Mórrígan

C'est ce que l'on peut ressentir alors que quelqu'un (homme ou femme) émet une certaine réprobation quant à une manière de faire. Mais quelle poésie ! Cela ne t'attire pas toi (et d'autres hommes). A contrario d'aucuns ne souhaitent pas plus/pas mieux qu'une femme mi-ange mi poupée... qu'une esclave, finalement. Combien d'hommes sont descendus dans les rues en Espagne, Pologne, en Italie, en Irlande ? "Garde l'oeil ouvert, et le bon" disait mon grand-père. Je préfère risquer d'être fatiguée tant il s'agit d'une cause juste (Tout va bien). Au quotidien, quand j'ai affaire à une chrétienne, 6 gosses, sans emploi, qui me soutient que l'avortement, en France, relève de l'infanticide, du meurtre ; je recadre, non seulement avec efficacité mais aussi avec grand plaisir. Quand j'ai affaire à un couple vieille France qui soutient que si les femmes se font violer, "c'est qu'elles le cherchent", "faut voir aussi comment elles s'exposent sur Instagram", ces gens se souviennent longtemps de notre entrevue. Les mots ont du sens, de l'importance parce qu'ils entraînent des actes. Vraiment. Si tu laisses passer, cette mentalité patriarcale, déjà bien enracinée, ne s'éteindra jamais. Je suis claire, toujours très calme et posée. Souriante. Je n'ai jamais eu besoin de hausser le ton avec qui que ce soit, afin d'être écoutée. Il suffit de trouver les mots justes. Il suffit d'être pertinente. Même chose avec les enfants : certains ont besoin de gueuler, d'intimider voire de frapper (ce sont souvent les tenants du patriarcat, ceux qui en font à la pelle) ; personnellement je n'ai nullement besoin de tout cela. Toute opposition émanante d'une femme peut être vue comme une agression -même chez des modérés- tant la société a généré, depuis des décennies, des femmes mutiques. Les filles de mon entourage ne sont pas encouragées à aller s'abriter sous l'aisselle transpirante du mâle. Je n'offre ni aspirateur, ni robot ménager, pas plus que de jouets d'imitation ayant trait à la vie domestique, aux enfants. Mon père s'y est aussi toujours refusé, allant à contre-courant de l'éducation, qu'il a reçue. Ce qui est juste, est inspirant. Un recul ne veut pas dire qu'il est devenu inoffensif.

"Tu ne devrais pas, mais fais donc comme ça". Ce n'est pas très pédagogue, et tout de même bien paternaliste, ne crois-tu pas ? Donc je vois que nous sommes en accord quant à vouloir endiguer le patriarcat. Tu estimes que je fais fausse route tant que je ne fais pas la sourde oreille, tant que je suis sur mes gardes (j'ai pourtant toutes les raisons d'y être), tant que je suis méfiante quant à un patriarcat qui est censé -selon toi- s'éteindre de lui-même (tu rêves!). Le féminisme est un mouvement particulièrement non violent et au regard de tout autre mouvement. La non-violence est un habitus féminin, nous avons été éduquées afin d'être non-violentes.C'est peut-être pour cela que la canalisation du patriarcat prend autant de temps d'ailleurs. Les femmes font peur dès qu'elles ne restent pas naïves, dociles et soumises, maintenues au secret du foyer -où est censée être leur place- procurant confort matériel, mental et sexuel à leur mari, soignant leur progéniture et celui qui fut longtemps légalement leur maître. Qui ne répond pas à injonctions, est suspecte, ou moche, ou vieille, ou hystérique, ou arrogante... Je repère bien plus souvent des discours hystériques émanant d'hommes dès lors qu'il s'agit des tâches les plus ingrates, tant ils sont démunis ou n'ont pas été élevés correctement par des femmes (les hommes ont auparavant déserté leur rôle d'éducateur). La meilleure des défenses étant l'attaque, "les femmes sont hystériques". Faire bouger les lignes, conscientiser, cela passe aussi et surtout par l'éducation des nouvelles générations. Je ne pense pas que nous pourrons faire quoi que ce soit pour les populistes, ils ont aussi bien d'autres travers... On part vraiment de bien trop loin. Elle a fait appel. S'il n'y a pas eu de récurrence, ce ne sera jamais considéré comme du harcèlement (peut-être comme un outrage). Eu égard à ce que lui a balancé Drion (ce qu'il n'a pas nié), il est effectivement bien porcin. En cela, le qualificatif, lui va plutôt très bien et on observe que dans toutes ces affaires, ces hommes sont rarement des gentlemen (pour ne pas écrire jamais). Des hommes ont eu peur que nous refusions d'enfanter. Des réunions (entre hommes exclusivement) se sont tenues avant que la contraception ne soit finalement autorisée. Je ne fais pas la grève du sexe, mon chéri est pro-choix. La France est toujours un pays pro-choix, pour le moment.

La déférence et le fanatisme d’une partie des ricains envers Trump, s’explique, alors qu’il a promis de servir leurs intérêts. Tout autant que l’aversion et le rejet de l’autre partie de la population, puisqu’il les dessert. Il s’agit souvent de parler d’une Amérique aux deux visages. Irréconciliable. La fascination et l’admiration d’Européens et plus particulièrement celles de quelques Français, quant à elles, tiennent de l’anomalie, tant Trump s’est appliqué à nous cracher au visage, à nous mépriser. Trump est un nationaliste et en toute logique, il ne pourra jamais être un allié puisqu’il juge son entourage étranger, comme un potentiel ennemi. S’il est réélu, nous avons l’assurance qu’il nous tournera à nouveau le dos. Un nouveau président pourrait, au contraire, regarder vers l’Europe.

À vos baguettes !

Lors des manifestations de 68, les femmes, après avoir été reléguées aux travaux manuels (confection des pancartes), ont été autorisées à défiler, mais derrière les hommes. Nous avons pu observer cette même façon de faire encore récemment lors des manifestations gilets jaunes, où trois femmes (dont Ingrid Levavasseur), devenues rapidement médiatiques, se sont vues rappeler leur place (derrière les hommes). Elle ont été insultées et infériorisées (en raison de leur genre), pour ce faire. Globalement les femmes sont toujours considérées comme des subalternes, jamais comme des leaders d'opinion. Les hommes les ont cantonnées, durant des siècles, derrière les fourneaux et auprès des berceaux. Les femmes sont censées jouer dans la maternité la réalisation de leur identité profonde. Pourtant, elles sont terriblement capables. Si les suffragettes, si des féministes n'avaient pas tenu des réunions non mixtes -si elles n'avaient pas secoué le cocotier- nous n'aurions ni le droit de vote, ni de contraception, ni celui d'avorter, actuellement. C'est parce que les hommes se sont octroyés tous les droits, ont pris tout l'espace, qu'il fallait arriver là, qu'il fallait une certaine "radicalité." C'est parce qu'ils ont été exclus auparavant, que nous pouvons aujourd'hui les inclure, mais a propos de certains sujets seulement. Des sujets, à l'exemple de l'avortement restent particulièrement sensibles. Il convient, pour nous autres, de rester sur nos gardes. En la matière, la vague populiste, en Europe et outre-Atlantique, a entraîné un net recul des droits des femmes. Tu as sans doute observé, également et déjà ici, que les anti-choix sont majoritairement masculins (suivis de quelques femmes). À l'inverse, les pro-choix sont souvent des femmes (accompagnées de quelques hommes). Quand les anti-choix s'expriment, c'est l'expression du patriarcat, dans l'une de ses formes les plus contrôlantes et violentes. Il demeure toujours certaines incompréhensions homme/femme, nous pouvons aussi observer les réactions (masculines) que #Metoo a générées, et encore, alors même que H.Weinstein a été déclaré coupable et purge sa peine en prison. Le patriarcat ne va pas mourir tout seul comme une vieille tradition oubliée ou alors que nous évitons de prononcer son nom tel un Voldemort. Oui il faut le bousculer, le dénoncer. Non, les hommes ne sont pas tous contrôlants et dominateurs (heureusement). Par contre, nous ne pouvons pas encore faire confiance à tous les hommes, sur tous les sujets. En l'occurence, c'est toujours le même. J'aurais évité de faire référence à MalcomX pour commencer. Tu l'as bousculée. Mais peut-être que l'une ou l'autre fera le premier pas vers une réconciliation. Les temps sont durs, nous avons d'autant plus de temps pour la réflexion et l'apaisement. J'entends que tu puisses être de bonne volonté sur certains sujets.

Véridique

Il y a eu des précédents. Vous avez sans doute déjà entendu parler de George W.Bush ? Trump n'est pas seulement l'idiot du village. Difficile d'oublier les enfants en cage, ses charges contre l'avortement, la mise au pouvoir de juges conservateurs, ses outrances racistes, misogynes... en plus de ces twitt débiles. S'il n'est pas réélu, alors il pourra retourner twitter tranquillement à propos de la vie amoureuse de Robert Pattinson. Hum. Enfin, les États-Unis ne se résument pas à Trump, aux populistes (heureusement). C'est Obama qui disait très justement que l'humanité fonctionne par vagues, une vague en avant, et après, il y a un recul.

Dans Les Sorcières d'Eastwick, Cher, Michelle Pfeiffer et Susan Sarandon, enivrées, appellent de leurs voeux l'homme idéal, enfin ça c'était juste avant qu'elles ne concluent que "les hommes n'étaient pas la réponse du tout". Le Diable (l'homme idéal) n'est pas mal dans quelques unes de ses réparties, sous les traits de Jack Nicholson : il ne manque ni de bon sens, ni d'humour. Malcom X prônait un nationalisme noir et réclamait la séparation entre "Blancs" et "Noirs". Pour lui, la société "blanche" était inévitablement raciste (pourrie jusqu'aux racines). Il était aux antipodes de la pensée non-violente. Tu es étonné que ton amie ait pris la mouche ? Vraiment ? Tu voulais lui dire que sa méthode était mauvaise. D'accord. La tienne l'a été tout autant pourtant.

Le monde nouveau des hommes s'est fabriqué contre le monde ancien des femmes. Les hommes ont inauguré une science moderne dont les femmes ont été exclues. C'est plutôt drôle de vous voir faire les "oin-oin" dès lors qu'une femme (A.Coffin ici) vous promet exactement le même sort (mais juste temporairement). Des femmes (et des hommes) trouvent un intérêt aux écrits et aux dires d'Alice Coffin. Si vous pouvez jouir d'une littérature essentiellement masculiniste (papy Soral, Zemmour & co), alors il est nécessaire que d'autres aient la possibilité de lire cette femme. Ce serait "liberticide" -hum, j'adore ce terme- sinon, ne croyez-vous pas ? (Question purement rhétorique, ce message n'appelle aussi à aucune réponse).

J'aurais tendance à mieux les aimer en live. Ma préférence allant toujours pour le moment à Fairy Paradise.

Que nous le voulions ou non, la France a un bâti catholique. Cela fait partie de notre histoire, cela fait partie de notre culture, plus encore cela fait partie de notre identité. Quand il s'agit de s'attaquer à nos lieux de culte, c'est aussi (ou surtout) à notre identité que s'attaquent les islamistes.

Parfois mon amoureux m'appelle Kim (pour Kim Jong-un) afin d'ambiancer un peu...et en retour je lui dis que sa douce maman est une furie d'Hitler (Ah mais qu'est-ce qu'on s'marre !). Sans blague, ton assimilation est limite. Nous sommes généralement indulgents avec nos ami(e)s, voire complètement coulants. Nous ne venons pas toujours de la même sphère sociale, nous n'avons pas tous les mêmes origines, nous ne partageons pas toujours les mêmes idées (y compris politiques), nous n'avons pas toujours les mêmes rêves... Inévitablement, il y a des frictions et puis ça passe. Ce n'est pas bien grave d'être si différents puisqu'il ne s'agit pas du conjoint/de la conjointe (avec lequel/laquelle nous sommes bien plus exigeants), nous ne sommes pas obligés de vivre avec H24 ensemble (et heureusement). Tout à fait. Ce sont des loosers. Globalement, il y a une indifférence quant aux violences faites aux femmes (quelle que soit leur ethnie). Une banalisation, cela fait partie du paysage. Quand il s'agit de communiquer à ce sujet, on fait passer les donneuses d'alerte (le plus souvent), féministes, pour des chieuses, des personnalités querelleuses voire sanguinaires (totale inversion des charges). Qui est le diable, dont le spectre s'est mis à grandir aux yeux des hommes de pouvoir, derrière chaque femme jugée un peu trop audacieuse ou remuante, jusqu'à faire de chacune de ces femmes, une menace mortelle pour la société ? Et si le Diable, c'était l'autonomie ?

Ah oui, complètement (je connaisais). La harpiste fait davantage dans le lyrique. Les deux voix se marient très bien. Il y a toujours un bel échange entre les deux soeurs, lors des prestations. Cela passe beaucoup par des sourires. Ça fait chaud au coeur.

J'aime beaucoup la voix de la chanteuse. Atypique.

Qui de mieux qu'un homme de foi, pour nous l'expliquer ? Séparer le culte de la culture, c’est ce qu’on entend aujourd’hui, et c’est dommage. Si nous ne sommes pas vigilants, c’est vers cela que nous nous acheminerons. J’ai rencontré le premier ministre et le ministre de la Culture afin de leur rappeler que Notre-Dame est une église affectée au culte. L’Église catholique est affectaire et c’est important de pouvoir le rappeler. Culte et Culture, ces deux mots viennent de la même origine au départ. Tout ce qui est culturel venait du culte, ensuite cela s’est étendu à autre chose. Donc pourquoi les séparer aujourd’hui ? Actuellement, les gens ne savent pas grand-chose sur les questions de religion. Non pas parce qu’ils ne veulent pas savoir mais simplement par ignorance. À nous donc de rappeler ces choses élémentaires. https://fr.aleteia.org/2019/06/16/mgr-michel-aupetit-culte-et-culture-ont-la-meme-origine/

Envoûtant :

Au cours de dîners avec des amis, entre le fromage et le dessert, il m'arrive d'en comparer un(e) avec Mussolini ou Franco, afin de briser la glace...

Des femmes livrées à elles-même, y ont perdu la vie. Il a été salvateur de légaliser l'avortement. Une légalisation qui a été porté par des femmes (Gisèle Halimi, Simone Veil, et de nombreuses illustres inconnues). L'une de mes arrière-grands-mères maternelles était sage-femme. En plein mitan du folklore, des superstitions, elle était à la fois crainte et respectée.

@LeebreQuel a été l'intérêt de faire sauter votre compte si c'est pour revenir, sous un autre pseudonyme, afin de nous servir encore et toujours les mêmes litanies ? Pourquoi, tu lui as fait une réflexion sur son décolleté ? Les Incels estiment qu'ils sont injustement rejetés par les femmes, souvent en raison de leur physique ou de leur position sociale. Et encore, pour ces "célibataires involontaires", les femmes s'orientent vers "des machos" et autres profils d'hommes qui ne savent les aimer (sous-entendu qu'eux le pourraient mieux). Cercle des croyances qui les mène à l'aigreur, au ressentiment, la haine à l'endroit des femmes. Ce sont des discours que l'on peut croiser également sur les forums, dans des versions du yaourt plus ou moins allégées.

Il y a souvent une corrélation entre la religion (ses croyant-e-s ou ses sympathisant-e-s) et le contrôle du ventre des femmes. Des croyant-e-s se sont toutefois éloigné-e-s des textes, de leur stricte observance (ce que nous appelons les "modérés"), et ont gagné ainsi en humanité. Être opposée à l'avortement, y compris pour les autres femmes, à leur émancipation (de quelle que manière que ce soit finalement), c'est aussi être conforme à une société normée traditionnellement par le masculin et pouvoir espérer ses faveurs ; certaines se rendent ainsi aimables. En Europe, le pouvoir politique s'est vu obsédé par la contraception, l'avortement et l'infanticide à partir de l'époque des chasses aux sorcières. Nombreuses de ces "sorcières" pratiquaient l'avortement, autant qu'elles aidaient les femmes à accoucher... comme le font aujourd'hui nos gynécologues. D'autres étaient herboristes ou avaient simplement eu le tort de survivre à leur mari ou encore à un viol (la meilleure des défenses, c'est l'attaque, paraît-il). Lancer qu'une femme était une sorcière, amenait inévitablement cette femme à une mort précoce. La contraception et l'avortement ont souvent été des moyens de protestation, à la fois contre la misère faite aux femmes ou contre l'ordre social, en général. La grève des ventres a été la plus grande crainte exprimée lors de débats (entre hommes) qui ont précédé l'autorisation de la contraception, d'ailleurs. Aujourd'hui, l'infanticide, pratiqué dans des situations de panique et de détresse, suscite l'horreur de la société, qui voit en celle qui l'a commis un monstre, sans vouloir s'interroger sur les circonstances qui l'ont conduite à cette extrémité ou sans vouloir admettre qu'une femme puisse refuser à tout prix d'être mère. C'est à la fin du XVI ème siècle, que le franciscain Jean Benedicti préconise une natalité sans frein, assurant aux familles que, comme pour les oiseaux "Dieu pourvoira à leurs besoins". La démographie a explosé au XVIII ème siècle sans que cela ait empêché les natalistes de continuer à prêcher une natalité tout à fait irresponsable. Au XIXème siècle, ces ligues natalistes agissent "au nom de la paix sociale, de l'intérêt national et de la protection de la race". Au XXIème siècle, elles ont toujours ces mêmes préoccupations et a fortiori en découlent exactement les mêmes discours. On constate qu'une vision absolutiste de la religion et du monde provoque des meurtres. Des tenants d'un islam politique (islamistes) ont appelé aux meurtres. S'il ne s'agissait pas de ces dessins, ces islamistes se forgeraient bien autre prétexte afin d'assassiner et tenter encore de nous soumettre. Les dessins ne provoquent pas des guerres de conquête... Parce que finalement, ce n'est qu'histoire de conquête. Comme d'autres États ont été conquis exactement de cette façon-là auparavant. Soit, par la force, par l'intimidation, par le sang, parce que l'Islamisation des sociétés via la persuasion, l'endoctrinement des foules prend finalement bien trop de temps. L'éducation est souvent un champ de bataille. On y forme des adultes en devenir. Du point de vue stratégique, il faut les contrôler. Dans les années 90, les islamistes ont, à force de diktats sur les programmes et les manuels, pris presque partout le contrôle des établissements scolaires. Ils les incendiaient et -ô surprise- égorgeaient les enseignants qui refusaient de se soumettre. Les lieux de cultes -symboles comme leur nom l'indique de notre culture- ont souvent été ravagés, incendiés lors d'invasions. Les fidèles égorgés ou vendus au marché aux esclaves. Inscrire la lutte contre le terrorisme à la Constitution est de l'ordre du symbolique, mais nous on aime cela la symbolique, écrire. Nos renseignements ne sont pas mauvais. Nous sommes des plumes fort bien renseignées et si peu enclins à agir. Il est ardu pour un peuple joyeux, de penseurs et d'écrivains, au final pacifiques, de se décider à faire front contre l'idéologie qui frappe.

Rien n’est plus mensonger que cette étiquette « pro-vie » dont s’affublent les militants anti-avortement. Un grand nombre d’entre-eux est aussi favorable à la peine de mort -pour ne pas écrire la quasi-totalité- ou encore aux États-Unis, à la libre-circulation des armes. Étrangement, on ne les voit pas militer avec autant d’ardeur contre les guerres, ni même contre la pollution, responsable aussi de morts. La « vie » ne les passionne que lorsqu’il s’agit de pourrir celle des femmes. Le natalisme (le contrôle du ventre des femmes) est et a toujours été affaire de pouvoir, de domination, et non d’amour et d’humanité. Et d’ailleurs, vous remarquerez que l’avortement est plébiscité alors qu’il concerne la « bonne » catégorie de femmes. À savoir que les Indiennes et encore qu’en département d’Outre-Mer, à la Réunion, des médecins occidentaux ont pratiqué des milliers de stérilisations et d’avortements forcés.

Pourtant, radoter, c’est un habitus de la vieillerie. Il y a une liberté de conscience et une liberté de religion en droit français. Vous êtes libre de croire en ce que vous voulez, tout comme de ne pas croire. Pour la parenthèse, il n’y a pas assez de fermeté quant au prosélytisme religieux, habituel chez les islamistes, les évangélistes. Il n’y a jamais eu de liberté d’appeler au meurtre, en toute impunité, sous couvert de liberté d’expression. Ce n’est que pur fantasme. Des croyants se persuadent que la laïcité est une guerre engagée (par la République) afin de faire taire la foi. Or, la laïcité garantie au contraire l’exercice de toutes les croyances, la liberté de religion. En réalité ce qu’ils expriment n’est que pure intolérance, envers d’autres croyants et les incroyants. Ce que l’on apprend des religions, c’est qu’elles sont guerrières, intolérantes, territoriales...

Il vous faut une canne blanche ? Ce n’est pas parce que certains ont outrepassé leurs droits sur Internet, que l’incitation à la haine et l’appel au meurtre -au nom de la religion- sont autorisés en France.

L'analogie avec le cancer maintenant (au secours !). Encensement du "tout naturel", détestation de la sociologie, des femmes, du pouvoir en place (et j'en passe et des meilleures)... Vous avez demandé le 18ème siècle ? Ne quittez pas. Je vous conseille quelques lectures (à défaut de vous "inviter cordialement", à défaut d'injonction donc) afin de vous "culturer" un peu : https://www.babelio.com/livres/Bard-Le-feminisme-au-dela-des-idees-recues/433148 https://livre.fnac.com/a9172431/Bernard-Lahire-Pour-la-sociologie?esl-k=sem-google%7cng%7cc296173252250%7cm%7ckpla381597768654%7cp%7ct%7cdc%7ca58971167905%7cg1575919638&gclid=EAIaIQobChMIopGP0Pfe7AIVWfBRCh11_Q_CEAQYASABEgIn1PD_BwE&gclsrc=aw.ds&oref=f6b8ae4e-d081-6526-aa49-89bd9a58a102 https://livre.fnac.com/a14083597/Pascal-Picq-Et-l-Evolution-crea-la-femme https://www.decitre.fr/livres/sorcieres-9782355221224.html Elle s'inscrit dans un féminisme intersectionnel. D'autres parlent de féminisme radical tant que des femmes, lesbiennes, pensent un monde sans hommes.

Faire des retraités précoces et capitaliser sur le ventre des femmes n'ont jamais été des solutions viables. Le Danemark s'en sort plutôt bien via un système de retraites privées. Il y a des exemples à suivre. Enfin c'est un autre sujet. C'est tellement de meilleur goût de surprendre les vieilles femmes lors de la prière, et de les égorger... Le sens de la fête. Ce que vous avez oublié (trop vite) Monsieur-Madame, c'est qu'avant de rire des autres, nous rions de nous-même. Auto-dérision et dérision vous échappent alors que vous niez aussi être français, tant vous niez également aux français cette joie de vivre, ce savoir être qui nous sont fortement enviées. Triste et envieux. Nous sommes d'un peuple joyeux, de bons vivants, affable, et peut-être un peu mutin parfois, pour qui sait nous apprécier. Irrévérencieux, méchants et mécréants seulement dans l'oeil des aigris, des extrémistes (de tous bords). Notre joie de vivre, personne ne nous l'enlèvera. Vous estimez qu'on les provoque ? La liberté d'expression est garantie en France. La liberté de l'appel au meurtre tout comme celle de l'incitation à la haine sont exclues ou n'ont jamais existé, et pas même au motif politico-religieux, en France.