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Tout ce qui a été posté par Blaquière
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Non ! C'est pas possible de passer Noël sans parler de Saboly ! "Les Noëls ds Saboly". Quoi ? me direz-vous, un athée mécréant invertébré invétéré comme vous, nous parler de chants religieux ? OUI ! Parce que Saboly, "c'est pas pareil" ! Saboly, c'est... C'est... UN GILET JAUNE ! Pas de démagogie, chez lui : il dit les gens comme ils sont vraiment. Un peu minables ! avec une vraie affection. Ils sont un peu couillons, comme nous tous, ils sont pas très "comme il faut" et il essaie ou fait semblant de leur expliquer comment ils devraient être... Pour Saboly, c'est la vie réelle qui compte : (j'écris le son "ou", "ou" - comme en français - et pas "o" seul, pour faciliter la lecture) "Pastrés, partréssos" (Bergers, bergères) "Pastre(s), pastresso(s), courrès, venès tous, Pécairé ! Vostro mestresso a besoun de vous..." (Bergers, bergères, courrez, venez tous, Peuchère ! Votre maîtresse a besoin de vous...) ... La Vierjo Maïré countèmplo soun fru(ch) Pécaïré ! Saoup pas qué faïré quand lou vèi tout nu(s)... La Vierge Mère contemple son fruit, Peuchère ! Elle ne sait que faire quand elle le voit tout nu... Nouestrei pastressos boulègoun lei mans Pécaïré E fan caresso a'n aquel ènfant "Nos" bergères "remuent les mains" (s'affairent) Peuchère Et font caresse à cet enfant. Uno lou mudo, l'aoutro lou soustèn Pécairé Un paou(c) d'ajudo fa toujou(rs) de bèn L'une le change, l'autre le soutient Peuchère ! Un peu d'aide, ça fait toujours du bien ! "Un coup de main, ça fait toujours du bien" ! Il n'y a pas de commentaire à faire. C'est le monde de ceux qui se battent pour survivre... Qui connaissent l'effort... Le plus célèbre des noëls de Saboly, c'est sans conteste : "La cambo mi/mé fa/i mau" "La cambo mi fa maou bouto sélo a moun tchivaou !" "La jambe me fait mal, mets la selle à mon cheval"... Bien sûr pour aller voir la naissance du "Petit Jésus"!... mais en chemin, le berger qui traîne la jambe, rencontre un "lourdaud" qui va au même endroit... Il devrait l'aider, puisqu'ils vont voir le rédempteur... Or quand il lui dit qu'il a eu la "fièvre quartane"; le "Palot" (lourdaud) en question "déchausse ses savates" pour courir plus vite, et "s'en va au grand galop" ! Commentaire de notre berger : "Celui-là, si un jour je l'attrape, je lui "file une de ces tannées" !" Tout cela en allant voir la naissance du Petit Jésus... plein d'amour !... « Saboly, grâce à ses Noëls est devenu un véritable classique des Lettres Occitanes ; il est à peu près certain qu'en aucune autre langue, on ne peut trouver, dans ce genre, une telle perfection attique dans une manière aussi simplement populaire. » — Professeur Charles Camproux, de l'Université de Montpellier, C'est René Merle qui m'avait déjà fait cette remarque quand je lui montrais des délibérations du village en provençal du XVIe siècle : "On dirait qu'on lit du Homère"!!! (1) Et on ne peut pas trouver plus populaire comme langage... En parlant des chemins, du moulin ou de l'arrosage... (1) Pas Simpson, hein ?!
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T'as un cerveau ? TOI ? Excusez moi Excusez-moi : les filles de droite... CA A M'EXCITE ! En plus avec des lunettes... c'est trop ! Bon, les de gauche aussi ! Peut-être plus, même ! (ça c'est de la propagande !) --- C'est grave Docteur ? --- Non : c'est l'âge ! --- L'âge devient vicieux ? "lei poarcs si fan pas vieilhs maï lei vieilhs si fan poarcs !" (les cochons se font pas vieux, mais les vieux se font cochons !) --- Non : avec l'âge, on ose le dire...
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Mais j'ai toujours considéré que dans la "faucille et le marteau" du drapeau rouge, la faucille opérait une castration symbolique du mange du marteau ! Signification ? (j'ai peur de comprendre !) Et tout cas c'est évident : C'est les drapeaux qu'il faudrait abolir !....
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Mais alors ? Tout va pour le mieux dans le meilleurs des mondes ? On vit ne époque formidable !
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Excellent ! La batte, pas de pb : c'est phallique ! Le manche du marteau, idem ! (En plus modeste) Mais la faucille c'est à l'évidence un symbole castrateur ! Alors, j'y comprends plus rien ! A moins... à moins qu'on n'ait pas saisi de faucille ?.... Tremblez, BOURGEOISES : les vrais hommes sont de sortie ! J'imagine tout le travail que t'as eu pour rassembler les objets, faire la photo : respect !
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Mince ! 2000 euros pour toi, c'est de l'épargne ? Mais t'es pauvre alors ?! PARDON !
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J'ai une idée ! Et si on faisait un référendum puisqu le mot est à la mode, "que seuls ceux qui veulent payer la dette la payent ? !" Allez @DroitDeRéponse sois sympa : paye pour moi !... Je vois que t'en meurs d'envie !
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C'est exactement ce qui m'a été répondu ! T'es banquier, AUSSI ? ! De la bande/banque à Macron ?! Tu comprends pas que c'est LEUR règle que tu acceptes ? Mon argent, ils l'ont et ils en font ce qu'ils veulent. On n'a jamais vu ça : tu prêtes ton argent et en plus ça te coûte ! Essayons d'être simplement logiques ou raisonnables... Tu acceptes ? Moi même si je peux pas faire autrement, je suis scandalisé ! Parce que si pour "eux" l'argent c'est une écriture sur un papier, pour moi, c'est des heures de travail, de fatigue, de souci, de risques, de savoir faire... etc. C'est sûr qu'en ayant un banquier président, ça va pas changer tout de suite ! Mais ça pourrait, et ça devra ! Tôt ou tard ! En ce moment, ils jouent juste la montre pour se gaver tant que c'est possible. Le joùr où on dira "NIET" (!!!) il faudra bien qu'ils passent pas là. Leur troupe, ceux qui les défendent comme disait @LouiseAragon c'est les collabos de chez nous... Eux se salissent pas les mains...
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Et le ruissellement, Qu'est-ce que t'en fais ? Du RUISSELLEMENT ? Le ruissellement des premiers de cordées sur les premiers de corvée (nous). ? C'est grâce aux miettes qui vont (peut-être) tomber qu'on va (peut-être) pas mourir de faim ! Ils sont pas trop gentils ces "extra-riches"... peut-être ?
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Esclave !
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Oui ! sur un tracteur, tu ressens une vibration formidable qui gagne tout ton corps, tout ton esprit... que sais-je ? Et plus sur la route à bonne vitesse, ses deux grosses roues bien gonflées (en partie de liquide) , transmettent à tout l'ensemble un souple mais indiscutable sautillement... Non : le tracteur... c'est trop !
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il y a 19 minutes, Anatole1949 a dit : Lors des débats certains gilets jaunes ont fait allusion à la dette en expliquant de façon simpliste que ce n'était qu'un "jeu d'écriture". Oh que non ! Ça n'est pas simpliste du tout ! L'argent des banques privées qui prêtent à l'Etat, (grâce/depuis Giscard) il vient de où ? C'est le nôtre ! Qu'elles prêtent aux états (à NOUS) avec intérêt ! Et qui c'est qui doit payer cet intérêt de NOTRE argent qu'on NOUS prête ? NOUS ! L'ETAT ! Depuis plus de 10 ans; j'ai à peu près 2000 euro sur mon compte. J'ai donc prêté pendant 10 ans 2000 euros à ma banque sur 10 ans. L'autre jour j'ai demandé "je vous prête tout cet argent, pourquoi vous ne me donnez pas des intérêts ? 2000 euros prêtés pendant dix ans, c'est quand même pas rien !" "Elle" m'a répondu : "ça ne se fait pas !" IL FAUT REFORMER TOTALEMENT LE SYSTEME BANCAIRE ! (Après avoir annulé totalement la dettes des états, évidemment !)
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"Tractaient"? Tracteur ? C'est mon fantasme absolu !
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il y a 4 minutes, Anatole1949 a dit : La croissance c'est aussi les exportations et les investisseurs étrangers en France qui aujourd'hui vont y réfléchir à deux fois. J'adore voir les gueux parler d'import-export : Il y a bien eu une lutte des classe et... NOUS L'AVONS GAGNÉE !...
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Tu me connais donc ?
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Depuis une semaine que j'avais pas mis les pieds ici, je vois qu'il y a toujours une bonne ambiance ! Toujours deux camps. Le mien des brave gens et l'autre des connards ! Alors, J'EN AI MARRE ! JE VAIS PASSER DANS LE CAMP DES CONNARDS ! Les pauvres sont pauvres parce qu'ils le méritent bien ! C'est des fainiants ! Des branbleurs ! Ils n'on même plus de courage d'aodorer ls riches, les puissants ! Les élites Y'a rien à attendre de cette plèbe ! De ces gueux ! Ils sont laids, Trops gros ou trop maigres ! Ils savent pas parler ! Ils sont cons ! ILS PUENT LE PEUPLE ! La populasse ! Pouah ! Que les Gilets Jaunes jeûnent s'ils pas de quoi manger ! Ouais !
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Salut Bouddean ! Un violon, violon dont je sors des sons... épouvantables! Un violon d'Ingre et un autre dingue...
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Moi? je suis un Manu pilleur !
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Si par extraordinaire, tout ce pataquesse débouchait sur une augmentation substantielle (même momentanée) de ton salaire ou de ta retraite (je ne te connais pas mais tu as toute ma sympathie), j'espère bien que tu la refuseras ?! Hein ?!
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C'est parfait ! Pour ce qui est du verbe "pouvoir" (en provençal, la forme que je connais (d'usage) pour l'infinif (même si plus personne ne l'use : ça c'est de l'humour réaliste !), c'est "posquer" prononcé (à la française) : |pousqué]. La forme classique c'est "poder" (Comme en espagnol ! Mais prononcé [poudé] De même pour "vouloir" : La forme "classique" serait "voler" |voulé/r] mais on dit (disait) : "vouguer" |vowgué]. Dans la prononciation, le provençal a généralisé le phénomène du premier groupe français, qui prononce "chanter" [chanté] sans prononcer le "r" de l'infinitif. Mais pour "venir", le français prononce [venir'] alors que le provençal , pour "venir" prononce : [véni]. Il est vraisemblables qu'au XVIe, ces "r" des infinitifs étaient encore bien prononcés. (Jusque à quand exactement ?) Mais c'est dans les conjugaisons que c'est trip beau ces verbes, parce que ça dyphtongue dans tous les sens ! Voèli, voas, vou [voou] volèm, volès, voelon... Poèdi poas, pou, podèm, podès, poèdon.... (Tous le "o" se prononcent "ou" sauf pour "vou et pou" ; des "o" "ouverts" avant le "u" : (ou) en diphtongue. ...
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Oui ! Je me souvenais d'un texte ou un certain Louis Bosc racontait son voyage à Marseille, je l'ai retrouvé ! On y trouve la première personne du passé simple. Mais c'est pas toujours cohérent. Celui qui notait semble un peu hésiter... 1536 Tant es que lo Dimenge, non podiey aver novellos dals homes ni ha uno part ni autro fins au vespre, que saupi que s-eron envengus... Tant est-il que le dimanche je ne pus avoir des nouvelles des hommesni d'un côté ni d l'autre jusqu'au soir, que (car, quand) je sus qu'ils étaient revenus... Per so non pogui parlar ha Raynaut de -las respostos. Et pour cela je ne pus parler à Raynaud des réponses... Lo vespre, n-averti Raynaut e fom d-openion d-en parlar ha Mosen lo Conte, lo cal li promes de mi despachar.... Le soir, j'en avertis Raynaud et il fut d'opinion d'en parler à Monsieur le Comte. Lequel lui promit de me dépêcher... Lo dimars, l-entornet parlar, local li promes de mi despachar.... Le mardi, il retourna lui parler, lequel lui promit de me dépêcher... Mosen lo Conte s-en anet; e vist aco, m-en vac e veni au Riol per parlar ha Mesier Juan Paul... Monsieur le Comte s'en alla, et vu ceci, je m'en allai et vins à "Auriol" pour parler à Monsieur Jean Paul... Ça m'a l'air un peu pagailleux dans l'ensemble... "M'en vac", le passé simple semble évident, mais la suite : "veni" pourrait être un présent ? "Je viens" ... Comme un "effet littéraire" (!), où celui qui raconte, passe au présent ! Il faudrait connaître parfaitement les conjugaisons du XVIe !... Mais le premier "podiey", "je pus", semble sortir directement du moyen-âge ! Et le second "pogui" aussi "je pus", plus moderne (il me semble) vient le "contredire"... On a en provençal contemporain : "pousqueri" ou "pougueri" pour "je pus"
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Oui ! J'ai passé plusieurs années du XVIe et finalement, le passé simple était bien le même... à part les verbes "être " et "faire" 1471 / 1715 En apres facho la visito, lous Messieurs lous Comissaris comanderont eis Sendics …. après faite la visite, Messieurs les commissaires commandèrent aux syndics... Digueron aver un moullin au present luec … Ils dirent avoir un moulin dans le présent village (Ce texte a son petit mystère puisqu’il s’agit là d’une traduction provençale de l’original latin de 1471 effectuée en 1715, à une époque où la langue d’oc ne représentait pourtant pas la langue du savoir, fût-il historique. Si sa graphie provençale est largement improvisée, elle nous permet cependant de remarquer le passage de "luoc" à "luec", de la finale "tion" à "tien" (incarnatien); et l’orthographe dou (=du), pour dau, "dou" étant impensable au XVeme siècle.) 1527 : (témoignage d’un procès) Si je n'avais pas relevé ce texte sur l'archive originale, je croirais qu'il a été "trafiqué" ! « Es veray que dimars al vespre, el si anet quocar* de bon hora…" Il est vrai que mardi soir, lui, il alla se coucher de bonne heure.... *J'entends encore mon grand père dire "faou si coucar", "il faut se coucher", et avant d'avoir lu ce texte, je croyais que c'était une infantilisation de "couchar"quand il s'adressait aux petits ! Dans le même texte, pour le plaisir, un imparfait du subjonctif : « affin que lo porquet non boyguessa la grupia del bestiari » afin que le cochon ne dérangeât (piétinât) pas la mangeoire des bêtes... ("Boueigar" =_ remuer, mettre en désordre : un verbe encore bien employé tout récemment !) En van pendre tant que en pogueron portar… Elles vont (en) prendre autant qu'elles en purent porter... Lo qual pan, porteron en la mayson de lur payre…. Lequel pain, elles portèrent dans la maison de leur père... e butet la tanca que era detras la porta;… Et elle poussa la barre qui était derrière la porte... Sas filhas torneron a la mayson, Ses filles retournèrent à ma maison. May non ho vogueron fayre Mais elles ne voulurent pas le faire meteron lo pan entre lo bassac elles mirent le pain dans le sac Quant aguet fach lo premier son ung pauc avant que lo gal cantessa, si revelhet … Quand il eut fait le premier somme un peu avant que le coq ne chantât, il se réveilla.... si Balthesar li fossa estat, l-aguero vist." Si Balthazar y eût (fût) été, je l'eusse vu (ou "il l'eût vu) Sebastiana e Catherina aneron sonar… Sébastienne et Catherine allèrent appeler... Apres que si fon sopat, si anet quocar a la feniera Après qu'il eût soupé, il s'alla coucher au grenier Quant Balthesar aguet dormit un bon son sa sorre Sebastiana lo venguet sonar et li cridet que venguessa a l-ostal; et per son profiech... Quand B. eut dormi un bon somme, sa soeur S. vint l'appeler et lui cria qu'il vînt à la maison, et dans son intérêt... 1533 A causo de la bando que disnet ayssi divendres…. A cause de la bande qui dîna ici, vendredi... los casados que aneron casar per lo Rey… les chasseurs qui allèrent chasser pour le Roi... 1534 alcun nomat Colin Banon fon arrapat de la peste, Un certain nommé Colin Banon fut contaminé (accroché !) par la peste... "fon" : on dirait "fuguet" aujourd'hui je pense... Lo qual Anthoni Rebol morit de la peste en una bastide, al pres del luoc de la Roca, Lequel Antoine Reboul mourut de la peste dans une bastide, près du village de La Roque... (Pourquoi "morit" et pas "mouret" ? Le mistralien garde ce "i" avec "mouriguet") Lo qual servent anet refferir... Lequel servent ("sergent de ville") alla rendre compte... Loqual fuoc fon gitat e mes Lequel feu fut jeté et mis... et en cremant la dito bastide, una autre bastide de Johan et Alzias Aubin, si tenent confrontant totas doas ensembla, si cremet... et en brûlant la dite bastide, une autre bastide de Jean et Auzias Aubin, se tenant mitoyennes toutes deux ensemble, se brûla... Colin e Aubin, aneron impetrar et querir ung monitori general de Monsser l-Official d-Aix et aquel feron publicar... Colin et Aubin, allèrent impêtrer, et chercher un monitoire général de Monsieur l'Officiel d'Aix et celui-ci firent publier... Pour ce dernier "feron" (firent) il se peut que ce soit une forme plus ancienne ou l'influence du français "firent" ? On aurait (aujourd'hui) attendu : fagueron, ils firent...
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pagueri pagueres paguet (le "t" final ne s prononce pas, ou plus. mais il permet de marquer l'accent sur le dernière syllabe) pagueriam paguerias pagueron (o=ou) (Il s'agit du provençal que je connais. Le mistralien dira pour la première personne : "paguere" le reste est identique) Je vais chercher dans mes archives Il me semble que cette systématisation du passé simple en "er/i" semblable pour toutes les conjugaisons est relativement récente...
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Je suis d'accord ! Mais il s'agit d'un niveau encore plus primaire ?!! Encore moins... spirituel : C'est un peu le débat de naguère entre Klein et Hawkins : Il s'agit de la gravité (la gravitation), il me semble... Et c'est sans doute la force à la base de tout. (Ou une des forces à la base de tout) De tout accroissement, accumulation. On arrive toujours à mal la définir. C'est un peu le dernier carré divin pour certains. Je n'arrive pas à franchir le pas et y voir une volonté sous-jacente. Je tiens (!) à rester à un niveau mécanique... L'idée de volonté à mon avis implique celle de sens. Et si le sens est présent avant toute chose (et qu'il n'est pas une construction "postérieure"), c'est forcément Dieu.
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"Je ne veux plus jamais parler de ça... " Moi non plus !!!! Enfin, encore un mot ! Mais c'est pour aller dans ton sens. Et donc contre le mien ! Le sens que "se nourrir" et "évacuer" (tu vois ? je reste "propre" !) sont du même ordre : eh bien, j'en ai comme une preuve : On avait un chat que (note le style !) quand il n'aimait pas ce qu'on lui servait dans sa gamelle, avec sa patte, il grattait les carreaux tout autour comme pour l'enterrer ! (Comme ce qu'il fait de ses besoins.) Avec un peu d'humour, on aurait pu interpréter ce qu'il nous signifiait : "Mais c'est de la m.... ce que vous me filez à bouffer !" D'accord, tu me diras que pour trouver la genèse de la pensée, je m'adresse à ce qui ne pense pas ! Mais pour moi, c'est une question de degré... On pense plus ou moins... Pour Bergson, je crois que l'intelligence aussi est "beaucoup" rigide. Elle devrait ne pas l'être, mais il faut bien constater... Pour le reste, ta " fonction fondamentale d'accroissement de l'être", je te comprends bien, mais... non : je ne vois pas du tout les choses comme ça. Ce serait à mon avis, mettre du sens, de la destiné, avant qu'ils n'existent. Mais encore une fois je comprends. Mais je trouve que ça ressemble à de la croyance... Avec toute cette volonté de s'humaniser, (le vivant) on aurait dû arriver bien plus tôt ?! On sait qu'il y a eu des tas de culs de sac... Bien sûr, on est là, mais on pourrait très bien ne pas y être et personne ne serait là pour nous regretter... Quand une chose est là, elle y est à la suite d'un enchaînement de causes. Mais comment ajouter à ces causes (objectives, ou mécaniques) une volonté ? La volonté, c'est le résultat (nous) qui veut la voir. Je crois. "Je ne pense pas que les considérations biologiques et entropiques excluent les questions de destinée existentielle, au contraire." Bien sûr ! (Flûte mon paragraphe s'est effacé, j'essaie de retrouver !) Mais c'est une construction, une accumulation. Et il arrive que si une construction psychique, psychologique est suffisamment forte pour s'opposer à tout ce qui la précède, lui est incompatible (ne pas manger, ne pas s reproduire par exmple) , c'est alors la fin (locale) de/d'une histoire. Ainsi je pense que presque "par bêtise"(*) (et par nécessité à l'origine) nos structures de pensée, de compréhension copient, se calquent sur les structures de base du vivant. (Comme je disais inclure/exclure. Mais il y en a bien d'autre plus élaborées plus "psy" comme ... la verticalité ! Toute la symbolique en fait ) (*Manque d'invention, mais comment inventer quand il n'y a rien avant ?! )
