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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Vous confondez autorité et démonstration d'autorité brutale et donc inappropriée. C'est un véritable grand écart que nous font les intervenants en faveur des violences envers l'enfant sur le fil. Il s'agit pour eux d'opposer toujours systématiquement violences au laxisme le plus total. Au milieu, il y a le parent qui prend le temps d'éduquer. Par ailleurs sanctionner un enfant qui est ignorant et ne comprend pas en raison de son très jeune âge, est improductif et complètement stérile. C'est pour cela qu'éveiller, prévenir, communiquer, sensibiliser plus tard, vous apportera de biens meilleurs résultats. Les valeurs humaines vous les aurez là. Un enfant doit évoluer et grandir dans l'amour, la compréhension et la tendresse. Visiblement, vous veniez de découvrir la télé, à moins que vous ne souhaitiez (ne pas) nous en vendre une ? *sourire* Personne n'est à l'abri de tomber sur une nourrice qui parquera l'enfant devant la télé, malgré un discours bienveillant et dynamique lors de l'entretien et quel que soit l'âge évidemment. Par contre, pour avoir échangé avec des puéricultrices qui encadrent et promulguent conseils donc aux assistantes maternelles, il apparaît que ces femmes d'un certain âge sont véritablement, rincées, blasées en fin de carrière et souvent donc moins impliquées, pour la plupart. Des jeunes femmes (et des hommes aussi) s'orientent là puisque par méconnaissance elles penseraient que c'est tranquille puisqu'à domicile et un gain d'argent facile et rapide. Heureusement que certaines exercent parce qu'il y a un amour réel des enfants. Il me semble que les parents en rentrant s'occupent des devoirs quand ils ne sont pas encore faits, de la préparation du dîner, et échangent ensuite au cours de celui-ci, avec leurs enfants. Il y a des émissions intéressantes à la télé, par contre laisser un enfant devant H24, oui, c'est être démissionnaire, évidemment. Il n'est pas question d'enlever la "part de rêve" ou quoi que ce soit, simplement de communiquer encore une fois, savoir si l'enfant a aimé, quels passages il a moins aimé et pourquoi. Même dans un Disney, par exemple, des thèmes tels que la mort, la souffrance, l'abandon, la perte ou l'éloignement de la mère sont abordés, certains méchants impressionnent également. Bien sûr qu'il convient d'en parler. Nous étions d'accord tous deux quant à la communication dans un couple, c'est pareil avec un enfant, le caissier ou la postière : la communication est la base de tout. Encore une fois, ces violences ne sont pas des outil éducatifs, en aucune façon. Certains parents pensent bien faire, c'est évident, puisqu'eux-même ont été éduqués de la sorte, ils reproduisent par héritage, quand d'autres perdent les pédales, excédés ou fatigués. Les seconds peuvent être amenés à regretter et éviter vraiment que cela se reproduise, quand les premiers ont recours à ces violences plus ou moins ponctuellement, persuadés d'éduqués par ce biais et là c'est là où intervient vraiment la loi. Et en dehors de cela, il y a des parents maltraitants, des lois déjà en place interviennent. Nous savons aujourd'hui que ces violences n'apportent strictement rien à l'enfant et ont des conséquences néfastes sur son développement et son évolution. Ces parents ne sont peut-être pas informés, et je l'espère puisque s'ils continuent en toute connaissance de cause, c'est vraiment grave.
  2. Mm, vous avez déjà été enfant ou bien êtes-vous né vieillard ? Les friandises, occasionnellement, n'amènent pas à l'obésité et d'autant si les enfants ont une activité sportive (voire plusieurs). En créant la frustration inutile, qui plus est, vous pourrez justement fabriquer, comme vous l'indiquez, des enfants obèses. Ainsi ceux-ci, en garde chez papy mamie, par exemple, auront tendance à se resservir des plats ou à se venger sur des aliments non équilibrés : la frustration amène aux pires excès alimentaires, n'importe quel nutritionniste qui se respecte, vous le confirmera. Bien sûr que le temps ait du et consacré à l'enfant, sinon, bah n'en faites pas. Au même titre qu'elle instruit aux beaufs qui sifflent les femmes dans la rue, comme s'il s'agissait de chiens. Bon d'accord dans l'exemple donné, elle sanctionne aussi aujourd'hui et c'est tant mieux et pas trop tôt. Des parents ont failli, l'éducation nationale également. Ne reste plus que la loi et espérons que cela fonctionne, au moins dans l'ensemble. Il existe des chaînes dédiées aux enfants sur le câble, comme il existe des chaînes dédiées au sport, à la musique, aux séries, ce n'est pas un scoop. La télévision peut fournir une nourrice low cost (quoi qu'elle est sûrement plus performante que certaines nourrices bien old school) aux parents les plus démissionnaires. Elle peut aussi offrir un outil d'éducation. Regarder des contes, des dessins animés en famille, en parler ensuite et démystifier, est une option intéressante et même chose pour les jeux éducatifs sur les tablettes et les ordinateurs. Personnellement, je ne condamne pas le progrès quand il va dans le bon sens, tant que l'enfant n'a pas que cela et que les activités, sont encadrées par un adulte.
  3. Le débat est sensible, parfois même houleux, puisque très biaisé par l'expérience personnelle et la lecture de ce fil, nous le confirme encore. Beaucoup font référence à leurs propres enfants. Accepter cette loi reviendrait dès lors à remettre en question leur propre attitude envers leurs enfants et ainsi se reconnaître coupables éventuellement de conséquences néfastes (physiques et psychologiques) sur leur devenir d'adultes. Cette loi offre une orientation au peuple. Elle ne le juge pas (et des lois existent déjà), elle l'oriente et a contrario de ce que vous professez (et non pas pro-fessée). Nous sommes aujourd'hui le 55ème État à confirmer, reconnaître, que toute violence est à proscrire en matière d'éducation, et il était vraiment temps. À partir du 1er janvier, cette loi figurera notamment dans le livret de famille, et le maire lors de son laïus rappellera au futurs époux, qu'ils ont aussi le devoir d'éduquer leurs enfants, sans violences. L'enfant est fragile, l'enfant est l'adulte en devenir, l'enfant n'a pas les moyens physiques ni verbaux de riposter, il est à protéger et nous avons le devoir de protéger les plus faibles. L'adulte renseigné, qui a aussi du bon sens, sait que ces violences ne sont pas "rien", et il faut arrêter de dire qu'elles ne tuent pas : c'est faux et ne le savons. Le cerveau d'un enfant et ses connexions neuronales se mettent en place encore au cours des 5 premières années de sa vie. Si un enfant est frappé, humilié, cela génère en plus d'une possible commotion (très fréquente aussi lors de sports dits très virils comme le rugby par exemple), des hormones de stress. La tape, la gifle, l'humiliation envers l'enfant, pas plus que la fessée n'apprennent quoi que ce soit à l'enfant. Tout ceci aura des incidences tant sur la construction de la personnalité (sur l'estime de soi, la confiance en soi notamment), que sur le plan neuronal. Comme le rappelle justement @stvi, il y a une différence très nette, indiscutable, de corpulence entre l'adulte et l'enfant, et il faut se mettre à sa place (si vous avez oublié) : dès lors parler de "petite" tape, "petite fessée", "petite gifle" ne veut absolument rien dire. Vous pourrez penser maîtriser, seulement. Des études montrent au moyen d'une approche transversale (étude sur 2 populations) que des individus qui ont eu à subir des violences corporelles au cours de l'enfance ont un QI légèrement plus bas que ceux qui ont été élevés dans la communication, l'amour et la tendresse. Vous obtiendrez toujours de meilleurs résultats si vous leur offrez une éducation valorisante et positive. Il n'y pas de violences corporelles prodiguées avec amour, c'est une hérésie, il n'y a que des violences corporelles prodiguées par tradition, et certains pensent vraiment bien faire. Un adulte qui a du charisme, une aura naturelle et est bienveillant, prendra le temps d'éduquer, se fera toujours davantage respecter qu'un parent qui a recours aux violences corporelles, morales et aux cris. Vous avez vous-même repris votre conjointe, une conjointe qui a giflé sa fille de 23 ans, c'est ce que nous apprenons à vous lire plus avant. Vous reprendrez bien une petite dose de moraline ? Est-ce que les femmes sont plus propices à gifler ? (provoc' ma jolie provoc'). J'aurais tendance à vous répondre que non, des hommes et des femmes ont pris ce mauvais pli de gifler, et sans doute parce qu'ils ont aussi la méconnaissance et suivent la tradition (encore une fois). La loi doit aussi nous instruire. Des femmes ont pour réflexe de gifler les goujats, et il y a bien d'autres façons de "gifler un homme et cela le fera bien plus réfléchir. Oui un homme, ça peut réfléchir parfois, promis que c'est vrai. L'un n'empêche pas l'autre. Qu'est-ce qu'une forte tête ? L'est-on naturellement ? Le parent gêné qui en vient à élever la voix, menacer, tenir des propos indignes sur le poids, voire même à crier, taper, fesser, gifler l'enfant qui fait une crise, qui réclame un Kinder Surprise en caisse, n'obtiendra en retour qu'un redoublement des cris de l'enfant et des pleurs. C'est donc inefficace et amène à des conséquences néfastes sur le développement de l'enfant (cf plus haut). Si l'enfant réclame, 2 possibilités : ou bien il est effectivement trop gâté et capricieux, ou bien il manque véritablement et est frustré. Dans le premier cas, il est possible de lui rappeler qu'il a déjà beaucoup et qu'en rentrant il aura des friandises, celles qui dorment dans le placard, et qu'en plus, toute la famille fera un jeu éducatif, ensemble. Dans le second et si les parents n'ont pas de moyens ou que l'enfant est en rééquilibrage alimentaire par exemple, il est possible de lui proposer de cuisiner ensemble (plus équilibré et souvent moins onéreux) et l'enfant participe donc et apprend, en plus. Les parents ne manquent pas de moyens afin d'éduquer. La communication reste un phare au milieu de la tempête. Nous n'aurons cesse de le rappeler, un enfant n'évolue pas bien sous la violence, la menace et la frustration. Un enfant demande du temps (et de l'écoute), prenez-le (et tant pis ci cela prend du temps sur le confort personnel des parents). Un enfant n'est pas une télé que nous pouvons éteindre quand ça saoule.
  4. Alors L.O.L et je vois aussi bien dans le rouge que dans le vert.
  5. Ah je suis non violente, moi mon bon monsieur. Non, c'est vous qui revenez dessus. Il serait peut-être temps de passer à autre chose, ne croyez-vous pas ? C'est faux, elle est inefficace et inutile pour l'enfant. La tape sur la main d'un enfant qui sait tout juste marcher, qui touche à un objet de décoration, n'est pas plus efficace que la tape sur la fesse à l'endroit d'un plus grand qui enquiquine un chien. Dans le premier cas de figure, un très jeune enfant ne reste pas sans surveillance et peut comprendre le "non", vous pouvez aussi détourner son attention et l'occuper à tout autre chose. Dans le second, vous pouvez expliquer à l'enfant qu'un chien reste un animal et que même si celui-ci lui semble gentil, et est l'animal de la famille, il peut être surpris, agacé et le mordre par réflexe et causer de plus ou moins gros dégâts... et vous pouvez aussi l'occuper à autre chose. Il n'est pas question d'envoyer tout le monde en justice, vous faites encore là des inférences trop rapides et déformantes, simplement de dénoncer et d'encadrer. Non, il n'est pas normal d'avoir la main qui démange. Non ce n'est pas une méthode d'éducation. Non ce n'est pas la panacée. Savoir que toutes ces violences sur l'enfant sont proscrites par la loi, pourrait faire avancer les mentalités. Je n'aurais pas assez de mes congés annuels afin de dresser la liste des intervenants ici qui m'ont écrit ce genre de balivernes et promis une fessée (et d'ailleurs si vous n'êtes pas si vieux, c'est une réédit', vous radotez déjà : je vous l'ai déjà écrit "non merci monsieur"). Encore une fois, être contre les violences, n'est pas faire la promotion de l'enfant roi. Casser la gueule des profs, c'est inacceptable, même dans l'idée. S'ils se montrent violents c'est aussi sûrement que ces gens ont grandi dans la violence. Ceinturons... et martinets. Il y a quelques années, la menace du martinet planait encore usuellement au-dessus de nos têtes blondes, et il pouvait être même vu comme ordinaire de s'en servir vraiment. Aujourd'hui ceci est considéré comme de la maltraitance, de la "dinguerie" et heureusement.
  6. Si nous en sommes à définir un cadre, c'est que des adultes sont mal très mal éduqués. Dans le meilleur des mondes, cela n'existerait pas, mauvaise nouvelle, nous ne vivons pas dans le meilleur des mondes. Laissez donc Gégé là où il est. Déjà, un titre est fait pour accrocher et ne peut pas faire 5 kilomètres, vous en conviendrez. Le corps du texte sert à développer. Toute violence est à proscrire, aucune violence n'est éducative, ce n'est pas positif. Tous les individus ne reproduisent pas des comportements et gestes inadaptés, inappropriés fort heureusement. Certains le font, ou n'y sont pas réfractaires, malheureusement. Vous trouverez des articles et études en cherchant sur le net. Vous êtes toujours en mode rombière, et êtes passé en plus en mode couard, en sus, de mieux en mieux. L'abus c'est déjà d'être persuadé que c'est une méthode d'éducation : abus de pouvoir de l'adulte, abus de violence, inutile qui plus est. Vous fesser et vous petit taper mutuellement, vous devriez, histoire de ne pas perdre la main.
  7. Il y aura toujours des vieux de la vieille (ce n'est pas péjoratif promis) pour nous dire/écrire qu'ils ont reçu des fessées et qu'ils n'en sont pas morts (textuellement). La fessée peut faire des dégâts tant sur le plan psychologique, que physique. Elle n'a aucune valeur éducative. À partir de là, il n'y a pas à niaiser, elle doit disparaître de "notre" quotidien. Vous avez justifié son emploi par un manque de temps et apporté l'argument comme s'il faisait autorité, puisque (bien) vécu. Je ne suis pas désolée de vous apprendre qu'il y a d'autres méthodes. Il y a toujours possibilité de faire autrement, de traiter rapidement, puis d'y revenir plus tard, au besoin. J'avais bien compris et vous ne manquez d'ailleurs pas de clore votre première contribution sur le fil par "l'outrance courante des propos sur ce thème me font penser à de la médisance politiquement correcte" (jugement entrecoupé d'un jugement au passage), vous écrivez auparavant que vous "comprenez qu'on lutte contre la maltraitance infantile et tant mieux si cette loi y contribue"(page 5). En d'autres termes, vous avez le séant entre deux chaises et ne pouvez en vouloir à vos parents, que vous chérissez (je ne vous blâme même pas). Maintenant, vous êtes adulte -il semblerait- et les faits remontent à un certain temps, c'était une autre époque. Il serait bon qu'aujourd'hui, le regard change tout à fait sur la fessée/gifle/tape. Qu'une grande majorité des français s'y accrochent bien que cela soit désuet et inefficace, est affolant. Bien sûr que non, cette loi n'est pas simplement juste puisque récente. L'éducation par la violence est une hérésie et avant cela un non sens. Cela ne correspond ni à mes valeurs (qui ne datent pas d'aujourd'hui), ni à l'avis de professionnels.
  8. Et à ceux qui nous sont revenus sous un "nouveau" format...
  9. Principe de précaution. Je ne pense pas pour vous, je vis avec mon temps, simplement. Nous avons aujourd'hui le savoir, il serait idiot de ne pas en profiter pour évoluer. Et vous allez me tenir la jupe encore longtemps sur ce point ? Vos parents auraient pu faire autrement, même s'ils avaient peu de temps. À chaque problème sa solution. La fessée/tape/ gifle ne sera jamais la solution. Vous, vous l'avez bien vécu, tant mieux pour vous et pour eux, cela n'en fait pas une méthode d'éducation pour autant. Certains voient en la violence une notion d'éducation, ça équilibre.
  10. Ce n'est pas marrant, ni enrichissant, de toute façon d'avoir un homme H24 à la maison. Vous ne seriez pas une grande romantique vous par hasard ? (Je croise également mes petits doigts pour cette nouvelle rencontre - lue plus bas).
  11. C'est bien ce que je vous ai écrit. Personne n'est parfaite. Je ne "tape" pas -et sans vilain jeu de mots- sur le parent qui a failli et se refuse à recommencer. Celui qui en fait un modèle d'éducation, est un idiot à mon sens, voire un gros beauf. Je n'ai jamais eu besoin de lever la main ni sur un enfant, ni sur un ado, pour me faire entendre et comprendre. Vous vous bassinez la couscoussière, tout seul.
  12. Pas vraiment non et vous n'êtes pas obligé de nous raconter des épisodes de votre vie, s'ils vous touchent autant. J'ajoute que le but n'était pas de vous toucher autant. La gifle est dangereuse. La fessée peut l'être physiquement et psychologiquement (des liens ont été postés sur le sujet et vont en ce sens). L'adulte qui réagit et s'en voudra est tout à fait excusable, parce qu'il ne récidivera pas. L'adulte qui voit en celle-ci un moyen d'éducation (celui qui administrera selon vous de façon réfléchie et "mesurée", sic) est plus inquiétant, c'est très archaïque. Nous sommes en 2018, wake up ! Puisque d'autres choses fonctionnent, la fessée s'avère inutile et est donc à bannir. Mon post est très correct et qui puis-je si vous avez des soucis avec les parallèles ? Certains adultes pensent gagner du temps en ayant recours à la gifle, à la tape, à la fessée, c'est prendre des risques inconsidérés en effet et parfaitement inutile encore une fois. Aucun gain de temps.
  13. Personne n'a écrit que c'était facile. Il est du devoir du parent d'essayer, toujours, de faire au mieux possible. Certains fessent leur ado, les giflent, sans état d'âme, aucun. Il n'est pas étonnant que ceux-ci se rebellent. Les parents éduquent en priorité leurs enfants, s'ils ont appris des choses qui ne conviennent pas chez la nourrice ou à l'école, s'ils calquent des comportements non attendus vus chez d'autres enfants, les parents ne sont pas obligés d'être démissionnaires pour autant. L'école est censée enseigner et beaucoup comptent trop sur elle afin d'éduquer, ou pallier à leurs manques. Éducation nationale, il y a déjà un souci d'appellation à mon sens (mais ce n'est qu'un avis). Je ne suis pas sûre que la vie ait été plus facile avant, et au contraire même, les adultes étaient tout autant travailleurs si ce n'est plus et ils n'étaient pas aidés de robots ménagers comme nous pouvons l'être. Les transports en commun étaient moins fréquents, l'automobile moins accessible...
  14. J'essaie de lire tout le monde et certains messages peuvent échapper. Là, en l'occurence votre message est cité dans son intégralité donc non, votre objection n'est pas valable. Peu importe, chausson ou main, la situation vous a échappée et vous avez frappé. Vous ne prônez pas, vous n'assimilez pas que cette violence est parfaitement inutile, c'est différent. Eh non là vous "ralotez" mon bon monsieur, puisque le parallèle -de je ne sais qui- ne vous sied pas, là où ailleurs il vous convenez, plutôt bien. Vous pouvez pronostiquer, Plouj (et rangez-moi ce ton de rombière en crinoline, par pitié), dites-vous que si j'en ai, la fessée et consort sont proscrits.
  15. On éduque un palais, faire du forcing est tout à fait idiot. "Fessée/gifle", "outil éducatif"," humiliation" : houlala, cela fait vraiment très peur. Un enfant qui a pour habitude de dialoguer avec ses parents, de façon apaisée, qui sera aussi éduqué de façon valorisante et positive aura de toute façon à coeur de ne pas décevoir ses parents. Jamais. Les enfants en bas âge et en très bas âge savent déjà discriminer les visages familiers -encore davantage celui de la mère- et également les différentes expressions du visage. Nous savons par exemple, que des expressions telles que la colère et la peur déclenchent quasi systématiquement les pleurs du jeune enfant. Il y a un langage adapté pour tout âge simplement. Avec un jeune enfant, il faudra souvent y revenir, et privilégier le jeu. Avec un adolescent, échanger et débattre, argumenter et accepter de visionner, les vidéos youtube qu'il peut amener, lui en tant, qu'argument, lui faire lire des sources, jugées plus sérieuses, et encore en débattre.
  16. Vous voilà bien inspiré... Il y a effectivement des adultes qui ont recours à cette méthode (des dingues) ou laissent les enfants devant leur assiette pendant des heures (des idiots), et j'en passe et des meilleures. Vous ne pouvez de toute façon faire autrement, c'est un package, si vous supprimez la fessée, vous supprimez la tape. Vous n'avez pas un "fesséeomètre", eh bien les juristes non plus. Quand à la gifle ce doit être le summum (sic). Rappelons la dangerosité de la chose sur le plan neurologique, en plus du psychologique, une commotion cérébrale peut si vite arriver. Tous ces gestes restent inappropriés, c'est toute une violence envers l'enfant, qui est complètement à bannir. La gifle, tout comme la fessée et variantes sont un exécutoire pour le parent qui ne sait maîtriser ses nerfs, elles resteront toujours injustifiées. Certains parents regrettent leur(s) geste(s) ensuite, ils ont failli et ils le savent. Des enfants, adolescents leur font payer verbalement, physiquement (et vous vous semblez être une bonne pâte, tant mieux pour vos parents), ou par le mépris, une fois devenus adultes et tant pis pour leurs parents. (Eh bien si cela ne vous plaît pas, prenons les châtiments corporels dispensés en prison, dans les pays, les moins civilisés... une bonne correction). J'aimerais vous rassurer et puisque vous voyez des ambiguïtés là où elles ne sont pas : je n'ai cure que vous ayez des enfants ou non, cela ne nous regarde pas ici, cela ne m' intéresse pas. Ce qui est effrayant, c'est que des français puissent s'accrocher encore à ces violences, y voir là une possibilité, et pire encore une méthode d'éducation. Je comprends les parents qui regrettent leur geste, moins et même pas du tout ceux qui en font la promotion. Bonjour Prométhée_Hadès, révérence, Vous voyez mal ? Les enfants sont sacrés et à protéger de tout abus, de toute violence. Est-ce plus clair ? Il n'y aura jamais de fessée bien méritée (quelle drôle d'idée), la fessée n'a aucune espèce de vertu éducative. Si elle était la clé de la bonne éducation, cela se saurait. Bon exemple le feu et il fascine parfois les enfants : si vous mettez une tape, voire une fessée à l'enfant qui tente de mettre sa main au feu sur la cuisinière, il y a nombre de chances pour qu'il tente à nouveau, ou à l'occasion d'un barbecue, en ouvrant le four etc... A contrario, si vous prenez le temps de lui expliquer (après l'avoir éloigné) qu'il faut y faire attention et dans toutes ses formes, que des individus, même les adultes, ne maîtrisent pas toujours, qu'il faut prendre garde, lui montrez par exemple que vous vous êtes brûlé vous-même (la cicatrice, la cloque), il y a des chances pour qu'il vous écoute et retienne justement la leçon et vous gagnerez du temps. Un enfant est un adulte en devenir, il convient de lui enseigner les choses, de dialoguer, répondre à ses interrogations. Punir un ignorant, le frapper, devrait vous sembler idiot, pour un enfant, qui est en quelque sorte une toile vierge, c'est exactement la même chose. L'enfant, vous le façonner, et cela peut prendre du temps, il faut le savoir. Aucun enfant n'est identique, c'est certain, si certains caractères sont plus trempés que d'autres aussi, si certains méritent ce genre de punitions et pas d'autres ? Non, aucun ne mérite cela, il n'y a absolument pas besoin d'avoir recours à la violence pour éduquer des enfants, fille comme garçon. Les enfants agissent par mimétisme. Si dans le foyer, par exemple on chahute beaucoup, si les voix portent, il y a fort à parier que les enfants seront ultra bruyants, plutôt pas zen, à moins qu'ils ne soient complètement traumatisés, par leurs parents. Si les parents ont recours à la gifle et à la fessée, il y a des chances pour que les enfants trouvent cela normal et reproduisent (mais ce n'est pas systématique). Alors il y a évidemment l'influence de l'école, de la nourrice, et les parents doivent systématiquement reprendre et démystifier, s'entretenir avec les adultes au besoin. Ces comportements devraient tendre à disparaître, et surtout au regard des méthodes d'éducation nombreuses et existantes qui fonctionnent bien. J'ai déjà vu des fessées marquer physiquement et personne n'était hémophile. Regardez la finesse de la peau d'un enfant, sa délicatesse, regardez la finesse de la peau de certaines femmes et de certains hommes aussi, et c'est faux le "non" n'est pas une violence psychologique insupportable. Le "non" à mon humble avis s'accompagne, également d'une explication (pas une dissertation hein). Quel que soit l'âge, il y a un discours adapté pour l'enfant. Un enfant plus jeune comprendra très bien des mots simples (sans pour autant en faire un demeuré : les "miam miam", "pipi", "caca", sont à bannir, à mon sens, les enfants ne sont pas des chihuahuas), et le vocabulaire s'étoffera et sera choisi ensuite au fil de son évolution et afin d'enrichir également son vocabulaire. Ne pas frapper un enfant, n'est pas en faire un enfant roi, c'est simplement ne pas en faire un enfant battu (même occasionnellement). Si le quantitatif était un argument d'autorité, gage de bon sens, de qualité, ici bas, cela se saurait. C'est dingue de vous lire vous accrocher à la fessée, comme d'autres pourraient s'accrocher à une bouée. Elle est parfaitement inutile. Il faudra bien un jour, que les français s'alignent. Passera maintenant, passera un jour. Il y a aussi des chances, pour que même votée, la tradition l'emporte là sur le droit et c'est bien triste. Freud et Dolto, c'est vous qui les amenez sur le sujet. La pédophilie, j'y réponds plus bas. Auschwitz, pas lu (quel post ?), et je ne comprends pas moi-même pourquoi d'aucuns sont en recherche du point Goodwin. Par contre vous, cela vous dérange moins quand cela va à peu près dans votre sens, les parallèles aux heures les plus sombres de notre histoire passent là tranquilles. Indignation à géométrie variable. Je comprends votre dégoût et le partage. Il y a ce sentiment que l'adulte a toute puissance sur l'enfant, frapper un enfant n'apporte de toute façon rien, à l'enfant. Au sujet de la pédophilie, c'est encore autre chose et à condamner évidemment, s'en prendre sexuellement à un enfant est un crime inexpiable.
  17. Et c’est forcément idiot puisque pouvant amener à un blocage alimentaire, alors que présenté ou préparé autrement une fois à venir, l’aliment peut mieux ou bien passer.
  18. Les adultes qui trouvent utiles et justifiés les châtiments corporels infantiles, se tiennent souvent étrangement bien en présence d’un patron, d’un supérieur, d’une personne qui pourrait potentiellement leur en coller une en retour. C’est ce que l’on appelle la lâcheté ordinaire.
  19. La sanction se doit-elle d’être un châtiment corporel ? Dans certaines sociétés, les voleurs sont amputés, les violeurs castrés physiquement, les détenteurs de drogue, fusillés... ah évidemment on peut trouver cela utile, éducatif voire aimer pour les plus sadiques. La sanction pour la sanction n’est pas éducative, vous en conviendrez, les devoirs supplémentaires peuvent apporter quelque chose et suivant l’âge cela peut aussi être un sujet philosophique par exemple. Non et vous pouvez relire, j’évoque les risques qu’ont pris vos parents puisque vous preniez l’exemple pour argument. J’évoque le risque que tout adulte peut prendre en admiminstrant un châtiment corporel. Risque parfaitement inutile. Une fessée est toujours une violence et n’a jamais une valeur éducative. C’est le déversoir des frustrations des adultes et s’il faut éduquer les adultes frustrés au moyen de la loi, alors soit.
  20. Vrai que le pseudo n’est pas sans évoquer les donjons... enfin les donjons sans les dragons, merci de régler vos affaires privées, bah au privé.
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