toti

C'est clair ! Loom, ce que tu dis, c'est pourri, sale, nul...

Pas du tout... je ne faisais que te reprendre sur un propos qui ne me semblait pas logique... On est d'accord... Quels medias ?Les médias privés, leur but serait plutôt d'avoir un taux d'audience le plus élevé possible ou un maximum de lecteurs... Je n'ai pas la télé les 3/4 du temps... Ca vient de mes expériences personnelles et celles de proches.Cela dit je n'ai pas de chiffres.

Combattre l'antisemitisme et combattre les antisemites, ce n'est pas la même chose. Il me semble qu'il vaut mieux s'attaquer aux idées. Après bien sûr, ça n'empêche pas de combattre les antisemites lorsque leurs idées prennent des formes d'agressions. Les combattre verbalement si ces agressions sont verbales et physiquement si ces agressions sont physiques. Ma dernière phrase me semble clair, mais c'est normal, c'est moi qui l'ai écrite. Ce que je disais, était une réaction à ce que disait Mikonos : Montrer des jeunes insultant un ministre ne me semble pas approprié si les médias veulent les faire bien voir.

Un indice ? Il vient d'où ce vélo? The day after ?

L'antisemitisme, le repli sur soi, le communautarisme résultent souvent de la misère... Et je n'excuse pas du tout l'antisémitisme (je me répète avec les "je n'excuse pas..." mais sinon vous me faites dire n'importe quoi !) comme toute autre forme de racisme mais je trouve ça délicat de le combattre par la police. Enfin je ne vois pas par quel moyen ! Le jour on ne recensera plus de bavures, ou d'abus dans la police, peut-être que nous aurons des raisons d'être moins vigilants... Lorsqu'un média montre des images de jeunes insultant un ministre, je ne suis pas sûr que ce soit dans le but qu'il soit bien vu des spectateurs. Sinon, tu ne les montres pas, le résultat est plus sûr !

A vous lire, on croirait que jusqu'à présent la police n'existait pas... ni la justice... Donc les problèmes de violence, de délinquance, résultent aussi des limites de la police et de la justice. J'estime que tu es naïf car le libre arbitre est une notion à relativiser, tout comme il faut relativiser la notion de déterminisme ! Enfin il me semble qu'un fils de médecin est "plus libre" qu'un fils d'ouvrier de devenir médecin... Quant à "pourquoi certains s'en sortent et pas d'autres ?"... la réponse ne peut pas se donner en quelques lignes, elle est complexe et multiple (problème d'identité, d'intégration, de repères, etc), et puisque tu ne veux pas lire de livre (c'est vrai que c'est un peu plus compliqué que de faire une recherche de vidéo sur internet par le terme "racaille"), je te laisse croire que tu es un homme méritant, exemplaire, meilleur que les autres, et que d'autres sont foncièrement des salauds, qui ne mérite pas d'être traités comme des êtres humains. Pourquoi certains doivent "s'en sortir" alors que d'autres n'ont pas à s'en sortir, puisque leur milieu est déjà propice à une vie confortable, structurée... ?

Maz, ces travailleurs ne sont là que pour rattraper les failles de notre organisation... peut-être ne sont-ils pas assez nombreux, peut-être n'ont-ils pas de moyens suffisant... Les travailleurs sociaux n'ont jamais remplacer la police ! Alors je te retourne ta remarque... On voit bien que la police n'a pas eu de résultats brillantissimes non plus ! :D On croirait que les problèmes d'aujourd'hui sont dûs à "l'inefficacité" des travailleurs sociaux. Mais ils résultent aussi de "l'inefficacité" de la police... (Enfin, mon avis c'est qu'ils résultent plutôt des lacunes de notre organisation) Pourquoi vouloir développer plus la police alors ? C'est marrant comme votre vision des choses s'est si bien propager et se propage si bien. :D Moi aussi j'aime bien ce smiley :D

Les travailleurs sociaux : éducateurs spécialisés, éducateurs de jeunes enfants, animateurs, moniteurs, assistants sociaux, aides à domicile, etc... J'en oublie et les désigantions ne sont certainement pas d'un parfaite exactitude... Depuis 1/4 de siècle, ils aident, assistent, éduquent, animent... Ils aident des toxicomanes à décrocher, des jeunes à trouver un emploi, à trouver un financement pour faire des études, à maintenir de personnes dans une vie "normale" pour qu'ils ne sombrent pas... En gros, ils ne servent à rien puisqu'ils ne mettent personne en prison, ne tabassent pas beaucoup de monde, n'insultent pratiquement jamais... :D Ta troisième question, je n'y répond pas ! :D

Ah oui, c'est vrai qu'on a pas le droit de critiquer sans proposer... Je sais pas d'où ça vient ça ! J'aime pas Sarko, parce que je n'aime pas sa vision des choses et les solutions qu'ils proposent, pas l'inverse. Ce que je critique, c'est qu'il veut que tout passe par la police et le pouvoir coercitif plus généralement... Remplacer des éducateurs, des animateurs, des travailleurs sociaux par des policiers ne me semblent pas judicieux. Surtout quand on sait comment ils sont représentés dans les quartiers difficiles. C'est de la provocation. Ca ne va que renforcer les clivages entre centre-villes et "banlieues", ça va renforcer cette idée que les maux de notre société viennent des pauvres et non de la pauvreté. Car on ne résoud pas la pauvreté par plus de police. En s'occupant d'eux avec la police (et le rôle que lui donne le ministre) on montre à la population que ces gens nous posent des problèmes et nous en poserons.

En connaissant la position du ministre de l'Intérieur sur la définition du rôle de la police... ce projet n'a visiblement pas, alors, comme objectif de leur redonner un chance (ou de les aider à la saisir...) mais bien de les cueillir une fois mûrs pour les mettre dans nos prisons. Puisque, selon ce projet, tout doit passer par la police. Combien de jeunes de cités sont déviants, voire légers délinquants, à un certain âge, et "s'en sortent" finalement... Ce rapport établit une sorte de linéarité dans l'évolution des individus, évolution qui se ferait toujours vers le pire. @Colerepopulaire. Oui, bien sûr, quand on veut on peut... Et on me dit naïf ! Le "droit chemin", c'est celui que tu suis ?

La Guerre des mondes ?

C'est la manière dont elle le fait qui ne me paraît pas être la bonne, et qui en effet me choque. Mon "analyse" chercherait plutôt à ne pas être comportementale. Dans le sens où ce qui m'intéresse plus, c'est la dimension de fait social, pas de problème de comportement individuel, qu'il faudrait également prendre en compte. Et ne t'inquiète pas, les "bons comportements" s'expliquent autant que les mauvais... Sur ce point, on est d'accord. D'ailleurs tu me rejoins... :D Tu dis que dans les quartiers difficiles soumis à la violence, les gens ont moins de liberté. Moins de liberté dans quel domaine ? En répondant à cela, on arrive à se dire que les habitants des quartiers difficiles subissent une violence permanente (la privation de liberté). Violence dû aux délinquants qui ont grandi dans ces quartiers (donc des délinquants qui le sont devenu parce qu'ils sont issu de ces quartiers), aux diverses discriminations, à leur représentation dans les médias, etc... Ce que je reproche à ta vision des choses (je viens de saisir), c'est qu'elle n'est pas dynamique. Tu vois les choses (enfin tu me diras ce que tu en penses) comme une photographie. Les délinquants le sont parce qu'ils ont grandi dans des quartiers où, tu le reconnais, plusieurs libertés sont bafouées... Et comme pour tout phénomème, il existe une explication (qui n'a rien à voir avec une excuse). Et je crois qu'il faut chercher dans ce qu'on viens de voir. Peut-être que leur sentiment d'impunité est également à l'origine de la délinquance ainsi que leur calcul risque/avantage, et à ce moment là, il faut renforcer l'appareil judiciaire pour corriger cela... Mais je pense que'il y a d'autres origines qui ne seront pas corrigé par la police, la justice, etc... La réponse prend sans doute plusieurs forme, pas seulement celle de la coercition, avec laquelle il faut être prudent. ? Misstinguette, je ne peux pas t'éclairer sur la politique du Brésil... Et ne te prend pas trop la tête à te justifier, ton témoignage est plus significatif que n'importe quel préjugé, idée reçue ou généralité !

Ben j'en suis (on dit bien comme ça ? :D )...Mais il ne veut pas prendre mon vote en compte !!! Là je te comprend...Je supporte pas trop non plus !

Non, ce n'est pas de faire un bon citoyen qui me gêne... Ce que je redoute c'est leur vision du "bon citoyen". Enfin après qu'est-ce qu'un bon citoyen ? A la lecture de ce rapport, il semble que le bon citoyen soit un citoyen invisible, remplaçable, blanc ou "petit bourgeois", parlant avant tout français, pas trop subversif... bien lisse. Mais ça c'est ma lecture... A vous de juger.

Claire, tu te renseigneras sur le rapport Benisti... C'est à partir de ce "travail" que Sarko a établit son projet. Ce rapport est nul, il va contre tout ce que les travailleurs sociaux constatent. Il est réducteur pour l'enfant et la famille, pour l'individu d'une manière plus générale. Il enferme les gens dans des schéma préétablis. C'est l'idée qu'à partir de 0 an, un enfant peut se retrouver condamné à devenir déviant, puis naturellement et par la force des choses délinquant, puis criminel... tout cela uniquement parce qu'il entre dans certaines cases (immigré ou fils de, parent ne parlant pas français, parent au chômage...) En gros si t'as des parents d'origines immigrés, ne parlant pas français, patati patata, ben t'es foutu et il va falloir te surveiller de près, te coffrer à la première occasion pour te remettre dans le "droit" chemin. C'est quoi le droit chemin ? Une notion arbitraire qui veut que l'homme soit un bon citoyen, un bon consommateur, un bon électeur, qui ne dépasse pas et ne créé pas trop de remoux... Un mouton docile... Et pour faire ce travail, le projet prévoit que les travailleurs sociaux, éducateurs, élus locaux, etc... informent la police des individus entrants dans les cases définies par le rapport. En fait c'est un outil visant encore à stigmatiser les populations pauvres, sur lesquelles on s'acharne pour faire croire qu'ils sont responsables de tous les maux de notre société... ou du moins de tous ceux dont les médias s'emparent. Ce n'est pas forcément une volonté de quelqu'un de précis, mais c'est vers cela que ça conduit. Ce rapport a été légèrement modifié depuis les nombreuses critiques qu'il a reçu, mais le fond reste le même.

Ah ?Ben vas-y alors continue ma réflexion... T'as d'autres trucs à m'apprendre sur ce que je pense et ce que je veux ?

Je fais le choix de ne pas déqualifier un être humain sous prétexte qu'il est un criminel. Je fais le choix de ne pas tomber dans la confortable simplicité des "évidences" qui nous sont montrées... Je fais le choix de paraître popur un défenseur des violeurs aux yeux de plein de gens qui ne comprennent pas mon point de vue. Je crois dans le concept d'autrui. Et je crois que si tout le monde y croyait, nous vivrions en paix. Je crois que le mérite est une notion faite pour rassurer les classes dominantes et les légitimer... T'as eu ce discours là y'a quelques années ? Mais maintenant t'es en colère alors tu te résignes ? T'inquiètes pas... je suis très en colère. Mais je ne classe pas les gens en deux catégories "les victimes" et les "coupables", ou les "racailles" et les "citoyens", ou encore les "gens qui méritent de vivre" et "ceux dont la vie ne vaudrait pas celle d'un chien"... Pour moi, le monde est autrement plus complexe. Alors non, tu n'es pas un "toti qui a vieilli"... ce serait trop facile. A croire que la maturité amènerait nécessairement à TA réflexion... un peu égocentrique, non ?

Snifff... encrore une...

@Colerepopulaire. Non, je ne les défend pas. C'est toi qui n'arrive pas à concevoir que je puisse vouloir expliquer sans excuser. Que je puisse essayer de faire preuve d'empathie sans pardonner... Tu vois beaucoup de formes de violence, mais tu refuses d'en voir certaines (qui doivent te sembler trop tirées par les cheveux, trop théoriques ou trop "intellectuelles", je ne sais pas). J'essaie de comprendre comment quelqu'un peut devenir presque inhumain, ultra-violent... Parce que moi j'en suis loin, et je ne me sens pas méritant.

Le meilleur des mondes, Aldous Huxley Martin Eden et L'Appel sauvage, Jack London

Pays de malheur, Younes Amrani et Stéphane Beaud. La correspondance entre "un jeune de banlieue" et un sociologue. et LQR, la langue de la cinquième république, d'Eric Hazan. L'auteur décortique la langue des médias, des politiques, etc... et analyse comment elle conditionnne nos manières de penser, nos représentations...

Daylight ? (j'y crois pas trop)

C'est qui, ça, Modération ?

J'te préviens c'ette de la piquette de chez Rotschield... !

Il ne veut pas mon vote ! Il ne veut pas mon vote ! Il ne veut pas mon vote ! Il ne veut pas mon vote ! :D Il ne veut pas mon vote ! :D Il ne veut pas mon vote ! :D Il ne veut pas mon vote ! :D Non je n'attends pas d'ordre ! C'est quoi cette liberté ou on ne peut pas voter ! C'est une conspiration ou quoi ! :D :D :p