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Tout ce qui a été posté par January
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Ca ne va pas le devenir. J'ai dit que j'allais parler des victimes (elles sont les bienvenues d'ailleurs), et je vais le faire. Une chose qu'on entend trop souvent : Pourquoi parler 20 ans plus tard ? Et vu qu'ailleurs il est tellement difficile pour certains de reconnaître une victime : Etre reconnu comme victime par la société dépend en partie de conditions socio-historiques plus ou moins favorables à cette reconnaissance, des circonstances des violences, ainsi que des positions occupées par les personnes concernées au sein de l’espace social. Les parcours de victimation se construisent généralement à travers une succession de tentatives d’énonciation et de dénonciation des agressions subies, immédiates ou plus tardives et à travers les diverses réactions de leurs interlocuteurs. C'est une véritable épreuve. Et il y a tout un tas d' issues possibles à chacune de ces prises de parole par trois possibilités : la personne abusée n’a pas été crue ; elle a été crue mais son interlocuteur n’a rien fait ; elle a été crue et son interlocuteur a agi en conséquence. Il faut le dire et le redire encore : si les victimes ne parlent pas, ou parlent très tard, c'est bien à cause des interlocuteurs qu'ils ont en face d'eux.
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Extrait Rapport Ciase Ce qu'il s'est passé c'est l'évolution du regard sur l'enfant, sciences à l'appui. Deux types de discours – l’un affirmant l’autonomie de l’enfant et l’autre affirmant sa vulnérabilité singulière – vont tisser non sans tension la future convention internationale des droits de l’enfant adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1989. Leur co-émergence dans le sillage de la révolution culturelle des années 1970 montre que l’argument d’une « pensée 68 » essentiellement pro-pédophile, repris aujourd’hui par certains catholiques conservateurs pour rejeter sur la société la responsabilité de la « crise pédophile » que traverse l’Église ne tient pas. Si l’univers séculier évolue sur ce sujet, la sphère catholique évolue tout autant, mais avec son rythme propre et ses spécificités, en interaction néanmoins avec les sociétés au sein desquelles elle s’encastre. Dès les années 1990, on assiste ainsi à des vagues successives de publicisation des violences à travers le monde. Ces révélations font bien souvent suite à des lancements d’alerte de l’intérieur même de l’Église catholique.
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Mon sexfriend ressent-il plus que de l'amitié ?
January a répondu à un(e) sujet de jujude dans Amour et Séduction
Et c'est comme ça dans ce genre de relation non ? désir, amitié, ok. Du coup soit vous vous mettez vraiment ensemble, soit vous vous laissez tranquille en fait. Et oui. Tu es le plan quand il a pas de plan, et il ne te doit rien du tout. Et toi tu peux faire exactement pareil avec lui, c'est le deal non ? Lui aussi, il est le plan quand t'as pas de plan et tu ne lui dois rien. Ou alors je n'ai pas compris et tu peux m'expliquer exactement ce qu'est une relation de sexfriend. Voilà. -
Mon sexfriend ressent-il plus que de l'amitié ?
January a répondu à un(e) sujet de jujude dans Amour et Séduction
Les deux.. Visiblement vous n'êtes pas aptes ni l'un ni l'autre à poursuivre une relation dite "sexfriend". -
Tu m'étonnes ! Bon on déconne un peu mais bon sang c'est dommage qu'il y ait encore des personnes pour les dédouaner, même légèrement, sous prétexte du principe de précaution non respecté par la victime. Je crois qu'on a tout lu ici comme raisons de culpabilité des victimes, je suis désolée que ça n'évolue pas.
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Extrait Rapport Ciase - Rapidement, un peu d'histoire Sous l’Ancien Régime, les droits religieux comme séculiers n’envisagent pas le cas des violences sexuelles sur mineurs. Il n’existe alors aucune qualification juridique pour ces actes. Seul le pater familias est sujet de droit. Dès lors, s’il y a agressions sexuelles sur un de ses enfants ou sur son épouse, c’est à lui que le ou les agresseurs doivent réparation. L’enfant, tout comme l’épouse, est davantage considéré comme un bien, une propriété du père, que comme un sujet. Cette vision patriarcale fait tandem avec une autre vision, selon laquelle l’enfant est un être d’imperfection, d’inachèvement et, à ce titre, porté au péché de chair. Le droit révolutionnaire de 1791 envisage d’abord une spécificité de l’enfant sous le rapport de sa formation comme futur citoyen. L’enfant se voit donc pourvu de droits scolaires propres. Le code de 1810 crée ensuite une nouvelle qualification qui va permettre de cibler les agressions sexuelles sur mineurs. Le code retient le crime de viol mais invente en plus l’attentat à la pudeur avec circonstances aggravantes quand la victime est mineure de 15 ans et l’auteur en situation d’autorité sur elle. De telles circonstances visent tout particulièrement les ministres du culte et les enseignants. On compare alors « la laïque » et l’école des frères en fonction du nombre d’agressions sexuelles sur élèves recensées par l’administration. Les chiffres sont publiés officiellement par le Ministère de l’Instruction Publique chaque année pour que les parents choisissent librement leur école. Bien sûr, une telle publicité n’est pas désintéressée de la part d’un État désormais aux mains du courant républicain. Les « frères » enseignants sont les perdants de cette mise en concurrence. Cette nouvelle donne juridique place sur le devant de la scène judiciaire une série d’actes et de personnalités invisibilisées jusque-là. Dans les faits, néanmoins, les facteurs de résistance restent nombreux. Certains sont liés à l’insuffisance du droit : le viol ne vaut que pour les filles. Les jurés résistent à appliquer la norme juridique car ils suspectent souvent ces filles de jouer les tentatrices, ce qui disculpe les éventuels accusés. Les populations renâclent à dénoncer à la justice ceux qui portent atteinte à l’honneur collectif. C’est un premier élément de prise de conscience mais, a priori, il n’y a pas de modifications des pratiques épiscopales. Se maintient donc une politique du silence de la part de l’Église sur un fond de silence social. Au moment des années 1980-1990, l’Église, par ses pratiques, apparaît en discordance avec le monde tel qu’il va. Que s’est-il passé ?
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Si tu veux mon avis on est en dessous de la vérité Au fur et à mesure du topic je partagerai des extraits du rapport de la Ciase.
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Et c'est peu de le dire. J'ai écouté une bonne partie de son audition, une horreur. Mais puisqu'il reste des gens qui lui donnent raison C'est qu'elles doivent bien y être pour quelque chose les actrices ! Imagine, on donne même ici des raisons aux agissements d'un Harvey Weinstein. Alors pour moi c'est lunaire mais bon.. On n'a pas l'cul sorti des ronces.
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Tu n'étais pas visé du tout je n'avais même pas vu que c'était toi qui avait ouvert le sujet. J'ai juste trouvé que 150 plaintes + tous les enfants qui n'ont pas parlé, c'est.. mais ce qui est relevé c'est la mise en cause de Bayrou. Bah, si on avait pas évoqué Bayrou mais uniquement Betharram, je ne suis pas sûre que le topic aurait tourné aussi longtemps. C'est comme ça..
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Jusqu'en 2004... Et je ne suis même pas sûre qu'on les écoute comme il se doit aujourd'hui encore Le seul mis en examen Cet ancien surveillant général, né en 1965, est poursuivi pour "viol par personne ayant autorité entre 1991 et 1994 et agression sur mineur de quinze ans en 2004. au préjudice de deux victimes. Il était originellement placé en garde à vue pour d'autres faits, deux personnes l'accusant de viol, et cinq d'agressions sexuelles, mais la plupart des faits étaient prescrits.
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Là encore on essaie de mettre quelqu'un d'autre en cause que l'agresseur. C'est un réflexe chez énormément de gens. Mais si... et si.. et si. Et si l'agresseur n'avait pas été un foutu salopard aussi ? Tout simplement. Et que ça. Que ça. Il y a ce mauvais réflexe parce-qu'on n'envisage pas ces abus, il y a une dimension non négligeable au niveau des abus dans l'église. Et il y a une autre dimension non négligeable : les victimes sont des garçons, presque que des garçons. Et où sont les affaires d'abus sexuels d'hommes, mineurs ou non ? Il y a encore un tabou infranchissable. On ne veut pas "voir ça", alors on rejette la faute sur n'importe, d'autres gens, un bus raté, la crédulité, etc. n'importe quoi sauf "voir ça".
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Et ils devenaient des proies faciles...
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Il n'y a pas de doublon ! Qui a parlé des victimes et de ce qui s'est passé exactement ? Qui ? Non, on a posté "Bayrou". Comme si le reste, bof.. Ben non, y a pas de doublon. "C'est un simulacre. Que justice se fasse pour les victimes ! C'est scandaleux. J'ai été violé entre l'âge de 8 et 11 ans, je ne lâcherai pas. Je soutiens mes frères de Bétharram, je soutiens mes frères et soeurs de Garaison !" "La honte ! Et la justice ne fait rien. [...] La honte ! Ce gant blanc, c'est pour les victimes de violences sexuelles dans l'Eglise. Nous ne lâcherons pas, entendez notre colère !", a-t-il conclu. https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-que-justice-se-fasse-denonce-un-militant-de-la-lutte-contre-les-violences-faites-aux-enfants-qui-a-interrompu-la-prise-de-parole-de-l-eveque-de-bayonne_7127478.html
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"Ma sœur Marie-Amélie est très sensible, c’est un secret pour personne dans notre famille" Ben voyons... Je fais pareil mais là, pour moi ça ne fait pas un pli. C'est arrivé. Et que fait Mathilde Seignier ? "ma soeur est très sensible"... Et oui, comme tu le relèves : «aucune autre déclaration à ce sujet, qui relève de l’intimité familiale et aurait dû y rester». Ben voyons là aussi, allons-y, planquons tout ce qui peut se produire dans l'intimité familiale, surtout que ça ne sorte pas ! Elle ne se rend même pas compte de la portée de ses mots. Lamentable. Ben si, moi j'ai envie d'en parler, et aussi parce-que là, voilà : c'est une femme qui est violente, qui aurait pu tuer sa soeur, on voit ça souvent ? Eh non, parce-que quand ce sont les femmes qui sont les agresseurs, on n'en parle pas. Faut que ça change !
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Jean-Rémi Arruyer prend la parole en premier, victime d'agressions sexuelles, dit-il, dans l'institution. Son témoignage est fort, il s'accroche à ses feuilles, décrit l'enfer : "Quand nous débarquions du bus, chaque dimanche soir, nous étions, pour la plupart, pleinement conscients qu'une nouvelle semaine en enfer s'annonçait. Le 'Stalag', c'est ainsi que nous surnommions le camp d'internement au bord du Gave et sa galerie de tortionnaires." [...] "Nous sommes tous brûlés de l'intérieur", dit-il en finissant son intervention. Puis c'est au tour d'Olivier Bunel de monter au pupitre. Élève à Bétharram entre 1981 et 1983, entre ses 11 ans et ses 13 ans, il a apporté une photo de lui enfant. Un jeune garçon, les cheveux bruns, coupe au bol, qui respirait la joie de vivre avant que les portes de Bétharram ne se referment sur lui : "J'étais une proie, extrêmement facile pour eux." "Moi, ma seule réparation aurait été que cette personne finisse là où elle doit être. Mais depuis une dizaine de jours, j'ai changé d'avis, dans la mesure où le procureur nous a dit que malheureusement, ça ne sera pas possible." "D'une certaine manière, poursuit Olivier Bunel, il faut qu'il y ait une autre forme de réparation qui pour moi était compliquée à envisager parce que, quand je demande de l'argent, j'ai l'impression que c'est malsain. Je n'en veux pas à la base mais si c'est la seule manière, je dis pourquoi pas. Ce n'était pas un viol, c'était 71 semaines de viols, d'agressions sexuelles et de coups." https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/temoignages-nous-sommes-tous-brules-de-l-interieur-deux-victimes-de-betharram-temoignent-pour-la-premiere-fois-devant-des-membres-de-la-congregation_7131852.html
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À la suite de ce post et face au silence de sa sœur, Marie-Amélie a partagé un nouveau message ce samedi 15 mars, dévoilant les détails de leur querelle et des tensions qu’elle aurait subies pendant plusieurs années au sein de sa famille. «Ma sœur m’a rouée de coups à trois reprises en hurlant, elle aurait pu me tuer, elle était ivre», a-t-elle dénoncé. Elle a poursuivi en expliquant avoir été insultée par les amies de l’actrice, forcée à monter dans une voiture et abandonnée en ville. «Le lendemain, tout mon corps était marqué d’ecchymoses multiples…», s’est-elle souvenue. Si la première publication avait sans aucun doute attiré l’attention de Mathilde Seigner, cette dernière avait jusqu’alors choisi de garder le silence. Mais ce samedi 15 mars, elle a finalement répondu via un communiqué : https://madame.lefigaro.fr/societe/actu/je-suis-effondree-mathilde-seigner-repond-a-sa-soeur-marie-amelie-qui-l-accuse-de-violences-physiques-et-psychologiques-20250315
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Affaire Bétharram : « Tout le monde savait », s’insurge une victime de pédocriminalité devant l’évêque de Bayonne Au moment où l'évêque de Bayonne allait prendre la parole, il s'est dressé devant le pupitre, le poing levé et ganté de blanc : « Je m'appelle Arnaud Gallais, je fais partie des 330.000 victimes de pédocriminalité dans l’Eglise et je dénonce ce simulacre. » Victime de pédocriminalité et cofondateur de l’association Mouv’Enfants et membre de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, il est resté debout durant toute la conférence de presse, dénonçant les « mensonges ». « Tout le monde savait qu’on martyrisait les enfants à Bétharram » a-t-il martelé. [...] « Nous sommes stupéfaits de ces faits massifs à Bétharram, c’est inimaginable, a commenté Laurent Bacho, représentant de la congrégation de Bétharram. J’ai été dans cet établissement pendant huit ans et jamais je n’ai imaginé ces choses-là. C’est ignoble. » « C'est scandaleux de dire ça, est alors à nouveau intervenu Arnaud Gallais. C'est du mensonge. Allez dans n'importe quel village alentour, tout le monde savait qu'on massacrait des mômes. » Une autre victime, le représentant du collectif d’Ustaritz récemment créé, a assuré, lui aussi, que « tout le monde savait, que ce soit à Ustaritz ou à Bétharram. Mes parents savaient qu’il y avait de la violence. » https://www.20minutes.fr/societe/4143291-20250313-affaire-betharram-tout-monde-savait-insurge-victime-devant-eveque Cette affaire est sortie et on a parlé de quoi, de qui ? De Bayrou, de l'église. Et les victimes ?
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L'ancien agent de stars et producteur Dominique Besnehard a mis en cause jeudi 13 mars, le comportement d'actrices qui ont accusé Harvey Weinstein ou Gérard Depardieu de viols, lors d'une audition mouvementée à l'Assemblée nationale. L'homme de 71 ans, dans le métier depuis cinquante ans, a revendiqué appartenir « à l'ancien monde », au début de son audition devant la commission d'enquête sur les violences commises dans le cinéma. L’ancien agent le plus puissant du cinéma français a également abordé l’affaire Harvey Weinstein, le producteur roi d’Hollywood jusqu’à sa chute retentissante en 2017, lorsque des dizaines de femmes l’ont accusé de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol, déclenchant l’onde de choc planétaire #MeToo. Il a, là encore, mis en cause le comportement des plaignantes : « Quand j’étais agent, j’ai vu des actrices un peu dépasser les bornes. On ne va pas dans un hôtel avec un metteur en scène. Excusez-moi, Weinstein qui allait à Cannes, certaines actrices allaient dans sa chambre pour peut-être faire une carrière américaine. Je l’ai vu ça ! J’ai même des actrices dont je m’occupais qui y sont allées ! » Avant de donner l’exemple de Béatrice Dalle qui, elle, a refusé à l’époque les avances de Weinstein au festival de Cannes. La présidente et cofondatrice de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert, se dit « choquée » par les propos de l’ancien agent de stars. « On est huit ans après #Metoo et pourtant Dominique Besnehard, comme d’autres personnes, n’ont toujours pas compris ce que l’on voulait dire », déclare-t-elle à FranceInfo ce vendredi 14 mars. Le sujet « n’est pas de savoir si les femmes refusent de monter dans la chambre du producteur car de base, il ne devrait pas y avoir ce genre de proposition. Les actrices ne sont pas un grand marché sexuel dans lequel on peut se servir en échange d’un rôle dans un film. » https://www.lefigaro.fr/cinema/on-ne-va-pas-dans-un-hotel-avec-un-metteur-en-scene-besnehard-deplore-l-attitude-de-certaines-actrices-a-l-ere-de-metoo-20250314