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Blaquière

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Tout ce qui a été posté par Blaquière

  1. Blaquière

    La conscience

    Il ne faudrait peut-être pas aller trop loin dans cette identification des sujets et compléments grammaticaux avec les "je" et "moi" psychiques. Bien sûr ils nous ont mis sur la voie de cette distinction, mais il y a des nuances propre au langage et à chaque langue.. Si on parle à quelqu'un qui nous donne quelque chose et qu'on lui demande : "c'est pour moi ?" On ne changerait pas du tout le sens en demandant "c'est pour je ?" Dans un rapport à autrui, le sujet et le moi restent relativement "solidaires" !!! D'ailleurs, je réalise qu'en provençal, on dira "iéu siéu" = je suis (si on veut insister sur le sujet puisque "siéu" suffit normalement. ) et on dira "es per iéu" = c'est pour moi". Où "je" et "moi" sont donc le même mot. Ce n'est pas le mot-à-mot mais le principe de la construction grammaticale en général qui peut mettre sur la voie de certaines structures psychiques. Et là on retrouve le fameux "l'inconscient est un langage".
  2. Blaquière

    La conscience

    C'est une bonne observation ça ! Comme quand Coluche je crois, disait ; "quand il a fini de vous répondre on ne comprend plus la question qu'on lui avait posée !" il parlait bien sûr d'un philosophe!... Mais ce que tu relèves c'est l'influence que peut avoir un discours sur notre esprit même. Comment il le fait évoluer, le change. Je doute que ce soient les arguments qui opèrent (mais peut-être oui) j'y verrais plutôt la ... mélopée ou même une forme de prosopopée ! comme s'il faisait parler en nous un autre visage que nous-mêmes : le sien. Je n sais pas si je me fais comprendre. Cela pourrait toucher au mode de la compréhension, si l'on détache (comme disait Satin velours je crois) le principe actif du statique. Le Je du moi. L'action du je reste toujours d'organiser les éléments, de les classer, de les déduire les uns des autres, de les transposer. Le je lui ne change pas dans ses méthodes, mais si les "frontières" des concepts sont bousculées, il ne s'y retrouve plus... disons que les anciennes structures et compréhensions et questions s'effilochent.
  3. Mes premières amours ! J'ai trouvé même les paroles Vous pourrez les lire au dessous. Et j'ai tenté une traduction (avec l'aide de google !) C'est difficile à traduire la poésie !... @Scénon Το σπίτι μου είναι μικρό (ma maison est petite) και δε χωράει η αγάπη μου πες μου που θα `ρθω να σε βρω Το σπίτι μένει σκοτεινό κι έχει τη νύχτα μοίρα του και δε χωράει τον ουρανό Ζωή μικρή, ζωή πικρή, πληγή με το μαχαίρι φτώχεια, φαρμάκι, δάκρυα,) bis χειμώνα καλοκαίρι ) Τα παραθύρια είναι φωλιές για τα πουλιά της άνοιξης και για τις άδειες αγκαλιές Κι είν’ η καρδιά μου μοναχή, κι είναι το σπίτι που άφησες σαν νύχτα με πολλή βροχή Ma maison est petite Et mon amour n’y tient pas dis-moi où je pourrais te retrouver La maison reste sombre elle est faite de nuit On n’y voit plus le ciel Petite vie , amère vie, blessée d’un coup de couteau ma tristesse, soignée de larmes, (bis) Hiver, été Les fenêtres seront des nids pour tous les oiseaux du printemps et nos étreintes disparues. Mon coeur est isolé, dans la maison où tu n’es plus Comme une nuit de pluie
  4. Blaquière

    L'Idée.

    Mais je n'ai absolument aucun contentieux avec ce... bachibouzouk ! ce (%?!@!{#£µ*!&!§) !!!!
  5. Ben tu vois : moi je je te trouve pas du tout bete comme tes pieds ! Je te trouve... étonnant ! Je te trouve meme assez intelligent et tu m'en deviens d'autant plus un mystère. Quand à la cohérence comme en logique, athée ou pas il n'y a pas de passe droit... Elle est la meme pour tous. Et si je me trompe dans une addition la remarque éventuelle d'un croyant sera pour moi bienvenue.
  6. Blaquière

    La conscience

    @Maroudiji Décidément, tu n'en rates pas une : c'est un vrai collector !... A chaque piège, tu tombes dedans... ça en devient un art... une esthétique... Tu sais aussi, j'espère que plus une potion est amère, plus elle est efficace ? Et que pour qu'un produit bio, comme un biscuit par exemple, soit bon pour la santé, il doit être plutôt mauvais au goût et d'une vilaine couleur ?
  7. Blaquière

    La conscience

    Ma RAM perso grâce à ton appel, vient de m'éclairer un autre aspect de ton "mentaliser" : Les alizés ! Une Lisette mentholée sous les vents alizés ...
  8. Blaquière

    La conscience

    Moi, vous me connaissez ? (San A) y'a des mots qui font TILT ! "Mentaliser" c'en est un ! Et quand je les entends, je dérape immanquablement ! Je me perds, je suffoque et me noie et j'y vois tout le monde ! Sans culotte ou sans slip. Mentaliser a un goût de ment -songe- et de menthe, et maman talisman, de Lisette, et "lisez!" De lisier... Mentaliser, c'est le monde Odorant et hurlant Et ça me paralyse (Elise) De peur, Oubien d'admiration... Stop ! Me voilà surbooké j'en ai assez pour toute la soirée ! Nota bene : "oubien" en un seul mot, ça le mérite ! Flûte ? Je viens de chier un poème ! (Hic !)
  9. Blaquière

    L'Idée.

    @Dompteur de mots Je crois qu'on est d'accord à peu près sur tout ! Quand je te lis, je dis : "oui!... oui !..." etc ! C'est dans notre rapport au monde que se définit -et fluctue et se cherche- notre intériorité. Sans doute faut-il distinguer l'Autre (les autres individus) du reste du monde, parce qu'on lui sait aussi une intériorité ! Dire que l'opposition de notre intériorité par rapport au monde extérieur relève d'une spatialité (ce que j'aurais tendance à dire) c'est à la fois une évidence et ne rien dire du tout ! (J'ai écrit ça y'a un moment et j'ai laissé tomber mais comme là en revenant je le retrouve, je le laisse !) Ce que tu dis à Maroudiji montre que très souvent nous ne nous comprenons pas suite aux définitions différentes que nous donnons au mots. "Intériorité", ici, "Cérébralité" tantôt. Je relisais Shopenhauer et je remarque que ce qu'il nomme la Volonté est pour lui ce qui définit ou plutôt initie le sujet lui-même. La volonté, une volonté aveugle, c'est le "je". J'ai tendance à penser comme ça. Même si j'ai tendance à le désacraliser à le ré-imaginer en parlant "d'effet membrane" (et donc d'intérieur par rapport à un extérieur et d'appétit de la cellule), ce sujet/volonté reste l'indispensable fondation de notre "être" et largement incompréhensible. C'est une affirmation vécue.
  10. J'ai dit ça par rapport au contenu de la vidéo. Et j'ai pensé au même instant que j'aurais du préciser : Par "méchanceté" (toujours d'après ce qui est dit dans la vidéo) Nietzsche semblerait vouloir dire ce dont les "faibles" affublent les forts pour se justifier d'etre eux, non pas des faibles, des "mauvais" mais des bons. Dans cette optique pretée à Nietzsche, c'est notre jugement d'aujourd'hui qui en serait faussé. Notre méchant étant en fait le volontaire.
  11. Entièrement d'accord ! Mais " l'aristocratie d'âme" est synonyme de dignité. Et la dignité ne peut être qu'envers soi et envers les autres. Enfin je crois. Le fort, le vraiment fort doit-il s'affirmer lui (là, OK !) mais en même temps considérer le faible comme mauvais ? Comme RIEN ?!!! --suivez mon regard !- Ne devrait-il pas plutôt l'aider, le pousser à être moins faible, moins mauvais ? Être fort pour soi ET pour les autres ? Si une force "a besoin" de la faiblesse des autres c'est aussi qu'elle n'est pas bien forte. Pour revenir au sujet "D'où la méchanceté tire-t-elle sa force", ce que Nietzsche répondrait : "La force c'est justement la méchanceté !"
  12. L"analyse de Nietzsche est intéressante, et même troublante. Il est vraisemblable qu'il était aveuglé par son "ressentiment" à l'égard du christianisme, les faux gentils. (Ressentiment que je partage un peu.) En outre, j'aurais tendance à avoir une vague sympathie pour l'esprit aristocratique. Le côté classe, et surtout panache (blanc d'Henri IV !). Mon père disait "Aristocrate ou prolétaire, bourgeois, jamais !". ça valait ce qu ça valait ! Bon, j'ai un peu plus choisi le côté prolétaire avec les mains dans la gadoue... Mais y'a une chose que Nietzsche n'a pas bien observée ni prise en considération c'est que la plupart des aristocrates (et ce qui se considèrent ainsi car c'est celui qui dit qui y est) ne sont presque toujours que des gros voire des petits cons. (En ce moment on en a des exemples un peu partout !)
  13. Tu as mis le doigt sur l'enchaînement de mystères fondamentaux. On ne dira pas que c'est pour te venger d'un certain mal être ce ne serait pas correct ! Si mal être il y a, il doit avoir une origine. On dira alors qu'on ne peut pas agir sur cette origine. Qu'elle est hors de portée. Au lieu de cette action rationnelle, sur la vraie cause, on va opter pour une compensation. Si c'est pour faire cesser une agression, l'acte "méchant peut se justifier. Mais si "l'agression" a cessé toute action à son encontre est inutile. Il s'agit alors de punition ou de vengeance. Une vengeance. La vengeance est un mécanisme psychologique et on le croirait rationnel quand cette vengeance est appliquée à la vraie cause. Ce n'est déjà pas la cas. D'un point de vue objectif, une vengeance est une action irrationnelle. Sauf, il semblerait d'un point de vue psychologique. C'est la tension morale, psy, accumulée au cours de cette agression qui va se décharger. Si la vraie cause, le vrai fauteur de trouble est hors de portée, il semble que notre psychologie soit ainsi faite qu'un exutoire sur une autre personne permette de décharger cette tension. S'il y a des "emmerdeurs permanents", c'est sans doute alors que leur psychologie (pour quelle raison ?) est ainsi faite, ainsi construite qu'elle est sous tension permanente. Je ne vois guère que la psychanalyse (au sens d'une recherche en profondeur) pour améliorer la situation. Et encore : c'est pas gagné ! Qu'infliger un mal à autrui puisse diminuer notre propre souffrance... ça me semble être la cause de la méchanceté. Faire le mal procure "un petit plaisir". La psyché n'est pas raisonnable !
  14. Je crois que le mot de Vérité au sens le plus absolu (qu'il corresponde ou pas à une réalité) n'a vraiment de sens que quand on traite du religieux. Sinon, il ne s'agit que de vérités. De petites vérités. Peut être qu'être croyant (en Dieu) c'est penser en terme de Vérité, exiger une Vérité, LA Vérité et que les athées se contentent de petites vérités.
  15. @Quasi-Modo a raison Dieu n'existe pas : ce n'est qu'un mythe.
  16. C'est moche ! tu as raison ! Je vais faire comme toi : je vais devenir communiste !
  17. Blaquière

    L'Idée.

    Je me suis amusé (quel blagueur je fais!) dans les pages précédentes des trucs bizarres. parfois incohérents : @MaroudijiMaroudiji : -- ma relation à Dieu est plus personnelle. Dompteur : -- De quelle façon ? Marou : -- En le considérant comme une personne. @Dompteur de motsDompteur : -- je peux nommer un lieu pour faciliter le développement d'une telle relation personnelle et affective. Les choses se passent-elles de la même façon en ce qui concerne Dieu ? Maroudiji : -- Dieu n'est pas un nom, il ne désigne pas un être personnel, mais très général. Quand on use des mots, comme je te l'ai dit maintes fois, il faut que ces mots disent ce qu'ils veulent dire. Capito ? Maroudiji : Tu ouvres le cerveau ou le cœur, tu ne trouveras aucune réponse à ce que tu cherches. En tout cas, pour cette fois je n’hésite pas à invoquer la science. Si tu ouvres le corps tu ne trouves ni âme, ni esprit, ni conscience, ni pensée. De la me façon, quand on regarde un fil électrique sous tension, on ne vois jamais le courant passer ! Et quand on regarde le soleil, on n voit jamais son attraction ! Dompteur de mots ; Je crains fort que vous ne vous soyez tous les deux pas suffisamment questionnés sur le sens du concept d'"intériorité". Il ne s'agit évidemment pas d'une intériorité spatiale, dont l'objet serait situé à l'intérieur du corps ou du cerveau. ça ça reste à prouver. J'ai essayé de réfléchir depuis la cafetière, et le résultat n'était pas terrible. Nous nous représentons cela erronément parce que nous considérons que l'esprit est un "produit" du cerveau comme la bile est un produit du foie. Mais ce n'est évidemment pas le cas. Des preuves ! De ce que la bile n'est pas un "produit" ragoûtant faut-il conclure qu'aucune production (ou élaboration) n'est ragoûtante ? Et donc que l'esprit -cette chose magnifique- ne peut pas être une production ? Confusion entre les notions de produit-production et celle de substance ? Encore que je n'aie rien contre les substances (!)... On dira d'un homme qui accorde beaucoup d'attention à ses états d'âme et à ses sensations, qui cherche à les approfondir, à les comprendre, à les questionner qu'il a une ample intériorité. Cela n'implique pas un repli narcissique de l'individu, dans la mesure où les états d'âme et les sensations d'un homme se rapportent au monde dans son ensemble. Il y a repli narcissique si ces états d'âme et ces sensations ne se rapportent qu'à la partie du monde qui est constituée par le corps de l'individu. L'acte de réfléchir répond par exemple à la définition que tu viens de donner: aller chercher quelque chose à l'intérieur de soi - l'intériorité étant comprise comme je l'ai indiquée plus haut. On est d'accord : c'est cette réflexion que mène/produit l'esprit, le cerveau le corps. Mais il semblerait bien que pour qu'une chose dynamique (acte) aille chercher une autre chose, il est nécessaire que cette chose cherchée ne soit pas la chose cherchante. Au moins deux instances donc. Une proche du sujet actif, "je" pensant, et l'autre en réserve plus statique mémorisée. Il semblerait donc que cette intériorité (mémorielle) (moi ?) soit malgré tout extérieure au Sujet et à sa propre dynamique. "Je est un autre". Problème logique : Qui pourrait dire que "je est un autre" ? S'il n'y a personne d'autre que le "je" qui parle en moi ? Si le poète a dit vrai, c'est que je suis plusieurs "je" ? @pascalinPascalin : De plus, même si l'esprit n'était pas un produit (exclusif) du cerveau (humain ?) ( quelle preuve (scientifique ?)? pour y voir une quelconque évidence ?) Oui ! L'intériorité de quoi par rapport à quoi ? Qui dit intériorité dit extériorité donc : à l'extérieur de quoi ? Quel extérieur ? ça j'aime bien ! Notre intériorité extérieure au monde extérieur : C'est mathématique ! Une certaine forme superficielle d'intériorité peut-être ? Bref c'est très flou tout ça, pas assez de précision pour discourir et une once plein de certitude peut-être ? aussi ?: Je n'aurais pas mieux dit ! Je m'en doutais un peu !
  18. Blaquière

    L'Idée.

    Tout ce que tu dis est vrai (malsain, blesser). Mais tu vois comme on est différent moi, quand j'ai lu ça, ça m'a donné une envie de rire ! Vraiment ! Bref, ça m'a mis de bonne humeur !...
  19. Blaquière

    Ce que j'ai fait

    "Métamorphose" D'après un bas-relief antique. De 1 à 23 (les 5 premières) 1975. (La 5ème -notée 23- était pour moi la perfection absolue !... Et l'est encore ! Je ne peux pas aller plus loin !) La dernière, reprise en 1997 de la 4ème (Notée 18).
  20. Blaquière

    La conscience

    Oui ! Et on peut dire que la fonction de cette représentation (du point de vue le plus primaire ou primitif par rapport au "sujet vivant") est de tester premièrement la comestibilité et deuxièmement la dangerosité du monde. Les mécanismes inconscients ou mécaniques de nos perceptions se sont forgés non pour avoir une image objective du monde mais pour en avoir l'image qui nous importe. C'est cette image tronquée qui est transmise à la conscience. Mais je dis ça, et je ne dis rien... qu'est-ce qu'il faut en conclure ? Que la conscience est... orientée ? Tournée vers soi ?
  21. Blaquière

    La conscience

    Oui... et non ... L'autre jours quelqu'un disait que quand on voit un arbre, il n'y avait pas d'image de l'arbre dans notre cerveau. J'ai laissé dire. Mais non ; il y a des tas d'images de cet arbre dans notre cerveau ! A chaque étape de notre perception. L'arbre n'est QUE dans notre esprit. L'arbre qu'on CROIT voir dehors, c'est bien connu : il commence par être une image au fond de notre rétine ! En nous. Pas ailleurs. Ce n'est que cette image qu'on voit : pas l'arbre. Et les sons que nous entendons, c'est le marteau qui tape sur l'enclume dans notre oreille. Le toucher, le goût, l'odorat c'est pareil. C'est nos nerfs que l'on sent. pas les choses. C'est nous qui fabriquons notre perception, elle ne vient pas du monde. Je veux dire des choses en soi. Tout ce que nous savons du monde est re-fabriqué par nous. Et le conscient n'a accès qu'à ce que nous avons importé et retravaillé en nous. Autrement dit avec tous ces mécanismes ... inconscients. Le conscient est totalement isolé du monde par l'inconscient.
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