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jean ghislain

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Tout ce qui a été posté par jean ghislain

  1. jean ghislain

    L'espoir

    Ce même désir qui nous rappelle à nous-même, à ce que nous avons déjà accompli jusque là, malgré les embûches, oui. La volonté se pose alors sur le désir bien légitime de vivre et continuer, ne serait-ce que pour retrouver un bonheur passé. "Avez-vous jamais approuvé une joie ? O mes amis, alors vous avez aussi approuvé toutes les douleurs." Nietzsche. Chacun veut toujours jouir de la vie, encore une fois, et encore, comme tu dis. Même si le monde apporte son lot de souffrances.
  2. jean ghislain

    L'espoir

    Il faut bien différencier l'espoir de l'espérance, cette dernière étant une "vertu théologale" qui voudrait voir s'accomplir le bonheur grâce à Dieu, etc... Pour ce qui est de l'espoir, il s'agit d'une aspiration en vue de la réalisation d'un projet dans sa vie. Par exemple : C'est sans espoir = tu n'y arriveras pas. Tu peux toujours espérer = tes aspirations sont vaines. J'ai bon espoir = il est probable que ce que je prévois m'arrive bel et bien. Or quand nous nous sentons impuissants face au monde, il peut nous arriver de ne plus vouloir continuer à avoir des vues pour nous, nous pensons que tout conduit à l'impasse, c'est le cas dans la vie lorsque nous naviguons avec des vents contraires, s'il faut l'exprimer de manière imagée, et que l'on sent que l'on échoue, faisant ainsi du sur-place. Où trouver alors les ressources nécessaires pour continuer (à vivre) ?
  3. jean ghislain

    La religion

    Page noire du christianisme
  4. jean ghislain

    La religion

    En agitant le petit drapeau rouge qui brûle, et qui plus est en renvoyant les scientifiques à leur responsabilité, vous faites doublement preuve de malhonnêteté pour vous débarrasser ainsi d'une problème philosophique. Diversion ?
  5. jean ghislain

    La religion

    Ce n'est pas un ciment, car avec du ciment on construit des édifices où l'on peut paisiblement et fièrement séjourner. Or la religion est plus une glu dont on peut difficilement se débarrasser une fois après y être plongé. Regardez comment les oiseaux de la pollution meurent de ne plus savoir voler lors d'un déversement de pétrole dans notre belle nature !
  6. jean ghislain

    La religion

    Et Magus il est quoi ?
  7. jean ghislain

    La religion

    D'accord, je n'interviendrai plus dans le débat, puisque cela conduit à l'intempérance, pour ne pas dire au conflit. Du moins jusqu'à ce que le coq ait chanté trois fois... pour parler comme un chrétien. (Ce qui veut dire que je me laisse la possibilité de trahir cette promesse de retrait, hein !) A +.
  8. jean ghislain

    La religion

    Oui, c'est énervant à la fin de les voir s'enfoncer. Dans ma vie, j'aime que ceux qui m'entourent soient au mieux. Les croyants marchent tellement sur la tête qu'ils ne comprennent même pas l'embarras qu'ils peuvent susciter chez les athées lorsqu'ils repoussent l'aide tendue sous prétexte qu'ils continuent à croire à la vérité infuse de la religion. Moi personnellement, cela me lasse et je crois qu'on peut alors me reprocher d'aller les envoyer paître dans leurs textes "si plein de sagesse et de piété". Mais je ne les déteste pas, et s'ils peuvent trouver un moyen de s'en sortir, c'est tant mieux. Tout-à-fait, c'est ainsi que je perçois les croyants, si faibles pour pouvoir ouvrir les yeux sur la réalité, au risque de s'y brûler. C'est pourquoi je préfère souvent couper court.
  9. jean ghislain

    La religion

    Certes, mais s'il faut que les civilisations passent par cette erreur (Freud aurait dit illusion), il est heureusement permis (et souhaitable) de la dépasser. Aucune obligation bien sûr : je dis juste que c'est possible, et cela à un niveau individuel, tout comme à l'échelle d'une société. Et le premier pas, qu'a fait la philosophie pour s'en sortir, est venu avec Nietzsche par sa dénonciation soutenue de l'emprise religieuse.
  10. jean ghislain

    La religion

    Pour ceux qui ne souhaitent pas en rester au hors-d'oeuvre, voici de quoi aller plus loin. Nietzsche, à propos du ressentiment, origine du sentiment religieux. La révolte des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et enfante des valeurs ; le ressentiment de ces êtres, à qui la vraie réaction, celle de l'action, est interdite et qui ne trouvent de compensation que dans une vengeance imaginaire. Tandis que toute morale aristocratique naît d'une triomphale affirmation d'elle-même, la morale des esclaves oppose dès l'abord un « non » à ce qui ne fait pas partie d'elle-même, à ce qui est « différent » d'elle, à ce qui est son « non-moi » : et ce non est son acte créateur. Cette inversion du regard appréciateur - ce point de vue nécessairement tourné vers l'extérieur plutôt que sur soi-même - appartient au ressentiment : la morale des esclaves a toujours et avant tout besoin, pour prendre naissance, d'un monde hostile et extérieur: il lui faut, pour parler physiologiquement, des stimulants extérieurs pour agir - son action est foncièrement une réaction. Le contraire a lieu, lorsque l'évaluation des valeurs est celle des maîtres : elle agit et croît spontanément, elle ne cherche son antithèse que pour s'affirmer soi-même avec encore plus de joie et de reconnaissance [...]. Les « bien nés » avaient le sentiment d'être les « heureux » ; ils n'avaient pas besoin de construire artificiellement leur bonheur en se comparant à leurs ennemis, de se persuader ni de mentir (comme font tous les hommes du ressentiment) ; et de même en leur qualité d'hommes complets, débordants de vigueur et, par conséquent, nécessairement actifs, ils ne savaient pas séparer le bonheur de l'action. - Chez eux, l'activité était nécessairement mise au compte du bonheur (de là l'origine de l'expression eu prattein). - Tout cela est en contradiction profonde avec le « bonheur » tel que l'imaginent les impuissants, les opprimés, accablés sous le poids de leurs sentiments hostiles et ; venimeux, chez qui le bonheur apparaît surtout sous forme de stupéfiant, d'assoupissement, de repos, de paix, de « sabbat », de relâchement pour l'esprit et le corps, bref sous sa forme passive. Nietzsche. Marx, sur le développement du phénomène religieux. Le fondement de la critique irréligieuse est : c'est l'homme qui fait la religion, ce n'est pas la religion qui fait l'homme. Certes, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi qu'a l'homme qui ne s'est pas encore trouvé lui-même, ou bien s'est déjà reperdu. Mais l'homme, ce n'est pas un être abstrait blotti quelque part hors du monde. L'homme, c'est le monde de l'homme, l'État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu'ils sont eux-mêmes un monde à l'envers. La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l'être humain, parce que l'être humain ne possède pas de vraie réalité. Lutter contre la religion c'est donc indirectement lutter contre ce monde-là, dont la religion est l'arôme spirituel. La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions.[…] La critique de la religion détruit les illusions de l'homme pour qu'il pense, agisse, façonne sa réalité comme un homme sans illusions parvenu à l'âge de la raison, pour qu'il gravite autour de lui-même, c'est-à-dire de son soleil réel. Marx.
  11. jean ghislain

    La religion

    D'un, il est peu probable que je désire "grossièrement" comme vous, par exemple de voir l'humanité asservie aux dogmes que vous défendez. Après, ce que je désire ou pas dans le fond ne regarde que moi, alors n'allez pas faire votre beurre là-dessus : je vous prierai de ne pas jouer au père fouettard avec moi... Quant à l'entente, le partage, et le respect, comme je l'ai écrit auparavant, vous aurez du mal à réécrire l'histoire. Mais je comprends pourquoi vous ne parlez pas plutôt de guerre de religion, de sainte inquisition, de schisme au sein de vos "si belles" églises. Non, trois fois non, pour vous il n'y a que de bonnes paroles... mais qui ne font pourtant envie que de loin, à vrai dire, parce que si l'on se rapproche de trop, une odeur s'en dégage facilement. Une odeur indéfendable, si vous voyez ce que je veux dire ? PS : si j'ai posté ce sujet à la rubrique philosophie, ce n'est pas pour voir déballer tout l'attirail du parfait témoin de Jéhova, mais bien pour saisir le phénomène religieux par la philosophie, s'il est permis...
  12. jean ghislain

    L'espoir

    Oui, l'espoir est le dernier rempart de l'esprit. Et c'est au pied du mur que l'on voit la valeur du maçon. Tu vois ce que je veux dire ? Dans les pires moments, on ne fait plus le beau, on est face à soi-même. C'est là qu'il faut réussir. Celui qui sait rebondir, sait le mieux s'élever. Pour répondre à ta question, je dirais qu'on peut très bien cheminer toute une vie sur de fausses bases. Chacun n'a pas la même chance, ni la même puissance.
  13. jean ghislain

    La religion

    En quoi je crois ? Ce que je vois, c'est que le monde est tel quel, ainsi que les hommes. Et qu'il faut faire avec. A chacun de cheminer au mieux. C'est ma base. Ah bon ? Alors autant passer dans le néant ? Fais-le s'il te plaît ainsi.
  14. jean ghislain

    La religion

    Tu sembles nier à quoi te conduisent tes "saintes écritures". On ne peut rien créer de beau sur ce qui part d'une mentalité de soumission. Vos sauveurs sont l'illustration de la souffrance. Ce n'est plus le rôle de la philosophie de suivre la religion, le moyen-âge est bel et bien passé. L'esprit doit cheminer au-delà de la dégénérescence. Là réside une des utilités de la philosophie.
  15. jean ghislain

    La religion

    Certains diront que c'est beau d'être aussi soumis à tes "saintes écritures", comme tu dis. Mais, on peut se poser la question de cette sublimation que l'on crée dès lors que l'on dégénère (qui consiste à se soumettre à un ordre plus puissant, afin de s'abandonner à son sauveur) : le résultat n'est-il pas condamné à être malsain ?
  16. jean ghislain

    La religion

    Conneries... et vous ne venez que spamer mon sujet.
  17. jean ghislain

    La religion

    La foi, c'est juste une question de ressentiment. Quant à la connexion au divin, libre à ton imagination. Et puis, pour ce qui est de la quête de la vérité, laisse tomber... c'est pas si évident que ça !
  18. jean ghislain

    La religion

    C'est des conneries tes citations.
  19. jean ghislain

    La religion

    L'étude de la religion est ouverte à tous, athées, ou pas Je connais autant la Bible que toi , sinon mieux, mon pauvre gars.
  20. jean ghislain

    La religion

    Pas du tout. Les Juifs présentent Jésus comme un révolutionnaire. D'ailleurs, les Romans retiendront de lui qu'il se veut INRI (= Iesvs Nazarenvs Rex Ivdeorvm), concurrençant ainsi César. Mais là n'est pas la question.
  21. jean ghislain

    La religion

    Il n'y a pas d'erreur, Moïse a bien dirigé les Juifs en dehors de l'Egypte, et Jésus vivait en Judée, une province de Rome... Je ne vois pas l'intérêt de ton intervention.
  22. jean ghislain

    La religion

    Vraiment ? Tu crois que tu peux nous la faire à l'envers ?
  23. jean ghislain

    La religion

    Bien sûr... C'est facile de refaire l'histoire, hein ?
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