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Yardas

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Tout ce qui a été posté par Yardas

  1. Je commente juste pour suivre le débat parce que c'est très drôle.
  2. Yardas

    Athée et croyant

    Ben en fait techniquement ce n'est pas une hypothèse scientifique : Tout ce qu'on peut dire c'est que tous les hommes qui ont vécu jusqu'ici et qui sont morts étaient mortels. Ça ne nous permet en fait pas de prétendre savoir que les hommes sont mortels. C'est une affirmation non-réfutable.
  3. Si mes souvenirs sont bons tu t'étais surtout fait botter le cul et puis tu t'es barré du sujet.
  4. Existence tu es défoncé ou bien ? Tu étais quand même plus réactif quand je suis arrivé sur le forum.
  5. Quand bien même il voudrait, il ne pourrait pas. Débat clos de ce côté-là, l'Église fait ce qu'elle veut. Tu sous-estimes fortement les enfants et leur ouverture d'esprit, beaucoup plus grande que celle des gens qui luttent prétendument pour leur bien-être. A ce sujet tu as lu l'article de Libération que j'ai posté ? Non, par contre tu les prends pour des débiles. La problématique est la même qu'avec un enfant adopté par des hétéros, à cela près qu'il se rendra sans doute plus vite compte qu'il a été adopté. Qu'à cela ne tienne, ses deux parents lui expliqueront la chose. Il n'y a que les antis les plus bornés pour penser qu'on va lui mentir en lui disant que deux femmes ensemble peuvent copuler pour faire un enfant. On sait que ta définition du français c'est quelqu'un qui est d'accord avec ton idéologie. Comment tu définis "norme" ? Les hétéros stériles adoptent, les homos adoptent. Ils n'ont pas choisi de ne pas pouvoir faire d'enfants. Ben on se revoit dans 50 ans, bisous. Ton monde, peut-être.
  6. Faut croire qu'un enfant est plus intelligent qu'un anti, puisqu'il peut très bien s'en accommoder et comprendre.
  7. Tu prétends que la parentalité va être séparée de la procréation. On te répond que c'est déjà le cas, et que ça ne gène pas grand monde. Point. Tes pseudo-arguments sont contre l'adoption, pour hétéros comme pour homos.
  8. Drôle que les mêmes qui gueulent et qui appellent à ne pas plier face à la "dictature de la rue" concernant les retraites soient les premiers à exiger que le président plie maintenant. Des réponses à quoi ? A la grosse connerie que tu as sortie ? Ben si t'es contre l'adoption tout court c'est cohérent (mais ça reste stupide) mais sinon c'est juste la plus grosse preuve de ta mauvaise foi sur ce topic.
  9. Qui défend l’enfant queer ? Les catholiques, juifs et musulmans intégristes, les copéistes décomplexés, les psychanalystes œdipiens, les socialistes naturalistes à la Jospin, les gauchos hétéronormatifs, et le troupeau grandissant des branchés réactionnaires sont tombés d’accord ce dimanche pour faire du droit de l’enfant à avoir un père et une mère l’argument central justifiant la limitation des droits des homosexuels. C’est leur jour de sortie, le gigantesque outing national des hétérocrates. Ils défendent une idéologie naturaliste et religieuse dont on connaît les principes. Leur hégémonie hétérosexuelle a toujours reposé sur le droit à opprimer les minorités sexuelles et de genre. On a l’habitude de les voir brandir une hache. Ce qui est problématique, c’est qu’ils forcent les enfants à porter cette hache patriarcale. L’enfant que Frigide Barjot prétend protéger n’existe pas. Les défenseurs de l’enfance et de la famille font appel à la figure politique d’un enfant qu’ils construisent, un enfant présupposé hétérosexuel et au genre normé. Un enfant qu’on prive de toute force de résistance, de toute possibilité de faire un usage libre et collectif de son corps, de ses organes et de ses fluides sexuels. Cette enfance qu’ils prétendent protéger exige la terreur, l’oppression et la mort. Frigide Barjot, leur égérie, profite de ce qu’il est impossible pour un enfant de se rebeller politiquement contre le discours des adultes : l’enfant est toujours un corps à qui on ne reconnaît pas le droit de gouverner. Permettez-moi d’inventer, rétrospectivement, une scène d’énonciation, de faire un droit de réponse au nom de l’enfant gouverné que j’ai été, de défendre une autre forme de gouvernement des enfants qui ne sont pas comme les autres. J’ai été un jour l’enfant que Frigide Barjot se targue de protéger. Et je me soulève aujourd’hui au nom des enfants que ces discours fallacieux entendent préserver. Qui défend les droits de l’enfant différent ? Les droits du petit garçon qui aime porter du rose ? De la petite fille qui rêve de se marier avec sa meilleure amie ? Les droits de l’enfant queer, pédé, gouine, transsexuel ou transgenre ? Qui défend les droits de l’enfant à changer de genre s’il le désire ? Les droits de l’enfant à la libre autodétermination de genre et de sexualité ? Qui défend les droits de l’enfant à grandir dans un monde sans violence ni sexuelle ni de genre ? L’omniprésent discours de Frigide Barjot et des protecteurs des «droits de l’enfant à avoir un père et une mère» me ramène au langage du national catholicisme de mon enfance. Je suis né/e dans l’Espagne franquiste où j’ai grandi dans une famille hétérosexuelle catholique de droite. Une famille exemplaire, que les copéistes pourraient ériger en emblème de vertu morale. J’ai eu un père, et une mère. Ils ont scrupuleusement rempli leur fonction de garants domestiques de l’ordre hétérosexuel. Dans les discours français actuels contre le mariage et la Procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, je reconnais les idées et les arguments de mon père. Dans l’intimité du foyer familial, il déployait un syllogisme qui invoquait la nature et la loi morale afin de justifier l’exclusion, la violence et jusqu’à la mise à mort des homosexuels, des travestis et des transsexuels. Ça commençait par «un homme se doit d’être un homme et une femme une femme, ainsi que Dieu l’a voulu»,ça continuait par «ce qui est naturel, c’est l’union d’un homme et d’une femme, c’est pour ça que les homosexuels sont stériles», jusqu’à la conclusion, implacable, «si mon enfant est homosexuel je préfère encore le tuer». Et cet enfant, c’était moi. L’enfant-à-protéger de Frigide Barjot est l’effet d’un dispositif pédagogique redoutable, le lieu de projection de tous les fantasmes, l’alibi qui permet à l’adulte de naturaliser la norme. La biopolitique (1) est vivipare et pédophile. La reproduction nationale en dépend. L’enfant est un artefact biopolitique garant de la normalisation de l’adulte. La police du genre surveille le berceau des vivants à naître, pour les transformer en enfants hétérosexuels. La norme fait sa ronde autour des corps tendres. Si tu n’es pas hétérosexuel, c’est la mort qui t’attend. La police du genre exige des qualités différentes du petit garçon et de la petite fille. Elle façonne les corps afin de dessiner des organes sexuels complémentaires. Elle prépare la reproduction, de l’école au Parlement, l’industrialise. L’enfant que Frigide Barjot désire protéger est la créature d’une machine despotique : un copéiste rapetissé qui fait campagne pour la mort au nom de la protection de la vie. Je me souviens du jour où, dans mon école de bonnes sœurs, les Sœurs servantes réparatrices du Sacré-Cœur-de- Jésus, la mère Pilar nous a demandé de dessiner notre future famille. J’avais 7 ans. Je me suis dessinée mariée avec ma meilleure amie Marta, trois enfants et plusieurs chiens et chats. J’avais déjà imaginé une utopie sexuelle, dans laquelle existait le mariage pour tous, l’adoption, la PMA… Quelques jours plus tard, l’école a envoyé une lettre à la maison, conseillant à mes parents de m’emmener voir un psychiatre, afin de régler au plus vite un problème d’identification sexuelle. De nombreuses représailles suivirent cette visite. Le mépris et le rejet de mon père, la honte et la culpabilité de ma mère. A l’école, le bruit se répandit que j’étais lesbienne. Une manif de copéistes et de frigide barjotiens s’organisait quotidiennement devant ma classe. «Sale gouine, disaient-ils, on va te violer pour t’apprendre à baiser comme Dieu le veut.» J’avais un père et une mère mais ils furent incapables de me protéger de la répression, de l’exclusion, de la violence. Ce que protégeaient mon père et ma mère, ce n’était pas mes droits d’enfant, mais les normes sexuelles et de genre qu’on leur avait eux-mêmes inculquées dans la douleur, à travers un système éducatif et social qui punissait toute forme de dissidence par la menace, l’intimidation, le châtiment, et la mort. J’avais un père et une mère mais aucun des deux ne put protéger mon droit à la libre autodétermination de genre et de sexualité. J’ai fui ce père et cette mère que Frigide Barjot exige pour moi, ma survie en dépendait. Ainsi, bien que j’aie eu un père et une mère, l’idéologie de la différence sexuelle et de l’hétérosexualité normative me les ont confisqués. Mon père fut réduit au rôle de représentant répressif de la loi du genre. Ma mère fut déchue de tout ce qui aurait pu aller au-delà de sa fonction d’utérus, de reproductrice de la norme sexuelle. L’idéologie de Frigide Barjot (qui s’articulait alors avec le franquisme national catholique) a dépouillé l’enfant que j’étais du droit d’avoir un père et une mère qui auraient pu m’aimer, et prendre soin de moi. Il nous fallut beaucoup de temps, de conflits et de blessures pour dépasser cette violence. Quand le gouvernement socialiste de Zapatero proposa, en 2005, la loi du mariage homosexuel en Espagne, mes parents, toujours catholiques pratiquants de droite, ont manifesté en faveur de cette loi. Ils ont voté socialiste pour la première fois de leur vie. Ils n’ont pas manifesté uniquement pour défendre mes droits, mais aussi pour revendiquer leur propre droit à être père et mère d’un enfant non-hétérosexuel. Pour le droit à la paternité de tous les enfants, indépendamment de leur genre, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle. Ma mère m’a raconté qu’elle avait dû convaincre mon père, plus réticent. Elle m’a dit «nous aussi, nous avons le droit d’être tes parents». Les manifestants du 13 janvier n’ont pas défendu le droit des enfants. Ils défendent le pouvoir d’éduquer les enfants dans la norme sexuelle et de genre, comme présumés hétérosexuels. Ils défilent pour maintenir le droit de discriminer, punir et corriger toute forme de dissidence ou déviation, mais aussi pour rappeler aux parents d’enfants non-hétérosexuels que leur devoir est d’en avoir honte, de les refuser, de les corriger. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être éduqués exclusivement comme force de travail et de reproduction. Nous défendons le droit des enfants à ne pas être considérés comme de futurs producteurs de sperme et de futurs utérus. Nous défendons le droit des enfants à être des subjectivités politiques irréductibles à une identité de genre, de sexe ou de race. (http://www.liberation.fr/societe/2013/01/14/qui-defend-l-enfant-queer_873947)
  10. J'espère que Delenda compte répondre aux autres énormités qu'il a sorti. On ne peut pas lâcher cette bombe et puis fuir devant l'argumentation.
  11. Mettre du caca dans une crêpe n'en fait pas du Nutella.
  12. Et la palme de la plus grosse connerie des 100 dernières pages est attribuée à... Mais c'est pareil avec l'adoption hétérosexuelle. Tu réfléchis parfois avant de taper sur ton clavier ?
  13. En plus l'Intelligent Design se construit totalement en opposition à l'évolution. Mais il n'apporte rien de nouveau, rien de prédictible, rien de concret en termes d'explications. Plutôt gênant pour une théorie qui se prétend scientifique.
  14. Allons-y alors : Le mensonge c'est dire que il y a des structures vivantes qu'on ne peut pas expliquer avec l'évolution : Elles sont irréductiblement complexes. Et c'est faux car personne n'a pu trouver jusqu'ici de vrai organite irréductiblement complexe. Sur cet argument se base l'Intelligent Design : Le dessein intelligent (Intelligent Design en anglais) est l'hypothèse selon laquelle « certaines observations de l'univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause intelligente que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle » C'est tout bonnement faux : Une cause intelligente n'explique en rien mieux le vivant que la sélection naturelle. Surtout quand tout ce que peuvent dire ses tenants d'elle c'est qu'en gros c'est Dieu.
  15. Le seul hypocrite ici c'est toi qui tente désespérément de faire dévier le sujet sur d'autres débats, qui doivent se discuter à part. Source ? Pourquoi il serait plus juste qu'il ait des parents hétérosexuels que homosexuels ? Seulement dans TON paradigme ! Oui oui, on la connaît Hussard, te fatigue pas. Chez Hussard Noir je me demande si c'est sa mauvaise foi énorme ou bien sa bêtise congénitale qui le pousse à dévier le débat sans arrêt. Ben non, mais 'faut être cohérent : D'un côté on dit que ça va détruire la société, de l'autre que c'est une ultra-minorité, et d'un autre côté que le mariage ne veut déjà plus rien dire. L'État et la société qu'est la nôtre est typiquement contre-nature. Donc bien sûr que si : S'il autorise les couples hétérosexuels stériles à adopter, c'est pareil pour les homos.
  16. Yardas

    Athée et croyant

    Si un athée est un croyant au même titre qu'un religieux, alors ne pas collectionner des timbres est un hobby.
  17. Jamais vu quelqu'un d'aussi influençable...
  18. Le mariage pour les homos, un droit communautaire, donc anti-républicain ? Si les homos sont une communauté, les hétéros le sont aussi. Le mariage actuel est donc un droit communautaire selon ton raisonnement.
  19. Donc si une théorie est réfutée, c'est pas qu'elle est réfutable ? D'accord.
  20. C'est pourtant pas dur à réfuter. Si vous dites que le mariage oblige de procréer, prouvez-le. Ou taisez-vous à jamais.
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