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casdenor

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Tout ce qui a été posté par casdenor

  1. HAHAHAHAHAHAHAHAA Bon s'il te plaît, ne parle pas de ce que tu ne connais pas. Déjà, ce n'est pas une hospitalisation d'office dont je parle, celle-là elle est faite par le préfet dans un cadre judiciaire. Je parle d'une HDT ou d'une hospitalisation volontaire. Tu sais, si ton psy te dit "je vous fous en HP", il ne te dira pas forcément si t'as le choix ou pas. Et poum, te voilà en volontaire. Tu crois que tu peux sortir ? Manqué. Faudrait que t'ais encore les capacités intellectuelles pour demander à sortir. Et crois-moi qu'avec un petit combo de médoc tes capacités intellectuelles elles tombent à 0 et ton esprit critique, pareil. Tiens, tu vois, essaie de te faire prescrire genre 40 gouttes de rivotril/jour. On se revoit dans un mois, si t'arrives encore à aller sur internet et tu me dis ce que t'en penses ? Dans le même temps, toi t'es mignon, t'as vu la dépression, tu te dis que ça va le faire. Tu crois qu'ils pensent quoi les parents d'une personne schizophrène ? Tu crois vraiment que si le psy (qu'ils considèrent comme un St Graal) leur dit "il faut hospitaliser X" ils vont dire non ? Non. Ils vont accepter. Signé. Et pouf. Et l'HP, tu sais quand tu entres. Tu ne sais pas quand tu sors. Ça c'est le dicton que chacun connaît. Je fais parti des personnes qui se battent contre les abus de la psychiatrie, tu vois. Des abus dont tu n'as même pas idée. En France, un patient peut être mis en contention sans qu'il y ait de raisons particulières. C'est à la "discrétion du psychiatre" comme on dit. Est-ce que tu sais ce qu'est une contention ? Une contention, c'est toi, sur un lit, bras et jambes attachés, potentiellement tête attachée. Et c'est tout. C'est les heures qui passent ou les journées. Au bout d'une journée, si t'étais pas complètement dingue à être en contention, tu le deviens. T'as droit à 2 ou 3 levers. La bouffe (si t'es pas sous sonde) et la clope (s'ils sont sympa). À la limite, un moment pour te dégourdir les jambes (s'lls sont vraiment sympas) Qu'est-ce que tu crois que la justice va faire face à ces contentions si les psychiatres parlent d'un danger, et donc de leur responsabilité ? Elle classera les affaires. Parce que tout le monde comprendra qu'un psy ne veuille pas prendre de risque avec un "fou". Qui va payer les pots cassés de ton idéal ? Les patients, les patients, et encore les patients. Et parmi eux, qui prendra le plus cher ? Les cas les plus inconnus. Les plus étranges. Ceux dont on ne sait pas trop ce qu'ils ont. Ceux qui sont les plus incontrôlables. Parce que bon, n'oublie pas que toi t'as été dépressif, mais certains patients, les psys n'ont juste strictement aucune idée de ce qu'ils ont. Est-ce que c'est une crise d'épilepsie ? Est-ce que c'est une bouffée délirante ? Est-ce que c'est une crise psychotique ? Est-ce que c'est de la schizophrénie ? T'as des patients qui ne rentrent dans aucune case. Et ceux-là, tu vois, pour un psy, ça veut dire des patients à risque immense, parce qu'il ne peut que très difficilement prévoir leurs actes; Pouf. En HP. Et pour les personnes avec dissociation de personnalité ? Pouf en HP. Tu peux pas prendre de risque, la dissociation c'est un schéma psychique peu connus, parfois même contesté, et dont on sait à peine comment le traiter. Et des cas comme ça, les cas où le psys va mettre des mois avant de cerner ce qu'il a en face de lui, ou même simplement des mois à essayer de gagner la confiance pour essayer d'avancer... il va en rester quoi ? Trop de risque. HP. Et ce sera normal. Parce que personne n'a envie d'aller en taule sous prétexte que son boulot a des conséquences imprévisibles, quand les conséquences imprévisibles sont le quotidien de son boulot. @January: J'aimerais bien, parfois, ne pas être capable de repartir au feu. Mais ceux qui parlent de ça, c'est moi qu'ils tentent d'assassiner. C'est moi et ce sont des amis à moi. Ce sont des personnes que je côtoie tous les jours. Je ne peux pas ne pas repartir au feu. Je ne peux pas prendre le risque que ce genre d'idée commencent à se répandre. Je ne peux pas rester sans rien faire face à des personnes qui n'ont pas conscience de ce qu'ils disent et sont prêts à démolir ma vie ou celle de mes amis, et celle de centaines d'autres personnes, voire de milliers. De personnes qui tout bonnement ne se rendent pas compte de ce qu'ils proposent. Y a des choses sur lesquelles je peux faire l'impasse. Par moments, je lâche prise. Mais la psychiatrie, je ne peux pas. Je n'oublie pas que sans elle, à l'heure actuelle, je serais mort ou en taule. Je n'oublie pas qu'avec mon passé, ce genre d'idéaux m'auraient conduit en HP ou en prison. Alors je repartirai au front autant de fois qu'il le faudra. Chaque personne qui en parle me redonne de l'énergie, par ce sentiment d'urgence. L'urgence d'empêcher les gens de continuer à écarter les individus à la psychée atypique. L'urgence d'essayer d'améliorer le soutien. L'urgence constante.
  2. Je vais essayer de répondre sans être agressif, mais sincèrement, je pense que vous ne vous rendez pas compte d'à quel point ce que vous exigez (et qui est dans l'ère du temps, il y a eu des plaintes de ce genre, toutes déboutées heureusement) est une catastrophe pour les patients. D'après vous, que ferez un psychiatre qui a en face de lui une personne schizophrène ? Une personne avec des déréalisations ? Une personne avec des crises psychotiques ? Une personne avec des bouffées délirantes ? Une personne avec dissociation de personnalité ? Je vais vous dire ce qu'il va faire. Pour ne pas risquer d'aller en taule, il va les foutre en HP ces patients. Il va les assommer aux médicaments, et là je parle pas des AD, je parle de rivotril, de risperdal, de tercian. De médocs qui te déchirent tellement que tu ne sais même plus comment tu t'appelles. Des médocs qui sont utiles, quand administrés intelligemment, mais qui seront utilisés pour que les psys ne se retrouvent pas en danger. En gros, pour votre idéal, vous allez sacrifier des patients, et précisément les patients les plus vulnérables. Venir dire que les médicaments ne servent à rien, sérieusement, je crois que vous avez jamais vu une personne atteinte de schizophrénie aggravée arrêtant son traitement. Vous avez jamais vu la violence d'une crise psychotique qui ne se résout en effet qu'avec des médocs. Alors c'est bien mignon d'avoir des idéaux, de belles pensées, des idées sur ce que les psys devraient ou ne devraient pas faire, mais réfléchissez avant aux conséquences de ce que vous demandez. Les conséquences elles sont là: de plus en plus de personnes internées en HP simplement parce que leur psychée est atypique et que les psys commencent à avoir peur des conséquences s'ils ne sont pas parfaits. Guess what ? Ils ne peuvent pas l'être. Allez faire psy. Allez passer votre vie à essayer d'aider des personnes qui sont en morceaux, des personnes qui vont avoir besoin de vous comme soutien. Faites ça dix ans. Et on en reparle. Combien de psys ont besoin à leur tour de psys parce que leur psychée n'arrive pas à supporter ce qu'ils entendent ? Un bon paquet. Faire psy, c'est pas une sinécure. Vouloir les rendre responsable des décès de leurs patients, c'est précariser très largement la prise en charge de ces patients. Vouloir rendre responsable les psys des décès de leurs patients, ce n'est ni plus ni moins mettre à mort les personnes les plus vulnérables de la société.
  3. Nan mais en fait c'est rafa. C'est les mêmes fautes que rafa.
  4. Ah, ok, on tombe encore sur des anti-psys de bas étage, les mecs qui ont eu un coup de mou et sont allés chez le médecin en chouinant. Bon, à côté y en a qui font des tentatives de meurtre ou des tentatives de suicide durant des délires schizophréniques, y en a qui font des dissociations graves, y en a qui ont des crises paranoïaque ou de déréalisation. Mais j'imagine que non, faut bien taper sur les psys, surtout pas s'occuper des personnes qui sont en vie grâce à eux. Putains de clientélisme. Je vais me répéter: vouloir rendre responsable les psychiatres des suicides de leurs patients c'est précariser la situation des patients, et mettre leur bien-être en extrême danger. C'est criminel.
  5. D'une ça limiterait les psychiatres, ça les gênerait dans leur manière de faire leur travail (puisque le suicide d'un patient est une chose hors-contrôle, donc bon) et pour les patients ce serait catastrophique car à la moindre idée suicidaire d'un patient, que crois-tu que ferais un psy qui a peur de se retrouver en taule ? Il le collerai en HP immédiatement et ne le laisserai jamais ressortir. Ou il arrêterait le suivi. On a déjà bien assez d'abus de la psychiatrie à l'heure actuelle pour ne pas avoir ce genre d'idées meurtrières. Les psys n'ont pas à payer pour les suicides de leurs patients.
  6. Mais bordel c'est pas un problème de choix ! T'as fini mec ? Les femmes ne sont pas ta propriété ! Arrête de considérer que tu as des droits sur les femmes de ton entourage !
  7. Je crois que t'as toujours pas compris. Ce n'est pas que je ne "peux" rien faire, c'est que je n'ai aucun droit, aucune légitimité, aucune logique et aucun désir d'essayer de considérer les femmes qui me sont proches comme ma propriété. Et toi ?
  8. On pourrait croire que c'est "juste" de la méconnaissance. Mais demande-toi pourquoi il y a cette méconnaissance alors que ce sont des pays liés directement à la France depuis très longtemps
  9. Parce que justement, il n'y a pas d'accent africain, et... Taubira n'est pas africaine. Demande-toi, si on caricaturait Sarkozy en prenant l'accent russe "parce qu'il est blanc", est-ce que tu y verrais une logique ? Et si non, pourquoi n'est-ce pas logique ? Ça n'est pas logique car Sarkozy n'est pas russe. Les blancs sont très largement divisés, en pays, en région même au sein de son pays d'origine. Les noirs en revanche, on les fout dans un seul sac uniforme. Parce que justement, la question n'est pas de savoir ce que la personne a voulu dire, mais ce qu'elle a dit. Et comme je le disais, la question n'est pas de réfléchir si ça fait rire ou pas, mais de réfléchir aux messages soutenus/véhiculés par des propos. Un exemple d'humour sexiste. Bon j'avais un exemple de blague sur le viol, mais ça n'est pas sexiste au sens strict du terme. Ça participe au système patriarcal et doit être combattu, et ça a des ressors sexistes (le viol découle majoritairement du sexisme de notre société), mais ils sont indirects, là je perdrais du monde. Ceci est une blague. Si. Ceci également. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a aucune dénonciation. Il y a moquerie, mais rien ne permet de séparer le narrateur de son propos. Il ne montre pas l'absurdité de limiter une femme à son sexe ou à ses aptitudes de cuisine. Il dit, et c'est tout.
  10. En fait, non. Le premier message faisait référence au fait qu'on n'a plus le droit de rire de rien. Il me semble au contraire qu'on est en plein dans la problématique. De plus, le sujet s'axait sur une critique des tweets proposés, qui ne disaient d'ailleurs pas que Roumanoff était raciste, mais disaient que la blague était raciste, ce qui est le cas. Le fait est ici que le sujet a débordé globalement sur le problème de l'humour et du racisme, et on est en plein dedans.
  11. C'est la preuve d'un système sain que les psys ne soient pas poursuivis. Non seulement ce serait une connerie les concernant mais en plus ça sera une catastrophe pour les patients.
  12. Et c'est pour ça que je t'invite à aller lire Denis Colombi. Parce que justement, il existe deux types d'humour: l'humour qui rit de et l'humour qui rit par. C'est à dire que l'humour peut, en effet, permettre de dédramatiser une situation, mais parce qu'on va rire non pas de la situation en elle-même, mais avec la situation. Un exemple de ce fait: si je me retrouve avec un aveugle et que je lui explique quelque chose et lui balance un "Tu peux me dire l'heure qu'il est ?" en pointant l'horloge, ça peut tout à fait foutre un gros blanc. Si je réponds "ah oui, pour toi, il est noir", ça va foutre encore plus un blanc. Si c'est lui qui réponds "Ah bah pour moi il est noir et demi", à l'inverse, le blanc est évité. Est-ce que c'est drôle ? Ça n'est même pas la question en fait. Moi j'ai trouvé ça drôle quand il m'a fait cette blague. (et ça m'a évité de me confondre en excuse à cause de ma connerie -_-") Mais quelqu'un d'autre pourrait ne pas trouver ça drôle. On s'en fiche. La question n'est pas de savoir si c'est drôle ou pas, mais si on rit d'une chose ou par une chose. Typiquement, ici, on voit bien la différence de portée avec les mêmes propos, si ça venait de lui ou de moi. La phrase "Ah bah pour moi|toi il est noir et demi", dans un cas (lui) aucun soucis, dans l'autre (moi) ça craindrait un peu violemment. Alors on ne peut rire que de soi ? Pas forcément. Ce que je mettais en valeur c'est la nécessité de montrer que le rire n'est pas là pour se moquer de l'autre ou pour le dénigrer. Un des moyens est l'auto-dérision. Si on rit de soi, on autorise l'autre à rire également. (ou on est hypocrite) Un autre moyen est que l'on ait les clefs pour voir que c'est de la connerie. Un exemple: "Tous des putes de Giedré". Est-ce que cette chanson est sexiste ? Non. Elle ne l'est pas car Giedré nous montre, en poussant la caricature jusqu'à l'absurde, que ce n'est pas sa pensée. ("les filles qui sont nues sous leur sous-vêtements c'est des putes" ou encore "les filles qui sont nées nues c'est toutes des putes"). Peu importe, en fait, de savoir si ça fait rire ou pas. Ça c'est subjectif. En revanche, le caractère sexiste, lui, est clairement absent. L'humour est utilisé pour critiquer, et non pour supporter une idée. C'est de ça dont je parle ici: L'accent utilisé pour Christiane Taubira est un ressort comique. La question n'est pas de savoir si c'est drôle ou pas. La question est double: 1- Est-ce que l'accent est fait pour rire en soi ? 2- Est-ce que ça pose problème ? 1- L'accent n'est pas là comme support de critique. Il est là en soi, pour faire rire. Il y a donc moquerie. Mais moquerie ne veut pas dire que c'est un problème. Elle implique juste que la question 2- est nécessaire. 2- Oui, ça pose problème. En effet, l'accent découle du fait qu'elle soit noire, et par là, c'est une image raciste qui amalgame l'intégralité des noirs sous un seul et unique accent, un seul et unique bloc et non une multitude d'identités et d'accents différents. Donc il y a bien un ressort raciste. Est-ce que ça signifie que Roumanoff est raciste ? Non. Est-ce que ça signifie qu'il faut interdire ce sketch ? Non. Est-ce que ça signifie que c'est mal de rire ? Non. Est-ce que ça signifie que le sketch est basé sur des schémas racistes dont il serait sain de se rendre compte ? Oui. Est-ce que ça signifie que ces schémas s'insinuent un peu partout et sont quasiment invisibles ? Oui. Est-ce que ça signifie qu'il faut essayer de déconstruire ces schémas ? Oui. Rien de plus.
  13. Loargan dit exactement l'inverse en fait The_dalek: si la taille comptait uniquement, alors les femmes iraient vers les salauds bien membrés plutôt que les mecs biens. Or c'est pas le cas. (bon de toute façon, la distinction salaud/mecbien fait ultra friendzoneguy ou niceguy mais bon)
  14. Ce n'est donc pas le problème du suicide de son patient qui est en cause, mais bien les abus concernant le protocole et le reste. (ouf, parce qu'un psy n'est pas responsable de ses patients, faut arrêter) En revanche, je ne comprends pas que le labo s'en sorte comme ça. Ils sont également responsables, non ?
  15. Ce n'est pas ce que racontent les femmes, (cf enquête) et ce n'est pas ce que ma vie a prouvé :D (me rappelle un pote qui a eu droit à un "nan mais c'est pas possible en fait. Non. Non mais non. Au revoir" alors qu'ils venaient de se mettre à poil. Rien que d'y repenser, ça m'a supprimé définitivement toute possibilité de complexe je crois )
  16. Je t'invite à lire http://uneheuredepeine.blogspot.fr/search/label/sociologie%20de%20l%27humour Denis Colombi est sociologue et il a fait plusieurs billets sur l'humour et le fait qu'il n'est pas, contrairement à ce qu'on pourrait penser "à part". En revanche, ce qui est intéressant ici, c'est que tu noteras que d'entrée de jeu, tu penses que l'humour sur une personne qui est grosse sera une moquerie. Note au passage, l'idée n'est pas que l'accent noir soit dégradant... mais que le concept même d'accent noir n'est pas pertinent, car il n'y a pas d'accent noir mais des accents. Plein d'accents. Et c'est bien le fait d'amalgamer sous la bannière de la couleur un unique accent qui est la conséquence d'un schéma raciste.
  17. Le porno féministe existe, en effet. Et ça peut être une bonne chose j'imagine. Je rejoins Dalek dessus pour le coup. Évidemment, le porno des sites gratuits c'est du porno bad gamme, et nul ne sait s'il est en train de regarder une scène de sexe, une scène de viol ou une scène d'auto-destruction. Mais un porno féministe, mettant en valeur la culture du consentement (1), le plaisir des uns et des autres, et surtout ce qui se trouve "autour" du sexe, en ne présentant pas uniquement de la baise dont, justement, sans rien à côté, on en fait une sorte d'objet sorti de nulle part, bah... je pense en effet que ça peut être un outil féministe très puissant. Après tout, le porno modèle notre rapport au sexe. Pour ceux qui douteraient de ce point, un petit lien, d'ailleurs: http://www.ifop.com/media/poll/2609-1-study_file.pdf L'idée de filmer les ébats n'advient que chez 2% des femmes de 50+ alors qu'elle est présente chez 41% des femmes de 18-24ans. On notera également que les adolescents complexent à mort sur la taille du pénis (61% des adolescents pensent qu'il joue un rôle important dans le plaisir féminin) alors que dès 25ans on passe à 30% seulement. De même, la place de l'épilation (fortement mise en valeur dans les films X) est très importante chez les jeunes, et bien moins chez les personnes plus âgées. Les femmes pratiquant l'épilation intégrale ont majoritairement regardé des films X etc... On peut donc imaginer que, si le X créé également des penchants malsains ou coercitif, il pourrait être utilisé pour inverser la tendance, avec des films porno féministes (qui existent de ce que j'en sais). (1) Concept global désignant la volonté de créer un système de vie basé sur le consentement et non sur des rapports de domination.
  18. Alors, désolé de te le dire, mais ces propos (ceux cités) n'ont plus de sens: Soit tu considères que ce qui la différencie est sa couleur de peau, et que de celle-ci découle un accent (ceci étant raciste (1)), soit tu considères que ce n'est pas le cas, et en ce cas, on ne peut pas justifier la caricature de cette manière. (1): Ça découle du schéma raciste intégré qui met dans un groupe uni et uniforme l'intégralité des individus partageant une caractéristique non-présente au sein de la population française. C'est le même schéma qui fait que certains diront que les musulmans sont violents car il en connaît un de violent. Lorsqu'on ne place pas tous les blancs dans un groupe, mais qu'on en fait plusieurs, mais qu'on place tous les noirs dans un groupe, et qu'on en fait découlé des conséquences (ici un accent), on est dans un schéma raciste.* @Occytocyne: ah non, remarquer la couleur d'une personne n'a jamais été le soucis. D'ailleurs, je trouve les termes "personne issues de la diversités" totalement raciste, puisque basés sur l'idée qu'en niant la couleur, on supprime le racisme, donc que le racisme découle de la couleur, alors que le racisme est le fait de dénigrer suivant la couleur. Le soucis n'est pas là. Le soucis est encore une fois cette différence de traitement. Il ne viendrait à l'esprit à personne de coller des conséquences d'accents, de démarche, ou de pensées, par le fait que quelqu'un est blanc. Pourtant, ça arrive quand une personne est noire. C'est plutôt là le racisme: dans la négation de la diversité, et l'amalgame d'un groupe entier.
  19. Apparemment Savonarol tu n'as pas tout saisi de ce dont nous discutons ici. Premièrement, nous parlons d'argumentation, ce n'est pas le cas sur twitter. Deuxièmement, nous parlons de tronquer un message/une phrase. Où as-tu écris les passages dans les deux tweets ? Nulle part. Alors pourquoi dis-tu que j'ai tronqué tes propos ? @Théïa: Un 2/2 ne peut pas supprimer quoique ce soit, donc je vais assumer que tu voulais dire "aurait été supprimé"... Sauf que justement, un 2/2 met en lumière une série de tweets; Et... il n'y a pas de création raciste de la part de Yardas... ta phrase est raciste. Je veux dire... tu considères que la seule différence entre taubira et les autres ministres est sa couleur de peau, et tu ramènes ça à un accent... C'est quoi pour toi si ce n'est pas du racisme ? Ce qui ne signifie pas, rappelons-le, que le contexte ne joue pas, vu qu'on ne l'a jamais nié, mais ça signifie que le contexte ne créé pas de passe-droit magique. Que ce soit pour Taubira ou pour toi. Donc bon. Si "créer le racisme" chez toi, ça veut dire le montrer...là on a un problème. Et "faire de l'humour" n'a jamais été "un contexte" suffisant pour justifier quelque chose. D'ailleurs pose-toi la question: De quoi rit-on dans ce sketch ? Quel est le centre du rire ? Est-ce que c'est la liaison entre son accent et sa couleur de peau ou pas ? (vu qu'on a bien montré que la liaison était un schéma raciste peut-être que c'est autre chose maintenant qui va vous faire rire, on ne sait jamais)
  20. Ah si si, il a dit ça malheureusement. Dans les pages précédentes. Le fait qu'il y ait plusieurs approches, c'est ce que je soutiens depuis des pages Ah au fait théïa: quand on tronque une phrase, ce n'est pas un problème de contexte, ça s'appelle un mensonge, c'est encore différent.
  21. Laisse tomber Nietzsche. Pour savonarol, il n'y a pas de race, pas de sexe, il y a juste lui et il faut s'occuper de lui urgemment.
  22. Je ne sais pas, je n'en ai pas rencontré. À moins que tu considères que pointer du doigt le racisme du sketch de roumanoff soit "créer" du racisme, et en ce cas, non, ça n'alimente pas la culture du racisme, ça montre l'existence du racisme en tant que structure sociétale.
  23. Mais théia: QUEL ACCENT ? Elle n'en a pas. Y a pas de possibilité d'exagérer un accent quand il n'existe pas. Est-ce que je peux imiter Sarkozy en prenant un accent chinois et dire que j'exagère son accent ? Y a une logique là-dedans ? Non. Ce qui est dommage c'est qu'on est toujours dans cette mystification du racisme, qui est la meilleure façon de l'invisibiliser.
  24. En fait, c'est à ton avantage, car justement, pour un métier, tu as plus de chance d'être choisi qu'un noir ou qu'une femme. Donc la question sociale est à ton avantage à l'heure actuelle. Plutôt une lutte qui permette que chaque individu ait un intérêt direct à la lutte et non ne pousse une portion des individus vers le haut. Du loisir ? En aucun cas. Ce n'est peut-être pas de la politique, mais ça n'est pas du loisir. Le loisir, c'est ce qui détends, ce qui amuse, ce qui fait plaisir. Il convient néanmoins de noter que toi, qui ne participe pas aux luttes, tu reproches à ceux qui en mènent, de ne pas mener les bonnes. Je m'arrête là, car pour moi, ça dit tout sur qui tu es. Tu n'es pas quelqu'un qui lutte, ni qui luttera. Tu es juste un individu égocentrique qui voudrait qu'on se batte pour lui.
  25. Hé bien précisément parce que tu es blanc et hétérosexuel, donc par rapport à toute personne de ton niveau de vie qui ne l'est pas, tu bénéficieras plus vite des avancées sociales. Du coup, pour ne pas mentir, tu préfères ne te battre que pour toi ? Oo C'est certain. Ce serait chouette qu'on ait une lutte unifiée. Pourquoi refuses-tu qu'elle ait lieu ? Mais justement, c'est ce que je fais. Le fait de débattre avec toi pour te signaler qu'il faut arrêter de considérer que la question sociale est plus importante que toutes les autres ou encore qu'il faille effacer les autres pour ne se concentrer que sur celle-là, fait parti de mes luttes. Parallèlement à ça j'essaie de déconstruire mes réflexes oppresseurs (raciste, patriarcaux, classiste, etc.) Dans le même temps, j'essaie d'alerter les personnes que je connais, sur forum, ou dans mon entourage, ou tout au moins de partager avec eux l'évolution de ma pensée. Enfin, la part la plus importante: je lis, je me renseigne, et j'écoute ce que des féministes peuvent me dire sur le le féminisme ou la condition de la femme, ce que des non-blancs peuvent me dire sur le combat sur le racisme ou leur condition etc... Donc oui, je fais, à mon niveau (d'autant que c'est plutôt récent d'ailleurs), mais j'essaie.
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