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lendehors

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Tout ce qui a été posté par lendehors

  1. MIOSSEC - Chanson Pour Les Amis (CLIP OFFICIEL) ... en vous disant à bientôt ( un peu ... beaucoup ... passionnément ... à la folie ... pas du tout ... à la vie ... à la mort ... suffira de me laisser un coin de jardin )
  2. Watermelon Man ... en compagnie des pygmées et d'André ...
  3. lendehors

    Total Instrumental

    Mathias Eick - Skala http://www.youtube.com/watch?v=dc8nUav8UCk
  4. lendehors

    Total Instrumental

    .... restons sur le "fil" d'un air man John Surman - Nestors Saga (The Tale Of The Ancient) http://www.youtube.com/watch?v=ACB3mrZw6nI
  5. L'autre temps .... Gschmidt - Remember December Dans la rue vide en plein soleil Dans les yeux vagues de la foule Auprès des sages et des fous Parmi les enfants et les grands L'amour n'a rien de XXXXXXXXX
  6. lendehors

    Un phare...

    La femme, pour sa part et non sans finesse, paraissait avoir pris conscience du sens dans lequel évoluaient les sentiments de l'homme. Elle avait commencé de renouer le cordon de son pantalon de travail : elle arrêta son geste, les deux bouts du cordon se défirent, restèrent suspendus à ses doigts. Alors, avec des yeux dont un eût dit des yeux de lapin, elle leva son regard sur l'homme : et que ses yeux parussent semblables à ceux d'un lapin, cela ne tenait pas seulement à la rougeur des paupières. Si bien que l'homme eut vers elle, en réponse, un regard où le temps, aussi bien était aboli. Il planait autour de la femme cette même odeur forte que dégage, à la cuisson, une viande pleine de nerf et de cartilages. Dans la même attitude, relevant toujours des doigts les bouts du cordon, elle frôla l'homme, passa dans la chambre contiguë, se mit à défaire son pantalon. Les gestes s'enchainaient chez elle sans brusquerie, sans à-coups, comme en simple prolongement de son rythme antérieur : un naturel exempt d'hésitation. Et l'homme se dit : "Enfin, une femme qui est une vraie femme !" Et il eut dans son cœur une telle joie que c'en eût été à se frotter les mains ... Tout aussitôt, cependant, il se remit à raisonner : "Idiot ! se dit-il d'abord. Avec ta manière de tergiverser, te voilà en train de tout détruire !" Et, vivement, il porta, lui aussi, la main à sa ceinture. Et puis... s'analysant de nouveau : "Mais enfin tout ceci, n'aurais-je point jugé, hier encore, que ce n'était chez elle que comédie transparente, au même titre que ses jeux de fossettes et ses rires étouffés ? Ce qui, au reste, a bien des chances d'être la bonne interprétation... Alors, pourquoi en suis-je aujourd'hui, à répugner à ce ce même jugement ? Mais c'est que .... non, il ne s'agit certes plus aujourd'hui d'un marchandage d'occasion dont son corps serait l'enjeu : il y a beau temps que ce stade-là est dépassé ! non, maintenant, c'est vraiment la violence des choses qui commande : elle seule ! Fini le marchandage : nos rapports ne sont plus que de pur consentement mutuel, l'évidence en est bien fondée, les preuves suffisantes... j'y vais !" Il défit son pantalon qui tomba, dans le même temps qu'une poignée de sable coulait de la bas de sa verge sur la face interne des cuisses. Il lui monta aux narines comme une odeur de chaussettes moisies. Lente mais sûre, une plénitude vint pour la seconde fois envahir sa verge, avec le bruit, on eût dit, que rend une tuyauterie de lorsque, après avoir coupé l'eau, à nouveau, y afflue. lors, droit dans la direction où pointait sa verge libérée de tout chapeau, il prit son élan comme un oiseau son vol, bondit derrière la femme déjà nue, se fondit en elle ... "... De la jouissance ? Naturellement, voyons ! Toutes choses s’insèrent dans ma vie à moi avec la même exactitude que dans les cases d'un papier quadrillé : le rythme des respirations, la rareté du moment, la chambre qui sert de cadre, l'accord de la femme... Ne serait-ce pas ça que Ruban-de-Möbius appelait l'appétit sexuel dans son universalité première ? Bon, admettons. Mai toi, qu'en penses-tu, toi ? Hein, le jardin de ces fesses dures et dodues ! Crois-tu que ça peut se comparer une seconde avec ses bogues vides de leurs châtaignes que tu ramassais dans la rue... enfin, je veux dire avec ces femmes impuissantes à satisfaire l'homme... avec ses vrais éteignoirs du désir ?... Prenant appui sur un genou, la femme, avec une serviette roulée, venait juste de se mettre à enlever le sable qui était sur elle, s'essuyant en premier le cou et la nuque puis laissant méthodiquement descendre sa main, lorsque brutalement, se déclencha une autre avalanche de sable. La maison tout entière se mit à vaciller et à craquer. Mais l'homme se dit seulement : "Zut, c'est choisi comme moment !" Le sable tombait en brouillard, et, à vue d’œil, toute la tête de la femme blanchissait, s'enfarinait. Puis le sable lui saupoudra les épaules, les bras. Tout deux ses tinrent embrassés, immobiles, conscients qu'il n'y avait rien d'autre à faire que de laisser passer l'avalanche. Leur sueur coulait sur le sable amoncelé, et le sable la recouvrait sans cesse. Les épaules de la femme tremblaient ; l'homme bouillait comme une eau surchauffée sur le point de déborder. Comment, dans de telles conditions, pouvait-il se sentir, à nouveau, aussi terriblement attiré par les grosses cuisse de la femme, il ne le comprenait pas lui-même : mais il l'était à ce point qu'il eût voulu s'arracher un par un tous les nerfs pour les enrouler autour de ses cuisse... Il lui vint à l'esprit que l'appétit des bêtes carnivores devait fort ressembler à ce qu'il éprouvait, à cette ardente obsession d'un ressort grossier, d'une mâchoire avide qu'on eût tendus en lui... Jamais avec "l'autre" il n'avait rien connu qui approchât de cette ardeur profonde. Et il se dit : Pouah, ce lit à l'européenne où nous nous étendions, "l'autre" et moi ! Un homme et une femme curieux de sensations... Un homme qui regardait et une femme qui regardait... Un homme qui regardait un homme éprouver des sensations, et une femme qui regardait une femme éprouvait des sensations... Une femme qui regardait un homme regarder un homme, et un homme qui regardait une femme regarder une femme !... Ces miroirs conjugués, ces reflets de reflets, cette extension à l'infini de l'intellectuelle observation de l'acte sexuel... pouah ! Ah, heureusement qu'il y a l'amibe, la présence de l'amibe-témoin ; et que, depuis que l'amibe se reproduit, le vrai désir sexuel a derrière soi une histoire de plusieurs milliards d'années, et que ça continue, et que ça ne s'use pas si aisément ! Pour moi, j'ai compris; ce dont j'ai besoin, c'est de ce même avide appétit charnel; c'est de cette enthousiaste exaltation dans laquelle tous mes nerfs en faisceau vont rampant vers les cuisses de la femme ...!" L'avalanche cessa. Comme s'il eût attendu que cela, l'homme s'empressa d'aider la femme à brosser le sable qu'elle avait sur elle. La femme eut un rire rauque. Lui, allait des seins aux aisselles, des aisselles à la chute ronde des reins. Ses mains caressaient la femme, à progression attentive, assidue. Les doigts de la femme se crispaient, se pendaient à son cou à lui; et, de temps à autre, elle poussait descris de surprise. Quand il en eut fini, ce fut le tour de la femme d'éponger le corps de l'homme. Lui, fermant les yeux, attendait, caressant lentement la chevelure offerte, qui était raide et rêche sous ses doigts... Spasmes... Le même cycle encore... Et tandis qu'il ne cessait de rêver à d'autres choses, les mêmes invariables retour inhérents à la condition où il avait précipité son être... Manger, marcher, dormir, brailler, s'accoupler.
  7. lendehors

    Total Instrumental

    Je vous laisse sur cette 3ème part. Rypdal - Bailey - Cobham @ Jazzfestival Viersen 1994 - Part3 ... ciao là bas
  8. lendehors

    Total Instrumental

    Rypdal - Bailey - Cobham @ Jazzfestival Viersen 1994 - Part2
  9. lendehors

    Total Instrumental

    Rypdal - Bailey - Cobham @ Jazzfestival Viersen 1994 - Part1
  10. ...chaque fois (ou presque) que j'entends Archive je pense aux Floyd's, merci Pao que je salue au passage ... donc, bein Pink Floyd, pas le plus "Archive" qui soit c'est sur, mais surement (à mon goût bien sur) ce qui fait partie de ce qu'ils ont fait de mieux : Pink Floyd - Echoes / Live at Pompeii ( full ) sur ce ....
  11. Marsen Jules - A Room Full Of History - Visuals by kenhirama
  12. Marsen Jules & Johannes Braun - Brouillard
  13. Marsen Jules - Once in a moment
  14. lendehors

    Total Instrumental

    Pat Metheny Group - 08. Goin' Ahead As Falls Wichita, So Falls Wichita Falls http://www.youtube.com/watch?v=FMhGyRNM1oA
  15. lendehors

    Total Instrumental

    Pat Metheny - Sueño Con Mexico
  16. lendehors

    Total Instrumental

    PAT METHENY GROUP: "The Truth Will Always Be"
  17. lendehors

    Total Instrumental

    Pat Metheny Group - 11. San Lorenzo http://www.youtube.com/watch?v=7oizC1btie0
  18. lendehors

    Total Instrumental

    Eivind Aarset Nils Petter Molvaer Between Signals & Noise bye par ici .... Lars Danielsson, Eivind Aarset, Jon Christensen - Melange Bleu
  19. lendehors

    Total Instrumental

    Eivind Aarset Trio - Silk Worm [2005] http://www.youtube.com/watch?v=4DIYsiT0SuQ
  20. lendehors

    Total Instrumental

    Paolo Fresu - Dhafer Youssef - Eivind Aarset - "Il Settimo"
  21. lendehors

    un jour... un poème

    Combien de temps... Combien de temps encore Des années, des jours, des heures, combien ? Quand j'y pense, mon coeur bat si fort... Mon pays c'est la vie. Combien de temps... Combien ? Je l'aime tant, le temps qui reste... Je veux rire, courir, pleurer, parler, Et voir, et croire Et boire, danser, Crier, manger, nager, bondir, désobéir J'ai pas fini, j'ai pas fini Voler, chanter, parti, repartir Souffrir, aimer Je l'aime tant le temps qui reste Je ne sais plus où je suis né, ni quand Je sais qu'il n'y a pas longtemps... Et que mon pays c'est la vie Je sais aussi que mon père disait : Le temps c'est comme ton pain... Gardes-en pour demain... J'ai encore du pain Encore du temps, mais combien ? Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, Je veux pleurer des torrents de larmes, Je veux boire des bateaux entiers de vin De Bordeaux et d'Italie Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans J'ai pas fini, j'ai pas fini Je veux chanter Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix... Je l'aime tant le temps qui reste... Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, Des petits hommes, des marrants, des tristes, Des très intelligents et des cons, C'est drôle, les cons ça repose, C'est comme le feuillage au milieu des roses... Combien de temps... Combien de temps encore ? Des années, des jours, des heures, combien ? Je m'en fous mon amour... Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore... Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul... Quand le temps s'arrêtera.. Je t'aimerai encore Je ne sais pas où, je ne sais pas comment... Mais je t'aimerai encore... D'accord ?
  22. lendehors

    Un phare...

    Découvert sur l'excellent site Cleptafire, le photographe Yougo Jeberg ... 25 ans c’est le bel âge, celui de toutes les odyssées, toutes les expériences. A 25 ans on s’accoquine avec la foudre, les éclairs, faut que ça aille vite, on fraye un temps avec la fureur, on songe toujours à partir, la semelle décollée, peu importe où, l’horizon comme seul empêchement. A 25 ans on a l’innocence cousue au tripe, à 25 ans on ne sait pas la mort, mieux : on lui propose d’aller se faire foutre -et on s’amuse qu’elle n’y puisse pas grand chose… 25 ans c’est aussi l’âge de Yougo Jeberg, un photographe français qui passe son temps entre Paris, New York et Los Angeles. Son travail est à l’image de ses jeunes années : plein de vie, de musique, de liqueur et de route… « Ce que j’aimerais qu’on dise de mon travail ? Que la photographie est pour moi un prétexte à des rencontres, que cela doit encourager ceux qui regardent mes images à venir me proposer des choses encore plus folles » : à Cleptafire on a dit : « Banco ! » Yougo donc -c’est ainsi qu’on le surnomme, nous fredonne une chanson connue : « Smell like teen spirit », ce riff de toute une génération, vous l’entendez dans vos oreilles ? Bon bah comme dans le refrain, ouvrez grandes les narines alors : ça pue-t-il pas notre jeunesse ? Enfin, celle qu’on aurait tous voulu avoir… Parce que, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on en prend plein les poumons, on en prend plein les regrets aussi, peut-être, ceux de n’avoir jamais osé faire ça, là ce qu’on voit, « partir », « errer », se défoncer au kilomètre, se vider la jeunesse sur la route, vomir le plus longtemps possible, appuyer sur la pédale, pas le frein mais l’accélérateur : avant que l’ennui et le sérieux ne nous rattrapent. Mais Yougo en plus de tracer la route droit devant, mine de rien, nous donne une leçon… Laquelle ?! Brûler ses vingt ans par les deux bouts, ok : puis après ? Aujourd’hui, vous faîtes quoi, vous êtes où ? Vous avez deux gosses, avec derrière la virgule la moitié d’un troisième à venir ? Et métro ça rime toujours avec « bouleau » au fait ? Oui, oui vous m’avez bien compris, « bouleau » je parle de l’arbre, parce qu’après la dernière rame, au bout de la correspondance forestière, il y aura le poinçonneur des « sapins » : ça ne sentira plus le jeun’s vous verrez, mais le bonbon la vosgienne. Pulsions de vie, Bacchanales, pampres de chairs, du bitumes et de la poussières, de la vitesse, toujours de la vitesse, le pied qui appuie à fond, pour que la mort ne puisse tenir la distance, pour que l’ennui et le sérieux jamais ne viennent. Ha si seulement on pouvait tenir la distance…Rien que pour ça, les images de Yougo sont nécessaires : se rappeler d’où on vient et surtout où on va… Sur la route donc, à défaut de savoir pour où, pour qui, pour quoi, avec ces gamins on roule encore et toujours et c’est là bien l’essentiel : » Our little group has always been and always will until the end « , il disait ça aussi Kurt. « Chacun traduira mes images comme il veut bien l’entendre, il s’identifiera peut-être, moi je mets juste des images sur internet, pour avoir des souvenirs et pour que les gens dont j’ai pris un moment de vie aient une trace de nos escapades. » « Avec quoi je travaille ? Plusieurs appareils en fait, la majorité sont des reliques trouvées sur des brocantes. Des références ? Robert Frank, mais je pense qu’on s’inspire surtout entre copains. » http://www.cleptafire.fr/ ( à partager sans modération .... ) www.yougojeberg.com
  23. for you .... à qui n'en voudra .... "vent soir" et à plus
  24. lendehors

    Total Instrumental

    http://www.youtube.com/watch?v=-N_SqtFerjg
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