Aller au contenu

casdenor

Membre
  • Compteur de contenus

    11 203
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    98

Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. Y a pas besoin de grille de lecture: il n'existe pas de femmes en France qui n'ait un jour subi le sexisme, et l'immense majorité le subissent constamment. Après, c'est sur que pour un homme, le sexisme est secondaire. OH INCROYABLE c'est un homme qui nous explique que c'est sans importance face au chômage *_* Tu préfères te voiler la face en regardant ce dont toi tu as besoin (de l'argent) pour ne plus être là où tu es, sans regarder que les autres ont besoin de bien plus (la fin des discriminations) Il n'y a aucune légitimité dans la construction, il y a un fait: les trois quarts des acteurs de cinéma sont blancs. Être blanc EST un avantage. Ce n'est pas raciste de le constater, c'est raciste de refuser de voir que notre société a été fondée sur le racisme et le sexisme, sur, en d'autres mots, le patriarcat blanc, et que l'intégralité des discriminations découlent de ce système précis. Vouloir noyer le poisson en disant que tout revient à un problème de fric est, comme d'habitude, la réaction d'un homme blanc hétéro et cisgenre. Il n'y a aucun hasard là-dedans. Ce que tu ne comprends pas c'est qu'il n'y a PAS d'égalité manifeste devant le travail, la maladie, la vieillesse l'insécurité et l'emploi. DANS CHACUN DE CES DOMAINES un homme blanc hétéro cisgenre est avantagé par rapport à ceux qui n'ont pas l'un ou l'autre de ces points. Mais bon, comme d'hab, tu es un homme blanc hétéro cisgenre, donc tu vas aller doctement expliquer aux personnes discriminées qu'elles ne le sont pas parce que toi tu as des problèmes. Et tu ne vas certainement pas te remettre en question, non, ce serait trop compliqué. Tu rentres exactement dans la définition de l'oppresseur ? nan, mieux vaut considérer ne pas y être. *facepalm*
  2. Des victimes d'homophobie/sexisme/racisme, de très loin. (les femmes font déjà 50% de la population environ) Je sens que tu vas bientôt nous parler du racisme anti-blanc, ça va être épique ! Et ce n'est pas la couleur qui a fait de nous des oppresseurs, en revanche, c'est la couleur qui fait de nous des oppresseurs, tu saisis la nuance ? Tu ne peux pas nier être oppresseur. Que tu le veuilles ou non, tu es privilégié. Ce n'est pas quelque chose que tu choisis. Que tu le veuilles ou pas, quand tu vas chercher du taff, tu as plus de chance d'être pris qu'une femme ou qu'un noir. Que tu le veuilles ou pas, quand tu bosses, tu as plus de chance d'avoir de l'avancement qu'une femme ou un noir. C'est un fait. Ah, et au passage, il n'y a aucune auto-humilitation dans mon discours, et ça en dit long sur ton incapacité à accepter de ne pas être celui dont il faut s'occuper. Je ne m'humilie pas, je constate mes privilèges. Je n'en ai pas honte. Je ne me considère pas comme une merde, je note que je suis de ces 1% de l'humanité, cette tranche de 70 millions d'individus du haut de la pyramide, rien que parce que j'ai un ordinateur personnel, un endroit où dormir la nuit, et que je suis un homme, blanc et cisgenre. Le fait que tu refuses de voir tes privilèges et que tu considères qu'il y a de l'auto-humiliation à le faire... c'est révélateur. pour toi, il faut obligatoirement défendre son bout de pain, ou alors, on s'humilie. Triste vision de l'humanité.
  3. C'est marrant, parce que dans le monde entier on parle de l'oppression des blancs. Ah, tu voulais parler de ton monde. Oui, voilà, c'est mieux. J'aime bien le fait que tu dises que je m'occupe de mon nombril quand précisément, je m'implique dans des combats qui sont contre mes privilèges. C'est... savoureux quelque part "espèce d'égoïste, tu penses pas à moi"
  4. C'est sur que c'est plus facile de se dire que l'oppresseur c'est l'autre. J'aurais aimé pouvoir dire que je n'ai jamais vu de propos aussi égocentriques. Mais ils sont, malheureusement, courants. Quant à ta "ligne de combat politique", elle se cristallise autour de ta petite personne... c'est même plus de la politique à ce niveau c'est de la pleurnicherie.
  5. Bah non, justement, nous sommes tout trois des individus oppresseurs. Tu n'opposes rien, tu te contentes de geindre qu'il faut s'occuper de tes problèmes car ce sont les seuls réels, et que ceux des autres n'ont aucune importance parce qu'ils sont dérisoires. Tu en arrives même à créer la notion de "vrai racisme", "vrai sexisme" et de "vrai homophobie" qui est une aberration, mais qui t'aide sans doute à poursuivre l'idée qu'on doit s'occuper avant tout de toi.
  6. cf précédent message, mais tu ne lis pas.
  7. Que se passerait-il si l'on abandonnait subitement les combats féministes et anti-racistes pour se focaliser brusquement uniquement sur la richesse. Imaginons déjà qu'on arriverait, à terme, à ce que tout le monde soit riche. Qui l'aurait été en premier ? Car, en effet, il va bien arriver un moment où petit à petit la population va s'enrichir. Ça ne va pas se faire "pouf le matin est là, tu es riche". De ce fait qui sera le premier à devenir riche ? L'individu privilégié. L'homme cis blanc hétéro. Dire donc qu'il faut abandonner la lutte contre le racisme et celle contre le sexisme, c'est dire "Rendez-moi riche, ensuite je vous rendrai riche." Et on s'étonne que la réponse soit un gros fuck ? Sérieusement ? Cette réflexion est une connerie complète. Elle naît, d'ailleurs, de la bouche d'homme cis blanc hétéro dans 99% des cas, ce qui serait largement suffisant pour montrer qu'elle pose problème. Mais elle est surtout complètement stupide. Si l'on étudie l'histoire, il y a eu une époque où des lois était discriminatoires. D'où venaient ces lois ? De l'esprit des individus. C'est l'esprit des individus qui a créé ces lois et non les lois qui ont créé l'esprit des individus. Les lois n'ont fait que l'entretenir. Ces lois ont, peu à peu, été abolie. Pour autant, il y a eu des combats contre ces lois. Les mariages mixtes, aux états-unis, ont vu des manifestations. On peut donc dire que ces lois n'ont pas été abolie parce que l'esprit de tous s'était modifié. De ce fait, le combat avait encore une valeur. Aujourd'hui, donc, on nous dit que ces combats n'ont plus de valeurs. Qu'ils sont dérisoires, risibles face au grand combat de la lutte des classes. Depuis quand sont-ils devenus dérisoires et risibles ? Et surtout, qui le dit ? Ce sont ceux qui n'ont pas eu à vivre ces combats qui le disent. Des individus qui donc n'ont pas eu à souffrir de soucis et qui nous expliquent que ces soucis sont résolus. En bref, la lutte des classes comme justification de l'abandon des luttes contre l'homophobie, le racisme ou le sexisme, c'est un concept éminemment égocentré et égocentrique. Non, la lutte des classes ne justifie pas l'abandon des luttes contre les discriminations. Ces luttes ne sont pas ennemies, elles se relient, mais c'est en voulant opposer certaines à d'autres, comme lorsqu'on dit qu'il faut abandonner les luttes contre l'homophobie, le racisme ou le sexisme, qu'on créé le combat entre les luttes. Avez-vous des privilèges ? Demandez-vous simplement si votre vie serait meilleure si, maintenant, là, boum, paf, si hop, vous étiez trans/homo/noir. La réponse est simple: non. Avez-vous des privilèges ? Si vous pouvez lire ceci depuis votre propre ordinateur, vous êtes dans le top 1% mondial. Avez-vous des privilèges ? Si vous êtes nés en France, vous êtes dans le top10% de l'humanité. Avez-vous des privilèges ? Si vous êtes nés en France, que vous êtes hétéro, cis, blanc et que vous avez grandi sans passer par la case orphelinat ou famille d'accueil, vous êtes dans le top 5% de l'humanité. Avez-vous des privilèges ? Oui. Les privilèges ne sont pas quelque chose dont vous devez avoir honte, mais quelque chose dont vous devez être conscient. Les privilèges ne sont pas quelque chose faits pour vous faire vous sentir mal, mais faits pour que vous compreniez simplement que nous vivons dans un monde pourri, et qu'il y a des luttes nécessaires pour le rendre meilleur, et parmi ces luttes, beaucoup ne vous apporteront rien à vous. Et vous savez quoi ? C'est quand on accepte qu'une lutte ne nous apportera rien et qu'il faut quand même la mener qu'on est véritablement conscient de ses privilèges.
  8. Dans le but de faire régner l'ordre Slanny, et c'est suffisant pour permettre de les considérer comme Milice.
  9. Loi du 10 janvier 1936 relative aux milices et aux groupes de combat. Plus globalement, l'état seul détient le pouvoir de faire régner la loi.
  10. Je ne vois pas le rapport entre faire une virée dans les quartiers chauds et sous-entendre que la France n'est pas faite pour les noirs ou les homos en fait.
  11. Hahahaha. Le vieux préjugé ^^. Oui, non, c'est pas le cas. Comme quoi ma fameuse logique est toujours valable. En revanche Ederna, ton dernier message est... flippant en fait.
  12. Tu as bien de la chance d'être blanche et hétéro en ce cas.
  13. Je peux déjà te dire que non ça n'est pas légal.
  14. Aider à la sécurisation ? Euh... Aider à l'insécurité surtout. Si tu te sens en sécurité grâce à ce genre d'individus, chapeau pour toi...
  15. "Ils créent le concept de jeunesse vigilante" Les mecs en plus se croient originaux quoi.
  16. Yakiba n'a de cesse de nous expliquer qu'une fois qu'une chose est légale il ne faut pas s'insurger contre elle. On lui parle abus, il sort des textes de loi. Il est d'accord qu'il y a de l'abus, mais refuse de s'insurger car c'est légal. Et tout lui paraît normal. C'est merveilleux comme monde. On parle dignité de la femme, on nous rétorque concurrence et études économiques. On parler abus, on nous renvoie texte de loi. Et bien sur, avec toujours les mêmes propos à base de "de toute façon, vous inventez des problèmes" comme si ce genre de choses était purement gratuite et ne concourrait pas à une image sociale dégradante.
  17. Ah, le relativisme revient, j'avais presque espérer qu'on n'ait pas droit à un "mais nous aussi les hommes on vit la même chose". C'est vrai quoi, y a tellement de métiers où on force les hommes à avoir des habits sexuels. Y a au moins les métiers des TdS quoi.
  18. Bah bien sur. Un contrat c'est sacré, ça rend une chose acceptable et juste.
  19. Ah tiens, je ne me rappelle pas que ça ait été le problème. Ah oui, c'est parce que ça n'a rien à voir, et que ce n'est pas la jupe le problème, mais la décision d'une compagnie concernant ses exigences vis-à-vis de ses employées. C'est vrai que de suite, c'est différent comme problème. Un peu comme quand Stabilo s'est étonné que son dernier surligneur suscite un tel tollé sans comprendre que c'était la pub puante qui posait problème. Allez ouste, retourne dans ton monde où tout va bien, où les femmes et les hommes sont égaux dans les faits comme en théorie, où il n'y a aucun soucis de domination d'un sexe sur l'autre, où la culture du viol n'existe pas, bref où tout est parfait et où l'on se demande pourquoi ça pose problème à ces femmes, tiens...
  20. Manger un animal et le faire souffrir pour le plaisir sont deux choses fondamentalement différentes. Ça ça se débat, j'en conviens tout à fait. En revanche, si je ne m'abuse, l'ONU n'a que le pouvoir qu'on lui accorde, et de ce fait, c'est l'état en lui-même qui se fait son relais. Et de par ce principe, la population peut refuser la décision de l'ONU, en ne l'appliquant tout simplement pas. Maintenant, je pense qu'il faut savoir ne pas tomber dans le relativisme. L'ONU n'est pas là pour rien. On peut aimer ou pas ses décisions, mais sa charte implique qu'elle promeuve la paix, et notamment le respect des droits de l'humain. Je ne trouve pas aberrant que l'ONU promeuve certaines idées, notamment en matière de refus de la cruauté. Autant je serai gêné si l'ONU décidait l'interdiction des courses de bagnoles, alors même que je me fous royalement des courses de bagnoles, autant je ne suis pas gêné parce que j'estime qu'effectivement, c'est un de ses boulots de dégager la cruauté. Je ne suis pas antispéciste, cependant, j'estime que si on peut tuer un animal pour le bouffer, il n'est pas tolérable de le tuer pour le plaisir, ou de le faire souffrir. C'est là toute la différence avec les autres exemples, d'ailleurs. Même si la résolution de l'ONU peut paraître problématique, j'estime qu'ici, elle remplit plutôt son rôle. Elle était, à l'origine, une force de paix, je pense que cette paix doit s'appliquer désormais également aux relations avec les animaux. Non pas en faisant de l'ONU une sorte d'entité pro-végane ou quoique ce soit, mais en refusant que l'humain soit cruel avec les animaux, ou les tue par simple plaisir. Une chose en revanche sur laquelle je te rejoins: il faut faire attention à ce que ce genre de décisions ne prenne pas trop d'importance et ne se transforme pas en un système de domination sur les peuples. C'est un équilibre entre le respect des cultures et le refus des abus de l'humanité qui peut être précaire, et il faut y faire très attention. En l'espèce, cependant, je n'ai pas de soucis avec - même si ta position, pour le coup, est nettement plus compréhensible que les positions qui consistent à dire que le monde est fait de chochotte ou que la tauromachie est acceptable car elle a toujours existé -.
  21. Yakiba, si vous n'êtes pas capable de faire la différence entre les deux, je vous suggère d'arrêter d'essayer de me parler, parce que je ne prendrais même plus la peine de répondre à ce genre de troll ridicule. C'est exact, en effet, ce n'est pas complètement différent. Seulement, une chose décidée par un individu et une chose imposée par une compagnie sont bien différentes, et l'utilisation du corps de la femme de cette manière, franchement, c'est à la limite de la prostitution. Ce n'est pas un domaine où c'est nécessaire, c'est purement mercantile, c'est jouer sur le système social dans lequel nous vivons, et donc, contribuer à ce système pourri. Franchement, ça craint.
  22. Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, qu'on veuille habiller quelqu'un en blanc pour faire pur ne signifie pas qu'une personne s'habillant en blanc veuille faire pur. D'autant qu'en posant la question de cette manière, tu omets que le fait qu'une personne s'habille pour être vue, et le fait qu'une société lui impose cet habit, ça n'a strictement rien à voir.
  23. La différence c'est que dans la rue la personne a choisi de la mettre. Les gentilles dames, elles, on leur impose pour leur métier, et, faut arrêter de déconner, on l'utilise clairement pour les montrer comme sexy et en faire des objets de désirs. Désolé, mais c'est malsain à souhait. Et à voir l'intégralité du sujet, je vois qu'on n'est pas sorti de l'auberge....
  24. Le coup des téléphones portables sonnant dans le vide a été débunké aux dernières nouvelles: ce sont des rumeurs.
×