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Désolée
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J'aimerais qu'on m'explique alors.
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Moi si. Il n'y a rien à comprendre, et on ne le pourrait pas. C'est inexcusable. Ça se saurait, ces tragédies se jouent depuis que l'homme existe. Je suis d'accord, l'empathie n'a rien à voir avec le pardon ou la compréhension. C'est refuser de détourner le regard en disant "voilà ce dont nous sommes capables".
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Je plaisantais. Et dans le nôtre?
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Ça c'est de l'empathie. Si déjà tu acceptes ça, c'est l'essentiel. Évidemment.
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Elle a promu les valeurs d'amour et de respect de l'autre pour faire avancer le débat. Et c'est moi qui extrapole.
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Les mots ont un pouvoir, surtout relayés par les caisses de résonnance infinies que sont les médias et les réseaux sociaux. Bien sûr que les agressions homophobes sont constamment insultés et agressés. Les Mila ne font qu'empirer une situation déjà trop critique. Ils posent déjà des problèmes et sont déjà violents, mais tu as raison, les provoquer en masse va vite arranger les choses.
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Non, fatiguée
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Des fois même j'ai la tête dedans
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On parle de mon cul de moi?
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C'est tout le contraire, il fait partie de ce monde qui s'autorise la provocation au nom de la liberté d'expression, et qui s'indigne quand on ne répond pas à cette provocation de manière policée. On a le droit de provoquer, c'est la liberté d'expression d'un Nicolas Bedos. On a le droit de subir et de se taire, c'est le devoir qu'ont les provoqués de respecter la liberté d'expression. Que les provoqués s'indignent qu'on ne les respecte pas, et ce sont eux les coupables, coupables de ne pas respecter la liberté d'expression. Que le provocateur indigne autrui par sa provocation, peu importe, il a l'immunité de la liberté d'expression. Il y a d'un côté la liberté de provocation, de l'autre l'obligation de la subir. La liberté n'est que d'un côté, c'est un peu dictatorial comme système libertaire et Nicolas Bedos, en bon oligarque d'un État policé s'en excuse à l'avance. Tout ça, sauf la démagogie, étant incompatible par définition avec la liberté d'expression.
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Et tu peux réciter un chapelet complet, bienvenue dans la vie réelle. Le monde est cruel et injuste, les gentils sont gentils et les méchants sont méchants, les gentils doivent pouvoir vivre sans craindre les méchants, nous serons d'accord. Et après ? Tout à fait, chacun es responsable de ses dires ou de ses actes. C'est exactement ça, tu commences à appréhender le réel. Elle a reconnu la vulgarité de ses propos, c'est un bon point. Sa responsabilité ne s'arrête pas là pour autant. Mila n'est pas simplement le symbole du courage de la liberté d'expression d'un milieu bien pensant à l'abri de ses idéaux, elle est aussi pour les islamistes radicaux le symbole de l'homosexualité en guerre contre la religion musulmane. Dans les deux cas elle ne représente pas qu'elle même. Dans le premier elle sert à s'habiller du beau manteau de la résistance de salon à moindre frais, dans l'autre elle justifie aux yeux de musulmans radicaux les agressions homosexuelles, tu sais le fait d'être agressé, insulté juste parce que tu te promènes avec ton ou ta conjointe, parce qu'une petite écervelée vulgaire a fait son numéro sur les réseaux sociaux. Mais il sera toujours temps de s'en indigner en dénonçant la barbarie musulmane, vous aurez entièrement raison. Tout à fait. En tant qu'homosexuelle, j'ai une expérience étendue de rapports conflictuels avec le religieux et je sais les dégâts que peuvent engendrer des Mila sans cervelle pour ceux qui en subissent les conséquences dans la vie réelle, pendant que d'autres peuvent disserter bien à l'abri de la liberté d'expression dans leur salon. Il s'est excusé lui-même, parce que c'est un gentleman. Il est libre de pratiquer l'humour qu'il souhaite, chacun est libre de l'apprécier comme il l'entend. C'est le principe de la liberté d'expression et d'opinion, fondement des droits humains universels, de la démocratie et de notre République.
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Je dis qu'on est pas maître des réactions des autres, quand bien même on serait maître des siennes. Ce tableau est très joli, et je suis sûr qu'il embellit bien ton salon, mais dehors c'est la réalité, même si on ne peut pas la voir en peinture. Tout à fait. Tout à fait. C'est omettre que les réactions se font par rapport à la dite blague. Ton raisonnement tiendrait si les réactions étaient gratuites et donc sans rapport avec Mila. Bien sûr que ceux qui se sont adonnés à des menaces de mort sont pleinement responsables et qu'il n'est pas question de minimiser cette responsabilité. Là où nous différend, c'est que je dis que Mila est pleinement responsable de ses propos et n'est pas maîtresse des réactions qu'ils suscitent.
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Les moutons bêlent la liberté d'expression et s'étonnent de l'écho du loup.
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Tu veux dire que la liberté d'expression n'autorise pas tout et qu'il faut faire attention à ce qu'on dit?
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C'était facile j'en conviens Merci du compliment
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Bien sûr qu'on en est pas responsable des réactions, mais on en est pas maître. Nous ne pouvons décider de l'ampleur qu'elles prennent. Les autres sont responsables de leurs réactions, c'est un fait. On est responsable de nos propos, c'en est un autre. Chacun est responsable de ce qu'il fait ou dit. Tu seras responsable de lui avoir defoncé la tronche, il sera responsable d'avoir blaspémé le pesto. Chacun prendra la responsabilité de ce qu'il dit ou fait.
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On peut rire de tout et n'importe qui à condition d'accepter le fait que tout et n'importe qui a le droit de ne pas trouver ça drôle et de le dire. La liberté d'expression va dans les deux sens. Ce sera bien triste quand on rira sans se moquer des autres impunément.
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Tu m'as posé la question en précisant "aux yeux des gens", je te réponds par rapport aux gens, aucune manœuvre.
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J'aime bien te parler de temps en temps. On est responsable de ses propos, on est pas maître de l'interprétation que l'autre peut en avoir, c'est aussi simple que ça. C'est aux gens d'attribuer la valeur qu'ils veulent à un propos.
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L'humour ne se limite pas à se moquer des autres.
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Je n'en vois pas non plus, question de sensibilité.
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Tu as le droit de considérer l'opinion sur lesdites blagues comme étant à la con, c'est tout autant respectable que l'opinion elle-même. Mais d'où viennent ces excès ? Dans le cas de Nicolas Bedos, il fait une blague sur les asiatiques. On considère qu'il en a le droit au nom de la liberté d'expression, pourquoi pas. Qu'en pensent les asiatiques en particulier et les autres en général ? Ils ont le droit d'être d'accord ou pas, là s'arrête leur liberté d'expression. On ne leur a pas demandé leur avis pour se moquer d'eux, pourtant ils ont le droit de dire ce qu'ils en pensent. Bien sûr que Nicolas Bedos n'est pas raciste, et que ce n'est que de l'humour, mais Nicolas Bedos n'est pas pour autant maître des perceptions d'autrui, et les gens peuvent légitimement penser que c'est du racisme et le dire. C'est le principe de la liberté d'expression. On ne dit pas ce qui est juste, on dit ce qu'on veut. Il faut combattre ces excès, je pense que nous serons d'accord, mais il faut combattre les excès des deux côtés. Peut être que cette blague à un autre moment, une fois la population rassurée serait passée. Ce n'est pas seulement à ceux qui réagissent de faire preuve de mesure.
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C'est ton interprétation, elle est respectable, tout comme l'interprétation de racisme. Chacun a sa sensibilité et juge en fonction, c'est la base de la liberté d'opinion et d'expression.
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On a le droit de considérer ces propos comme racistes, c'est une opinion. La liberté ne se limite pas à exprimer son désaccord, mais aussi à en donner les raisons.
