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Tout ce qui a été posté par Cajou
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Sur le sable, entre les pierres, l’écume laisse une trace, l’efface. C’est ça aussi, ce frôlement, ce passage ... - rien encore, rien déjà - c'est imperceptible, presque, le fil de feu, la rencontre de l’instant et de l’éclair, un éblouissement noir et rien. L’écume, le sable. ( "L’imperceptible" de Jacques Ancet A ces frôlements pas sable .... à tes "Souhaits" Solo !!! ...
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Merci Solo ....... très bien visé ... suis très très touchée ! J'adore cet ensemble Tarkovsky, ces musiciens ... là tout de suite j'écoute en boucle cette musique si lancinante, profonde... intensifier la puissance des images, c'est magnifique ... "tellement si vrai" !!!
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Un libre tango .... à déguster une nuit de pleine lune ^^.... à califourchon sur la plus haute toile ....
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très longtemps que je ne suis pas venue ici ... Bonsoir à tous !! .... petit clin d'oeil à "l'invité" du dessus ... et pour l'invité Yokkie ... "au plaisir de te croiser!! "
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Les mots chuchotus... Les mots aussi ont leur nuit Ils se taisent alors opaques denses On se couche dans leur silence Comme un chien fait le mort et on attend longtemps qu’ils se mettent à bruire doucement comme une source. Mots chuchotés bouche contre nuit encoches contre mur au parloir des ombres ils attendent le bord du jour ébloui d’espace . Jacqueline Saint-Jean
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"Dele Yaman Arevn arer Dele Yaman Vana dzovin Dele Yaman Yes kez siri ashnan hovin Yaman, yaman, hey"
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Je regarde mes mains invente un ruisseau pour chacune. J’invente des ruisseaux et puis après ? Rien. Sous le pont il y a tout mon amour qui cherche fait des reflets dans l’eau mais… sous le pont il n’y a : rien. Je remets les ruisseaux dans mes poches et le grand marronnier m’ébouriffe la cervelle… Je marche je marche raconte des histoires. (Gao Xingjian) Un jour demain un jour avant hier peu importe c’était le long des berges et je voulais que tu m’embrasses. Quand tu m’embrasseras (…) Si tu savais ... ( Edith Azam Oiseau-moi )
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Ronde des jours Ronde des nuitsRondo, tempo lentoTempi malinconini Sotto voceLe temps infiniS'étirait inutileEn ronde épuisante Air immobile Dans la lourde chaleurD'un été insolentA bocca chuisa Quand soudainRondo crescendoRondo capricciosoSpiccato ma non troppoRondo legatoRondo appassionatoTe revoilà ...Aria, à la Turca ! (Pascale Landriq) Rondo Appassionato... ( un tantinet détourné par Fazil Say)
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Tes Lacets sont des Fées ¨¨¨¨¨ (Dionysos)
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L'histoire du Peuple Tsigane, Rom, Gitan, Manouche... L'évolution des gens du voyage ... L'histoire du génial Django et la naissance du jazz Manouche ...
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Cc Sli...
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Oh Coucou Eveil ... je viens juste de te voir/écouter !! ... Pour ton re-Eveil en douceur ... et à bientôt !...
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Bonjour ici ...
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Parfois on (impersonnel) ... Sens raison... aucun sens Des nuées de sens Sans se lasser ... s'enlacer ¨.¨.¨.¨.¨.¨.¨.¨.¨ Prendre corps Tu me flore, je te faune Je te peau, je te porte, et te fenêtre Tu m’os, tu m’océan, tu m’audace, tu me météorite Je te clé d’or, je t’extraordinaire, tu me paroxysme Tu me paroxysme, et me paradoxe Je te clavecin, tu me silencieusement, tu me miroir, et je te montre Tu me mirage, tu m’oasis, tu m’oiseau, tu m’insecte, tu me cataracte Je te lune, tu me nuage, tu me marée haute, je te transparente Tu me pénombre, tu me translucides, tu me château vide, tu me labyrinthe Tu me parallaxe,et me parabole, tu me debout, et couché, tu m’oblique Je t’équinoxe, je te poète, tu me danse, je te particulier Tu me perpendiculaire, et sous-pente Tu me visible, tu me silhouette Tu m’infiniment, tu m’indivisible, tu m’ironie Je te fragile, je t’ardente, je te phonétiquement, tu me hiéroglyphe Tu m’espace, tu me cascade, je te cascade à mon tour, mais toi tu me fluide Tu m’étoile filante, tu me volcanique, nous nous pulvérisable Nous nous scandaleusement, jour et nuit, nous nous aujourd’hui même, tu me tangente Je te concentrique Tu me soluble, tu m’insoluble, tu m’asphyxiant et me libératrice Tu me pulsatrice Tu me vertige, tu m’extase, tu me passionnément, tu m’absolu, je t’absente, tu m’absurde Je te narine, je te chevelure, je te hanche, tu me hantes Je te poitrine, je buste ta poitrine, puis te visage, je te corsage Tu m’odeur, tu me vertige, tu glisses, je te cuisse, je te caresse Je te frissonne, tu m’enjambes, tu m’insupportable, je t’amazone Je te gorge, je te ventre, je te jupe, je te jarretelle, je te bas Je te Bach, oui je te Bach, pour clavecin sein et flûte Je te tremblante, tu me séduis, tu m’absorbes, je te dispute Je te risque, je te grimpe, tu me frôles Je te nage, mais toi tu me tourbillonnes Tu m’effleures, tu me cernes, tu me chair, cuir, peau, et morsure Tu me slip noir, tu me ballerine rouge Et quand tu ne hauts-talons pas mes sens, tu les crocodile, tu les phoque, tu les fascines Tu me couvres, je te découvre, je t’invente, parfois tu te livres Tu me lèvres humides, je te délivre, je te délire, tu me délires et passionnes Je t’épaule, je te vertèbre, je te cheville, je te cils et pupilles Et si je n’omoplate pas avant mes poumons, même à distance, tu m’aisselles Je te respire, jour et nuit je te respire Je te bouche, je te palais, je te dents, je te griffe Je te vulve, je te paupières, je te haleine, je t’aine Je te sang, je te cou, je te mollets, je te certitude Je te joues, et te veines Je te mains, je te sueur, je te langue, je te nuque Je te navigue, je t’ombre, je te corps, et te fantôme Je te rétine dans mon souffle, tu t’iris Je t’écris, tu me penses Ghérasim Luca
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Je ne trouve pas toujours les phrases pour décrire la lumière accrochée au rideau de ma chambre ou les notes d’une chanson dans mon oreille Alors je lis des poèmes avec des images offertes comme les eaux qui courent jusqu’à la mer car les poèmes ont une peau plus vibrante que ma peau et un cœur qui bat au rythme du paysage les poèmes prennent le temps de m’écouter si ma voix se mouille ou éclate d’un long rire Les poèmes sont ma fenêtre et mon autre visage. (Louise Dupré)
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Plaisir de re-voir ce topic ^^... Un jour j’ai pas dormi de la nuit .... InSomnis (pièce pour violon, violoncelle, flûte, clarinette, percussions, électronique et performance dessinée) C’est dans le noir que l’on espère la lumière La nuit j'écrirai des Soleils de Boris Cyrulnik (Gérard Dubois) "Je sais maintenant, grâce aux récits intimes de mon for intérieur, et aux histoires des enfances fracassées, qu’il est toujours possible d’écrire des soleils. Crier son désespoir n’est pas une écriture, il faut chercher les mots qui donnent forme à la détresse pour mieux la voir, hors de soi. Il faut mettre en scène l’expression de son malheur. L’écriture comble le gouffre de la perte, mais il ne suffit pas d’écrire pour retrouver le bonheur. En écrivant, en raturant, en gribouillant des flèches dans tous les sens, l’écrivain raccommode son moi déchiré. Les mots écrits métamorphosent la souffrance. " L’écriture donne du sens à l’incohérence en transformant la souffrance/le souvenir en oeuvre d’art, elle crée un sentiment d’existence. L’écriture a un pouvoir de métamorphose, elle nous plonge dans l’imagination et l’introspection. Ce travail de recherche des mots/images/ordre des idées entraîne la régularisation des émotions et modifie la mémoire, il aide à exorciser les traumatismes de l’enfance. Chaque mot, chaque lettre même est un poids dont il faut se délivrer ....... ..... chaque dessin des lettres, des signes et des images construit un monde de représentation qui s'adresse à un ami invisible.
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Bonsoir fx. and you tous ^^... j'enchaîne avec toute la famille Khalifé....
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et une dernière petite course in the night .... avant de plonger dans les bras de ... bonne nuit tertous ^^
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vulnérable......... c’est sûr que le visage "parle"...il est même le centre de "contrôle" de notre environnement ... "oupas" selon la finesse de sa fleur de peau... ou d’oreille ^^ J’écoute. Une route au soleil. Un espace plus vaste avec le bruit des feuilles poussées par le vent. De temps à autre, une voiture. Puis un silence relatif. Où se logent des prés, des maisons, des montagnes. Que chercher d’autre que ce présent ? Une touffe de lavandes sèches, un cerisier à peine jauni, un parking. Des cris d’enfants disent la vie. Je ferme les yeux. Sur la peau, une légère chaleur. Un souffle. Une attente qui n’attend rien. C'est un souffle dans les heures, un instant comme arrêté, on ne sait pas, presque rien. Un vide sous les visages, sous les gestes quelque chose. qui vacille : ombre ou mémoire. Un silence qu'on écoute. avec toujours ce qui parle. sans un mot, ce qui se tait. (Jacques Ancet) ♫ ♪♫ ♪ Souffle magnétique ********* PS: merci Solo ...
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Ainsi Philippe Léotard, le tendre gueulard, l’oiseau de nuit qui guette entre deux verres le début de l’aube, nous revient parfois de ses lointains nuages couleur lie de vin... (Kwangho Shin) Il chante donc, il parle plutôt, comme on boit un verre, qu’il jettera par-dessus son épaule, en se regardant à la dérobée dans le public comme au travers d’une glace de comptoir... Sa voix est un râle d’oiseau de bien des nuits, elle appelle les soubresauts de la terre, la mise à mort des espérances... Et tout Philippe Léotard tremble - son corps, sa voix, son âme - et cette terreur sacrée contre le manque d’amour nous bouleverse de part en part. Comme il le dit lui-même, il ne vieillit pas. Non il ne vieillit pas, simplement il meurt. Il meurt même avant ses 61 ans le 25 août 2001, dans une ultime décadence, un dernier bras d’honneur. Mais non simplement .... * Il rêve qu'il dort * " Je voudrais te parler encoreMais voilà que tu t'endors Tu sais Tu parles en dormant Pas avec moi Mais parfois même tu ris Ou tu chantes Alors moi j'attends Dans les phrases, les mots absents L'illumination terrible D'un son d'une merveille Et je dis encore je t'aime Mais c'est pour laisser mon souffle Traîner dans tes cheveux Tu souris en rêve Tu dors Oh peut-être qu'il ne faut pas Trop souvent dire je t'aime Oui, c'est comme vouloir s'assurer Du coeur et des baisers Douter de soi-même Pourtant je continue Je te le dis encore: je t'aime Je veux encore parler Mais voilà que tu t'endors Alors Je rêve que je dors" Philippe Léotard chante comme quand on tombe, il balbutie des mots, et bien plus que d’autres, il sait dire la nostalgie poisseuse de la vie, le sang noir, très noir, des jours. Touchant, décalé, à deux doigts de se rompre, Philippe Léotard fait tituber le temps. Lui seul a su enfermer mer et mémoire dans une bouteille. À ta santé, Léo ! Léo comme Ferré- Léo comme toi Léotard, le grand buveur des nuits sombres. (Gil Presnitzer ).
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une nuit à oublier les heures ...
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Bon j'y dépose ici ^^.... je ne sais pas où poster ce duo de style complètement opposé ... mais amoureux tous les deux de la mer ....
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"L’incroyable histoire du facteur Cheval" de Nils Tavernier Très bel hommage au petit facteur solitaire des paysages sublimes de la Drôme, tendre mais pudique des émotions ce taiseux au regard pétillant a finalement réussi à le construire le “Palais idéal” de ses rêves !!!... L’interprétation de Jacques Gamblin est bouleversante, Laetitia Casta dans le rôle de son épouse est également une belle présence très touchante. Avec peu de mots un magnifique film très émouvant!!! ((*.*)) .... Ya juste .....j’aurais voulu rester plus longtemps dans son Palais.. mais j’irai en vrai le visiter/toucher/respirer/écouter....
