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  1. Désolé d'aller chercher un message un peu loin, mais là j'aimerais être sur... C'est ironique ou pas ?
  2. Tu as raison, mais dans la situation actuelle, on est en train de parler de ce qu'il faudrait (re)rendre obligatoire. Entre le service civique/civil et le service militaire, je choisirais le premier. Bien plus utile.
  3. Sur Google > http://www.service-civique.gouv.fr/ > http://www.sci-france.org/ > http://www.france-volontaires.org/ Et il y a vraiment des tas d'autres organisations qui proposent du volontariat dans le genre, pour qui cherche un minimum ! Et puis je sais que les Scouts ont une sale réputation en France, mais en Belgique c'est totalement différent, et tout à fait pertinent à ce niveau-là
  4. Et surtout des moyens plus directs et plus efficaces d'arriver aux mêmes buts, avec une vraie plus-value sociale...
  5. Et combien grâce à eux ? Évidemment il y a des dérapages qu'on ne peut pas nier, et personnellement je crois (comme toi, non?) que la guerre est vraiment ridicule/absurde et devrait être évitée autant que possible. Mais quelle est la part de responsabilité des soldats là-dedans ? Certainement plus petite que celle de ceux qui les envoient au turbin.
  6. Complètement, il y a absence totale de pensée autonome là-dedans, et malheureusement c'est comme ça que ça marche... Ce qui est à condamner, comme tu dis, c'est les logiques géopolitiques qui amènent des pauvres inconnus à se taper dessus. Les soldats ne sont que des marionnettes au service de grands intérêts. Mais n'oublions quand même pas que nous sommes là grâce à eux, quoi qu'on en pense
  7. Rupert801 fais gaffe à ce que tu dis, si ça tombe quand ça arrivera tu seras du mauvais côté des barricades ! Edit : je précise tout de suite que je dis ça pour rire, on sait jamais...
  8. C'est à relativiser au niveau du service militaire ; je crois que ceux qui le défendent font ça parce qu'il y a une véritable fonction sociale latente, d'attachement à la nation (est-ce une bonne ou un mauvaise chose, c'est un autre débat) et de création de lien entre les 'camarades' qui se serrent les coudes. Un peu comme les baptèmes estudiantins, en fait, c'est des espèces de "rites" de passage vers la maturité/l'âge adulte. Mais je te rejoins tout à fait quand tu dis que le fait qu'il y ait besoin de passer par l'armée et ses rapports de subordination stricts soit nécessaire pour en arriver là soit un problème. ça n'a vraiment rien à voir avec de l'émancipation...
  9. Encore faut-il savoir si dans cette situation extrême, l'armée sera toujours légitime, et si elle restera fidèle au pouvoir (puisque les soldats seront des citoyens comme les autres")
  10. Oula je ne me risquerais pas à aller jusqu'à la nature humaine (ce serait d'ailleurs fondamentalement culturel, rien à voir avec la nature, je pense). D'ailleurs je ne sous-entend pas cela pour toute la population, étant donné que les mouvements sociaux sont particulièrement actifs ces temps-ci (montrant que les gens n'ont pas forcément besoin de coup de pied au cul pour se lancer dans la vie civile, ils peuvent le faire tout à fait volontairement). Seulement le service, ça touche toute la population, desp lus actifs au plus passifs ! Et je trouve bien plus pertinent le service civil ; envoyer des gens dans des associations humanitaires, d'aide aux handicapés, aux réfugiés, etc. ça insère dans la réalité réelle, et en plus ça crée du lien.
  11. Ok diminuons les allocs de chômage alors, le taux de suicide ira surement beaucoup mieux, même chose pour l'exclusion ! C'est vrai qu'il n'est pas trop risqué de dire qu'il y a un problème avec les montants des impots, mais on ne peut pas affirmer une chose (trop de taxes !) et son contraire (retour du service !)... Même en faisant des économies, est-ce que ce serait vraiment pertinent de faire revenir le service ? Il s'agit quand même de sommes astronomiques, qui pourrait (peut-être !) être mieux utilisées... "C'est vrai qu'on ne perd pas le temps de nos jours avec vos conneries de cette génération." attention aux généralisations... "Péter une durite, il y a des exclusions, des solitaires, des suicides, des meurtres,... on se pète une durite de nos jours avec vos conneries !!!" J'ai bien l'impression que tu te goures d'ennemi, l'ami... Tu sais préciser pour les remises en cause angéliquement naïves sur la nature humaine ?
  12. Si un peuple est obligé de mettre un uniforme et de se sentir "tous ensemble dans la même merde dans laquelle le chef nous plonge" pour créer du commun, c'est qu'il est plutôt mal barré. Je te rejoins pour le UNE solution ; c'est vrai que ça crée du commun, mais selon moi, c'est très loin d'être une solution souhaitable...
  13. Ce qui rend un débat stérile, c'est l'utilisation de stéréotypes aussi grossiers... Ce que tu appelles provoc n'est rien d'autre que de la remise en question du point de vue de l'autre et de sa manière de l'exprimer, c'est-à-dire la base-même d'un débat.
  14. 1 - De l'humour noir reste de l'humour même (voire surtout) si cela ne fait pas rire ceux que ça dérange. Maintenant, je suis pas dans la tête de Crabe_fantome, et peut-être que je suis à côté de la plaque. 2 - Satire, donc à prendre au deuxième (minimum) degré. 3 - Je ne veux en aucun cas provoquer, mais bien montrer que la sur-interprétation et la branlette intellectuelle se situent parfois chez ceux qui la dénoncent => "Le fantasme gauchiste actuelle vis à vis de l'armée ne reste que de la masturbation intellectuelle pure de petits bourges en phase ascendante de rebelion pré-pubère." Si ça c'est pas de la masturbation...
  15. Il y avait deux degrés à prendre en compte avec l'image de Crabe_fantome, je pense : déjà, elle était utilisée en partie de manière humoristique ; ensuite, c'est une image de film, qui prétend pas forcément reproduire la réalité. Pas besoin donc de sortir les grands/gros mots et autres sur-sur-inteprétations. (Tu remarqueras que j'ai évité de dire quelquechose comme "encore de la rhétorique de vieux droitard facho à la con qui sait tout mieux que tout le monde blablabla rageragerage...")
  16. Privatiser l'assurance chômage (= ne rien donner du tout, si j'ai bien saisi), ne changera absolument rien au problème, si on ne touche pas aux inégalités de départ. À part peut-être développer des jobs précaires avec des salaires de misère que les sans-emploi seront forcés d'accepter... Le problème de certains 'libéraux', comme j'ai dit plus haut, est qu'ils considèrent les chomeurs comme des glandeurs dont il suffirait de couper les aides pour qu'ils se bougent un peu, ignorant par là les inégalités structurelles d'accès à l'emploi. Si on prend l'exemple de Rawls, ce que j'essaie de dire, c'est que certains libéraux prônent le principe 1 (liberté de bases) et oublient le 2.1 (égalité des chances). Ils ne vont pas dans le fond du problème, ou ne veulent pas le voir, je ne sais pas...
  17. En aucun cas je ne te reproche d'avoir "réussi", et en aucun je "n'aimerais" que tout le monde suive les traces de leur père qui en chie. Tu as bossé dur, t'as investi, t'as réussi, tant mieux pour toi ! Je critique juste l'idée qu'on pas mal de soi-disant libéraux quand ils considèrent que parce qu'ils ont réussi tout le monde devrait en être capable. Cette idée-là est archi-fausse, parce qu'ils constituent une toute petite majorité qui, se prenant en exemple, en arrive à défendre des trucs comme la baisse des allocations de chômage... Vous préférez l’égalité dans la misère que d’en voir quelques uns se démarquer du lot. Non le problème est loin d'être là, il est dans le fait qu'il y a de belles inégalités qui empêchent un tas de personnes de se "démarquer du lot". Et puis même, le système actuel repose sur le fait qu'il y en a obligatoirement qui doivent "rater", pour que d'autres puissent réussir. Il est là, le problème, dans les relations sociales structurellement inégales ...
  18. Je comprends mieux que tu défendes l'idée du self made man, ton parcours illustre ça à 100%, seulement il faut bien comprendre que la grosse majorité de la population, de un n'a pas les compétences pour se lancer dans l'activité boursière, de deux a vraiment d'autres soucis que ça... (regarde le nombre de ménages qui ne savent plus payer ne fut-ce que leurs dépenses d'électricité). Perdre je sais pas combien de milliers d'euros à la bourse n'a rien d'une claque dans la gueule, perdre son boulot en ayant une famille à nourrir, ça oui. Toi c'est juste une auto claque, puisque c'est ton choix et qu'il est pleinement assumé. Laisser les gens qui sont dans le besoin dans leur situation en disant que "c'est de leur faute, ils auraient très bien pu faire comme moi, qui ai réussi", c'est un peu narcissique, et surtout ça nie la réalité sociologique...
  19. Le capitalisme ne suppose en rien le libéralisme, et vice versa. Le XXeme siècle vu des formes de capitalisme tout à fait anti libérales (capitalisme d'état, en URSS et Chine). Le libéralisme peut être intégré à un fonctionnement économique anticapitaliste. Il ne sont pas forcément liés, même s'ils l'ont bien été dans notre histoire au XIXeme
  20. Tes lois ne sont en rien naturelles... Explique moi comment la tres grande majorité des sociétés que l'on a eu l'occasion d'etudier a réussi à vivre et se développer tout à fait correctement en étant mille lieues de ce que tu appelles "lois naturelles" ? Je comprends qu'ils ne vous donnent aucun cours d'anthropologie, ça briserait en morceau une grande partie de ce qui est dit dans vos cours (ou de l'interprétation qui en est faite)
  21. Ah ah tu as sûrement dû suivre un cours d'economie à l'unif toi, et l'étudier à la lettre... "Le libéralisme est inégalitaire mais il est juste". Juste par rapport à quoi ? Qui définit cette justice ?
  22. Kdm118 ça fait des années maintenant que la croissance augmente, et que l'indice de bonheur stagne. Vous devriez savoir que maintenant que le problème de la pauvreté absolue est réglé (et encore), il faut dés lors s'occuper de la pauvreté relative, au moins aussi importante. L'important, aujourd'hui, n'est plus d'augmenter la taille du gâteau ( vision purement utilitariste) mais bien de mieux équilibrer les parts.
  23. Mais personne n'a parlé d'une focalisation sur les concepts pour décrypter la réalité. La sociologie d'aujourd'hui est bien plus un aller-retour constant entre théorie et réalité, entre carte et chemin, pour suivre ta métaphore. Tu vois cela avec les classes sociales : la "carte" marxiste ne suffit plus pour analyser la société actuelle, d'où nécessité de corriger cette carte en fonction de l'adaptation de la réalité (=> carte "bourdieusienne", par exemple). De plus la sociologie actuelle est très réflexive (parfois trop ?), critiquant la société, mais aussi ne manquant pas de critiquer le point de vue qu'elle adopte, et les observations qu'elle permet.
  24. Nous sommes déjà en possession d'outils qui permettent d'énormes productions de richesse, capables d'assurer les besoins d'énormément de monde (d'ailleurs, une très grosse partie de ces richesses est déjà gaspillée alors que certains manquent de tout, voir l'exemple de la nourriture en Europe). Le problème du capitalisme est qu'il essaie sans arrêt d'augmenter cette production de richesses, l'obsession pour la croissance des politiques est là pour le prouver. Pourquoi cela serait-il absolument nécessaire ? Le plus logique serait de se concentrer sur la répartition, les richesses ne sortant pas de nulle part, et les ressources naturelles étant par définition limitées. (Désolé Riposte j'étais en train d'écrire mon message quand t'as posté le tien, d'où les redits)
  25. Les ambitions de cette Camila Vallejo ne doivent pas, selon moi, cacher les revendications des dizaines de milliers de manifestants (qui ne sortent, je suppose, pas pour rien dans la rue). De plus, ce n'est pas parce qu'une manifestation est organisée et pacifique que ses revendications sont moins "acharnées". Quel âge a la lutte étudiante chilienne ? (vous devez le savoir bien mieux que moi) Si elle est âgée, cela peut tout à fait expliquer l'organisation et le calme (la spontanéité et la violence étant plus visibles aux débuts des mouvements sociaux)
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