : Suis-je naïf ! Moi, j'en serais encore à me demander si les girafes peuvent encore voir leur cou s'allonger ou pas !... Vous c'est de savoir s'il faut condamner la manif ou pas...
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"On peut imaginer une vie qui existe sans se reproduire?" Bien sûr qu'on peut l'imaginer : on peut tout imaginer ! Mais montrez-la moi ! Elle n'existe pas dans le réel ! En gardant à l'esprit qu'il n'y a pas de finalité, On peut dire que la fonction de la sexualité est la reproduction. Que le plaisir est associé à la sexualité parce qu'il rend plus 'inévitable" la reproduction. Du point de vue du "continuum" biologique, la sexualité qui ne vise pas à la reproduction est, oui, une déviance ! Et alors ? On s'en fout ! Parce que si la sexualité et le plaisir(sexuels) se sont trouvés "mis en place" parce qu'ils permettaient la reproduction, rien ne nous empêche à partir du moment où ils existe de les détourner de leur fonction première. Parce que du point de vue des êtres évolués que nous sommes sexualité et plaisir peuvent avoir d'autres fonctions (très importantes) : psychologiques, sociales, intellectuelles, symboliques, que leur fonction première de reproduction. Ceci dit, c'est à chaque société, chaque civilisation en fonction de son évolution de fixer le curseur de ce qui est admis légalement ou pas.
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Je suis tout-à-fait sur la ligne de Casdenor : "Non. Encore une fois, l'erreur là est de considérer que la nature "décide et organise". La nature ne décide ni n'organise quoique ce soit. Ce n'est pas une entité avec un plan ou une volonté. Elle ne cherche pas à nous mener à faire quoique ce soit." et de Talon qui cite Spinoza : "La Nature n'a aucune fin qui lui soit d'avance fixée et les causes finales ne sont que des fictions humaines." Mais j'ai dit une connerie mea culpa : "pour un organisme vivant, se reproduire, c'est la seule possibilité qu'il a de ne pas mourir complètement", Et bien sûr vous vous êtes jetés là dessus pour dire : "tu vois, la finalité : tu l'acceptes" ! Pas du tout ! C'était juste une constatation (encore!) : Il se trouve que par la reproduction sexuée, la moitié de mes chromosomes peuvent survivre. Ce n'est pas que la reproduction vise, a cette "survie" comme finalité. Mais j'ai fini par comprendre le sens de cette discussion reconnaître aux différentes formes ou variantes de sexualité (homosexualité, plaisir pour le plaisir...) droit de cité. Je ne me place pas du tout dans cette quête. Pour moi, la sexualité homosexuelle ou celle qui ne vise pas a la procréation ne me pose aucun problème. C'est justement le principe de finalité qui pourrait en poser vis à vis de telle ou telle pratique. Il me semble qu'il serait utile de mieux définir ce qu'est la finalité : elle est un mode de la pensée. Partons d'un fait, d'une constatation visuelle: Les girafes sont comme on les connait avec un long cou...vous voyez ? La vision finaliste (fausse)des girafes consiste à dire : "Les girafes ont un long cou pour pouvoir brouter les hauts feuillages des acacias." La vision non finaliste (vraie) des girafes consiste à dire : "Les girafes peuvent brouter les hauts feuillages des acacias parce qu'elle ont un long cou". On voit qu'il n'y a pas apparemment une grande différence ! Pourtant !!! Maintenant une autre déduction où l'homme donc la volonté et la finalité ont leur place : "Les hommes vont sur l'eau avec des bateaux." Vision finaliste (vraie) des hommes et des bateaux : "Les hommes font des bateaux pour aller sur l'eau " Vision non finaliste (absurde) : "Les hommes peuvent aller sur l'eau parce qu'ils ont fait des bateaux !" D'où l'on peut comprendre que la vision finaliste de la nature est anthropomorphique. Si les girafes avaient développé un long cou pour brouter les hauts feuillages cela signifierait qu'elles ont voulu allonger leur cou ou que leur cou a voulu s'allonger. C'est ça la finalité. Si après que cette modification génétique a eu lieu, il n'y avait pas eu d'acacias avec de hauts feuillages, la modification (au départ) sur quelques individus ne se serait pas généralisée puisque inutile, et les girafes n'auraient pas un long cou. La vie et la reproduction ne sont pas conséquence l'une de l'autre mais contemporaines. S'il n'y a pas de vie, il n'y a pas de reproduction, et si pas de reproduction, pas de vie. C'est "autour" du phénomène de reproduction que la vie s'est forgée. On peu imaginer que ce phénomène de reproduction ne soit qu'un mécanisme issue de la symétrie. Je pense à l'hélice d'ADN qui peut se réparer par simple symétrie. Réparer : on n'est pas loin de reproduire. Une molécule d'ADN est-elle vivante ? Pas vraiment. Et pas vraiment non vivante non plus. Se répliquer et vivre sembleraient donc s'être construits de conserve.
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[quote name='Théia' timestamp='1391271627' post='8776505'] "une sorte de conscience" mais pas nécessairement si tu prends la définition suivante : "La finalité intrinsèque est l'organisation interne des éléments naturels, qui leur permet de persister dans l'être et d'agir par un concours ordonné de causalités intérieures." Sans réduire la sexualité à la reproduction, la simple existence du mécanisme naturel de reproduction nécessaire à la survie d'une espèce, devrait tous nous amener à nous poser la question d'une finalité naturelle non ? Pourquoi les espèces se reproduisent-elles ? Ce qui me dérange, c'est cette impression qu’on trouve tous les contournements possibles (pourquoi "il faut raisonner à l’envers" Qui l'a décidé ?) pour ne surtout pas envisager de finalité. Parfois je me demande si vous ne vous empechez pas de vous poser des questions qui dérangeraient une certaine vision du monde ? Pourtant Balquière tu présentes la reproduction comme un "principe obligatoire qui doit être préservé" pour que l’espèce ne disparaisse pas. Mais quelle est cette force qui pousse les espèces à se reproduire ? Ce n'est pourtant ni un besoin ni un hasard ? Oui, il ne s’agit pas de finalité consciente, on est bien d’accord que les hommes n’ont pas dans chacun de leurs actes sexuels un but de se reproduire. On pose ici la question d’une finalité intrinsèque à la nature, d’un système naturel et ordonné qui placerait la reproduction au service de la préservation de la vie. Tu vas d’ailleurs dans ce sens quand tu écris "La sexualité est une obligation pour chaque espèce, sans cela pas d’avenir pour elle". Pègue ! j'étais en train de tout vous expliquer, mais je vois que vous vous en foutez ! (Là je précise que je rigole !) J'ai un peu l'impression que chacun a sa petite idée, et ses questionnements auxquels il ne veut surtout pas répondre ! En particulier vous voudriez de la finalité. Mais s'il y avait de la finalité dans la nature, ça voudrait dire que la nature pense. Or LA NATURE NE PENSE PAS ! Elle bricole dans tous les sens, et après elle élimine. Le principe est on ne peut plus simple : puisque la nature'elle ne pense pas il ne peut donc pas y avoir de finalité. Je réponds à Théia. Je ne dis pas "qu'il faut raisonner à l'envers" comme un impératif catégorique ce qui serait je suis d'accord parfaitement stupide. Il s'agit de raisonner à l'envers parce que nous avons déjà la solution : c'est nous ! Et qu'il faut donc imaginer le problème. "Pourtant Balquière tu présentes la reproduction comme un "principe obligatoire qui doit être préservé" pour que l’espèce ne disparaisse pas. Mais quelle est cette force qui pousse les espèces à se reproduire ? Ce n'est pourtant ni un besoin ni un hasard ?" Tu ne m'as pas compris : je ne présente pas "la reproduction comme un "principe obligatoire qui doit être préservé" : je constate qu'il l'a été préservé ! Je l'ai dit et il s'est transmis INTACT jusqu'à nous pendant 4 milliards d'années : C'est pas rien. Ca ne vous étonne pas ces millions de génération dont nous sommes indiscutablement les héritiers ? Et pas une seule fois ça n'a failli ? Et pourquoi cette affirmation que c'est ni un besoin ni un hasard : c'est nécessairement les deux !!! Je veux dire que tous les organismes qui n'ont pas hérité de ce "programme de reproduction" parfaitement efficient, ou qui ne l'on pas transmis, on été éliminés ! CQFD. Non ! pas CQFD : Ce Qu'il nous Faut Constater ! Mais il y a autre chose à préciser. Ce "programme de reproduction" ou cette "inclinaison, ce penchant à la reproduction", est d'autant plus aisément ou efficacement transmissible, qu'il est accompagné du plaisir. Et d'autant mieux conservé que ce plaisir sera grand. Mais il n'y a pas non plus de finalité là : tous les organismes qui n'éprouvent pas de plaisir dans l'acte de reproduction, ou pourquoi pas, pire (!) qui éprouvent de la souffrance se reproduiront moins et finiront nécessairement par être éliminés. Il faut tout de même prendre conscience, que pour un organisme vivant, se reproduire, c'est la seule possibilité qu'il a de ne pas mourir complètement. Et dans la reproduction sexuée, cette semi-immortalité passe par l'Autre. D'où l'Amour et tout ça. Si bien que dès lors que la reproduction sexuée s'est installée, le rapport à l'autre (un autre soi-même) est devenu obligatoire (ou nécessaire). Ce qui fait que l'organisme vivant n'est plus seul face au monde. L'autre devient un élément à part du monde extérieur. La société, le langage, l'esprit sont donc envisageables (je fais court !).
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J'ai trouvé des choses que j'approuve complètement : (Yardas : l'évolution n'agit pas selon un plan défini, c'est du bricolage.) S'il y a une finalité dans la nature, il faut croire en Dieu ! Si l'on n'y croit pas on reste dans la vision mécaniste. Mais la principe mécaniste n'est pas forcément bébête ! Il faudrait en premier chercher à définir ce qu'est la vie. Cela se passe en amont de ce que l'on nomme aujourd'hui le sexuel. La vie, c'est... la "préparation" du sexuel ! En fait, la vie, c'est la reproduction. La procréation. Et cette reproduction, à l'époque des premier organismes se faisant par parthénogénèse n'est pas encore sexuelle. La reproduction sexuée viendra plus tard. Mais c'est cette idée que la vie, c'est la reproduction qu'il faut bien intégrer. Imaginons en effet un "premier organisme", une cellule simple. On peut le définir comme une structure qui se différencie qui est séparée du reste du milieu naturel (par quelque membrane par exemple). Eh bien, si cette structure ne se reproduit pas, elle finira par disparaître tôt ou tard. Sans suite. Elle n'est pas un organisme, n'est pas vivante ! En fait la vie est obligatoirement la formation d'une structure quelconque, mais autour de ce principe obligatoire de "reproduction". Et c'est ce principe de reproduction qui doit être préservé DANS TOUS LES CAS et dans tous les êtres vivants. C'est le principe de la finalité vu à l'envers : Tous les organismes qui ne se reproduisent pas sont systématiquement éliminés ! D'après les biologistes, et tous ceux qui étudie l'évolution, nous serions tous des descendants du premier organisme vivant. Qui a vécu il y a environ 4 milliards d'années. VOUS RENDEZ-VOUS COMPTE DE CE QUE CELA SIGNIFIE ? Cela signifie que chacun d'entre nous est pour sa part le dernier maillon (momentané) d'une chaîne ininterrompue de reproductions de 4 milliard d'année ! C'est pas rien ! Autant dire que cet "instinct" de reproduction est plutôt bien encré en chacun de nous. Et nous savons que pour nous, la reproduction passe par la sexualité. Mais revenons par l'imagination à cette première structure qui du fait qu'elle peut se reproduire (ou si vous voulez qui est ainsi faite qu'elle ne peut pas ne pas se reproduire = mécanisme) peut être appelée organisme vivant. Il faut raisonner à l'envers : puisque nous savons le résultat à savoir qu'elle va se reproduire, comment doit-elle se comporter pour se reproduire ? (Se reproduire, c'est fabriquer un autre soi-même.) Il lui faut donc de la matière pour cette fabrication. Et cette matière, elle ne peut la prendre, la puiser que dans son environnement. Elle doit donc "manger". Disons ingérer, inclure. Première pulsion du vivant. (à suivre !)
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Pourquoi une vie après la mort ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de niark man dans Religion et Culte
L'incarnation, c'est prendre (faussement) le problème à l'envers. C'est dire que l'esprit existe en premier, et tout seul, et qu'il vient par la suite s'installer dans un corps physique. La réalité, c'est la "spiritualisation progressive" de la matière ! Il suffit de considérer un petit enfant durant ses toutes premières années pour.constater que son esprit et son intelligence se fabriquent petit à petit à partir de son corps. C'est le corps qui est premier. Non l'esprit. Il suffit d'observer. C'est d'ailleurs absolument magnifique à regarder, cette apparition, cette fabrication, cette composition progressives de l'esprit, cette montée en puissance de la conscience à partir de la seule biologie/physiologie, de la seule "matière" donné au départ . Vous avez ça, ce "miracle" sous les yeux tous les jours et vous ne le voyez pas ! Vous lui préférez un délire totalement irrationnel ! REGARDEZ ! C'est le réel qui mérite votre émerveillement ! -
Pourquoi une vie après la mort ?
Blaquière a répondu à un(e) sujet de niark man dans Religion et Culte
Même si mon corps n'est pas parfait, je l'aime bien ! (C'est tout ce que j'ai !) Le truc en plus du corps, ça s'appelle l'esprit, ou la conscience (vous pouvez l'appeler l'âme, c'est la même chose.) Et ce truc en plus est produit par le corps. Plus précisément par le cerveau. C'est pourtant simple. Et si le mécanisme (le cerveau) qui produit l'esprit est détruit, l'esprit n'est plus produit . Imaginez votre lecteur de CD audio : il produit de la musique ? Envoyez lui un bon coup de marteau sur la gueule (explosez-le !) ! Il ne produira plus la moindre note. Nous, c'est pareil. C'est pour ça que la vie est absolument précieuse. -
"on peut encore être surpris par ce que le passé nous cache" : J'espère bien ! Ceci dit, le milieu des archéologues est un milieux "spécial" où les jeunes doivent faire systématiquement allégeance au anciens, s'ils veulent se faire leur propre place... Pour les pyramides, il y a une choses qui est souvent passée sous silence. C'est que si les blocs sont extrêmement bien ajustés sur le parement extérieur (ce qu'il en reste) et pour les différentes chambres et couloir, l'ensemble du volume n'est qu'un remplissage grossier de blocs à peine équarris. (on relève des intervalles jusqu'à 10 cm). Evidemment cela est à vérifier : je l'ai lu et ne suis pas allé sur place ! Mais si c'est le cas, on ne le dit pas souvent... Quelqu'un peut-il confirmer ?
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Talon : oui ! Je nuance (Pour rire à cause de mon métier qui est justement de faire des pots à anses et sans anse !) Montaigne dit : "Le savoir est un pot à deux anses qui peut être pris de gauche comme de droite." Certes, mais pour compléter son idée, les anses en question n'étant jamais parfaitement symétriques (j'en sais qq chose !) suivant le côté, ce n'est pas exactement le même pot, pas exactement le même équilibre...
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Dompteur de mots dit: "Il y a aussi une technique dans le processus artistique qui ne saurait se passer de logique. Si vous écrivez de la poésie par exemple, vous allez obéir à la logique du langage." Je confirme ! Il y a chez l'artiste prenons le poète, une mise en forme matérielle, technique (le langage, la technique de la peinture...etc) qui ne peut passer que par la raison. Et puis il y a la source de l'oeuvre : l'inspiration. Qui est un délire ! Flûte c'est Nietzsche, ça : Dionysos et Apollon. Et même à l'intérieur de l'oeuvre, il y a la part des deux. Je ne vois pas ce que l'on peut avoir contre le délire. Si nous nous conduisons d'après un délire, notre conduite n'est pas raisonnable. Il n'empêche que notre délire qui est du réel, est une réponse irrationnelle (ou notre volonté et notre conscience sont mises à mal) mais qui doit pouvoir s'expliquer rationnellement. (Le symptôme en psychanalyse.) Le cas du symbolique est typique qui participe du délire et du rationnel. Tant qu'il garde clairement son statut de symbolique, (qu'il "vaut pour" très consciemment) il reste rationnel. Mais dès que le symbolique se substitue au réel (qu'il est pris pour le réel - ce qui est le cas dans l'ésotérisme) il devient délirant. Quant aux sentiments, j'ai de la peine à les situer sous l'égide de la raison... Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des sentiments !
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Pour ce qui est de l'individu ou de l'individualisation, je pense que c'est le seul véritable but vérifiable de l'évolution du vivant. Du phénomène biologique tel qu'on peu l'observer. C'est le résultat évident de la complexification de la vie. Un principe suffisant à fonder une morale (non religieuse !). Je veux dire que si une amibe en vaut exactement une autre, deux chats sont absolument différents Et un seul être humain, lui, est objectivement irremplaçable. (Et donc potentiellement indispensable à tous les autres).
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Hé hé ! Oui ! La transcendance par rapport au moi d'un ego inconscient, c'est mon côté comique ! A par ça, une pensée qui sort du rationnel (de la raison), j'appelle ça le délire.
