Mórrígan

Vous vous montez surtout la bourriche tout seul et bien comme il faut encore. Cette application est née en "Batavie" (et non en Suède, comme sus-mentionné) suite à une envolée lyrique du premier ministre suédois (envolée lyrique qui n'a pas été suivie au pied de la lettre). Ces entrepreneurs néerlandais l'ont trouvé très inspirant. Il suffit simplement de lire quelques unes des réponses masculines trop empreintes de trouille et de paranoïa, ne serait-ce que sur ce fil, afin de se rendre compte, en effet, qu'ils pourraient être potentielle clientèle. Cette application dessert totalement les femmes et est bien sûr à destination des hommes. C'est un véritable danger pour les femmes, avant toute chose. Comment pourrions-nous vouloir de ceci ? Dans un cas de rétractation, puis de viol, par exemple, ces contrats en ligne pourraient être considérés comme faire valoir, pour des hommes. Nous peinons encore à reconnaître le non-consentement mais aussi l'état de sidération des victimes, alors une rétraction, vous n'y pensez même pas ! Ce serait bien d'arrêter de parler pour les femmes, et même pour des femmes, alors que vous (au pluriel) n'y entendez absolument rien aux femmes. La loi suédoise, en vigueur depuis seulement l'été dernier, ne propose pas de contrat à signer. Ce sont des bêtises. Elle rappelle simplement l'évidence : une femme pétrifiée, statique, muette, n'est pas en pleine possession de ses moyens et est par voie de conséquence non consentante. Le non-consentement ne s'exprime pas toujours, hélas, de vive voix. Le non n'est pas toujours verbalisé vocalement. Cette loi s'intéresse à l'état de sidération, trop souvent encore ignoré et rappelle que le respect même au sein du couple est une valeur volatile. Nous cherchons encore ce qui pourrait amener des individus, à violer. Ce que l'on sait, c'est qu'il y a des taux hormonaux anormaux en cause, pouvant se solder par un traitement médicamenteux. Ce qui reste non suffisant, le viol est aussi un crime engendré par la société. Certains hommes profitant du sommeil de leur conjointe, de leur inconscience, ou insistant tout de même alors qu'elle a pourtant verbalisé être fatiguée et vouloir remettre cela au lendemain, pour exemples, commettent le viol sans en avoir conscience-même. L'éducation n'y est donc, non plus, pour rien, évidemment. Résultante multifactorielle et suivant les cas. Nous nous traînons depuis des millénaires l'idée que la Femme doit être pleinement dévouée à l'homme, sous son autorité, sa subordonnée. Elle doit, dans un souci de procréation et pour le bon plaisir de l'homme, se mettre sur le dos et surtout bien penser à écarter les cuisses dés lors qu'il en fait la demande impérieuse. Nous devons impérativement faire bouger les lignes (les féministes y aident et même si vous les détestez) et il ne sera, avec pragmatisme pas possible d'effacer ce que des millénaires ont ancré, en cinq minutes. Vous constaterez, si vous avez des rudiments en théologie, que les femmes qui se sont élevées contre la misogynie, le patriarcat, ont toutes étaient diabolisées et citées en contre-exemples. À commencer par Lilith, première femme, l'égale, faite de la même terre qu'Adam (et non créée à partir de sa côte : Eve est née ensuite). L'égale... statut qu'elle lui a rappelé alors qu'il était dans une idée de domination, et qu'il lui a toujours nié. Fuyant le domicile, puis rattrapée par des "anges", le Dieu vengeur l'a condamnée à ne mettre au monde que des enfants morts nés, en guise de punition, puisqu'elle refusait de retourner auprès d'Adam. Au fil du temps, la tradition judéo-chrétienne, le folklore ont été jusqu'à renier à Lilith sa nature humaine. Il y a eu l'idée d'une terre souillée, l'ayant rendue impure et mauvaise par essence, d'abord. Elle est devenue un monstre griffu ensuite, tantôt mangeur de nouveaux-nés, souvent succube, libidineuse bien entendu puisque non soumise. Elle incarnerait aussi le serpent qui souffle à Eve qu'elle doit croquer dans la pomme. Elle est surtout aujourd'hui connue pour être la compagne du Diable. La femme non soumise à l'homme, qui refuse d'être au-dessous, est diabolique, c'est absolument invariable. De fait, pour certains hommes, la conception du couple c'est "moi et mon pénis" et les femmes deviennent ainsi de vulgaires déversoirs. Les violences faites aux femmes, et sur quel que plan que ce soit, sont très ancrées dans nos mentalités, qu'il s'agisse de la France, de la Suède, du Yémen, de l'Italie ou encore des États-Unis et etcétéra... Ces violences sont universelles, difficiles à faire disparaître. Ce que l'on peut reconnaître à la Suède -et d'autres pays lui emboîtent le pas- c'est qu'il y a une véritable intention, un vouloir, rendre le pays plus sûr pour les femmes. On s'y intéresse et cela c'est déjà bon signe. Le chemin sera long. Et des femmes sont violées lors de différents festivals en France et encore tout dernièrement. Aucun pays n'est vraiment sûr pour les femmes, par contre certains font plus d'efforts que d'autres ou se sentent vraiment concernés/ne restent pas dans l'immobilisme. En France, depuis quelques gouvernements, nous nous intéressons plus sérieusement aux violences faites aux femmes, et nous pouvons ainsi comptabiliser les cris d'orfraie de pauvres mâles, qui se sentent visés (on ne sait trop pourquoi, s'ils n'ont rien à se reprocher) se rangeant sans ciller aux côtés des délinquants et criminels sexuels, ainsi que les insultes dirigée vers Mme Schiappa notamment. Force est de constater qu'il est plus ardu pour vous de répondre à une question, pourtant simple, que de bavouiller sournoisement et d'écorcher les pseudonymes.

Je me suis spoliée toute seule récemment, en cherchant sur le net si le personnage de Vanessa avait été inspiré également de la littérature anglaise. Le prénom a déjà une origine anglaise. Je suis aussi gênée par un personnage (et atteint la fin de la saison 2) disons qu'il finit par me sortir par les yeux, toujours en quête de l'unique. Monsieur Clair est un personnage très touchant, un être sensible malgré ses dehors monstrueux, je le préférais sous le pseudonyme "Caliban". Pseudonyme qui rappelait une certaine dualité avec ce qu'il reflète maintenant.

Vous écriviez précédemment que les suédois "poussaient aux extrêmes" leur législation en ce qui concerne le viol : c'est à dire ?

Non, c'est simplement l'interprétation que vous, vous en faites, une interprétation peut-être motivée par un certain chauvinisme. Qu'y a t-il d'extrême à considérer et prendre réellement en compte la sidération de la victime ?

Les nordics restent des modèles en matière d'éducation, d'enseignement, de réussite. Je l'ai également personnellement constaté, en voyageant. Adopter une législation moins souple en ce qui concerne le viol, ce n'est ni plus ni moins ce que la Suède a fait : "Le texte prévoit désormais qu'une personne est coupable de viol dès qu'elle a accompli un acte sexuel avec une autre qui n'y a pas participé "librement". Auparavant, on ne parlait juridiquement de viol que si l'acte sexuel était accompagné de violence ou était accompli sous la menace. "Il n'y a absolument aucune exigence de dire oui formellement, de cliquer sur un bouton dans une appli ou quoique ce soit de cet acabit. Simplement participer physiquement est un signe de consentement", rappelle à l'agence locale TT Anna Hannell, juge qui a participé à l'élaboration de la loi". https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/02/en-suede-une-loi-sur-le-consentement-considere-comme-viol-tout-acte-sexuel-sans-accord-explicite_a_23472526/ Y a t-il quelque chose à redire ?

La peine maximale pour viol, est en Suède, de 6 ans. Eu égard au dossier, le violeur s'en sort plutôt bien. Les Suédois en sont encore aux balbutiements, la loi est encore toute fraîche. Il faudra sûrement encore quelques temps afin que la Justice s'affirme davantage. Ce qui est intéressant néanmoins, c'est que l'on s'intéresse à l'absence de consentement d'une part, que l'on rappelle également que le fait de se trouver dans le même lit qu'un homme et en quelle que tenue que ce soit, ne veut pas dire pour autant que l'on consent à un rapport sexuel. Si la loi considère l'âge de la victime, elle ne considère aussi pas assez celui du coupable, à mon goût. Un homme de 27 ans, ne devrait rien avoir à faire avec une mineure. Vous êtes toujours prompt à croire sur parole ce que peut écrire un intervenant, sans aucune vérification ?

Monsieur, faites un effort, je vous ai demandé gentiment et juste avant, de ne pas sombrer. Vous faites penser à un petit gosse, vous avez l'idée fixe et partez bille en tête. Ce formulaire que vous avez imaginé, vous aviez l'envie de nous le coller ici depuis un moment déjà, d'ailleurs vous avez fait dévier le fil là-dessus. Clarifions quelques points et afin de passer à autre chose, de revenir au sujet qui nous occupait initialement. En cherchant sur le net, j'ai trouvé ceci : "C'est une phrase du Premier ministre suédois - rapportée notamment par la tribune controversée du Monde signée par Catherine Deneuve - qui donna l'idée à Arnold Daniels, Rick Schmitz et Martijn Migchelsen, trois entrepreneurs néerlandais de lancer le projet de cette application de contrat sexuel avant l'acte. "Vous devez demander à la personne si elle veut avoir des relations sexuelles. Verbalement ou par écrit ce serait préférable!", s'était ainsi exclamé le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven. Une phrase alors moquée sur les réseaux sociaux mais qui s'inscrit dans un projet de loi du gouvernement suédois pour l'obtention d'un consentement explicite avant toute relation sexuelle. Un texte qui pourrait être appliqué dès juillet prochain." https://www.7sur7.be/sexe-et-relations/une-application-pour-valider-le-consentement-sexuel~ae3e3934/ Voici de quoi il retourne : "Une loi sur le consentement sexuel, qui considère comme viol tout acte sexuel sans accord explicite, même en l'absence de menace ou de violence, est entrée en vigueur dimanche 1er juillet en Suède après que le pays a été bouleversé par la campagne #MeToo. Le texte prévoit désormais qu'une personne est coupable de viol dès qu'elle a accompli un acte sexuel avec une autre qui n'y a pas participé "librement". Auparavant, on ne parlait juridiquement de viol que si l'acte sexuel était accompagné de violence ou était accompli sous la menace. "Il n'y a absolument aucune exigence de dire oui formellement, de cliquer sur un bouton dans une appli ou quoique ce soit de cet acabit. Simplement participer physiquement est un signe de consentement", rappelle à l'agence locale TT Anna Hannell, juge qui a participé à l'élaboration de la loi." https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/02/en-suede-une-loi-sur-le-consentement-considere-comme-viol-tout-acte-sexuel-sans-accord-explicite_a_23472526/ Mon intuition était donc la bonne. Il s'agit bien pour des entrepreneurs (au nombre de trois et des néerlandais) de s'enrichir sur la trouille, la paranoïa d'hommes, qui couinent déjà abondamment à l'idée de prendre l'ascenseur avec des femmes (NDLR elles pourraient les accuser de délits et crime sexuel, leur extirper le peu d'argent, qu'ils n'ont pas). Cette application présentant de nombreuses failles, ne servirait dans la logique, exclusivement que des hommes, trouillards. De l'initiative d'entrepreneurs, de l'exceptionnel, vous nous établissez des normes, et nous promettez l'apocalypse. Il faut bien admettre que nous sommes des winners en France, nous doutions pour exemple qu'une gamine de 11 ans ait pu être violée par un homme de 29 ans ! Certains pédophiles ont auparavant été relaxés. C'est une honte. Il s'agit d'un prédateur sexuel, connu de la justice pour des faits similaires. Le consentement de la gamine est pour ce genre d'individus totalement superflu. Nous ne savons s'il s'agit d'Igmar ou bien de Mouloud. Il reste dangereux de ne considérer que les individus qui ne pourraient pas avoir les bons codes culturels.

Cette application n'a pas lieu d'être, nous sommes d'accord sur ce point. Je ne crois absolument pas en cette notion de devoir conjugal : une femme mariée (ou un homme marié) n'est pas dispose à tout moment au prétexte qu'elle est mariée (nous ne sommes pas au drive d'un fast food), et parfois, il est possible aussi de ne pas avoir envie, d'être fatiguée, malade ou indisposée. Inclure du devoir, dans ce qui devrait être du plaisir est aussi ahurissant. Pourriez-vous éviter de sombrer dans l'affolement, en ce qui concerne cette application, ou les rapports homme/femme en général, s'il vous plaît ? Les Pays-Bas ont aussi des prostituées en vitrines et une vente légalisée du cannabis. Nous sommes, en France, les champions du statut quo. Pour le reste, bon sang ce que vous êtes parano ! J'en appelais tout simplement à votre bon sens : nous avons tou(te)s (ou presque) dormi en tout bien tout honneur avec un(e) ami(e), un(e) cousin(e), un(e) petit(e) ami(e). Zéro sexitude. La Justice suédoise rappelle simplement un fait commun. Dans une revue sérieuse ?

Bonsoir jeune homme, En accord avec le passage en gras, nous subissons toujours le poids de la tradition/religion. En ce qui concerne la défiance, chez les mâles, est-ce qu'il n'y aurait pas aussi de sombres histoires d'hormones derrière tout ceci ? Les tueurs en série (et tueurs tout court) sont majoritairement des hommes. On peut sortir des sentiers battus sans enfreindre les règles pour autant, et ce serait même plus prodigieux à mon sens. Le challenge est plus ardu. Dans le milieu professionnel notamment, c'est aussi la solution qui aura su allier respect des règles, de "la police" de l'entreprise et efficacité, voire originalité qui sera retenue. On ne s'illustre jamais vraiment dans l'anarchie (le licenciement est aussi en général, pas trop loin). Pour rejoindre A à B, nous ne sommes pas obligés d'emprunter le chemin le plus simple et le plus court, et tant que l'on ne perd pas de vue l'objectif (rejoindre B).

Il est possible que les parents n'en aient pas été averti, ou n'avaient même connaissance de cet homme. La plupart des parents ont tendance à sortir les griffes quand un homme, avec un écart d'âge important, a des vues sur leur enfant, de surcroît mineure, et à juste titre. C'est une réaction typique, de parents ordinaires, responsables. Les jeunes filles (et les jeunes hommes) également, peuvent avoir besoin de temps (et c'est rassurant), avant d'avoir un rapport charnel, elles ont aussi des craintes. Elle a verbalisé son refus, au préalable, elle n'avait pas l'intention de coucher. Cet homme ne l'entendait pas comme cela. Il a clairement un profil de prédateur sexuel d'ailleurs, et les réseaux sociaux offrent en effet un excellent champ des possibles, pour un profil comme le sien. Les filles sont toujours élevées dans la crainte du viol. C'est du moins valable en France, peut-être en Suède aussi (elle enregistrerait des taux inquiétants en ce qui concerne les viols et agressions sexuelles, ce qui expliquerait que le gouvernement puis la Justice soient particulièrement réactifs). Ensuite, nous avons tous été jeunes (enfin plus jeunes), ce qui prime longtemps c'est de s'amuser, malgré les recommandations des adultes, leurs conseils avisés. Il suffit de faire l'effort de mémoire. Les dangers potentiels restent dans un coin du cerveau mais la promesse de s'amuser, l'adrénaline peut être plus forte. J'ai levé les yeux au ciel un nombre incalculable de fois quand notre grand-mère nous disait de nous méfier des voitures qui s'arrêtent sur le bord de la route, qu'il ne fallait pas que nous allions en ville à pied ou encore quand nos mères nous disaient qu'aller en boîte de nuit, pour des filles, pouvait être dangereux, qu'elles étaient inquiètes... C'était les années 90 pourtant, ce n'était déjà pas sûr et cela semble aller de mal en pis. Le dialogue est important, peut-être que ces parents ont déjà abordé ce sujet avec leur fille. Nous aurions tendance à regarder du côté des parents ou voir une société hypersexualisée (elle l'est), chercher l'erreur partout et alors que le focus est à faire avant toute chose sur les prédateurs sexuels et en diminuer le nombre. La plupart des adultes sont sains et n'ont pas de vues sur les enfants. Qu'est-ce qui ne va pas chez les autres ? La loi pourrait aussi empêcher les moins téméraires de ces prédateurs, les dissuader. Bonjour Prométhée_Hadès, révérence, Contente de vous revoir parmi nous. Quéssé cette histoire de masturbation ?

Nous pouvons nous arrêter là. Ou juste jeune. La société nous vend encore des princes charmants au kilo. Un homme plus âgé peut avoir, aux yeux de la jeunesse, une certaine aura, et saura aussi trouver les mots justes afin de profiter de la naïveté d'une jeune fille. Là, il n'aura pas eu la patience de l'embobiner jusqu'au bout, il s'est juste passé de son consentement. Manifestement, vous avez le nombril jusqu'au menton et ce frein que vous avez du mal à ronger... c'est absolument délicieux. La loi est valable quel que soit l'âge et c'est bien normal. Protéger les enfants, c'est bien. Protéger toutes les victimes, c'est encore mieux. Une femme qui partage un lit avec un homme, ne veut pas nécessairement qu'il passe à l'acte. Vous n'avez jamais dormi sagement auprès d'une femme ? (amie ou petite amie, cousine etc...). Certains font fi du vouloir des femmes, et les prennent par l'intimidation, la force, ce qui est totalement abject. Le viol est constitutif d'un crime. Nous sommes dans une société qui a du mal à intégrer toute la violence (physique et/ou psychologique) du viol, et pourtant il y a déjà un indice dans le terme. Pour le reste, contracter pour coucher, me fait davantage penser à une opération marketing (qui a lancé l'application ? Est-elle gratuite ?). Pourriez-vous nous fournir un article en français, voire en anglais ? Nous ne lisons pas le suédois couramment.

Relisez. Prenez le temps s'il faut.

Bonjour Paul, Jessica Jones n'a pas l'air super bien dans sa peau de super héros, du peu que j'en ai, pour le moment, vu. Au sujet de Penny Dreadful, j'en suis à la fin de la saison 2. Les personnages ont tous quelque chose d'intéressant, même les plus vils. Il est vrai que Miss Ives est l'héroïne de la série, qu'elle est tout à fait unique. Helen Mc Crory c'est aussi "maman Malefoy" (Harry Potter). Je jetterai un oeil sur Peaky Blinders.

C'est bien parce que vous ne jouissez pas de la plénitude de vos facultés intellectuelles et morales, que j'ai la gentillesse de développer sur le sujet et avec grande patience. Point de digressions, ni même de vitupérations, et pour écrire vrai, vous me faites même un peu de peine. Je n'ai pas lu un(e) seul(e) intervenant(e) qui n'ait pas pris soin de vous répondre et d'étayer.

Elle est mineure. Cet homme a 27 ans (soit a minima 10 ans de plus) et l'a violée. À l'aube de la trentaine, il ne faut pas être bien évolué, voire malade, pour jeter son dévolu, sur une mineure. La jeune fille s'est trouvée sidérée alors qu'il la violait. Auparavant, elle lui avait annoncé ne pas vouloir coucher avec lui. Est-ce que le fait de se trouver dans un lit avec un homme, en quelle que tenue que ce soit, signifie que l'on veut coucher avec lui ? La Justice suédoise a tranché, que non (et heureusement d'ailleurs), nous avons des leçons à prendre en France. Ce que l'on sait, c'est qu'ils se sont rencontrés sur un réseau social. Également, que l'homme est connu de la Justice pour des faits similaires, ce qui a été un facteur aggravant. Les parents sont le plus souvent dépassés et par l'usage des réseaux sociaux de leurs enfants et par leurs premiers émois amoureux. Quant à savoir, comment un viol pourrait avoir lieu sous son propre toit- vous tombez des nues et vous connaissant un peu, je me doute que vous êtes davantage dans le questionnement- néanmoins c'est quelque chose qui peut et est déjà arrivé. Cela arrive encore, la preuve. Le prédateur sexuel est et sera toujours à blâmer, il n'y a pas d'autres coupables. Périscope ? Ce n'est pas via ce réseau que des ados se sont suicidés en direct ? L'art de la poésie n'est pas donné à tous. Abstenez-vous. Et pour le reste, également aussi. Merci bien.

Il aura négligé d'attendre l'accord de la jeune fille. Le terme ou sa traduction est un peu spécial, certes, néanmoins c'est une véritable avancée pour les suédoises victimes d'abus sexuels et de viols.

C'est ce que l'on appelle une dystopie.

Et ne peut-on pas être originale et créative, tout en n'enfreignant pas les règles ? Le souci des stats c'est qu'elles gomment l'Humain et ses particularités, surtout pour qui n'est pas averti.

Tiré par les cheveux, vraiment ? Un homme de 27 ans, qui n'attend pas le consentement d'une mineure pour entamer l'acte sexuel... Initialement la peine de prison était de 8 mois, étant donné que le monsieur était aussi connu de la Justice pour d'autres délits sexuels sur mineures, la peine a été allongée à plus de 2 ans. Est-ce si cher payé pour un prédateur sexuel hébéphile ?

Suède. Pour la première fois, la Cour suprême suédoise juge un homme coupable de viol par négligence En Suède, la Cour suprême a, pour la première fois, appliqué la loi sur le viol par négligence. Dans un cas où, d’après elle, il n’est pas sûr que l’homme se soit rendu compte que la femme n’était pas consentante. L’homme de 27 ans et l’adolescente avaient été en contact sur les réseaux sociaux depuis un moment, explique le journal suédois Dagens Nyheter. Quand il a demandé à passer la nuit chez elle dans la ville de Västerbotten (dans le nord-est du pays), elle a accepté en soulignant qu’elle ne voulait pas de rapports sexuels avec lui. Et quand l’homme a quand même voulu s’engager dans un acte sexuel avec elle, elle était tellement choquée qu’elle n’a ni bougé ni parlé. Selon la Cour, l’homme qui nie être coupable de viol, aurait dû poser une question ou attendre une réaction de la part de la femme. Sur son site web, le tribunal écrit : “Le fait que la plaignante et l’agresseur se soient allongés dans le même lit et qu’ils n’aient été vêtus que de sous-vêtements ne veut pas dire que la plaignante a été volontaire pour des actes sexuels.” Article : https://www.courrierinternational.com/article/suede-pour-la-premiere-fois-la-cour-supreme-suedoise-juge-un-homme-coupable-de-viol-par

Il n'existe pas de lumière plus brillante que vous face aux ténèbres... C'était une blague, vous êtes bouché à l'émeri et ne voulez, de fait, reconnaître la vérité alors qu'elle sort de son puits, sous vos yeux, toute nue. Le souci majeur avec vous, est que la Femme incarne par défaut le mal absolu. Elle peut toutefois racheter ses péchés en devenant une bonne petite soumise. C'est horriblement convenu. Il va sérieusement falloir arrêter de raconter la messe, j'ai, pour ma part, déjà rangé mes souliers du dimanche. Ce numéro d'ELLE, qui vous chagrine, parmi d'autres, commence par un édito baptisé "les racines du mâle", ne vous méprenez pas (encore), ces quelques lignes sont dédiés à ces hommes qui ont recours à la coloration (capillaire). C'est un article aussi tendre que drôle qui a un air des colorations de nos grands-mères. Si le magazine est féminin, à destination des femmes essentiellement, il y a également quelques articles dédiés à la mode au masculin (faut habiller "chouchou"), au running en couple par exemple et encore des articles qui parleront aussi à ces messieurs ("apprendre à perdre son temps","marre de la compassion à tout va", "l'art de l'ironie 2.0","orthodontie, les adultes aussi" etc...). Il n'y a pas d'articles hostiles envers les hommes, ni de "féminisme extrémiste" comme vous l'écriviez, c'est un magazine féminin, que les hommes, nous empruntent de temps à autre (je vous invite à le lire d'ailleurs, cela pourrait vous ouvrir les chakras -avec un peu de chance- et dégommer vos préjugés qui sentent la naphtaline). Plus haut, je lis que vous avez posté deux liens : l'un mettant en avant une photo prise d'Emmanuelle Béart de 2003, en opposition avec un article sur les violences faites aux femmes (mentionnant la chosification du corps de la Femme), datant, lui de 2016 (13 ans d'écart !) et l'article qui date déjà de 3 ans. Vous noterez aussi que la photo de Laetitia Casta -qui ne vous pose plus problème- est aussi plus suggestive, sage (on ne voit pas grand chose), donnant une impression de naturel et de fraîcheur. Vous voyez bien que ça bouge. L'article appelle aussi à nous accepter, femmes, comme nous sommes. Laetitia évoque son passage à la quarantaine, qu'elle trouve beau et intéressant, tout comme cette nudité, qu'elle trouve naturelle. Il reste ensuite et encore des femmes, effectivement, prêtes à adopter des positions lascives, que nous retrouverons dans les magazines pour homme, ou bien au travers le monstre Hollywood et encore un peu du cinéma européen (et sûrement encore ailleurs) et sans faire mention des plateformes de la pornographie pour tous. Certains producteurs se servent toujours de ces vieilles ficelles qui fonctionnent toujours avec les mêmes mâles primaires. Il suffirait de ne pas acheter pour que cela ne se vende plus. Du nu appelant au sexe, c'est clairement ce que nous pouvons dénoncer (tout comme cet article de 2016) et non simplement la nudité (qui n'est pas mauvaise en elle-même) ; et vous n'en trouverez pas dans ELLE. Clairement, parce que ce n'est pas le but recherché, que le public de ce magazine ne court pas après cela... et pour autant vous n'y verrez pas de mâles tous nus dans des positions sans équivoque, non plus. Vous vous êtes trouvé un bouc émissaire, en la personne de Valérie Toranian, ancienne rédactrice en chef d'ELLE au passage (elle y a arrêté son activité en 2014, pour votre MAJ), pratique pour déverser vos frustrations en ce qui concerne les femmes, et ce n'est pas comme si nous n'en avions pas l'habitude : ELLE n'est pas LUI. N.B : sur la couverture d'ELLE, nous voyons Laetitia Casta dans une longue robe noire, et il semblerait que les enfants en voient déjà plus quand ils vont à la plage. Avez-vous prévu d'interdire le topless ? D'étendre la burka pour toutes ?