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Mórrígan

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Tout ce qui a été posté par Mórrígan

  1. Ce n'est pas plus mal, certain(e)s méritent à être connu(s)s, pas elle. En ce qui concerne le reste, oui, non, enfin c'est un autre problème. La réalité c'est qu'une femme est emprisonnée simplement pour avoir défendu des femmes qui ont eu un instant de liberté. C'est d'une grande tristesse. Sur le plan humain, cela peut toucher. Vous reste le balai, l'aspirateur, le ménage... c'est masculin toussa, allez et qu'ça brille ! C'est que vous pourriez faire rêver nos lecteurs dites donc. Retour à la réalité des portails des écoles, si bien de maternelle qu'élémentaires : des vieilles, et moins vieilles, en jogging et la culotte de cheval assortie, crocs et teintures bon marché (sic). Toute femme qui se respecte ou s'entretient plus simplement, active, a droit aux regards torves de ces...paupiettes, et au filet de bave du vieux qui mâte aussi. De quel droit ? Des droits de l'hommistes, de l'humanisme, toussa, soit tout ce que les fâcheux abhorrent.
  2. Le "terrorisme d'État" est le leitmotiv préféré des communistes d'aujourd'hui. Récupération des heures les plus sombres de l'histoire chilienne, enfin ou de l'histoire de nos amis les cocos. C'est une pensée éminemment communiste à laquelle ils sont sentimentalement très attachés manifestement... Par ailleurs, Marx en appelait également clairement à un "terrorisme révolutionnaire". Ce que vous êtes égocentré. Plus encore que casse-couille, il l'est pour des commerçants, particuliers dont les biens ont été vandalisés ou molestés.
  3. Essayez de leur lancer un sort afin qu'ils soient déjà à l'heure, ça fonctionnera peut-être mieux.
  4. Quelle perspicacité ! (et merci). Énième réaction à un sujet ouvert à mon initiative fin novembre dernier, depuis toutes les adolescentes un peu difficiles sont baptisées "Léa". Fin mars, quand même... la digestion est plutôt très longue. Je suis effectivement une obsession pour la trollette en question, ce qui est plutôt fâcheux pour elle, c'est que je ne suis pas du tout branchée "Gazon maudit". Merci de ne plus m'inviter sur ses sujets, ça lui passera... ou pas.
  5. Quel grand malade. L'appel à la haine, au meurtre, parce que là ce n'est que cela, via les réseaux sociaux, est un véritable fléau. Il est trop facile ensuite de se cacher derrière son clavier ou l'instinct grégaire.
  6. Le pays de tous les dangers pour les femmes est l'Inde. Les indiennes sont plutôt couvertes. Le simple fait d'être femme craint et dans certains pays encore plus que d'autres, parce que des hommes sont foncièrement, des malades. Si la tenue vestimentaire était corrélée aux agressions, nous écouterions avec grande avidité les discours de mamie De Menthon. Ce n'est pas le cas (ouf!).
  7. Les idées et les convictions personnelles convergent vers une idéologie en particulier, ce qui amène l'individu vers cette idéologie plus qu'une autre. Des idéologies sont également des exacts contraires. L'idéologie peut être un révélateur, est souvent l'exhausteur mais aussi catalyseur et le combustible. Évitons l'angélisme et d'autant que des individus idéologisés sont très sûrs d'eux. Notre perception du terrorisme a aujourd'hui évolué suite aux immondices perpétrés encore récemment, au nom d'une religion. Il devient délicat de mettre au même plan délit (destruction de biens matériels, pillage) et crime (tuerie de masse), en sus. Ce qui explique que l'emploi de la définition juridique puisse choquer quand employée en ce qui concerne le délit, alors que pourtant correcte.
  8. En septembre 1997, s'est tenue à New York, une des plus grandes ventes aux enchères, dernière dispersion du XXème siècle d'une collection royale, au profit de l'Institut pasteur, selon les dernières volontés de Wallis Simpson. Cette femme américaine, sans pédigrée aristocratique ni beauté particulière, divorcée par deux fois, est devenue une des femmes les plus détestées de l' époque, puisque pour elle, Edouard VIII, également connu pour ses sympathies nazies, a signé son acte d'abdication, 11 mois seulement après son couronnement (décembre 1936). Plus tard, Wallis posera notamment aux côtés d'Adolf Hitler. Leurs voeux seront prononcés en France, en Touraine. Ce mariage au parfum de scandale aura conduit le couple à un exil doré, en Europe surtout mais également aux Amériques, ainsi qu'à la constitution d'une collection d'objets d'art des plus variés. Parmi lesquels, différentes photographies du couple (environ 10 000) et portraits de la duchesse de Windsor, dont l'un de Brockhurst, peintre anglais contemporain. Un paysage au pastel de Degas, artiste impressionniste et naturaliste français, connu notamment pour ses danseuses, ou encore un Warhol. Wallis Simpson par Man Ray Le violon d'ingres, Man Ray La danseuse ajustant son chausson, Degas Wallis, la scandaleuse était également décrite comme une femme avide, trop ambitieuse et trop soucieuse de sa toilette. Elle se rêvait d'être reine, elle en eut les bijoux, mais pas le trône. Le duc de Windsor dépensa des fortunes et les joaillers rivalisèrent d'inventivité (Van Cleef et Arpels et Cartier principalement). Trésor d'amour et de guerre qui défraya la chronique. Le trésor de Wallis est un témoin de l'histoire du couple. Il en porte ainsi la trace, par exemple des messages figurent au dos des nombreuses rivières de diamants. Sur un bracelet décoré de 9 croix latines (création Cartier, chaque croix représentant un moment-clé de leur histoire) porte l'inscription "God Save the King for Wallis 16.VII.36" (Dieu garde le roi pour Wallis, 16 juillet 1936), après que le roi ait été victime d'une tentative d'assasinat. Nombre des bijoux de la duchesse furent élaborés à partir des pierres appartenant à la couronne britannique, ce qui ajouta encore à la sympathie que lui vouait la famille royale. Lorsqu'il s'agit de briller en société mais aussi parce que le chic se niche dans les détails, Wallis se pare de saphirs à l'heure d'apparaître dans la salle à manger bleue de son hôtel particulier du bois de Boulogne et de diamants jaunes dans la bibliothèque afin d'être assortie au sofa. Selon Osman, créateur anglais, la duchesse se servait du vêtement comme d'un instrument de pouvoir et régnera ainsi sur le Paris de l'après-guerre. Référencée dans l'histoire de la mode en tant qu'icône de l'élégance et de la sophistication, Wallis fut une championne incontestée de la haute couture parisienne. Nombres pièces Dior et Balenciaga ont composé sa garde-robe. Elle possédait un style particulier mêlant pièces de haute couture et inventions de la mode. Dès les années 30, elle choisit les créations audacieuses d'Elsa Schiaparelli dont la fameuse robe blanche couverte d'un homard, dessiné par Salvador Dali. Salvador Dali, artiste contemporain espagnol, touche à tout, s'est cherché à travers différents mouvements artistiques (de l'impressionnisme au surréalisme, en passant par le cubisme) et avant de définir sa propre méthode dite paranoïa-critique ou résultante du délire interprétatif de l'artiste. Le rêve ainsi que la religion auront été de ses principales sources d'inspiration, ainsi que sa femme, Gala, dont il aura fait sa muse. Nous retrouverons ainsi l'évolution de Dali à travers ses différentes oeuvres. Cadaquès, impressionnisme (premières oeuvres) Autoportrait, cubisme Gala Éléphants et cygnes, surréalisme La métamorphose de Narcisse Dali est également à l'origine de deux sculptures de Rhinocéros, dont l'une est inspirée d'une gravure ancienne (Durer): Quelques biographies sont dédiées au couple, qui avait pour habitude de signer "W.E" (pour Wallis et Edward) au bas des cartons d'invitation alors qu'ils organisaient des réceptions sans pareille. The place to be. Un biopic baptisé tout simplement "W.E" est dédié au couple légendaire et produit par Madonna (une des enchérisseuses d'ailleurs). La musique est composée par le polonais Abel Korzeniowski, pour laquelle il a été primé en 2012 (et le sublissime "Letters").
  9. Même couvertes, les femmes se font "dévorer". Si le vêtement était barrage à l'agression, ça se saurait. Ce sont des hommes qu'il faut éduquer et non La Femme qui doit être cachée.
  10. Pour ce qui est en gras, c'est plus qu'une évidence. Dans la tradition judéo-chrétienne, les femmes, les catholiques précisément n'usaient du voile qu'au moment de la prière il y a encore peu, jusqu'à finir par l'abandonner complètement, alors que les musulmanes sont toujours plus ou moins obligées (mais surtout plus). Des femmes sont prêtes pour cette évolution -elles l'étaient, dans le cas iranien, déjà auparavant- d'autres suivront. Elle leur est refusée, par des hommes. Le rapport à la religion est quelque chose de très personnel et les croyants les plus modérés l'entendent plutôt bien. La religion est là l'outil du patriarcat, c'est triste. Un coup de blues... ? Vous en avez déjà assez de faire passer la serpillère et d'aller chercher les gosses à l'école ? Intéressant (merci). Il s'agit ni plus ni moins que retirer tout attrait aux femmes et pire encore de les enlaidir avec des frusques informes, épaisses... d'en faire des repoussoirs sur pattes. Dingues que des hommes soient si peu confiants, finalement en ce qu'ils sont.
  11. Sans doute pour cela qu'il faudrait préciser et faire évoluer cette définition, qu'il faudra la préciser dès lors que nous retrouverons un climat plus apaisé. Le terrorisme renvoie à l'idéologie, qu'elle soit politique, religieuse, écologique etc...et se traduit par une violence extrême et dont le but est de terroriser les populations. Il est évident qu'amender ou créer une loi alors que nous sommes dans la tourmente, ne sera jamais une solution judicieuse. Sauf à vouloir montrer que les décisionnaires sont dans la réaction plutôt que dans la pro-action, sauf à vouloir nous montrer qu'ils sont très incompétents, c'est à éviter. Soignez-vous bien. Et alors que vous êtes toujours là à veiller sur le sujet, telle la moule sur son rocher, à l'instar de Thérèse veillant sur son Jean-Jacques, comme Arlette sur son vélo (ah non ça c'est fini, oups).
  12. Ah oui, nous allons vous préparer une croix et prévoir dans la foulée une canonisation. Vous distinguez donc les groupes qui considèrent que la contestation politique doit se faire sur un mode violent, souvent "idéologisés" et ceux qui ont des motivations plus mercantiles ou se laissent entraîner par la foule. C'est une question ouverte, libre aux intervenants de ne pas vouloir réfléchir plus loin que leur voûte plantaire ensuite *clin d'oeil* Ce qui vaut, si vous partez du postulat que les casseurs n'entrent pas dans cette définition. A contrario, si vous pensez qu'ils y sont déjà entrés, vous vous demanderez davantage comment les en faire sortir, si vous estimez qu'il doivent en sortir. Cette question avait déjà été soulevée lors des manifestations contre la loi El Khomri ou encore l'est fréquemment lorsqu'il s'agit d'activistes écolos. Si des penseurs, des journalistes, des juristes, le citoyen s'interrogent toujours et encore à ce propos, si des politiques sont plus péremptoires, alors c'est peut-être que la définition juridique est imprécise/qu'elle ne fait pas sens. Pour en revenir à ces groupuscules qui sont de toutes les manifestations ou presque (celles qui ont le fond prolétaire plus précisément), qui font régner la terreur : il avait été question de les dissoudre sous Valls, de mémoire, tant que ceux-ci étaient d'idéologie d'extrême-droite. Il n'est pas question d'en faire de même pour leurs homologues d'extrême-gauche... pourquoi ?
  13. De quand et ça vient d'où ? Pourquoi obliger les femmes ? Les touaregs aussi, seulement pour se protéger du soleil et non pas parce que cela leur est imposé.
  14. Nous nous interrogions quant à son apparition plus en général, dans les textes (?), sa genèse.
  15. À l'heure du boom des sites de rencontres, du succès des applications promouvant le sexe géolocalisable... êtes-vous bien sûr de cela ? S'il y a des femmes, il faut aussi des hommes. Tous acceptent d'être des consommables. La femme se définirait "avant tout par son physique", quand l'homme, lui, aurait droit à "du caractère, l'intellect, la richesse" : diable, mais dans quel monde Vuitton là ? Nous évoluons lisiblement dans des mondes parallèles, enfin mon monde a évolué, pas le vôtre. S'il subsiste quelques "sphères" machistes, toutes sont mises à mal par ce que le gros beauf appelle avec dédain "le féminisme", notamment. Il y a eu une prise de conscience collective, ensuite. En ce qui concerne les concours de beauté, la sélection en maillot de bain n'existe plus (chez nous et ailleurs), le prochain step est de complètement dégager ces concours très vieillots ou devenus obsolètes. En matière de cheerleading, par exemple, les pom pom portent des tenues moins courtes, si elles le souhaitent, depuis peu. Les pubs pour les yaourts avec des femmes nues ça se faisait encore dans les années 90 (ou surtout pour le déodorant). Nous sommes tout de même en 2019 et les publicistes ne tombent plus dans ce genre de facilité. La créativité est aujourd'hui encouragée. À Hollywood, cela peut se voir encore, néanmoins avec la déferlante #MeToo, les producteurs sont devenus tout de même plus prudents et les scénarios peuvent souvent se passer d'une érotisation du corps de la Femme. C'est un progrès. La beauté féminine n'est ensuite pas en elle-même mauvaise, bien au contraire. À partir du moment où la Femme s'est ré appropriée son corps, son image, est devenue décisionnaire, celle-ci a été diabolisée par des hommes, par une société aux relents encore misogynes. Quand elle n'est pas instrumentalisée par des hommes ou à des fins mercantiles, il s'agit de la couvrir, par l'intimidation ou la force. Cette espèce d'infantilisation permanente de la Femme est une croix qu'elle porte depuis plus de 2000 ans, ça commence vraiment à bien faire ! La charia (cela signifie "voie" de mémoire), aux mains d'extrémistes, permet d'imposer ou surtout de faire régner la terreur. Dans le meilleur des mondes, la foi est quelque chose de personnel, d'intérieur ou s'exprimant à un niveau individuel. Quels sont les interdits, pour les hommes, en ce qui concerne le vestimentaire ? Dans l'espace public, elles sont obligées de se soumettre oui. Comme cela doit être compliqué à vivre. La religion est souvent plus rigoureuse envers les femmes et lui donnerait aussi tous les torts. Il y a cette idée qu'elle serait par essence mauvaise ou conduisant l'homme foncièrement bon, invariablement, à sa perte. Cela se voit dans la tradition judéo-chrétienne, et même bien avant encore, avec Éve, Dalila, Lilith et ses succubes, Jézabel etc... Il y a un terreau misogyne, sans aucun doute, puisqu'à l'initiative d'hommes, qui le sont tout autant. Bonjour Abu nuwas, D'où est-ce que cela pourrait venir, selon vous ?
  16. Les beaufs et leur culot légendaire. Le sujet n'a pas été ouvert afin que vous veniez y décharger votre fiel à l'endroit des membres que vous avez pris en grippe. Merci de vouloir bien respecter l'orientation que j'ai voulu donner au sujet, soit échanger dans l'apaisement. Note : je peux vous apaiser sinon mais ne garantis pas que cela se passe sans douleur.
  17. Calmez-vous et mollo sur les procès d'intention. Si vous avez besoin de vous défouler, il existe ailleurs un sujet qui fait dans les 900 pages.
  18. Et cuvettes de chiottes de gare, vous pensez que le Sénat pourrait valider ? Le sens littéral, ce n'est pas ce qui est le plus dérangeant, à mon sens. Plus qu'un flou juridique, le casseur entre bien dans les clous de la définition, celle que l'on retrouve sur le site du Sénat, dont je fais mention lors de mon premier message. Sa dernière MAJ date de 2001. Bien des abjections ont été commises depuis affinant davantage notre perception de ce qu'est le terrorisme. Si nos juristes n'ont pas de dons divinatoires, ils peuvent néanmoins préciser cette définition, ou faire le focus sur le meurtre par exemple. Tout dépend de ce que l'on veut en faire. https://www.senat.fr/rap/l05-117/l05-1173.html En ce qui concerne les grévistes de la SNCF, vous êtes davantage là sur un plan métaphorique, jouant sur le littéral. C'est exactement l'image qu'emploient les usagers en colère. Lors de ces mouvements de grève, par contre, se sont réellement invités des casseurs ou certains de ces grévistes sont devenus casseurs. Il s'agit de factuel. Ces actes entrent bien dans la définition juridique. Ne peut-on pas manifester sans casser ? Il y a ensuite des meneurs et des suiveurs. Certains détruisent pour insuffler la peur, incontrôlables, et affirment qu'ils ne s'arrêteront que quand ils auront obtenu gain de cause, qu'importe ce qu'ils dégradent, biens publics ou privés. D'autres en profitent simplement pour venir piller. Certains obéissent à une idéologie, d'autres non. En dehors de cela s'est tenue récemment une marche pour le climat, une autre pour les femmes, aucune casse n'a été à déplorer. Même chose quand des ténors du barreau défilent. Merci pour votre réponse. Vous l'affineriez comment ? Les plus radicalisés se sont peut-être rattachés à ce mouvement ? Des figures politiques tentent aussi encore de se l'approprier, attisant encore davantage la haine ambiante. En Novembre dernier, les CSP+ pouvaient être gilets jaunes. Nombreux sont ceux qui ont pris la tangente se désolant de la direction qu'a pris le mouvement ou ne souhaitant pas être assimilés à des actes, qu'ils condamnent. Les rixes entre manifestants sont encore fréquentes. Nous aurons vu des citoyens venir au secours des forces de l'ordre, tabassées par la foule, quand d'autres restent impassibles ou s'en réjouissent. D'autres encore manifestent en l'espoir de voir leurs conditions de vie s'améliorer, depuis le premier jour, et le font plutôt pacifiquement. Au sujet des blacks blocs, l'idéologie ne prime t-elle toujours pas sur l'appartenance à un mouvement social ? Ces gens vivent à travers et surtout pour cette idéologie. Dés lors, les mouvements, quels qu'ils soient, ne sont-ils finalement pas qu'opportunités afin de semer le chaos ?
  19. Et le problème se pose là à mon sens. Le droit évolue, la définition du terrorisme, le doit-elle alors ?
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