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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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C'est vrai que des deux explications au moins une est fausse ! Mais l'idée d'une déformation de l'espace a ma préférence qui m'amuse plus par son côté surprenant, presque magique. Il faut dire que la gravitation reste encore en grande partie un mystère (boson de Higgs, particule de Dieu !!! Etc.) Le soleil ne tourne pas autour de la terre dans un référentiel centré sur la terre mais centré sur moi, situé sur une terre qui tourne. Quant au soleil, il ne fait rien du tout : il s'en fout totalement de la terre ! (Je rigole !)
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Il y a des thèmes plus fondateurs ou plus centraux que d'autres dans la formation de nos indentités/personnalités. Comme notre rapport à la mort. Et bien souvent des paroles de certains poètes qui ont pu nous paraître plutôt comme des clichés, jusqu'à ce que nous comprenions leur importance. Je pense à Shakespeare : 'To die, to sleep, no more." Je retrouve la même idée chez Al Ma-arri que j'ai cité plus haut : "Mon sommeil est une mort dont la résurrection est proche Tandis que ma mort est un sommeil éternel." Cette comparaison du sommeil à la mort... Si ces poètes disent vrai, nous constatons que nous nous retrouverions donc absolument angoissés par la peur de cette mort, ressentie comme une inconnue effroyable, alors qu'en réalité, nous en ferions l'expérience quotidiennement ! Comme le dit Al Ma'arri, chaque matin nous nous réveillons, et les deux ne sont donc (heureusement) pas la même chose. Mais jusqu'à un certain point seulement. Nous savons qu'en dehors des courtes périodes de rêve, pendant le sommeil paradoxal, je crois, pendant le sommeil profond, notre esprit est.. "débranché" complètement. Et que nous sommes comme... morts ! Dans cette optique là, plus question de vie après la mort qui ne serait qu'un "débranchement" définitif !... Je crois que c'est ce que disaient ces poètes. Mais si la vie ne dure (vraiment ) que ce certain temps, cela est tout-à-fait susceptible de fonder une morale et suffisant comme nous retrouvons chez le même Al Ma'arri : "La jeunesse est une flamme, hâte-toi de satisfaire Tes désirs car le temps l’éteint." Mais nous avons eu aussi : "Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie " ! Ces pensées de poètes en même temps qu'elles pourraient en partie dédramatiser la mort, nous incitent à penser qu'il faudrait avoir plus souvent à l'esprit que le temps nous est compté. Et ne pas nous bercer des illusions d'un au delà plus qu'improbable.
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Je viens de penser à un truc con ! Disons "tout con" au sujet d'une vérité ou plutôt de la relativité des vérités. Nous convenons tous que la terre tourne autour du soleil. Mais en vérité, ça dépend du point de vue. Si la terre tourne autour du soleil parce que par sa gravitation celui-ci l'attire et que la terre compense son attraction par la force centrifuge de sa rotation, oui : on peut dire que la terre tourne autour du soleil. En revanche, si comme Einstein le dit, la masse du soleil déforme l'espace autour de lui, la terre ne tourne plus autour du soleil et même plus du tout : elle va tout droit dans un espace courbe.... Si on la voit tourner ce n'est alors qu'une illusion d'optique !
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Non ! Pas si amateur que ça ! je viens de voir le texte que j'ai copié et collé ici, et tout y était bien écrit ! d'ailleurs, en écriture latine, Ibn et Rochd sont restés collés ! C'est windows qui en supprimant l'intervalle a rectifié et fait la faute ! (Ouf !) Il ne s'agissait donc que d'une faute d'inattention ! On va dire ça ! Mais Bravo de l'avoir repérée du premier coup d'oeil, ce que je n'ai pas été capable de faire...
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Merci mille fois ! je me suis empressé de rectifier ! Il était encore temps ! je n'avais pas pensé qu'il fallait absolument séparer le bn du rchd ! J'adore l'écriture arabe, mais je suis plus qu'amateur !
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Nota bene : Même si j'essaie de comparer plusieurs auteurs, mes sources viennent pour la plupart de Wikipédia dont on connait les faiblesses (!). Je n'ai pas étudiés personnellement ces textes. Si quelqu'un avait une connaissance plus directe et meilleure qui viendrait contredire ce que je transmets, je suis tout prêt à lui laisser la parole. IbnRochd بن رشد Averroès (1126-1198) Petit souvenir personnel : (« Me acuerdo de este paseo por las calles de Córdoba cuando tropezo con una estatua ... "Al Gran Filosolo Arabe Abu al Walid Muhammad Ibn Ruchd, Averroes "… ») Averroès ou IbnRochd de Cordoue est un philosophe, théologien rationaliste islamique, juriste, mathématicien et médecin musulman andalou de langue arabe du XIIe siècle.Il est né en 1126 à Cordoue,en Andalousie,mort le 10 décembre 1198 à Marrakech,au Maroc. Il est dit Ibn Rochd mais il est plus connu en Occident sous son nom latinisé d'Averroès. Son nom complet est : Abual-Walid Muḥammad ibn Aḥmad ibn Muḥammad ibn Aḥmad ibn Aḥmad ibn Rošd, أبوالوليد محمد بن احمد بن محمد بن احمد بناحمد بن رشد. Son œuvre est reconnue en Europe occidentale,dont il est, d'après certains spécialistes « un des pères spirituels » pour ses commentaires d'Aristote.Certains vont jusqu'à le décrire comme l'un des pères fondateurs de la pensée laïque en Europede l'Ouest. Son ouverture d'esprit et sa modernité déplaisaient aux autorités musulmanes de l'époque, qui l'exilèrent comme hérétique, et ordonnèrent que ses livres soient brûlés. Profondément méconnu de son vivant, il a commenté abondamment et brillamment les œuvres d'Aristote : aussi les théologiens latins le nommaient-ils « Le Commentateur ». Averroès est l'un des plus grands philosophes de la civilisation arabo-islamique. Médecine : Le Colliget qui est son oeuvre médicale la plus importante. Il sera traduit en latin 90 ans plus tard et enseigné en Europe jusqu'au XVIII siècle. Ce traité est subdivisé en sept livres : 1. Anatomie des organes, Averroès s’intéresse beaucoup plus à l’anatomie que ne l'avaient fait Avicenne ou que Galien. Il traite de 7 paires de nerfs crâniens, il décrit les nerfs rachidiens et leurs territoires d’innervation, les 4 citernes cérébrales ainsi que 2 méninges. Outre ses fonctions motrices, il reconnaît au cerveau les capacités d’imagination, de réflexion, de mémorisation (mémoire d'évocation et de fixation) Il découvre que l'organe sensible de l'œil est la rétine 2. La santé, il signale que lorsqu'on a eu la chance de guérir d'une variole, celle ci ne récidive jamais. 3. La maladie, chapitre qui recoupe des écrits plus ciblés sur la fièvre par exemple. 4. Les symptômes cliniques, 5. Les drogues et les aliments, "En médecine il y a d'abord la parole, ensuite il y a l'herbe, ensuite il y a le bistouri." La chair de vipère faisait partie des ingrédients de base qui entraient dans la composition de la thériaque. Ce livre V du Colliget reprend le "Traité sur les simples (herbes médicinales)" écrit en hébreu. 6. L'hygiène, 7. La thérapeutique. Averroès croyait dans la puissance extraordinaire des forces psychiques et dans cette perspective, il recommandait de lutter sans désemparer jusqu'au dernier souffle du patient et de ne jamais désespérer du pronostic, quoiqu'il arrive. Les hypothèses actuelles de l’articulation entre les neurosciences et la psychologie cognitive reposent en grande partie sur sa théorie de l’intelligence. Philosophie : Averroès est sans conteste un des plus grands philosophes arabes et peut être sa notoriété est elle plus redevable à cet aspect de ses travaux qu'à sa qualité de médecin. Il est "le" grand commentateur d'Aristote et l'Occident rationnel lui est infiniment redevable de lui avoir retransmis son héritage grec. Averroès n'en reste pas moins musulman : Il considère que la philosophie d’Aristote et la révélation coranique sont deux expressions différentes de la vérité. "[...]la spéculation fondée sur la démonstration ne conduit point à contredire les [enseignements] donnés par la Loi divine. Car la vérité ne saurait être contraire à la vérité : elles’accorde avec elle et témoigne en sa faveur". Parmi ses ouvrages majeurs: " Commentaires sur la métaphysique d'Aristote " ________________________ Il est à remarquer qu'Ibn Rochd, qui se déclarait absolument musulman et croyant, n'en a pas moins été exilé par les autorités religieuses de son époque et ses livres brûlés. Il se retrouvait un peu dans la même situation que Saint Augustin à vouloir concilier la raison et son esprit scientifique (que l'on vient de reconnaître exceptionnel, notamment en médecine) avec la foi. Bien sûr la philosophie d'Aristote qu'Ibn Rochd a grandement contribué à nous transmettre, reste largement compatible avec les religions monothéistes, puisque la chrétienté s'en est largement inspirée pendant tout le moyen-âge.
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Pour aller dans le même sens, on peut dire qu'il n'y a pas UNE Vérité mais des vérités. (Ca ne plaira pas à tout le monde de dire ça ?! Mais quand on désigne la Vérité avec une majuscule, je crois que l'on fait référence à une conception globale du monde et de sa finalité -- ou de sa non finalité. Et à ce niveau sans doute est-il légitime de parler de LA Vérité ) La vérité, définie comme le rapport d'exactitude de tel jugement particulier ou assertion au sujet d'une réalité éventuellement existante et connaissable, considérée comme "point d'intersection de multiples regards" est une bonne formule. D'où la notion de vérité relative. Et le rôle de la raison dans cette optique est à mon avis bien plutôt de rechercher en permanence la (ou une) vérité que d'en asséner une. Ce rôle d'asséner une vérité reviendrait (toujours à mon avis) plutôt à l'esprit religieux.
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Il y a eu une erreur d'adresse qui nous conduisait sur la lettre L qui n'avait rien à voir avec les origines religieuses du capitalisme la bonne adresse sur Wikipédia est : http://fr.wikipedia.org/wiki/L'%C3%89thique_protestante_et_l'esprit_du_capitalisme J'a lu rapidement, mais je n'y ai rien trouvé de vraiment convainquant. La conclusion la plus claire me semble être que rien dans le christianisme (toutes tendances confondues) ne s'oppose au capitalisme. Ce qui est peu comme relation causale ! Mais un point ne me semble pas très exact qui confond les deux notions de travail et d'enrichissement ou en tout cas les assimile l'une à l'autre. Je citerai Pagnol qui n'a pas dit que des galéjades : "Je n'ai jamais vu personne s'enrichir en travaillant !" Quand bien même les individus qui s'enrichissent voudraient (nous) faire croire que leur enrichissement n'est dû qu'à leur travail ! Faire du travail une fin en soi n'est pas à mon avis la même chose que de faire de l'enrichissement une fin en soi. J'aurais même plutôt l'intuition que les deux sont opposés. (Ce qui ne veut pas dire que je considère le travail comme une vertu !) Sont-ce des reliquats de marxisme qui considérait que le travail libérait l'homme ? Peut-être ! Mais j'ai aussi souvent pu constater que ce n'est pas toujours le cas, et que la plupart du temps pendant le travail les facultés intellectuelles sont absolument mises en veilleuse... Mais peut-être que l'épanouissement de l'individu passe aussi par un rééquilibrage de son... identité/personnalité dans le sens corps/esprit ! Et que comme disait Alain : "Il n'y a que le sursaut du corps qui éveille" !?
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(merci !) "Deus sive spiritus meus" "Dieu c'est-à-dire mon esprit", calqué sur le "Deus sive natura" de Spinoza si Dieu n'est pas en dehors de nous-mêmes... qu'il est en nous, il est nous ! En tout cas notre esprit... (Cet esprit que nous lui devons.) Il ne s'agissait pas d'une question mais d'une affirmation, le point d'interrogation vous étant destiné : seriez-vous d'accord ? ! (J'aime bien aller au bout des raisonnements !)
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Un "non" idéologique, c'est quand on voudrait ou qu'on préférerait que ce soit non ! (Quand on considère que ce serait mieux cohérent avec le reste de ses idées d'innocence et non de péché a priori) C'est un "non" du désir ! La vérité ou la réalité n'y ayant pas (encore) sa place ! Pour Thot, je savais qu'il avait inventé l'écriture, mais si en plus il a créé le monde par le Verbe... Chapeau ! c'est la catégorie supérieure ! Pour Maat, je savais que c'était la justice et je reproduisais bêtement sa plume ! (Je la prenais un peu pour une squaw !) Maintenant, en plus, je sais que cette plume est en rapport avec la pesée des âmes ! Merci du lien !
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"Deus sive ego" ? Ou "Deus, sive spiritus meus" ? (L'ai-je bien décliné ?)
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Vous avez déjà le mérite de me faire marrer !
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Je vais finir par passer mon temps à me justifier, ici ! ça tombe bien : je suis totalement innocent ! C'est pas moi qui parle de choc de civilisations et me réclame de nos racines chrétiennes... Mais ceux qui sont les fer de lance (comme Sarko) du "tout argent". Il se trouve que la capitalo-finance vient de chez nous. Nous aux racines judéochrétiennes. Je vois juste ça de loin. Etait-il inéluctable que "cette notre" civilisation comme diraient les grecs, débouche sur cette idéologie ? Le capitalisme est-il le prolongement social logique de ces tendances religieuses ? Je n'en sais rien. je débat est ouvert, mais je constate que c'est chronologiquement le cas.
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Si ça peut vous consoler, au moment où j'écrivais : "Non"! Je pensais : pas si sûr que ce soit "non" ! Ce n'était qu'un "non" idéologique ! Juste pour "forcer" la réalité...
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L'analyse n'est pas fausse. Mais en conclusion , que faire ? Ou que souhaiter ? La guerre n'étant pas à mon avis une solution, reste le plan symbolique ou idéologique. Notre modèle de civilisation (prétendue) démocratique (fondée en réalité sur le profit et la finance) n'est pas fatale que pour une civilisation de type archaïque ; elle est fatale globalement à l'échelle planétaire ! Il nous reviendrait de rectifier le tir (Flûte un terme guerrier !) Quant au passé glorieux derrière lequel se réfugieraient actuellement les intégristes musulman, il s'agit plus d'un passé glorieux guerrier de conquête que d'un passé d'épanouissement culturel dont ils pourraient tout aussi bien se réclamer. Et c'est de cette grandeur-là tout autant susceptible de restaurer une vraie dignité qu'il serait (pour tout le monde) préférable qu'ils se tournent. Sans aller chercher des arguments historiques très anciens, il ne faudrait pas oublier que le bordel actuel est totalement dû à la destruction du régime irakien par les américains et celle du régime libyen pas nous ces dernières années. Une honte. Sans changements, nos deux mondes se retrouvent dans un cul de sac. Il n'y aura pas de vainqueur. Peut-être les chinois ?!
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"Tout se paie dans la nature" ? Non ! C'est tout-à-fait culturel que de dire cela...
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"Mon grand père de Palestine." (suite) Et pour parler de cette "guerre de Palestine", commençons par la plus invraisemblable, la plus improbable des rencontres qui se puisse imaginer à l'autre bout de la Méditerranée... Grand père Giraud, jeune soldat se promène dans quelque ville ou village de Palestine, accompagné d'un copain d'un village voisin. Je dirai de Belgentier ? Pourquoi pas... Il avait en effet un copain de Belgentier qui s'appelait Giraud, comme lui. Et voilà que nos deux compères ont trouvé cette astuce pour discuter en toute discrétion ; celle de parler en provençal ! Pas bête ! Puisque si le français peut être compris à la rigueur un peu partout, le provençal, ça, aucun risque : c'est sûr à cent pour cent ! Et quand il passent devant la terrasse de ce barbier, où un gros "pacha" turc, un gros "plein de soupe" est en train de se faire raser, ils s'en donnent à coeur joie : -- Qué boudènflo ! (quel gros lard !) -- Régardo mi ün paouc aquèou couilloun !" (regarde moi un peu ce couillon!) (Resituons bien la scène. On est en 1919 ou 1920, de l'autre côté de la méditérrannée et nos deux pieds nickelés discutent en... patois ! OK ? Bon !) Mais voilà : Le gros turc qui se fait raser, dans ce village du fin fond du monde, se retourne et leur réplique : -- Pas tant couilloun qué tu ! (Pas plus couillon que toi !) En bon provençal, bien de chez nous ! Du coup il n'y a plus eu ni guerre ni ennemi. C'était la pure magie de la "lengo nostro". Celle qui au moyen-âge avait inventé l'amour et la poésie... (1) "Et tous les trois, on est allés boire un café au bistro d'en face en parlant DU PAYS !" "Il était bien turc. Mais il nous a expliqué que depuis plus de vingt ans, qu'il venait passer tous ses étés en vacances à Hyères, il parlait le provençal aussi bien que le turc..." (La scène a pu se passer dans les rues d'Aïntab en janvier 1920 quand les tensions entre les communautés turques, arméniennes et les soldats français permettaient encore aux différentes populations de se croiser...) Tiens ! Maintenant, je viens de penser que grâce à ce "grand père de Palestine", j'ai pratiquement vécu la même scène... mais à l'envers ! Il nous racontait qu'en Turquie, il était à la tête d'une section de tirailleurs sénégalais. Dont beaucoup étaient Bambaras. "On les reconnaissait bien aux trois coupures sur chaque joue." Et il faisait le geste avec trois doigts en descendant vers le menton. "C'est ça la marque des bambaras. De chaque côté de la figure. "Et bien sûr, il avait appris quelques mots de bambara. Le bonjour, c'était : "Anisségué, agakéné érrrébimba !" Une phrase que l'on devait accompagner d'un geste de la main qui vous frappait la poitrine avant de se tendre vers l'autre. Mais tout cela , vrai ou faux ? Qui aurait pu en juger ? Pépé n'était-il pas un peu mythomane sur les bords ?!!! Non ! Car vers la fin des années soixante, au restaurant universitaire, voilà qu'à table, devant moi, mangeait un grand et beau jeune homme. Etudiant, comme moi. A part qu'il était tout ce qu'il y a de noir. Et j'aperçois sur ses joues les fameuses trois coupures que m'avait décrites mon grand père. Je me lance donc, un peu avec l'idée que je vais enfin pouvoir vérifier si ce que racontait le père Giraud c'était pas des galéjades... Je demande à mon vis-à-vis : -- Tu serais pas Bambara des fois ? Etonnement du gars... -- He oui ! absolument !" Et je me lance : --"Anisségué, agakéné..." Son visage s'éclaire, et il me répond avec un grand sourire : --"Agakéné, érrrébimba !" En accompagnant sa réponse du geste convenu que j'exécute au même moment ! Alors, je lui ai expliqué mon grand père et ses copains bambaras... J'ai pu ainsi vérifier tout "mon vocabulaire" bambara ! Qui se résume à quelques mots : Manger, c'est "doumani", le pain, "bourrrou". Et pour marquer son plaisir, quand on est content, l'équivalent de "c'est super", ça donne "a cagni cochobé" et à l'inverse "putain de merde" c'est : "a mmagni !" en insistant sur le "m"... Bref, tout était juste ! Et suffisamment bien restitué par mon grand père pour qu'un vrai bambara le comprenne. A partir de ce jour, il va sans dire que quand on se croisait dans la cité U ou en ville, c'est en bambara qu'on se disait bonjour ! --Anisségué, agakéné ! Et l'autre y allait de son : --Errrébemba ! Et l'un comme l'autre, on n'en était pas peu fier. A la fac on le surnommait Ben, le nom d'un footballeur réputé du moment, et parce qu'il jouait bien au foot. Mais son vrai nom, c'était Nououm. Nououm Traoré. Il était malien, et il était... prince ! Oui ! Un vrai prince ! Il nous disait en rigolant et on pouvait le vérifier, qu'après plusieurs mois, passés en France, ici à Aix, sa peau s'éclaircissait nettement !... Un type bien, ce Ben, vraiment digne. (1) Là je me la joue un peu, mais ça me fait plaisir ! Et puis, ça fait mal à personne...
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Merci de me tendre cette perche ! C'est l'essentiel de ma vie de laisser une empreinte dans la glaise ! Au sens propre et non figuré. Eh bien ; tout le monde s'en fiche ! Et je parle d'expérience ! Chacun ne se préoccupe que de sa propre empreinte. A ce point que le seul fait de de dire que notre colonisation capitalo-financière n'est pas pire (et bien sûr pas meilleure) qu'une colonisation arabo-musulmane, ne passe pas. Serait-ce un reliquat de notre culpabilité a priori judéo-chrétienne ? Je m'en fiche ! Certains aiment bien mettre des étiquettes. Sur MOI elles ne tiennent pas ! Quand chez-moi je vois un client qui affiche ses idées anti-arabes (et pas plus tard que ce matin, juré !) je m'empresse de dire que c'est les arabes qui au moyen âge nous ont apporté les techniques d'émaillage de la céramique. Certain s'empressent de me rétorquer d'un air teigneux : --Pourquoi, ils nous ont apporté quelque chose, les arabes ? J'adore de LES faire enrager ! Tout ça pour dire que je suis ailleurs. Ce que dit Pierre Rabhi est admirable en tous points. Son diagnostic (exact) sur l'humanité qui détruit sa planète me fait penser à une réflexion de Freud dont j'ai perdu la référence. Il y disait en substance que certains animalcules (étaient-ce les amibes?) se développaient dans une goutte d'eau -croupie- en nombre exponentiel, jusqu'à ce que de par leurs déjections, elles rendent leur goutte d'eau invivable et totalement toxique pour elles et qu'elles meurent toutes. Fin de l'histoire ! Ce qui est étonnant, c'est que l'humanité malgré toute son intelligence (sa vraie intelligence, et authentique compréhension des choses) en arrive à se comporter exactement comme des amibes qui en sont totalement dépourvues, (d'intelligence). On pourrait facilement parler d'une "malédiction" de la vie ?... Le débat reste à ouvrir. (Alors, ne me parlez pas de sa finalité divine et magnifique !) Mais ne désespérons pas, peut-être parviendra-t-on à inverser la vapeur ? (Même si on n'en prend pas le chemin.) J'en reviens au sujet et à Rabhi qui a été capable de se forger une identité (ou une personnalité, si le mot vous gêne), ou encore un "moi simplement humain", par delà toutes les balivernes qu'on nous distyles, religieuses ou capitalo-libéralo-financières... Ce matin, en ouvrant le magasin m'est venue cette idée : Les religions, toutes les religions monothéistes en tout cas, ne seraient-elles pas en fin de compte des "religions de la mort" ? C'est pour le coup que les capitalistes judéo-chrétiens et les terroristes intégristes islamistes seraient bel et bien des alliés objectifs !
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Question : Dompteur de mots est-il aux anges ou gêné de se retrouver au centre de la discussion ?... Mais il a (nez en moins !) le chic pour lever des lièvres ! Ceux qui sont saturés par les questions sur la religion (et par les temps qui courent je ne suis pas loin d'en faire partie) peuvent toujours aller voir un autre sujet. Mais revenons à nos moutons ou plutôt au lièvre de DdM : 'Ce sont des institutions tout à fait désuètes." (Il parlait des religions.) Je comprends ça comme si l'on disait de façon générale des rituels religieux qu'ils sont désuets. C'est là ce que je crois comprendre et pense aussi un peu comme ça. Je l'ai dit ailleurs : manger du poisson le vendredi Saint, ne pas manger du cochon, ni d'huîtres, Ne pas boire de vin, manger (symboliquement) le corps du Christ... Quémander un regard du Pape lors d'une entrevue (j'en connais) se tourner vers la Mecque pour prier, ou le faire devant le mur des lamentations... L'interdiction du divorce ou du préservatif, la circoncision... Qu'est-ce qui dans tout cela n'est pas désuet, et même tout-à-fait absurde pour un athée ? Quel rapport entre se déchausser, se couvrir les épaules ou le dessus du crâne pour entrer dans un lieu de culte et un dieu universel, créateur de l'UNIVERS ? Je connais des chrétiens qui sont persuadés que "Jésus les aime". Mais qu'il les aime, maintenant ! Actuellement, Aujourd'hui ! Où se situe la frontière entre le désuet, le folklorique et l'indispensable dans la/les religions ? Intellectuellement, nous allons dire que la limite est évidente. Il y a d'une part la foi, la vraie, la pure, la solide, inscrite au plus profond des croyants et d'autre part toutes ces simagrées. Mais la question qu'il y a lieu de se poser est : Les religions ne seraient-elles pas en fin de compte absolument dépendantes de ces simagrées ? Si toutes ces institutions, ces habitudes, coutumes...etc. disparaissaient, la/les religions tiendraient elles longtemps ? De grands scientifiques croient en Dieu ? Sans doute. Mais si toute référence aux religions étaient supprimées, ou plutôt n'existaient plus, s'ils n'avaient pas "bénéficié" d'une éducation (d'un conditionnement) qui les incitât (!) à mettre en place ce concept du divin, l'eussent-ils (!) inventé d'eux-mêmes ? J'ai un peu tendance à penser que non. Est-ce la nécessité de plaire au peuple (au sens de populace pas très évoluée, développée intellectuellement) qui a obligé les religions à sacrifier à tant de rites, de rituels ? Je pense au passage de la religion antique au Christianisme. La religion antique proposait des tas de dieux, et chaque fidèle pouvait y trouver son bonheur. Il y avait Héphaïstos, pour les forgerons, Hermès pour les voyageurs... et. Pour combler ce manque, la chrétienté a inventé les saints patrons. Saint ceci, saint cela... C'est ainsi qu'Héphaïstos a été remplacé par Saint Eloi, Hermès par Saint Christophe... etc. Sans doute est-ce par "démagogie" et pour plaire aux fidèles ? Oui ! Mais cela démontre que ce sont les rites qui permettent aux religions de se maintenir, de "garder" des fidèles. Pour que les religions se maintiennent, il urge donc qu'elles nous présentent au plus vite un Saint Internet, un Saint Ipad, ... Un Saint Voiturehybride ?... Un Saint Energiedurable ?... Le panthéon religieux se doit d'évoluer ! En conclusion, s'il est comme j'ai essayé de le montrer, assez vraisemblable qu'il est inséparable de ces institutions et rituels reconnus comme désuets, ne serait-ce pas le concept même de divinité qui serait désuet ?
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Je me suis souvent demandé s'il y avait des penseurs dans le monde arabe qui n'appréciaient pas particulièrement les croyances religieuses musulmanes. Plus j'en cherche, plus j'en découvre. C'est une vraie richesse intellectuelle. AbulʿAla Al-Maʿarri أبوالعلاء المعر 973-1057 Abul'Ala Al-Ma'arri est un grand poète syrien de langue arabe,connu pour sa virtuosité et pour l'originalité et le pessimisme de sa vision du monde. En effet, ses poèmes philosophiques sont construits sur la base d’une tristesse existentielle profonde, faisant du pessimisme une ligne de conduite et le départ de toute réflexion philosophique. Ses premières poésies furent rassemblées dans le recueil intitulé : Al-sawfan charara ( الصوفان شرارة )"L'étincelle d'amadou", qui eut une grande popularité. Al-Maari jouit de respect et d'autorité, et de nombreux étudiants vinrent s'instruire auprès de lui. L'ouvrage Al-Fusulwa al-ghayat ("Paragraphes et périodes"), une collection d' homélies en prose rimée, fut même traitée de pastiche du Coran. En novembre 2007, son œuvre était interdite d’exposition au Salon international du livre d'Alger (SILA) sur ordonnance du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs algériens. Grand poète lyrique solitaire, il a été traduit en français par Adonis. Un poète contemporain, syrien d'origine. Voici quelques-uns de ses vers : La vérité est soleil recouvert de ténèbres - Elle n'a pas d'aube dans les yeux des humains. La raison, pour le genre humain Est un spectre qui passe son chemin. Foi,incroyance, rumeurs colportées, Coran, Torah,Évangile Prescrivant leurs lois ... À toute génération ses mensonges Que l’on s’empresse de croire et consigner. Une génération se distinguera-t-elle, un jour, En suivant la vérité ? Deux sortes de gens sur la terre : Ceux qui ont la raison sans religion, Et ceux qui ont la religion et manquent de raison. Tous les hommes se hâtent vers la décomposition, Toutes les religions se valent dans l'égarement. Si on me demande quelle est ma doctrine, Elle est claire : Ne suis-je pas, comme les autres, Un imbécile ? D' autres extraits : La jeunesse est une flamme, hâte-toi de satisfaire Tes désirs car le temps l’éteint. Mon sommeil est une mort dont la résurrection est proche Tandis que ma mort est un sommeil éternel. M’indiffère qu’après ma mort On médise de moi ou qu’on me loue. Un mort est-il de son tombeau revenu Afin de nous dire ce qu’il a entendu ou vu ? Et s’il revenait, certaines gens le croiraient Et d’autres diraient : « « Il ment et se vante. » Les gens aspirent à l’arrivée d’un imam éloquent Prêchant dans le tintamarre d’une foule médusée. Quelle chimère ! Nul besoin d’imam hormis la raison, Les confessions n’ont pour dessein Que de remettre la terre aux mains des puissants. Tant que tu le peux, demeure seul, L’homme sincère est un fardeau pour les humains.
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Absolument !
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Et l'OM ? Tu en fais quoi de l'OM !!! C'est pas une forte identité, ça ? Quand on était jeunes on décrivait un match de foot comme ça, vu par un paysan de nos villages qui était allé à la ville : "L'avié un grand prat, mouco an fach vénir voundgé pitchouns couillouns èn braillétos d'un coustat, voundgé dé l'aoutré, an mès uno coucourdo au mitan é a cooups de pèds voulièn toutei far rintrar la coucourdo dins dé gàbis au found daou prat... Ai pas coumprès perqué! " "Il y avait un grand pré, et ils ont fait venir onze petits couillons en pantalons courts d'un côté, onze de l'autre, ils ont mis une courge au milieu et à coups de pieds ils voulaient tous faire rentrer la courge dans des cages à poules au fond du pré. J'ai pas compris pourquoi !" ... JeSuisPaix : on est tout-à-fait d'accord ! Quand à Pierre Rabhi (que je ne connaissais pas du tout) : respect !
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Quand je dis "parmi d'autres", je ne veux pas dire que tout se vaut. Il y a des principes de vie, ou des principes moraux qui sont plus fondateurs et importants pour notre personnalité, Comme l'honnêteté, la sincérité, la serviabilité, la bonté, la responsabilité, l'entraide... etc.( la liste serait longue), dont on peut penser qu'elle dérivent de préceptes religieux. Je suis convaincu qu'il y a lieu de les considérer comme essentiels. Mais la France est athée ! (L'Etat français) C'est ça la laïcité. C'est pour ça que les religions, ne sont pas interdites (aucune d'elles). Je sais qu'en ce moment, on nous fait tout un cinéma autour de cette laïcité. Je n'y participe pas. Que chacun vive à sa manière. Il suffit de garder à tous les points de vue son esprit critique. J'imagine que vous en tant que chrétien, vous trouver dans votre religion des comportements ou des choses que vous n'appréciez pas complètement. Croire en Dieu, ou pas, c'est très souvent un conditionnement. Et cela peut aussi s'inscrire dans une vraie réflexion . Mais ce qui fait les religions, ce n'est pas cette croyance, ni la foi en soi. Ce serait plutôt les rites. Notre cerveau est une vraie éponge avide de ces rituels ! Et à mon point de vue, sur ce sujet, les religions rivalisent un peu de ridicule. Le poisson, la viande, le cochon, le vin, les huîtres... Manger le corps du Christ, se tourner vers la Mecque, porter une kippa... Ne parlons pas des choses qui fâchent !... Il faut bien occuper les fidèles. Et leur insuffler une (fausse) personnalité/identité... Dans la mesure où vous citiez Pierre Rabhi comme en renfort je pouvais penser que vous vous situiez d'un côté religieux plutôt musulman. S'agirait-il d'une ébauche de front religieux ?! Puisque vous vous dites chrétien, vous pouvez donc jouer de la guitare au lieu du luth... Tenez : si on vous obligeait à être Juif , ou musulman, ou hindouiste, quitteriez-vous aussi la France ?! Ou seulement si on vous interdisait de croire ? (Entre nous, vous jouez sur le velours, là c'est pas demain la veille qu'on interdira à quelqu'un de croire. Moi, si on m'obligeait à être catho pratiquant ou autre chose, je crois même que je resterais ici ! Descartes a eu une belle réflexion là dessus : "Il faut avoir la religion de son prince." ça remet les choses à leur juste place.
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Tu as mal compris : pas ancien para, ancien commando seulement ! Et encore un commando "appelé", pas engagé !!! Commando par force ! a son corps défendant ! On faisait comme les américains : "commandos héliportés". ça veut dire qu'on sautait des hélicoptères, mais ... sans parachute ! Bon, d'accord, c'était d'une hauteur... convenable ! Quand je suis arrivé devant l'adjudant d'incorporation, il m'a demandé : -- C'était quoi vos études ? -- Philosophie ! -- Avec "votre instruction" (le bac ) vous pouvez faire les EOR (l'école des officiers) alors je lui ai dit : -- je préfère partir de la base, pour mieux comprendre comment ça se passe, Si ça me plait je continuerai dans l'armée !... (J'étais très naïf à l'époque.) Je m'imagine ce qu'à pu penser l'adjudant : "Celui-là, c'est sûr qu'il est déjà perdu pour l'armée..." Et j'ai fini soldat de première classe ! Et j'ai refusé de prendre ma "médaille de commando". Le pire, c'est que je le regrette un peu, des fois, je pourrais la montrer à mes petits enfants pour faire le Kéké ! "Pépé, c'était comme Rambo !" On se mettait même du cirage sur la gueule en oblique afin de "casser la symétrie du visage"... ("Si tu veux survivre à la guerre, il faut devenir la guerre !") Mais si j'avais à le refaire je ferais la même chose. C'était une question de dignité ! Enfin, on nous avait quand même appris à faire boucaner la viande !!! Je blague pas ! Sans faire de fumée pour pas se faire repérer... ça faisait partie du stage commando ! Qu'est-ce qu'on a pu en rigoler ! Si on voulait bien comprendre entre les lignes, la prochaine guerre, on l'avait déjà perdue ! Et d'office, on se retrouvait dans le maquis ! Or, en premier, dans le maquis, qu'est-ce qui est important ? Bien bouffer !
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Quand j'entends ça, je suis chez moi... http://www.dailymoti...-nahawand_music et ça aussi :
