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January

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Tout ce qui a été posté par January

  1. January

    Affaire Daval, le procès

    C'est pas ce qu'il te dit. Ce qu'il te dit c'est qu'il y a une liste de questions très précises auxquelles il faut répondre, et que la peine s'articule autour de ça, et autour et surtout : des articles du code pénal.
  2. January

    Affaire Daval, le procès

    Les photos de la reconstitution matchent avec ce qu'il vient de raconter. Ca veut dire que depuis qu'il a avoué l'entièreté des faits, ses déclarations n'ont plus varié, c'est ce que cherchait à démontrer la défense (qui a bien anticipé parce-que franchement, ça reste troublant les mots qu'il emploie).
  3. January

    Affaire Daval, le procès

    Oui mais la rédaction des alibis c'est beaucoup plus tard, après avoir été réinterrogé.
  4. January

    Affaire Daval, le procès

    Le président relit le texte de la marche blanche. Prsdt : Qui a écrit ce texte ?" - C’est moi et mon beau frère. J’ai été désigné pour faire la partie sur le sport. Interrogé sur le complot familial: C’est une fois de plus pour me sortir de tout ça. Il y a eu des conséquences terribles, oui ça a détruit des vies, encore remis de l’horreur en plus. Le président relève que ses inventions ont provoqué des milliers de cotes en plus dans le dossier, nourri les spéculations dans les médias. "ça va loin, même sur ma boîte mail je reçois des hypothèses, même encore aujourd'hui !" La cour va maintenant diffuser des photos de la reconstitution. C'est la défense qui l'a demandé (well done..)
  5. January

    Affaire Daval, le procès

    C'était plusieurs semaines après le meurtre en fait.
  6. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Tout votre comportement a largement participé à la médiatisation. Il y a eu cette marche blanche. Cette fausse histoire de joggeuse disparue. Vous l'aviez raconté à tous vos proches. Vous ne pouviez pas facilement revenir dessus.. - Oui, ça devient difficile. En janvier, j’évitais tous les médias.
  7. January

    Affaire Daval, le procès

    -Prsdt : Et le lendemain, pourquoi êtes-vous allé chercher une imprimante ? - Pour me montrer, pour dire que ça ne pouvait pas être moi. - Vous aviez bien compris le concept de l’alibi... - Oui. Prsdt : Les alibis vous les avez préparés très en avance ? - Oui...C'est dur à faire ça (écrire ses alibis sur un papier), on pleure quand on fait ça. - Tous ces alibis ont fortement alimenté la médiatisation non ? - Oui... - Votre état d'esprit à ce moment-là ? - C'est comme si c'était une autre personne, pas moi.
  8. January

    Affaire Daval, le procès

    Il maintient ne lui avoir remis qu'une paire de chaussures pour faire croire qu’elle était partie faire un jogging. JD : Le reste c’est ce qu’elle portait quand elle s’est changée à la maison. Le président lit à Jonathann Daval le fameux document Word sur lequel il écrit plus tard tous les éléments de son emploi du temps pour bien se souvenir de ses alibis. Le faux récit commence par "vendredi matin; petite crise de personnalité, elle m'a mordu au bras droit." Prsdt : c'est très détaillé.. - oui. - Vous indiquez "elle m'a mordu en haut du bras droit le matin" ? - Oui. - Ces explications vous les avez préparées pour la gendarmerie ? - Oui. Dans ce récit, y a des fragments de vérité, et des fragments de mensonge. (C'est troublant cette façon qu'il a de reprendre les vocables qu'on entend depuis trois jours. Bon, à sa décharge, son QI est de 91. Mais à sa charge, la partie civile - je pourrais le parier - va dire qu'il a "fabriqué" son récit en fonction de ce qui a été dit)
  9. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : L’entrejambe, la tête et les pieds étaient davantage carbonisés - Je ne sais pas. J’ai aspergé [et mis le feu à des branches sur le corps] et je suis parti. Je ne sais pas quelles branches ont le plus pris. - Vous avez dit à un moment que vous aviez l'idée de vous suicider ? - Je l'ai pensé, après avoir emmené le corps, mais je ne l'ai pas fait... La peur de perdre les autres, je pense que c'est ce qui fait que je ne l'ai pas fait. - et ensuite ? - Après j'ai fait tout ce qui a été relaté le premier jour... Envoyer les sms, aller boire un café, chercher une imprimante chez mon patron... - Vous vous attendiez à ce que ça provoque un tel intérêt médiatique ? - Ah non, du tout. Non, ce n'est pas de la préméditation, mais je reste sur le procès je reviendrai expliquer
  10. January

    Affaire Daval, le procès

    JD : J'ai pris la bombe parce qu'elle était dans le garage. Je l'ai prise pour ce qui s'est passé après... Mettre le feu... ça a été difficile à reconnaître après. Le corps... à ce moment-là... Je l'ai traîné vers la forêt. Comme on l'a dit, à ce moment c'était... Comme un vulgaire sac à patates. C'était trop horrible. Donner le feu à un corps c'est pour effacer les traces, de toute façon... Asperger, et puis mettre le feu... - Et vous êtes resté ? - Non, aussitôt que le feu a pris je suis parti. C'est dégueulasse.. (Il pleure)
  11. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Quand on fait ça c'est pour ne pas se faire arrêter... Comment envisagiez-vous votre vie après ça ? - L'amour des autres... Ne pas perdre l'amour des autres... Encore plaire aux autres, paraître bien par rapport aux autres. - Vous pensiez vivre toute votre vie avec ça ? JD : De toute façon avec les éléments que j’avais laissés... le tracker du Nemo, les traces, la bombe ... je savais qu’ils allaient me retrouver. Comme si une partie voulait cacher les choses, et une autre qui disait non.
  12. January

    Affaire Daval, le procès

    JD : Avec ce qui venait de se passer, les somnifères...ça agi pas.. Je suis descendu plusieurs fois ouvrir le coffre du Nemo voir si c'était bien réel, si elle était bien morte... J'avais du mal à croire que ça s'était passé. Et c'est le lendemain à 9 heures où j'ai pris la décision... Le terme va être un peu dur, mais de me débarrasser du corps. En maquillant ça en jogging.
  13. January

    Affaire Daval, le procès

    JD : Je ne voyais pas les marques de coups à ce moment là, les marques n'étaient pas ressorties. J'ai placé son corps dans le véhicule. C'était plus facile de mettre le corps dans cette voiture que dans l'autre. Le coffre de l'Audi est beaucoup plus haut... - Oui mais l'Audi est dans le garage, ça aurait pu être plus discret ? - Il faisait nuit... on ne réfléchit pas sur le coup, c'est plus tard. Je sais j'aurais pu appeler les ambulances, les gendarmes, mais j'ai pas réagi comme ça. - ça arrive vous savez, des gens vont se dénoncer au commissariat ? - Je n'ai pas pris la bonne décision... De cacher le corps, ne plus la voir dans les escaliers. Je suis remonté dans la chambre, j'ai pris deux-trois cachets pour dormir, mais je me suis réveillé plusieurs fois dans la nuit. Je savais que c'était les somnifères qu'elle prenait pour dormir.
  14. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Vous êtes réellement en colère ? - Oui... - Au point d'aller au bout ? De donner la mort ? - La mort... Oui.. - Dans vos premières declarations, vous ne disiez pas ça. - C’était difficile à admettre... Quand elle tombe dans les escaliers c'est la panique... J'ai essayé de la réveiller, mais c'était trop tard. (c'est important ce qu'il dit là, par contre, pour "l'affaissement" ça ne marche pas..)
  15. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Pourquoi ne pas arrêter ?? JD : Le temps à ce moment là... Je ne me rends pas compte du temps. La colère, la colère, et toutes ces années qui sont ressorties... Et ses mots qui continuaient de sortir malgré tout... D'où l'étranglement pour qu'elle se taise... C'est l'enchaînement. Prsdt : Comment pouvait-elle continuer à parler avec les coups que vous lui donniez ? - Les coups étaient rapides et c'est parti tout de suite sur la strangulation... - Est-ce qu'elle s'est défendue ? - ça devait être quand je voulais lui reprendre les clés, je suppose... - Elle était contre la rambarde ? - Oui... - J'ai serré... Le temps... On l'a estimé à 4 minutes, mais je ne peux pas estimer le temps... Quand j'ai senti qu'elle s'affaissait j'ai lâché. J'étais bloqué contre elle elle ne pouvait pas se débattre. Je lui ai donné la mort, oui, quand on étrangle quelqu'un comme ça, c'est pour donner la mort. - C'était pour qu'elle se taise à jamais ? - Oui...
  16. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Revenons au 27 octobre... Elle vous fait ces reproches... - Elle me fait des reproches disant comme quoi je la désire pas, que je ne veux plus d’elle, je nie, elle me dit de toute façon, ce soir même chez mes parents tu ne t’es pas occupé de moi.. J'essaie de partir de la maison, pour éviter de nouveaux reproches, de nouvelles humiliations. ça m'était déjà arrivé par le passé, j'allais me réfugier chez ma soeur ou chez mes parents. Le président, patiemment : Et ? - -De temps en temps je me réfugiais au boulot aussi... Ou je disais que j'étais au boulot mais j'allais voir mes parents... j'ai menti à mon employeur en lui disant que j'y allais au lieu de travailler parce qu'elle avait une machine pour m'aider à respirer. Prsdt : .. oui et ? ce soir-là.. - Elle voulait me reprendre mes clés, elle ne voulait pas que je parte. J'ai essayé de lui reprendre les clés. Un échange a commencé dans le couloir, on s'est donné les coups. Dans l'escalier elle a réessayé, c'est là que je l'ai plaqué dans l'escalier. elle m'a mordu, et cela m'a mis hors de moi. Elle me donnait parfois des coups violents, mais pas aussi violents que les coups que je lui ai donnés ce soir là. Le prsdt interrompt par question. JD : Elle me donnait des coups régulièrement. - Ah bon ? Hier, vous avez dit des tapes. J. Daval : Quand je ronflais, elle me donnait des coups de genou. Des fois, je faisais chambre à part. Prsdt : C’était une violence physique ou psychologique ? - les deux. - Et les coups qu'elle vous portait c'était souvent ? - Ça arrivait mais le plus souvent c'était des violences verbales. Elle donnait des coups qui faisait mal et d'autres pas. Le président lui demande de continuer. JD : Je lui cogne la tête contre le mur, et lui assène des coups assez violents. J'ai tapé avec les mains. - Des coups de poing ? - des coups de poing oui. - ça n'était jamais arrivé ? - Non, c'était la première fois, je n'avais jamais donné de coups de poing à quelqu'un... Les coups qu'il lui porte à ce moment là, "5 à 10 coups", alors qu'elle est plaquée contre la rambarde de l'escalier, il a beaucoup de mal à les admettre. : je me suis jamais battu, j'ai jamais donné de coups à qui que ce soit, c'était la première fois. Le président reprend : Vous n’étiez pas en train de vous battre. Vous étiez en train de tabasser quelqu’un..
  17. January

    Affaire Daval, le procès

    Jonathan Daval Prsdt : Vous vous sentez mieux qu'hier soir ? JD : Pour le moment oui. Prsdt : On est à 23h30, vous partez de chez vos beaux-parents. Reprenons de là. Je vous laisse la parole, essayez d'être plus détaillé, de toute façon il faudra l'être de plus en plus. - Je vais essayer. On est rentré, on est monté à l'étage. Je me suis servi un digestif. Tout allait bien. - Pourquoi un digestif ? - Pour retarder mon coucher, pour ne pas rejoindre son épouse. - Vous vouliez fuir votre épouse ? - oui. Alexia revient au salon, me propose une relation, je dis non, elle me fait des reproches, je souhaite m'en aller comme d'habitude, elle me dit que comme d'habitude, je ne me suis pas occupé d'elle. Je prends les clés pour partir de la maison, elle veut m'en empêcher, et là... Le prsdt l'interrompt. Il veut des détails sur la demande de relation sexuelle. JD : Elle vient de planter près de moi. ‘Je veux une relation sexuelle’. C’est comme ça, elle veut une relation. Il faut qu’on couche ensemble. C’était pas comme ça avant, avant il y avait de l’envie. Notre relation et nos rapports sexuels se sont beaucoup dégradés après le mariage. Le soir là je ne suis pas d'accord pour une relation. Je savais que je n'allait pas pouvoir combler ma femme. - elle a demandé un rapport après avoir mis un ovule gynécologique ? - Moi je ne savais pas qu’elle avait mis un ovule. - Bon... ça, c’est donc toujours une question. Ce n'est pas une approche amoureuse ? - Non, il faut une relation, c'est tout. Je savais que ça allait tourner en dispute parce que je savais que je n’allais pas pouvoir avoir une érection. C’était humiliant de ne pas pouvoir déjà, et en plus elle me fait des reproches. Alors j’ai refusé. Elle m'en veut, elle se fâche, elle me reproche de ne pas m'occuper d'elle et de plus m'occuper des autres. C'est vrai que j'ai aidé à la cuisine chez mes beaux-parents, par politesse et pour faire plaisir aux gens... C'était dans ma nature de toujours faire en sorte d'être serviable. Ce n'était pas la première fois qu'Alexia me faisait ce reproche... Quand elle me faisait des reproches, j’acquiesçais, je ne disais rien. J’avais toujours des reproches, même quand on sortait avec des amis, que je m’étais mal tenu, que je ne prenais pas la parole.
  18. January

    Affaire Daval, le procès

    Oui c'est pour ça que je dis qu'il a déconné.
  19. January

    Affaire Daval, le procès

    Il a déconné là, d'un seul coup il s'est senti poussé des ailes, bon on comprend, il vient de faire carton plein mais quand même Je valide.
  20. January

    Affaire Daval, le procès

    RS : Et si on associe un obsessionnel.... et une hystérique ? - Bruits désapprobateurs de la famille Fouillot - " - Je ne m’exprime que sur Mr Daval Maitre. Aux avocats qui tentent et retentent et tentent encore : Vous pouvez me poser toujours les mêmes questions je vous donnerai toujours les mêmes réponses... Mais je peux répéter si vous voulez j'ai le temps, je suis à la retraite. (Forcément la partie civile est en difficulté..) L'expert continue : Les pathologies de J. Daval ne sont pas figées, ça peut s’améliorer. (Alors ça c'est très, très important pour le verdict) Suspension d'audience, au retour, JD.
  21. January

    Affaire Daval, le procès

    Ouuh, punchline de l'expert : Ecoutez, ce qu'il indique de sa vie conjugale n'évoque pas la toute-puissance ! (Contrairement à son confrère qui parlait de "toute puissance", cet expert estime que "quelqu’un qui a des TOC je vois pas comment on peut parler de la toute puissance, c’est quelqu’un qui est fondamentalement pas sûr de lui.") "J. Daval décrit bien une conjugopathie. Un couple qui n’arrive ni à se séparer, ni à vivre ensemble : c’est très dangereux." Me Schwerdorffer : Tout le monde s'attend à ce que l'homme dans le box ressemble à l'horreur de son acte... J'ai l'impression que c'est plus compliqué que ça docteur ? - Vous avez raison. "Il y a un proverbe italien qui dit "si tu embêtes un costaud tu risques un coup de poing, si tu embêtes un faible tu risques un coup de couteau", On est tout à fait dans ce cas avec Jonathann Daval. (Là, on s'achemine exactement vers le "pourquoi" ce procès est tant (et très très mal d'ailleurs) médiatisé) Expert : Monsieur Daval ce n'est pas ce que j'appelle un manipulateur. Il y avait une agressivité refoulée qui a explosé. Et puis après, comme il est toujours obsessionnel, il y a une tentative dérisoire de refouler à nouveau ce qui s'est passé. Le manipulateur c'est celui qui veut avoir les gens dans la main. Lui ce qu'il veut c'est réencrypter ce qui s'est passé. Et ça n'est pas possible. Un manipulateur, vous lui demandez ‘pourquoi ?’, il vous répond ‘quoi ?’, puis vous lui demandez ‘quoi ?’ Il vous répond ‘pourquoi ?’. M. Daval répond aux questions clairement. Il est toujours en train de faire le ménage. Il est toujours en train de tout nettoyer. C'est ça un obsessionnel. D'un point de vue psychiatrique il vaut mieux être hystérique je vous assure... C'est plus spectaculaire mais moins problématique.
  22. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Vous venez de dire que Jonathann a des manifestations de personnalité pouvant l’amener à une situation radicale ? - Oui, c’est ce qui s’est passé. S'il se fait soigner, ça peut évoluer. - Comment évaluez vous la violence de la scène de meurtre ? L'expert : "Justement, c’est l’accumulation. C’est comme un barrage qui a cédé et qui cause une inondation qui tue beaucoup de gens. Il était dans le refoulement de son agressivité, ce système a craqué, il ne pouvait plus la contenir.
  23. January

    Affaire Daval, le procès

    Prsdt : Il y a un loupé quelque part sur cette hypothyroïdie qui n'a pas été diagnostiquée Expert : J’en ai bien peur monsieur. Il explique la pathologie : L'obsessionnel a un fonctionnement très particulier : il ne peut pas distiller ses frustrations. Il accumule, il accumule, et un jour ça déborde. Et quand ça déborde c'est très violent parce que tout part d'un coup. Il y a un contraste net entre sa biographie et son acte. C’est typiquement le fonctionnement de l’obsessionnel. Et c’est très surprenant car c’était une personne qu’on avait toujours vue comme très méticuleuse, très organisée. On est face à un type de personnalité qui n'arrive pas à négocier le conflit. Il ne négocie pas le conflit Jonathann Daval. Il ne dit pas "ça ne va pas donc je m'en vais."
  24. January

    Affaire Daval, le procès

    L’accusé raconte à l’expert-psychiatre son passage à l’acte dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. À ce moment-là, il reconnaît tous les faits (pour rappel, cette expertise se déroule fin août 2019). Le psychiatre fait remarquer les mensonges de l'accusé. Jonathann lui dit qu'Alexia n'a jamais eu l'idée de se séparer de lui. "Il fallait que je sois tout le temps là". Il partait souvent pour fuir les coups et les insultes. Il avait honte que ce soit Alexia qui le commande. L’absence du père et ses nombreux problèmes de santé l’ont affaibli sur le domaine psychique, sont racontés les symptômes sévères de l'adolescent Jonathann. Personnalité de type obsessionnel. Les faits sont en lien avec sa situation conjugale et sa personnalité, son manque de confiance en lui et le refoulement de son agressivité. Il offre un visage d'un homme juste, agressivité refoulée. "Chez un obsessionnel il y a un refoulement de l’agressivité. Mais c’est une organisation fragile". "La réapparition du refoulé a été explosive d'un point de vue psychiatrique, comme on a pu le voir à la gravité des faits." "Pour moi il y a une pathologie obsessionnelle tout à fait nette." En conclusion, le psychiatre estime qu'il n'y a pas de dangerosité criminologique chez l'accusé. Pour lui, les TOC constituent bien une pathologie psychiatrique. Et l'obsessionnel ne peut pas distiller son agressivité. Il refoule, accumule, et un jour, ça déborde.
  25. January

    Affaire Daval, le procès

    Dr Jean Canterino, psychiatre (pitié sauvez votre profession...) À l’expert-psychiatre, Jonathann Daval explique qu’il a découvert la cause de ses troubles érectiles à la maison d’arrêt de Dijon : des problèmes de thyroïde (hypothyroïdie). « Depuis, je prends du Levothyrox et j’ai des érections, même si pas tous les matins. J. Daval développe des troubles obsessionnels compulsifs (TOC) après la mort de son père, en particulier des lavages de mains très réguliers. L’expert précise que les TOC sont des rites de vérification et qu’il en a toujours au moment de l’examen psychiatrique. Lui estime par contre qu'il n'y a pas eu d'éléments traumatiques dans son enfance. « Je lui demande de me parler de sa relation avec sa femme : il m’explique qu’elle avait 16 ans quand il l’a rencontrée. Et à partir de là, il va beaucoup pleurer ».
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